LE FACTEUR
par Nicolas Solovionni
Le facteur !
La journée fut exténuante, avec toutes ces réunions…
Je décidais de rentrer directement à la maison
Sans doute Christelle m’avait-elle mijoté
Un petit plat comme j’adore les déguster ?
Un joli chemisier, elle est très en beauté ce soir
Son magnifique décolleté m’invite comme un espoir
– « Alors, Chérie, cette petite journée ? »
– « Le facteur a apporté un paquet.
Des cassettes de cul que tu as commandé
Ce n’était pas très discret, espèce d’obsédé ! »
– « Ah, oui, je les avais gagné à un concours ! »
« Menteur, n’essaie pas de me jouer un tour !
Au fait, nous avons un nouveau facteur,
C’est un antillais très bien monté, et à la hauteur ! »
– « Comment peut tu savoir une telle chose ? »
– » Je le sais parce que je l’ai sucé comme je te cause.
Et comme je cherchais un petit pourboire pour lui,
Il m’a dit que j’avais de la chance d’avoir un coquin de mari
Je lui ai dis que moi aussi j’étais une petite coquine
C’est alors qu’il m’a montré sa grosse pine,
Une belle colonne de chair toute noire et bien bandée
Un cylindre en chocolat, un délice bâtonné ! »
– « Traînée, comment as-tu osé ?
Cours vite chercher le martinet ! »
Elle y courre, me le ramène en vitesse
– « En position, tu vas voir tes fesses ! »
Le jean tombe, pas la culotte elle n’en avait pas
Le premier coup tombe sur son fessier magnifique
Lui zèbre la peau, d’une ligne rose magique
Elle trépigne de surprise et de douleur
Le second coup claque, sans erreur
La traînée rougeâtre croise la première
Un troisième coup, Christelle crie. « Ah mon pauvre derrière ! »
Mais rien ne saurait calmer mon courroux
On ne trompe pas ainsi impunément son époux !
Je tape, je tape, son cul est tout rouge comme un piment
Elle a du en recevoir une cinquantaine à présent.
Je lâche le martinet, l’embrasse sur les lèvres
– « Super ton petit scénario, du travail d’orfèvre !
Ça m’a bien excité, j’ai une folle envie de faire l’amour ! »
– « Mais tu n’as pas tout compris, tu es vraiment lourd
Ce n’est pas un scénario, c’est la réalité ! »
A ce moment, la porte du salon s’ouvre avec célérité
Un grand black me salue, – « Bonjour Monsieur,
Je suis le facteur ! Jolie, cette séance de martinet sous mes yeux
Je suis à présent tout excité
Votre charmante épouse m’a expliqué
Que vous n’aviez rien contre le fait de vous faire enculer
Puis-je alors vous demander d’avoir la bonté de vous retourner ? »
Et que croyez-vous que je fis ? J’ai obtempéré
C’est vrai que ma femme est un peu compliquée !
« Le facteur baise toujours deus fois ! »
(une fois madame, une fois monsieur)
Et qu’en termes galants ces choses là sont dites
Car moi aussi j’adore sucer des bites!
Vers de mirlitons, mais c’est amusant !
Plein d’humour décontracté !