On ne sait pas toujours comment débuter. La théorie est facile, il faut présenter les personnages, décrire les lieux, laisser le lecteur comprendre le temps du texte. On livre tout cela au mixeur dernier cri, et, comme on dit dans le midi, on touille. Mais ne va-t-on pas oublier un détail ?
Je sens que vous languissez, ou que, d’ores et déjà, vous avez décidé que ce récit, avant même d’avoir commencé, n’avait aucun intérêt. Rideau ! Pourtant, faut-il, au prétexte que l’on parle de sexe, décider de ne pas écrire ?
Dans la rue qui s’étend paresseusement, Alexandre déambule, pérégrine, à la Benabar. Après un tel moment, comment faire pour ne pas arriver à l’heure au moment qui suit ? Comme souvent, il est content de sa vie. Ce n’est pas un homme qui peut se permettre le luxe d’avoir des regrets. Dans sa vie de tous les jours, il est avec Roxane, qui lui a donné de beaux enfants. Avec elle aussi, il vit des moments fort intenses, surtout au lit ; comme dirait La Fontaine, nous l’allons voir tout à l’heure.
Mais la vie est complexe, on regarde souvent tout autour de nous. Alexandre aime les belles filles, celles qui ont de la chair, des seins, des fesses, des poignées d’amour. Pire, il ne déteste pas celles, qui en plus, ont un sexe d’homme bien caché au fond de la moleskine : les transsexuelles.
Alexandre a rencontré Eurydice. Elle est plus que belle, elle est sensuelle, lascive, elle est bandante. Tout de suite, le courant est passé. Elle a cette façon de s’abandonner, au moment de la sodomie, à genoux, tête écrasée sur l’oreiller, en pointant ses fesses vers le haut et seulement ses fesses (on n’est pas là pour la levrette) qui porte un soupçon de vulgarité, elle le fait presque aussi bien que Roxane. Alexandre adore y plonger, il ressent à chaque fois un sentiment qui ressemble au vainqueur de l’Everest : « J’arrive, je suis là, je suis au sommet, je glisse, peu à peu ; c’est doux, c’est serré, mais pas trop ; je te sens de près, je te devine, plus au loin, je suis au coeur de toi ; sais-tu quelle intimité nous gagnons, ainsi accouplés ? »
Lorsque Alexandre proposa à Eurydice un trio hors norme avec une transsexuelle, elle n’hésita pas. Elle était de ces filles qui aiment l’amour et le portent sur elle, comme dit souvent son homme, sans vraiment comprendre le sens caché de ses paroles : « Elle se laisse faire. »
Alexandre contacta Christine. Il l’avait connue des années auparavant, peut-être dix. Elle racolait sur le boulevard des maréchaux, entre Clichy et Saint-Ouen, à moins que ce ne soit le contraire. C’était une vraie trans, elle montrait ses seins. Plusieurs fois, avant de trouver satisfaction, il s’était fait avoir, avec des hommes déguisés, ce n’était pas ce qu’il cherchait.
Mais, c’est un monde difficile, glauque. Tu trouves une transsexuelle, tu paies pour être seul avec elle dans un endroit où, à n’y pas trop regarder, on peut croire être dans une chambre. Mais elle a besoin de s’isoler au toilettes pour son rail de coke, ou elle tient à la main sa flasque d’alcool qu’elle ne lâche même pas quand elle te suce. Alexandre ne leur en a jamais voulu ; la prostitution n’est déjà pas gai quand ce sont des filles qui crient dès qu’elles touchent ta main, comme si tu leur faisais de l’effet. Le royaume du faire semblant de l’école de Jules Ferry est aujourd’hui dépassé par celui des filles qui se vendent. On dirait presque qu’elles jouissent avant que tu les pénètres. Elles y mettent de la conviction, mais va savoir pourquoi, on a du mal à y croire, même si on est tous persuadés d’être des bons coups. Alors, quand tu es transsexuelle, c’est bien pire. Le monde a du mal à t’accepter et, pour y faire ta place, si tu n’es pas fille de capitaliste, il ne reste que le trottoir.
Christine était différente. Ce soir là elle l’avait emmené dans un taudis de la porte de Saint-Ouen pour un peu d’extase. C’était sordide ! Mais elle n’avait épargné ni son énergie, ni son temps. Elle aimait l’amour. Sans savoir comment, Alexandre s’était retrouvé nu avec une bite dans la bouche, pour la première fois de sa vie. Mais surtout ils avaient tous les deux entrepris de lécher le cul de l’autre. La feuille de rose, c’est une jouissance !!! Après les langues, entre les coups de langue plutôt, les doigts s’étaient glissés, au plus profond de l’intime de l’autre, un, deux pour lui, trois pour elle. L’archétype du soixante-neuf. On aurait dit que le temps ne comptait plus. Puis, elle l’avait embrassé, pourtant elle ne le font jamais, lui avait parlé à l’oreille, trouvé les mots qu’il fallait. La langue et les doigts, il connaissait, Roxane faisait cela très bien. Mais là, elle lui proposait son sexe. Il faut croire qu’il était prêt. Elle le prit, comme un missionnaire, de face. Il écarta les jambes, comme elle le lui demandait ; il vit, non sans une certaine appréhension, son gland toquer à la porte. C’était la première fois, mais tout montrait qu’il était prêt. Elle entra facilement, puis elle bougea en lui. Il était partagé entre les moments de jouissance et ceux de gêne, pas une vraie douleur, mais quelque chose qui te bloque, peut-être parce que tu as peur. La sodomie est un art vraiment difficile, il le savait, les filles n’avaient pas toujours été satisfaites, avec lui. Il y eut un moment de vrai plaisir, court, en vérité, mais cela suffit.
Plusieurs autres tentatives suivirent, toutes décevantes : des fausses transsexuelles, des trans trop droguées pour être un peu à ton plaisir ou au leur, d’autres qui se contentait du «deux temps, trois mouvements». Alexandre, par bonheur, avait gardé le numéro de téléphone de Christine. Il put, moyennant finance, lui rendre visite dans son studio non loin du canal Saint Martin. Puis, les relations se distendirent, comme on dit dans la vie, il la perdit de vue. Quelques autres échecs, des prostituées aux rendez-vous bidon sur Internet le décidèrent à ne s’intéresser qu’aux trans des films, la main sur le sexe.
Mais, avec Eurydice, les caresses anales refirent leur apparition. Elle le léchait, elle insinuait ses doigts, comme Roxane, et surtout, un jour, elle le prit avec un godemiché. C’est peut-être ce jour là qu’il comprit vraiment ce qu’était la jouissance anale. Aussi, se souvenant de Christine, il lui proposa cet amour à trois. Il n’avait pas perdu son numéro ; elle n’avait pas changé, à croire que les fées s’étaient penchées sur le berceau de cette expérience triolique. Elle eut la finesse de le reconnaître, était-ce sincère, il préféra ne pas se poser la question.
Le rendez-vous pris, on se retrouva chez Christine, du moins est-ce ainsi qu’elle présenta le lieu. Ce n’était plus un studio, mais un deux pièces assez élégant, dans le dix-neuvième. Le contact fut assez rapide, chacun savait pourquoi il ou elle était là. Alexandre, plutôt impudique, comme à son habitude se déshabilla prestement. Christine, qui s’était préparée, était déjà à moitié nue, vêtue seulement d’une espèce de nuisette transparente en diable. Quant à Eurydice, très très impudique, elle avait tout retiré sauf sa culotte, une de ces merveilles en dentelle noire et rouge avec des tas de petits trous laissant deviner son ample toison ; tout homme normalement constitué n’a qu’une envie en voyant ce genre d’apparition : mettre un doigt dans l’un des trous et passer au travers.
Très vite, ils se frottèrent les uns contre les autres. Alexandre caressait la culotte d’Eurydice de sa main droite, avant d’entrer carrément à l’intérieur de l’affriolant tissu. De la main gauche, il vérifiait que les seins de Christine remplissaient bien la main d’un honnête homme. On s’embrassait à bouche que veux-tu. Puis, doucement, Alexandre s’allongea sur le dos sur le canapé déployé quelques temps plus tôt par Christine. Les filles vinrent le rejoindre, chacune d’un côté. Eurydice avait ôté sa culotte et frottait son sexe contre l’une des cuisses de son copain, tandis que Christine avait posé sa fine verge sur l’autre cuisse. Les mains cherchaient des prises, les doigts s’enfonçaient légèrement dans les chairs ou les titillaient. Alexandre malaxait ainsi sans la forcer l’entrée du magnifique cul de Christine ; il était encore trop tôt pour entrer, l’orifice était un peu sec, le doigt habituait l’anus, distendait les sphincters. En revanche, les doigts de Christine avaient facilement envahi le sexe déjà humide d’Eurydice, la jeune fille se tortillait.
Tout à coup, elle prit l’initiative. Changeant de position, elle colla sa chatte contre la bouche et le nez d’Alexandre, ravi par un tel contact. Elle fit signe à Christine, l’attrapa par la bite et la fit changer de position. Elle aspira le tuyau fin et commença de lécher un peu partout. A son tour, Alexandre bougea, offrant son sexe à la bouche de Christine. Une façon de 69 à trois se dessinait. Ils restèrent longtemps ainsi, chacun léchant et suçant. Désormais, les trois anus avaient cédé, la salive aidant et des doigts s’y insinuaient. Reculant parfois sa bouche pour respirer un peu, Alexandre glissait un doigt dans le cul d’Eurydice et deux dans son vagin. Son va et vient la faisait ahaner, tandis qu’elle suçait Christine.
A un moment, comme pour calmer leur ardeur, pour ne pas arriver trop vite, les trois changèrent de position. Alexandre avait désormais sur la langue, le cul prodigieux de la trans, il y glissait ses doigts avec ravissement. Puis il prit sa bite en bouche, la mouilla, la lécha, la suça. Pendant ce temps, Christine dévorait la chatte d’Eurydice, qui s’appliquait à rouler une pelle à la bite d’Alexandre.
Il fallut bien s’arrêter. Les filles se placèrent côte à côte, en position pour la levrette. Avant d’entrer en elles, Alexandre ne résista pas au plaisir de leur lécher le cul une autre fois. Puis il enduisit de crème celui de Christine et s’approcha d’elle afin qu’elle lui mît une capote. Doucement, il entra en elle… C’était un cul accueillant au possible, doux, pas trop serré, du fait de la position idéale; elle savait y faire, la Christine. Il avançait et reculait lentement, la main gauche fouillant les fesses et la chatte d’Eurydice. Puis, sans crier gare, il changea et entra d’un seul coup dans le sexe baveux d’Eurydice. Il eut peur de jouir trop vite et se retira presque sur le champ. Mais elle ne l’entendait pas de cette oreille. Elle fit coucher Alexandre sur le dos et s’empala sur lui, tandis qu’elle embrassait goulûment Christine. Elle était de dos à son partenaire. Après quelques aller retour, elle s’extirpa, arracha la capote et dit quelques mots à l’oreille de Christine. Celle-ci lui lécha le cul, lui écarta les fesses tandis qu’elle absorbait le sexe d’Alexandre. Elle fut enfin posée sur son ventre, sa bite tout au fond de ses entrailles. La sodomie provoque toujours des cris plus rauques que la pénétration vaginale, des souffles plus courts, Eurydice était déchaînée. Elle s’allongea complètement sur Alexandre et sollicita Christine. La transsexuelle ne se fit pas prier : elle se mit à genou et entra sans coup férir dans la chatte d’Eurydice. La jeune fille était aux anges, sa première double pénétration ! Les seins des deux filles se touchaient et se caressaient mutuellement.
A un moment, Alexandre se redressa, il fit changer un peu les choses. Il coucha Eurydice à plat ventre, elle releva simplement, légèrement le cul, dans cette position qu’il aimait tant. Il lui plongea dans le cul. Attirant Christine, il enleva sa capote et prit son sexe en bouche ; il savait, à ses cris, qu’elle allait jouir. En deux secondes, ce fut fait, il l’avala longuement et tranquillement. Epuisée, elle se coucha à leurs côtés, regardant Alexandre se déverser dans les fesses d’Eurydice. Dès qu’il eut joui, elle le retira, fit relever Eurydice comme à la levrette et lui lécha abondamment le petit trou, recueillant quasiment tout le sperme d’Alexandre.
Il y eut un temps d’attente, puis Christine alla s’allonger auprès d’Alexandre. Ils posèrent leur tête sur l’accoudoir du canapé, qui était appuyé contre une étagère. Ensuite Eurydice monta sur Alexandre et vint s’asseoir sur son visage, le corps tenu par les bras accrochés à l’étagère. Son vagin était directement sur la bouche d’Alexandre. Un message on ne peut plus clair. Tout de suite, Alexandre entreprit de la lécher, tandis que Christine, laissait distraitement ses mains errer sur sa poitrine ou sur les fesses d’Eurydice. La jeune fille se prit vite au jeu. Elle gémissait, gémissait encore, puis se mit à trembler légèrement. Mouillant un ou deux doigts, Alexandre explorait son trou du cul tout en aspirant le clitoris. A un moment, il sentit qu’elle tremblait vraiment beaucoup. Il retira délicatement son doigt, saisit à tâtons une des mains de Christine pour la porter à l’entrée de l’orifice anal, puis accrocha fortement les deux cuisses d’Eurydice avec ses deux mains et appuya plus fort sa bouche. Inondée par le plaisir, elle se débattit, bougea, se retrouva de côté, puis presque allongée sur Christine. Enfin l’orgasme la libéra, elle cria et se laissa aller. Quelques gouttes d’urine perlèrent alors de son vagin. Un léger filet coula sur la poitrine de Christine. Puis, lentement, Eurydice se coucha entre les deux autres, comme achevée par cet effort.
Après un moment, Christine offrit à boire à ses invités. Elle avait mis au frais une bouteille de vin rosé. Elle rappela à Alexandre l’une des citations qu’il aimait à répéter, prononcée il y a fort longtemps par le roi de France Philippe le Bel : « Il n’est bon vin que de Tavel. » Cela le troubla et l’émut même, car il en acquit la conviction qu’elle s’était vraiment souvenue de lui après toutes ses années. Qu’elle réserve au réfrigérateur, à l’intention des visiteurs deux bouteilles de son rosé préféré en était la preuve manifeste.
Ce fut un assez long moment agréable. Alexandre avait besoin d’un bon quart d’heure habituellement, pour reprendre sa vigueur. Mais il n’y avait pas de calcul, c’était une pause toute naturelle, avant de revenir au combat. Aucun des trois, pourtant, n’avait perdu son ardeur au jeu. Nus, ils se frôlaient, se touchaient, se tripotaient à chaque croisement, tout en devisant sur les mérites du vin ou les décors de l’appartement de Christine.
A présent, nul ne saurait dire comment les choses ont recommencé. Toujours est-il qu’ils se retrouvèrent sur le canapé. Allongé sur le dos, Alexandre posa son verre vide sur une table, retira ses doigts humides de la chatte d’Eurydice et l’attira sur lui. Elle s’allongea, pénétrée par sa bite revigorée par les caresses (ou par le Tavel ?). Christine s’approcha du petit cul d’Eurydice, le lécha, l’enduisit de lubrifiant et entra tranquillement. Tout le monde était déchaîné, on râlait, on criait, on pleurait presque. Au bout d’un temps indéfini survint le ralentissement classique, personne ne souhaitait en finir trop tôt.
Menant son monde, Eurydice fit renverser l’échafaudage. Elle posa Christine sur le dos, le sexe dressé, comme à l’assaut du ciel, écarta ses fesses et s’assit lentement dessus, puis ouvrit ses cuisses de la manière la plus vulgaire possible, tira Alexandre par le pénis et le plongea en elle. Les cris reprirent de plus belle.
Lorsque vint le temps suivant de l’apaisement, Eurydice releva ses fesses, se dégagea de Christine qui quitta sa position, laissant le garçon et la fille faire l’amour à la papa. Elle vint se placer derrière Alexandre et entreprit de lui lécher les bourses, puis les fesses, enfin l’anus. Eurydice se dégagea à son tour, pivota et se retrouva tête bêche avec son amant, lui offrant son sexe tandis qu’elle embouchait le sien. Elle cessa quelques instants sa fellation pour sucer ses doigts, qu’elle introduisit ensuite délicatement dans l’anus d’Alexandre. Le garçon commençait à se cabrer : son cul était doublement fouillé par les doigts de deux filles qui allaient et venaient, se succédaient à l’intérieur dans un étrange ballet. Combien à la fois, il avait du mal à le réaliser. Il tenta alors de se concentrer sur la chatte d’Eurydice, y glissant à son tour deux, puis trois doigts. Mais, elle se déroba, quitta sa position pour s’installer derrière lui, auprès de Christine. Un conciliabule à voix très basse s’engagea entre les deux filles, Alexandre ne distingua pas leurs paroles. Il se retrouvait à quatre pattes, le cul fouillé par les mains habiles de ses partenaires. Il se demanda ce qui se passait. La réponse ne tarda pas. Il sentit un froid dans ses entrailles qu’Eurydice enduisait de gel ; elle y introduisit trois doigts, peut-être quatre ; le plaisir montait et il ne savait plus. Puis il sentit autre chose qui forçait son orifice. Ce n’était plus un doigt. C’était le long et fin pénis de Christine qui le pénétrait. Elle fut douce mais ferme et entra sans s’arrêter. Alors il sentit ses bourses rebondir contre ses fesses. Il était pris.
Christine excellait dans cet exercice. Elle allait et venait toujours au même rythme, et il criait, il criait. Il appela Eurydice et lui dit d’un ton rauque, un vrai feulement de tigre :
— Je veux ta bouche…
— Mais oui, mon petit enculé, mais attention, tu te retiens. Christine veut jouir dans ton petit cul serré, mais après, elle veut que tu dégoulines dans son gros cul, alors garde ton jus !
Et elle le reprit en bouche avant qu’il ait pu dire quoi que ce soit. Les mots, comme ça, en pleine action, eurent, comme à l’habitude, un effet très excitant sur les amoureux. Christine surtout se prit au jeu. Elle se mit à défoncer le cul d’Alexandre, le «petit enculé» qui cachait bien son jeu : amateur de filles mais ne détestant pas sa bite dans son fondement. A vitesse grand v, le sexe de Christine entrait et sortait, elle ahanait et se mit à bredouiller, tandis qu’Alexandre criait de plus en plus fort et bougeait son cul, bougeait son pénis dans la bouche d’Eurydice. Celle-ci se retira promptement, tandis que Christine s’accrochait aux poignées d’amour d’Alexandre et se vidait. Eurydice n’en revenait pas. C’était interminable ! Christine semblait avoir des tressautements.
Alexandre était en pleine jouissance, elle le lisait sur son visage. Pour la première fois de son existence, il sentit du sperme couler au plus profond de lui, c’était chaud et doux. Exténué, il s’abattit sur le canapé, comme roulé en boule, offrant encore son anus, à qui voudrait le prendre.
Son sexe s’étant dégagé avec un petit bruit, Christine, lentement, se déplaça et vint se mettre tout contre Alexandre, dans la même position, le cul offert. Son visage rayonnait. Eurydice se précipita sur l’orifice d’Alexandre, y plongea d’abord un doigt, la place était largement ouverte. Elle vrilla son doigt à l’intérieur, le retira dans un bruit de bouchon qui saute, plein de la semence de la transsexuelle et l’engloutit dans sa bouche avec un bonheur rare. Puis elle ressortit son doigt, approcha sa bouche de ce cul qu’elle aimait tant et lapa avec énergie, goba le sperme et fouilla encore et encore. Alexandre et Christine s’étaient à demi tournés, approchant leurs visages. A présent, ils s’embrassaient, maladroitement, fébrilement, puis plus calmement.
Tout en s’activant de la bouche, Eurydice lança une de ses mains à la rencontre du sexe d’Alexandre. Il était toujours très tendu. Elle le prit alors aux épaules et le tira en arrière. Elle l’assit en tailleur, le sexe bandant, aux côtés de Christine. S’approchant du cul de la transsexuelle, elle y cracha ce qui restait de son propre sperme, qu’elle avait en bouche. Puis, comme précaution, au cas où cela n’aurait pas suffit, elle entreprit une nouvelle feuille de rose. Alexandre l’écarta et pénétra dans le cul tellement offert que c’eût été pitié d’attendre ne serait-ce qu’une seconde de plus.
Tout de suite, il s’échauffa, il n’était pas loin de la jouissance. Il donnait de temps en temps des petites tapes sur les fesses de Christine, laquelle poussait de petits cris marquant son approbation. Eurydice se contentait de regarder, avec tout de même un doigt planté dans l’anus d’Alexandre. Deux fois, il s’arrêta en plein élan, ne voulant pas venir trop vite. Puis, à la troisième, il se retira et dit simplement à Christine :
— Je veux te voir !
Elle se tourna, écarta et releva le plus possible ses cuisses. Alexandre se dégagea du doigt d’Eurydice et entra de nouveau dans ce paradis, encore plus doucement. Il attrapa Christine par les genoux et la souleva. Eurydice vint s’asseoir sous les fesses de la transsexuelle ; avec un sourire, Alexandre la reposa. Il était bien en elle maintenant et n’avait plus qu’à se laisser aller à la furie, au débordement. Il rua deux fois, dix fois. Eurydice, qui connaissait l’oiseau, s’aperçut à la fébrilité de ses mains qu’il allait jouir. D’une main, elle enserra son pouce et son index à la base de son vit, de l’autre, elle frôla simplement ses couilles. C’était un truc qu’il lui avait montré. A son tour il se vida. Tout le monde criait, deux de jouissance et la troisième de joie. Christine avait enfin le sperme d’Alexandre dans son cul. Alexandre l’avait enfin complètement défoncée.
Le combat cessa faute de combattants. Chacun se laissait aller. Christine finit par se lever et alla déboucher la seconde bouteille de rosé. Elle porta les verres à ses invités, offrit le sien à Alexandre. Il le but et le reposa, tout près du sexe pendant de la transsexuelle. Ce fut, pour le moment, sa dernière vision. Il s’assoupit.
Il dut dormir un moment. Des halètements et des cris le réveillèrent. Non loin de lui, au milieu de la pièce, Eurydice était penchée en avant, les mains appuyées à la table. Christine, placée derrière elle, la possédait violemment. Elle allait, elle venait, les chairs claquaient les unes sur les autres, dans un bruit de gargouillis. Lorsqu’il eut tout à fait reprit ses esprits, il s’attacha à regarder ce magnifique spectacle. Puis il demanda à Eurydice :
— Est-ce qu’elle est dans ta chatte ou est-ce qu’elle t’encule ?
— Elle change souvent, mais là, elle est dans mon con. Tu viens ?
Alexandre avait certes un peu la flemme, mais il était difficile de résister à cet appel. Il vint se coucher sur la table, face à Eurydice et entreprit de lui sucer les seins l’un après l’autre. Bientôt, Christine se retira et changea de trou. Elle lui adressa un clin d’oeil, qui voulait dire quelque chose comme « Fais vite, nous n’en avons plus pour longtemps ! »
Alors il se glissa sous la table et entreprit de lui lécher de nouveau le clitoris. Cette fois, les choses allèrent bien plus vite. Eurydice hurla et manqua s’écrouler, Christine dut se retirer et la retenir avec ses bras. Cette fois encore, quelques gouttes d’urine glissèrent de sa chatte, le long de sa cuisse. Alexandre se leva pour la soutenir. Aidé de Christine il la porta sur le canapé. Elle était allongée sur le dos et se remettait, son sourire s’élargit. Elle regarda Christine, un peu penaude, et lui dit avec une voix claire et décidée.
— Alors, finis toi dans ma chatte, tu en meurs d’envie !
Et c’était vrai. Aussi ne se fit-elle pas dire deux fois. Elle se mit sur les genoux, par terre, car Eurydice était au bord du canapé. Elle posa les jambes de la belle sur ses épaules et glissa dans sa motte de beurre. Il y brûlait comme en enfer. En quelques minutes tout fut dit. Avec un égal bonheur, Christine se vida pour la troisième fois de l’après midi. Puis, elle se laissa tomber sur le canapé. Alexandre se précipita pour lécher au bord de la vulve d’Eurydice ce mélange de sperme et de sécrétions, pimenté de quelques gouttes d’urine.
Il s’assit ensuite contre le rebord du canapé, et les filles aperçurent alors son érection. Eurydice sourit et se tourna vers Christine :
— Moi, je suis au bout du rouleau, mais je suis sûre que tu peux faire quelque chose pour lui.
— Bien sûr !
Christine était encore toute excitée, son regard flamboyait. Elle s’approcha d’Alexandre en se déplaçant à quatre pattes, fixa son sexe du regard et le fit quasiment disparaître dans sa bouche. Elle le suça longuement, par à-coups, avec de nombreux arrêts. Elle le travaillait à fond, abandonnant de temps en temps la bite pour lécher les couilles ou le cul. Avant de forcer une nouvelle fois cette entrée de ses doigts, elle les trempa dans le sexe béant d’Eurydice, plein de mouille et de toutes autres choses. Après, il fut plus facile de se glisser dans le cul du mec. Tout en le pistonnant, elle reprit le travail de sa bouche. La reine des tailleuses de pipe. Alexandre était au nirvana. Au dernier moment, le sentant venir, elle se retira légèrement afin que le sperme lui vint sur le visage ; elle en absorba au passage avec contentement, mais en laissa couler sur le bord de ses lèvres, sur ses joues et son menton. Il y en avait suffisamment, à croire que le petit somme d’Alexandre l’avait bien «retapé».
Eurydice avait remis sa culotte si excitante et s’était assise sur une chaise. Les deux autres la rejoignirent, complètement nus. Ils finirent le Tavel avec délectation. Vint le moment de la séparation, Alexandre et Eurydice prirent congé. Christine demanda :
— Eurydice, je voudrais que tu me laisses ta culotte, je te la rendrai quand vous reviendrez, car vous reviendrez, n’est-ce pas ?
— Ce n’est pas l’envie qui manque, mais nous n’avons pas les moyens de renouveler trop souvent cette expérience…
— Vous savez, je me suis vraiment éclatée, alors, la prochaine fois, ce sera en copains. Venez en fin de matinée, on coupera et vous m’inviterez au restau, j’en connais de sympas.
— Dans ces conditions, la culotte, je te la donne.
Elle la fit tomber à terre, la ramassa, la tendit à Christine, qui la respira aussitôt avec bonheur, puis la revêtit. Elle lui allait à merveille.
Les autres se rhabillèrent, si l’on peut dire s’agissant d’Eurydice. Elle revêtit sa jupe, qui couvrait bien au moins la moitié du haut des cuisses.
— J’espère que je n’aurai pas froid, minauda-t-elle.
— Un de ces jours, je t’apprendrai les bas et le porte-jarretelles, dit Christine avec un sourire coquin.
De retour dans leur ville, les amants se séparèrent. Alexandre conduisit Eurydice jusqu’à la porte de son immeuble. Le temps était maussade, une légère pluie tombait. On était entre chien et loup, tout semblait revêtir une teinte grise. Alexandre, en guise d’adieu, s’agenouilla, se glissa sous la jupe d’Eurydice et lui fit claquer un baiser sonore. Comme il se relevait, une fille malicieuse, qui passait dans le coin, les apostropha :
— Une pratique assez curieuse pour se dire au revoir, non ?
— Je suis sûr qu’il serait d’accord pour vous dire bonjour de la même manière, répondit Eurydice.
Mais la fille s’était déjà évanouie dans la grisaille.
Sublime !