Le cadeau par Micheyl

Le cadeau par Micheyl


 » Tiens, j’ai un cadeau pour toi  » me dit Véronique en me tendant un joli paquet entouré d’un ruban en tortillons.

J’ai trouvé le geste touchant ; nous étions à la terrasse d’un café pour un déjeuner vite fait entre ses cours à la fac et ma reprise du boulot. Une façon de prolonger une intimité née des trois après-midis où nous avions expérimenté pas mal de pages du Kama Soutra. Véronique était très active et très exigeante côté zizi pan pan. Côté pile comme côté face d’ailleurs, ce qui n’était pas pour me déplaire même si avant elle je n’avais jamais imaginé lécher l’anus d’une femme et encore moins y prendre goût. Mais je me faisais une douce violence à suivre ses ordres à la lettre et j’espérais bien durant ce déjeuner, fixer un nouveau rendez-vous, chez moi ou chez elle, le plus vite possible.

Pour l’heure, pendant que le garçon apportait nos plats, j’ouvrais le paquet sous le sourire attendri de celle que je décrivais comme ma conquête mais dont en réalité j’étais déjà l’étalon obéissant.

Une fois le papier déchiré, je restais stupéfait tandis que Véronique éclatait de rire. Il s’agissait d’un slip. Un slip d’homme en coton blanc, à taille haute et à poche kangourou. Un truc que j’avais déjà vu sur de vieilles publicités ou sur des catalogues consultés par des hommes bien au-delà de mon âge. Je restais immobile, le slip tenu bien en évidence à deux mains, avant de vite le cacher sous la table et apercevant deux jeunes femmes piquer un fou rire en me regardant.

Qu’est-ce que c’est que ça ?
– Tu le vois bien, c’est un slip. Un slip pour toi et ne t’inquiètes pas je suis sûre qu’il est à ta taille.
– Je ne savais pas qu’on faisait encore des modèles de ce genre. Pourquoi est-ce que tu m’offre ça ?

Véronique pris le temps de répondre tout en attaquant son déjeuner, les yeux pétillants et l’air mutine.

C’est simple. Tu me plais bien et tu es un bon coup au lit. Même si tu as besoin d’être guidé, ce qui ne me gêne pas, bien au contraire. Mais je n’aime pas les slips que tu porte alors je suis allée dans un magasin voir ce qui se faisait comme modèle. Quand j’ai vu celui-là, j’ai craqué. J’ai tout de suite imaginé ton sexe à l’intérieur et toute la gourmandise que je vais en tirer !

J’étais partagé entre la gêne, la honte et l’envie de tourner l’affaire à la blague.

Tu ne veux pas plus tôt que je porte des caleçons si tu n’aimes pas mes slips ?
– Certainement pas, je déteste ça. Je ne serais pas venue chez toi la première fois si tu portais un caleçon.
– Et comment savais-tu ?
– Je suis une spécialiste. Dans la rue, à la fac, dans le métro, je regarde l’entrejambe de tous les hommes que je croise et je suis experte pour deviner ce qu’ils portent. Des strings, des moule-couilles, des boxers, des slips fins, d’autres plus épais… Je peux même te dire que la plupart des hommes mettent leur pénis tête en bas sur la gauche avec un slip large et confortable, mais qu’ils le portent la tête en haut avec un mini slip. Si on excepte bien sûr les petits zizis.
– Là tu plaisante ?
– Pas du tout. Les hommes en caleçon je ne les regarde même pas. Pour ceux en slip, s’ils sont mignons, j’écarte doucement les cuisses pour qu’ils aperçoivent ma culotte ou je laisse un bouton de mon corsage se défaire. Ensuite mine de rien j’observe leur début d’érection. Je suis toute mouillée en imaginant leur bite qui cherche à s’échapper de leur slip. J’aime aussi les regarder se tortiller lorsqu’ils ont un pantalon trop serré pour bander librement.

J’étais complètement ahuri par cette conversation, ne sachant pas quoi répondre, ayant soigneusement remballé le sous-vêtement pour que personne d’autre ne l’aperçoive. Véronique me détaillait son fantasme avec candeur, sans la moindre pudeur. Elle avait fini son assiette alors que je n’avais pas touché à la mienne. Et il était l’heure qu’elle parte.

Attends, dis moi quand nous nous revoyons ? demandais-je
Tu as envie de baiser à nouveau avec une perverse ?
– Oui ! Enfin, non. Je bredouillais. Je veux dire oui j’ai envie de toi, non tu n’es pas perverse.
– D’accord. Dans trois jours, lundi après-midi tu viens chez moi vers 16h. Mais voici mes conditions…

Véronique se leva, me donna un furtif baiser sur les lèvres et partit en me laissant pantois . Elle venait de me faire un véritable dress code pour notre rendez-vous, avec plus que des exigences, sans que je comprenne, ou ose comprendre, ce qui se passerait ensuite. De toute façon, je n’avais pas le choix, sauf à renoncer aux terribles étreintes et aux découvertes sexuelles qui s’en suivaient pour moi.

De retour à la maison, j’essayais mon nouveau slip. Le coton était épais mais doux. Indéniablement c’était confortable mais quand même assez imposant. J’essayais de sortir mon sexe par l’ouverture de la poche, sans trouver cela particulièrement pratique. Mais bon, pas question de rater le rendez-vous de lundi, faisant contre mauvaise fortune bon cœur. Donc cette nuit, je ne vais pas dormir nu mais en slip kangourou ! Un slip que je vais devoir porter matin midi et soir jusqu’à notre rendez-vous.

Je veux qu’il épouse toutes tes formes, que ton sexe en modèle les contours, qu’il soit imprégné de ton odeur la plus intime. Tu fais ta petite toilette pour qu’il reste décent mais tu le remets aussitôt avait exigé Véronique.

J’ai donc fait ce que demandait mon exigeante maîtresse. Très vite je m’habituais à mon slip, le trouvant confortable et constatant qu’effectivement il se modifiait. Sous le poids de mes testicules le coton s’était étiré et arrondi à l’entrejambe, pendant légèrement sans pour autant bailler. La ceinture s’était adaptée à mes mouvements et mes fesses au début bien serrées étaient peut-être un peu plus libres. Je m’amusais même à chercher mon sexe de la main droite pour uriner en utilisant l’ouverture, et à le replacer ensuite soigneusement dans son cocon.


Puis vint le grand jour et c’est tout émoustillé bien qu’un peu inquiet, que je sonnais à la porte de Véronique. Elle était époustouflante avec une guêpière blanche dont le haut pigeonnant présentait ses seins comme sur un plateau, des bas montant très haut sur ses cuisses et son sexe de petite fille, entièrement lisse, offert à tous mes regards, libre de toute culotte.

Je te plais ? me demande-t-elle en tournant sur elle même pour me faire admirer sa chute de reins et ses fesses. J’ai voulu te montrer tout de suite ce que tu vas avoir. Et ce dont tu seras privé si tu ne m’as pas obéis…

Elle m’attira dans le salon et en s’asseyant sur le canapé me demanda, ou plutôt m’ordonna, de me déshabiller lentement, ce que je fis. D’abord le tee shirt blanc près du corps, pas très loin du mimile de grand père (qu’elle avait exigé). J’attaquais le pantalon lorsqu’elle vérifia d’abord que la ceinture du slip dépassait bien. Un pantalon ne serrant pas l’entrejambe (qu’elle avait exigé). Les chaussettes en même temps (elle m’avait dit qu’un homme en chaussettes a un aspect ridicule, ce qui est bien vrai). Restait le slip lorsqu’elle me demanda de venir vers elle et c’est là que les hostilités commencèrent.

Elle avait les yeux rivés, l’air incroyablement gourmand, les lèvres entrouvertes avec un petit bout de langue rose qui semblait vouloir s’échapper. Elle mit ses deux mains sur mes fesses et commença à frotter son nez sur mon slip, semblant en humer chaque millimètre. Elle se reculait un peu, soupesait mes couilles, les faisant jouer à travers le tissu. Elle glissait un doigt sous l’élastique en haut des cuisses, revenait aux fesses, me faisant tourner pour recommencer son manège. Le visage enfoui dans ma raie, elle en profitait pour me caresser le sexe. Excité par cette entrée en matière hors du commun, je développais une érection quasi instantanée. Mais la belle prenait son temps pour se repaître de mon slip blanc, de son odeur et de ses formes. Je compris alors son côté pas du tout pervers mais profondément hédoniste et je la laissais faire, tout en caressant ses cheveux et ses seins lorsqu’ils étaient à portée de main. Je voulais qu’elle me prenne en bouche, qu’elle se laisse culbuter sauvagement, mais je savais qu’il me fallait attendre.

Tu as tout bien fait ?

Je n’ai pas répondu mais le rouge pivoine de mon visage l’a rassuré. Elle mit sa main dans la poche kangourou pour se repaître de mon chibre dur comme du fer avant de la retirer et de voir le moulage qu’en faisait le coton. Ses yeux devenaient de plus en plus vitreux et une main régulièrement se perdait entre ses propres jambes.

C’est magnifique. Je suis toute chavirée !

Elle écarta doucement l’élastique regardant l’intérieur de son coffret cadeau, mais sans laisser mon sexe se dresser en dehors. Elle passa derrière mois pour voir l’envers de mon individu, baissa légèrement le slip, passa son doigt dans la bouche et entreprit de me masser la petite porte, le visage tout proche, le nez palpitant. Je sursautais en sentant son doigt s’enfoncer, puis aller et venir. Le petit lavement qu’elle m’avait ordonné me rassurait mais cette caresse inédite pour moi me chamboulait. J’étais gêné, stupéfait par son audace, mais comblé. Qu’elle n’arrête pas !

Ses caresses ne cessaient pas. Repassant devant, elle entreprit de sortir mon sexe raide par l’ouverture de la poche, ce qui ne fut pas si facile que ça. Elle était déchaînée, ne sachant où donner de la bouche, des yeux, des mains sans jamais cesser de respirer mes odeurs intimes déposées durant trois jours sur l’étoffe.

Rassasiée par cette entrée en matière, elle m’attira dans la salle de bains, m’asseyant sur le bidet, le sexe toujours indécent. Un peu en arrière, appuyé sur mes bras, je la regardais se mettre à cheval sur moi, fléchir légèrement ses jambes et avec un sourire incroyable, elle commença à uriner. Elle avait sûrement bien des réserves car le flot ne tarissait pas. Elle détrempait mon slip de son pipi coquin en respirant très fort, à la limite de l’orgasme. J’étais trempé, je bandais comme un fou, fasciné par le spectacle, mes yeux ne sachant plus quoi regarder entre ses seins offerts, son sexe si lisse, le jet doré qui s’en écoulait et mon slip détrempé qui épousait maintenant mon propre sexe comme une seconde peau. Une seule caresse de sa part, un seul doigt sur mon gland turgescent et j’aurais éjaculé.

Mais elle avait une autre idée. Elle sortit avec délicatesse mon sexe par la poche kangourou, et se recula pour mieux regarder.

« Maintenant » commanda-t-elle.

Plus facile à dire qu’à faire. Elle m’avait demandé de beaucoup boire et d’arriver avec une forte envie d’uriner, ce que j’avais fait. Mais ma forte érection avait pris le dessus et l’idée même de me lâcher me semblait impossible.

– « Ne t’inquiètes pas. Concentre- toi, je te ferai bander à nouveau, mais après.

Alors je me suis concentré, relâchant mes sphincters et, au bout d’un moment qui m’a semblé interminable, j’ai senti l’urine monter peu à peu tandis que ma verge perdait de sa rigidité. Le flux arriva d’un coup, me faisant crier d’un plaisir inattendu. L’urine jaillissait en geyser, retombant sur le slip qui n’avait pourtant pas besoin de ça pour être dans un état indescriptible. Véronique ne perdait pas une miette, les yeux tétanisés. Sentant la fin proche, elle se pencha pour en boire les dernières gouttes, ravie.

Direction la chambre. Le lit était recouvert d’une serviette de bain, elle me fit m’allonger sur le dos et penchée sur moi commença à sucer, à mordiller, à caresser au travers du slip. Elle n’avait pas menti, mon érection revint immédiatement. Sortant ma verge, elle s’empala dessus sans hésitation tant son entrejambe était inondé de désir. Ce fut une magnifique cavalcade, mes lèvres dévorant ses seins, mes mains fouillant son fessier, s’enhardissant sur sa petite porte pour son plus grand plaisir. Elle feulait, criait, regardant mon sexe sorti du slip s’enfoncer dans son vagin, avant de s’écrouler sur moi terrassée par un violent orgasme. Je continuais mes caresses et mes mouvements sans arriver à jouir pour autant.

– Laisses moi faire !

Elle me retira de son ventre, et commença une fellation de folie. Sa bouche me prenait entièrement et venait à chaque descente se frotter contre l’humidité du tissu. Je n’ai pas tenu longtemps, me vidant en criant lorsque mes reins explosèrent. Elle m’a gardé longtemps en bouche, malaxant ma bourse, m’enfonçant un doigt inquisiteur.

Longtemps après, épuisée, elle m’a entraînée vers la douche. J’avais le droit enfin de retirer mon slip. Revenu sur le lit, ses mains s’attardaient sur mon service trois pièces et malgré l’éjaculation qui semblait m’avoir dévasté, je repris des forces.

Tu as été très bien. Tu as le droit à une récompense. Demande ce que tu veux.

Je lui demandais de se mettre en levrette pour que je la prenne par derrière.

Par derrière, tu veux dire que tu veux m’enculer ?

A nouveau j’étais devenu rouge pivoine, ce qui déclencha chez elle une crise de fou rire. Puis elle se retourna, écarta ses fesses des deux mains et hurla lorsque j’ouvris la petite porte d’une seule poussée.

Elle hurlait, je me sentais fort, tout en sachant au fond de moi que là aussi c’était elle qui menait le jeu.

Il était tard lorsque je partis de chez elle, sans le sous-vêtement qu’elle a voulu garder.

fin

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3 réponses à Le cadeau par Micheyl

  1. Precio dit :

    Très bon et décontracté

  2. Pilouface dit :

    Elle est courte mais elle est bonne.

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