Mamie déprime – 8 – par mlle_heleneD

Mamie déprime – 8 – par mlle_heleneD

Valérie se mit à l’aise. Elle troqua ses bas et ses dessous chics contre un jogging et un sweat. Même démaquillée, Thomas la trouvait séduisante. Peut-être parce qu’il avait encore en tête l’image de sa mère avant qu’elle ne se change. Elle remarqua les regards appuyés de son fils et lui sourit.

– Alors mon grand, tu as aimé cet après-midi ?
– Je ne vais pas dire le contraire. Même si j’en ai souvent rêvé, jamais je n’aurais cru que ça devienne une réalité.
– Moi non plus, dit Eric.
– Maman, je peux te poser une question ?
– Je t’écoute.
– Il y a quelque chose entre toi et Mamie ?
– C’est vrai que j’ai remarqué que tu la collais de très près, ajouta Eric. C’est comme si tu étais amoureuse d’elle.

Valérie se tassa dans le canapé.

– Je ne sais pas. Je ressens des choses particulières. Mais je ne sais pas dire parce que c’est ma mère ou … parce que c’est une femme.
– Tu es en train de virer lesbienne ? interrogea Eric
– Je ne sais pas. Faire l’amour avec une femme, c’est totalement différent. Les sensations son différentes, plus profondes. Je ne sais pas comment l’expliquer. Peut-être la douceur de la peau, le parfum, les caresses, le plaisir de la langue sur mon sexe. Tu vas me dire, moi aussi je le fais. Mais avec une femme, c’est pas pareil. plus sensuel peut-être.
– On va dire que je vois l’idée, dit Eric. Et donc ? Tu as envie de connaitre d’autres femmes ?
– J’y pense de plus en plus. Mais je ne peux pas. On est marié.

Eric vint près de sa femme et le prit dans ses bras.

– Tu en as envie ? demanda-t-il doucement.
– Oui mais je ne peux pas.
– Et si je te donnais la permission ?
– Pourquoi tu ferais ça ?
– Parce que je veux que tu sois heureuse. Et que si cela veut dire que tu couches aussi avec des femmes, alors je ne m’y opposerai pas. Ensuite parce que tu m’as permis de faire l’amour avec ta mère.
– Merci mon chéri. Merci. Je t’aime tant.
– Je t’aime aussi mon amour. Tu as déjà quelqu’un en vue ?
– Non, pas du tout. Et je ne sais pas comment la trouver.
– Et toi, Thomas, qu’est-ce que tu préfères ? Faire l’amour avec une femme ou avec Ambre ?
– Je considère Ambre comme une femme.
– Oui, bien sûr. Je voulais dire …
– J’avais ben compris. En fait, je crois que j’aime les deux. Maman, tu serais d’accord pour qu’on recommence ? Si Papa l’est aussi.
– Maintenant que c’est fait … Si tu veux inviter Ambre, ce sera avec plaisir qu’on fera sa connaissance. Même si on connait bien Enzo.
– En fait, elle m’a dit qu’elle n’était jamais sortie en fille.
– Ah. Enfin bref. Je vous laisse vous débrouiller.

Le dimanche se termina calmement. Thomas raconta à Ambre ce qu’il s’était passé, comment il avait parlé d’elle à ses parents, et de leur invitation. Mais n’évoqua pas la partie de jambes en l’air avec sa mère et sa grand-mère.
– Mon chéri, dit Ambre, tu sais que je ne suis jamais sortie en fille. J’en meurs d’envie, mais je flippe grave.
– Tes parents ne peuvent pas t’emmener ? Ou sinon, les miens viendront te chercher.
– Le problème n’est pas là. Il faut que je prenne l’ascenseur, avec le risque de croiser des voisins, sans parler de tout ceux qui viennent au lycée.
– Oui, je vois. Mon cœur, tu ne crois pas qu’il est temps que tu fasses ton coming-out ? Je veux dire au lycée.
– Mais ça veut dire que je devrais parler de toi aussi.
– C’est bien ça.
– Et tu es prêt à ça ?
– Oui. Ensuite, on ira voir les profs pour leur demander si tu peux venir en fille.
– Faut que j’en parle à mes parents. Je sais qu’ils sont cools, mais faut pas trop pousser non plus.
– Attends-moi pour leur en parler. A deux, on sera plus fort.
– Oui, c’est sûr. Thom’ ?
– Oui ?
– Tu m’aimes ?
– Je t’aime Ambre.
– Tu ne me l’avais jamais dit.
– Je te le dis et le redis : Je t’aime Ambre. Tu pleures ?
– C’est l’émotion. Tu n’imagines pas combien je suis heureuse.
– Tu es habillée en fille ?
– Oui. Maintenant, je me change dès que je rentre du lycée. Et je passe tous mes week-ends en fille. Sauf si je dois sortir.
– Tu me montres ?

Ambre activa la vidéo, afficha son visage maquillé.

– Tu es trop belle mon amour. C’est une nouvelle robe ?
– Cadeau de Papa. Je crois qu’il aime bien me voir en fille.

Elle remonta le bas de sa robe au-dessus de ses bas noirs, dévoilant des jarretelles blanches. Puis montra ses chaussures, des escarpins aux talons aiguilles vertigineux et très fins. Thomas remarqua aussi ses ongles longs et vernis.

– Autre cadeau de Papa, dit-elle. tout comme mes dessous.
– Tu m’excites, dit Thomas.
– J’ai envie de toi.
– Moi aussi. Mais c’est un peu tard pour ce soir. Demain, après les cours ?
– Demain. J’ai hâte mon amour
– Moi aussi. Je t’aime.
– Je t’aime.

Thomas retrouva Enzo à l’entrée du lycée. Ils vérifièrent que personne ne faisait attention à eux et échangèrent un baiser furtif. Ils décidèrent durant la pause du matin de ce qu’ils allaient dire pour annoncer leur liaison. Ce qu’ils firent à midi, pendant le repas. Tous tombèrent des nues. Ils allèrent voir le proviseur durant la pause de l’après-midi pour demander si Enzo pouvait venir en fille. Le proviseur leur promit de leur donner une réponse dans la semaine.

Ils rentrèrent rapidement chez Enzo qui se changea pour remettre la même tenue que la veille. Ils firent tendrement l’amour, avant l’arrivée des parents.

– On est rentré, cria Nathalie, la maman d’Enzo depuis l’entrée.

Perchée sur ses douze centimètres de talons, Ambre courut presque jusqu’au salon, trainant Thomas par la main.

– Bonsoir Thomas.
– Bonsoir.
– Maman, Papa : Thomas et moi, on s’aime vraiment. On a même fait l’amour en arrivant. On l’a dit à nos amis au lycée et je suis allée voir le proviseur pour avoir la permission d’aller en cours en fille. Maman, je veux rester Ambre. Pas seulement pour Thomas. Parce que je me sens de mieux en mieux en fille. Et que plus ça va et moins j’aime redevenir Enzo.
– D’accord, dit simplement Nathalie.

Patrick, le père d’Ambre confirma aussi son accord.

– Ça veut donc dire que tu vas suivre un protocole de féminisation et qu’il te faut des tenues pour aller en cours. Parce les talons hauts, ça ne va pas le faire.
– Oh merci, merci, merci, dit Ambre en sautant au cou de sa mère.

Il la couvrit de baisers et de rouge à lèvres. Et dans la joie de son excitation, il embrassa accidentellement les lèvres de sa mère. Elle se recula, à peine surprise, en souriant.

– Bon, je vais préparer le repas. Thomas, tu restes manger ?
– Je ne veux pas déranger.
– En fait, ce n’était pas une question, corrigea Patrick.

Sitôt le repas fini, Ambre et Thomas, s’enfermèrent dans la chambre. Très vite, les gémissements de la jeune trans arrivèrent aux oreilles de ses parents.

– Maintenant qu’ils ont trouvé le chemin, on ne les arrête plus, s’amusa Patrick.
– Oui, on n’a pas fini de les entendre.
– Tu n’as pas envie ?
– Ça t’excite tant que ça ? Ou c’est ta fille sexy qui te mets dans tous tes états ?
– Qu’est-ce que tu racontes ? N’importe quoi !
– Vraiment ? Tu crois que je ne vois pas comment tu la regardes ? Et puis tous ces cadeaux que tu lui fais. Les robes, les chaussures, les dessous.
– Je t’en fais aussi.
– C’est vrai ? Mais quand même, c’est louche.

Patrick ne répondit pas, se contentant d’observer ses pieds.

– Avoue que j’ai raison.
– C’est vrai, j’avoue. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis qu’Enzo s’habille en fille, ça me rend fou. Quand je la vois maquillée, je l’imagine me sucer en me regardant.
– S’il n’y a que ça, je peux aller me remettre du rouge à lèvres, dit Nathalie, qui laissait son mari s’empêtrer dans ses explications oiseuses. Si je traduits, tu veux la baiser.
– Ben …
– Tu te rappelles que sous le maquillage et la robe, c’est ton fils.
– Oh que oui que je m’en rappelle. Mais c’est plus fort que moi. Et de l’entendre crier, ça n’arrange pas les choses.
– Va prendre une douche froide. Ça ira mieux après.

Les amants se calmèrent enfin. Thomas réapparut, le visage encore rougit par l’effort.

– Chéri, tu ramènes Thomas chez lui ? proposa Nathalie
– Oui pas de souci.

Les deux amoureux s’embrassèrent tendrement. Elle attendit que son mari soit sorti pour entrer dans la chambre d’Ambre qui se déshabillait.

– C’est vrai que tu es sexy et très féminine, constata Nathalie
– Merci Maman. Merci d’être aussi tolérant avec moi.
– C’est normal. On ne veut que ton bonheur. Tu aimes quand ton père te fait des cadeaux ?
– Je ne vais pas lui dire non. Il t’en fait à toi aussi ?
– Oui, beaucoup. Ne t’inquiète pas. Les mêmes que toi. Je vais aller droit au but : tu excites énormément ton père et il ne me l’a pas dit explicitement mais il aimerait coucher avec toi.
– Avec moi ? s’exclama Ambre. Mais c’est mon père.
– Je sais. Mais depuis que tu t’habilles en fille, il ne voit que ça. Par contre, et je cite  » Quand je la vois maquillée, je l’imagine me sucer en me regardant.  »
– Ah … Je ne sais pas quoi dire
– Rien. C’est juste que je voulais que tu sois au courant. Tu n’es obligé à rien. Si tu ne veux pas, alors tu ne veux pas. Ce n’est pas plus compliqué. Il comprendra, ne t’en fais pas.
– D’accord. Merci Maman. Mais toi, qu’est-ce que tu en penses ?
– Je te l’ai dit : je ne veux que ton bonheur. Et celui de ton père
– Merci Maman.
– Prends soin de bien de démaquiller, dit Nathalie en sortant.
– Oui Maman. Et je mets aussi ma crème hydratante.
– Parfait alors.

A suivre

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