La villa des roses
3 – suite et fin
par Ysan
Hier j’avais vécu une journée pleine d’émotions pour mes débuts à « la villa des roses ». Rentrée fort tard dans la nuit il était maintenant onze heures et je venais à peine de me réveiller. Assise dans mon lit, j’ai voulu sans plus attendre, mettre à jour le carnet que Madame Marthe m’avait conseillé d’ouvrir, mon journal intime en quelques sortes. Oh pour l’instant il n’y avait pas grand choses, mais un début, mes deux premiers clients, le gentil Monsieur Jean et puis le colosse violent qui m’avait giflée. Ma mâchoire était encore douloureuse.
Maintenant il me fallait retrouver le prénom de ceux qui avaient suivi dans l’après-midi, six au total. Et puis il y avait ceux que je n’avais pas oubliés, Monsieur François qui venait pour se faire fouetter, Monsieur Didier un gentleman qui me faisait boire le champagne dans sa bouche, les cinq lascars qui m’avaient mise à rude épreuve pendant plusieurs heures. J’ai voulu aussi compter mes gains : le forfait fonction du temps pour chaque monte, les suppléments pour les spécialités avec Monsieur François, les pourboires généreux au total j’arrivais à une somme importante. Mon amie Solange avait raison quand elle m’avait dit « à la villa des roses tu vas pouvoir assouvir tous tes fantasmes et en plus tu gagneras beaucoup d’argent ce qui n’est pas négligeable ».
Il était l’heure d’aller travailler, en début d’après-midi je suis repartie au volant de ma voiture. J’ai trouvé le contact du siège en cuir de la Mini fort douloureux pour mon fessier meurtri par tous les excès de la veille. Peu importe, j’étais heureuse de mon activité nouvelle qui comblait tous mes fantasmes. Arrivée à « la villa des roses » je me suis garée à coté de l’imposante Mercédès de Monsieur Paul.
Madame Marthe était déjà au deuxième étage, conversant avec les pensionnaires qui venaient d’arriver. Elle m’a accueillie avec le sourire :
– Alors ma petite Florence bien reposée et prête à recommencer ?
– Oh oui Madame Marthe, bien que mon petit trou soit un peu meurtri
– Ah tu vas me faire voir ça, déshabille toi et monte sur la table.
Etre palpée par cette grosse femme me répugnait, j’aurais préféré que ce soit Monsieur Paul, mais je n’avais pas le choix, il me fallait obéir. J’ai pris la position en levrette, écartant des deux mains mes globes fessiers. Le diagnostic a été rapide :
– Oh oui tu as la rondelle très irritée et quand j’enfonce mon pouce as-tu mal ?
– Un peu, c’est très sensible
– Hier vingt sodomies dans la journée c’était un peu trop. Tu n’as pas encore l’habitude. Une belle pouliche comme toi il ne faut pas l’abimer. Aujourd’hui pas de bites dans le cul ma chérie, tu vas assurer le service. Mets tes bas et jarretelles et cherche dans la penderie une tenue de soubrette à ta taille. Quand tu seras habillée reviens me voir je te poserai la ceinture de chasteté. Tu seras tranquille les clients ne pourront pas t’enfiler à l’improviste.
Pour la ceinture de chasteté, Madame Marthe ne me donnait pas la vraie raison mais j’avais compris. Dans ces sodomies à l’improviste son dû lui échappait et elle était près de ses sous la vieille ! Moi toujours obéissante, j’ai revêtu ma tenue de soubrette : minijupe noire ouverte sur les fesses, chemisier échancré jusqu’à la taille, petit tablier blanc et bandeau dans les cheveux. Je me trouvais très excitante. Madame Marthe m’attendait avec en main la ceinture de chasteté : cuir noir, fermoir doré et particularité surprenante un gode intérieur. Elle a remarqué ma surprise :
– Ce gode est une idée de Monsieur Paul il te donnera un peu de plaisir pendant toute la journée et puis tu resteras bien ouverte pour demain reprendre la monte.
Ainsi harnachée je suis descendue au salon. Les premiers clients arrivaient il me fallait assurer le service. Effectivement ce gode bien planté dans mon cul me procurait des sensations fort agréables quand je marchai en ondulant de la croupe. Et j’ai beaucoup marché dans cette longue journée, servir les clients en salle, monter en chambre le champagne et les soupers fins, refaire les lits……toutes les basses besognes, pendant que les autres se faisaient sauter par des clients généreux. Dans la soirée j’ai même pénétré dans le donjon où se déroulait une orgie très animée. J’enviais les soumis qui souffraient sous la torture mais gémissaient de plaisir. J’aurais tellement aimé prendre leur place, malheureusement mon rôle se limitait au service des boissons.
Le lendemain j’ai enfin repris mon activité normale, faire la pute et là j’étais heureuse et épanouie. Il y a d’abord l’attente du client, au salon. Angoisse exquise, comment sera-t-il ? Jeune ou vieux, gros ou maigre, doux ou violent, beau ou répugnant. Je n’avais pas le choix, il me fallait les accepter tous et mon fantasme de soumission était assouvi. Généralement je n’attendais pas longtemps, d’un signe de main un homme me demandait de le rejoindre. Brèves présentations et je montais l’escalier en ondulant de la croupe. Arrivés dans la chambre je devais subir les attouchements et les caresses brutales d’un inconnu. Accepter ses baisers fougueux et la pénétration de sa langue prélude à des intromissions plus violentes. Supporter son haleine fétide. Autant de marques de soumissions qui me plaisaient.
Je savais déshabiller un homme, m’agenouiller devant lui et sans attendre prendre en bouche la bite d’un inconnu. Pour certains la séance s’arrêtait là. Ils déchargeaient et je devais avaler leur sperme acre et gluant. Pour moi aucun plaisir physique, mais la satisfaction d’avoir fait jouir un homme. Heureusement, pour la plupart ce n’était qu’un prélude, ils étaient venus pour me prendre.
Allongée sur le ventre les reins cambrés, j’ai toujours un peu d’appréhension quand le gland turgescent vient titiller ma rondelle. Mais, j’aime souffrir quand le membre viril force mon sphincter et pénètre au plus profond de mes entrailles. Je gémis sous les coups de butoirs du male pour finalement jouir en même temps que lui quand il décharge puissamment.
Les plus raffinées préféraient me faire allonger sur le dos. Jambes relevées et cuisses écartées ils me prenaient par devant. Ma petite queue sortie de son anneau frottait sur leur bas-ventre ce qui décuplait mon plaisir. Sans ralentir leurs va-et-vient ils pouvaient m’embrasser avec fougue, mordiller mes tétons et moi je voyais leur plaisir monter dans la crispation de leur visage.
Seuls les vrais dominateurs m’imposaient la position en levrette au bord du canapé. Là je n’étais plus un garçon, je n’étais pas une fille. J’étais une croupe et un trou, jouet sexuel à la disposition d’un male en rut. Moment d’angoisse quand l’homme debout derrière moi, les mains agrippées sur mes hanches m’embrochait sans aucun ménagement. La tête enfouie dans les coussins, je mordais l’oreiller et hurlai de plaisir ou de douleur sous les coups de butoir d’une bite monstrueuse, soumission humiliante mais qui comblait tous mes fantasmes.
Quinze fois ou vingt fois chaque jour je montais le grand escalier en ondulant de la croupe, suivie par mon amant du moment. Chaque fois je me posai la même question : comment va-t-il me prendre celui là ? Et chaque fois je jouissais différemment. Madame Marthe me disait souvent :
– Florence il ne te faut pas jouir avec chaque client tu vas t’épuiser.
Elle avait raison, mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas me retenir. Chacun m’apportait un plaisir nouveau.
Un soir, avant le repas, Madame Marthe m’a prise à part :
– Florence je voudrais te parler d’une soirée organisée ici en fin de semaine par un groupe d’émirs du Golfe. Ils ont retenu le salon oriental. Ce sont des habituées, ils viennent souvent et généralement font monter les deux tunisiennes et ta copine Aïcha. Ils ont vu ta photo et veulent que tu participes à la fête, seul problème sais-tu faire la danse du ventre ?
– Non, mais j’aimerai apprendre, d’ici la fin de la semaine j’ai peut-être le temps ?
– C’est bien ce que je pensais. D’ailleurs j’en ai déjà parlé à Aïcha, elle serait ravie de t’initier. Il suffit que vous restiez dormir ici et tous les jours vous aurez la matinée pour vous entrainer.
Effectivement j’étais très proche d’Aïcha et même un peu amoureuse. Elle était la seule que j’embrassais sur la bouche et nos séances de toilette intime dans la salle de bain collective étaient toujours prétextes à quelques caresses et attouchements. Dans la soirée elle est venue me parler, toute contente que j’accepte. Nous avons décidé de dormir là le soir même. Il y avait peu de clients nous avons pu monter assez tôt au dortoir, aucune autre pensionnaire n’est venue nous rejoindre. Nous étions tranquilles et Aïcha a voulu d’abord me faire essayer la tenue appropriée : pantalon à la turque transparent, boléro en broderie dorée, diadème incrusté de faux diamants et bien sur le voile qui dissimulait le bas du visage et mettait en valeur mes beaux yeux noirs.
La séance d’essayage qui nous amusait beaucoup était accompagnée de multiples caresses réciproques et de tendres baisers quand brusquement, nues toutes deux, sans rien dire nous nous sommes retrouvées allongées sur le lit têtes bèches. Chacune suçait amoureusement le sexe de l’autre et nous avons joui en parfaite harmonie. Dix fois dans la journée j’avais eu un orgasme de fille, là je venais de jouir comme un garçon. Nous nous sommes endormies tendrement enlacées, bouche contre bouche en léchant les derniers résidus de nos spermes.
Le lendemain matin j’ai commencé mon apprentissage au son d’une musique orientale. Aïcha trouvait que j’étais douée. Entendant du bruit, Mustapha est venu nous rejoindre. Il semblait fasciné par le spectacle et je voyais sa bite monstrueuse enfler sous le pantalon. J’aimais bien Mustapha et c’était réciproque. Il y avait une grande complicité entre nous. Il faut dire que j’étais la seule à pouvoir prendre sa queue sans trop souffrir. Quand je le voyais engorgé et l’œil brillant, errant au milieu des pensionnaires je n’hésitais pas à lui donner mes fesses, à la sauvette, entre deux clients et malgré les moqueries et les sarcasmes de celles qui passaient par là. Une nouvelle fois j’ai pris cette initiative :
– Mustapha je vois que notre danse du ventre t’excite. Il ne serait pas humain de te laisser dans cet état. Encules moi, j’en ai envie !
Sans même attendre sa réponse j’ai baissé mon pantalon turc et pris la position en levrette au bord du lit. Il ne s’est pas fait prier pour m’embrocher vigoureusement comme il savait le faire. Aïcha nous regardait et j’ai vu dans son regard un peu de jalousie. Madame Marthe est entrée :
– Alors Florence, on s’accorde une petite récréation à ce que je vois ! Fais toi bien ouvrir par Mustapha, tu as aura besoin enfin de semaine, nos amis arabes sont de solides gaillards.
La préparation de la soirée orientale ne me dispensait pas des activités habituelles de la maison. Un jour en début d’après-midi quand Monsieur Paul procédait à l’inspection rituelle de notre intimité il m’a fait descendre de sur la table et j’ai compris qu’il allait dire ce que je redoutais depuis longtemps :
– Florence, sort ta queue de son anneau et écarte les cuisses, je veux que toutes tes petites camarades puissent voir et toucher l’anneau extensible que tu portes.
Obéissantes, elles ont toutes défilées devant moi et celles qui ne m’aimaient pas me fusillaient du regard. Monsieur Paul a fait ses commentaires, je m’en serai bien passée
– N’oubliez pas bande de petites putes, que la plupart des hommes viennent ici uniquement pour votre trou du cul, ils n’ont pas forcément envie de voir votre bite de garçon. L’anneau que porte Florence est très pratique, et puis vous avez vu, elle n’a pas de testicules, c’est quand même plus beau que vos grosses couilles qui pendent lamentablement ! Si vous voulez vous faire opérer, je prends en charge tous les frais.
Cet incident m’a fortement contrariée et entrainé beaucoup d’animosité. Heureusement ma préoccupation du moment était ailleurs, il me tardait d’arriver à cette fameuse soirée. En fin de semaine j’étais prête et je maitrisais assez bien les rudiments de la danse du ventre. Le jour venu nous nous sommes longuement préparé toutes les quatre et Madame Marthe a soigneusement contrôlé nos tenues. Les clients étaient des personnages importants, la maison tenait à sa réputation, nous devions être parfaites.
Quand nous sommes entrées dans le salon les princes arabes étaient déjà là. Ils étaient six, nus sous leurs kimono en soie blanche, allongés nonchalamment sur les sofas, ils buvaient du champagne en écoutant de la musique orientale. Sans tarder nous avons entrepris notre danse lascive sous leurs applaudissements.
Le plus âgé, un très bel homme d’une cinquantaine d’année portant barbe m’a fait signe de m’approcher de lui. Je restais debout, il m’a longuement palpée et tripotée avant de me parler :
– Alors c’est toi Florence la petite nouvelle. Il parait que tu ais une vraie salope et que tu prends de très grosses bites, et bien ce soir tu vas être servie.
– Je suis là pour satisfaire tous vos désirs mon seigneur.
– On va voir ce que tu sais faire. Je vais t’essayer. Mets-toi en levrette.
Je n’ai même pas eu le temps de voir sa queue. Il m’a enculée sans ménagement mais en me donnant beaucoup de plaisir. J’ondulais de la croupe pour mieux le sentir. Il avait apprécié et l’a dit
– Mes amis, cette petite Florence a une façon de tortiller du cul quand on la baise qui est assez étonnante. Venez vite l’essayer.
– Mais mon seigneur laissez moi allez faire un peu de toilette
– Reste là salope ! Nous sommes tous de la même famille. Chacun a plaisir de baigner dans le foutre de son prédécesseur et ils vont bien t’ouvrir. Tu en auras besoin car le dernier sera mon neveu Ali et je pense que tu n’as jamais vu une bite aussi grosse.
Docilement j’ai gardé la position en levrette et le suivant est venu me prendre. Au cinquième je ne sentais plus rien tant j’étais ouverte, mais j’avais eu le temps de voir le sexe impressionnant du prince Ali. Mustapha aurait fait figure de petit garçon à côté de lui.
Le prince s’est approché de moi, j’ai commencé à paniquer. Quand j’ai senti son gland pointé sur mon sphincter j’ai hurlé, bien plus de crainte que de douleur. Aïcha a abandonné les danseuses pour venir me soutenir. En réalité l’homme était un expert en sodomie, il savait parfaitement alterner les mouvements lents et les pénétrations violentes, il m’a fait jouir comme une folle.
La soirée s’est poursuivie dans le plaisir et la gaité. Ces princes arabes aimaient vraiment les garçons, ils ne s’intéressaient pas qu’à notre « trou du cul « pour reprendre la formule de Monsieur Paul. Tous ont voulu voir et caresser mon petit sexe d’adolescent. L’un d’eux a même entrepris de me sucer, il me faisait bander. J’ai due me retenir pour ne pas éjaculer dans sa bouche, je crois qu’il l’aurait mal pris.
J’ai fini la soirée à califourchon sur les cuisses du prince Ali. Sa bite énorme plantée dans mon fondement, je buvais le champagne dans sa bouche pendant qu’il pelotait mes seins. Ce n’était plus « mon seigneur », je le tutoyais et l’appelais « mon chéri ». Nous étions maintenant complices. J’étais la seule qui pouvait supporter sa queue énorme sans trop crier ou pleurnicher. Il m’en était reconnaissant et avait promis de venir me voir souvent. Il a tenu promesse, au fil des mois il deviendra l’un de mes meilleurs clients. Il voudra m’amener dans son pays, me promettant une vie dorée. J’ai toujours refusé, la peur de finir enfermée dans un harem.
Nos princes arabes sont partis fort tard dans la nuit. Toutes les quatre nous étions épuisées. Les deux tunisiennes ont voulu rentrer chez elle et une nouvelle fois je me suis retrouvée seule au dortoir avec Aïcha. Une nouvelle fois nous nous sommes endormies tendrement enlacées.
Ainsi en quelques mois j’avais connu bien des plaisirs nouveaux à « la villa des roses ». Il me restait maintenant à découvrir une soirée au donjon, objet de tous mes fantasmes. J’étais entrée deux fois dans ce lieu mystérieux et tragique, le jour où j’étais venue me présenter et plus tard en qualité de soubrette. Jamais je n’avais participé aux ébats violents des protagonistes et j’en avais envie. L’occasion s’est présentée au moment où je m’y attendais le moins. Un soir, j’étais assise sur un tabouret du bar quand Madame Marthe est venue me parler :
– Florence il y a au donjon un groupe de sados-masos qui d’habitude se suffisent entre eux, ce soir ils veulent du renfort. Tu vas aller les rejoindre avec Mustapha. Monte vite au vestiaire, je vais t’habiller.
J’ai obéi, un peu angoissée. Madame Marthe m’a aidé pour revêtir la tenue de circonstance en cuir noir : cuissardes à hauts talons, corset fortement serré à la taille, collier et poignets d’esclave. Mustapha, lui aussi bardé de cuir, m’attendait tout heureux d’être avec moi.
Je suis entrée dans le donjon, l’estomac serré par la peur. Ils étaient huit dont deux jeunes et beaux éphèbes qui manifestement avaient déjà beaucoup souffert. L’un était attaché sur la croix de Saint-André et supportait en gémissant des pinces à seins lourdement chargées, l’autre à plat ventre sur le cheval d’arçon avait les fesses rougies et zébrées par la cravache. C’est lui qui maintenant allait subir les assauts de Mustapha, telle a été la décision du maitre de cérémonie dès notre arrivée. Notre homme à tout faire déjà très excité par ma présence ne sait pas fait prier, il a embroché le malheureux sans aucun ménagement. Je soufrais pour ce pauvre garçon qui hurlait de douleur, n’étant pas préparé, comme moi, à prendre un tel monstre.
Quand à moi je me suis retrouvée assaillie par deux petits avortons impuissants. Les plus dangereux, ceux qui compensent leurs insuffisances par une violence extrême. Ils m’ont tout fait subir : les insultes, les crachats, le fouet, les pinces, le gode ceinture. J’ai du sucer leurs petites bites minables, boire leur urine et leur sperme quand ils ont enfin réussis à jouir. J’ai tout supporté, je l’avais voulu, j’ai joué le jeu:
– Je suis votre esclave maître, faites moi souffrir !!
– Tu es une vraie salope, tiens prend ce gode dans ton cul !
– Oui maître je suis une salope, j’ai mal mais c’est bon ! C’est bon !
Les quatre machos assistaient au double spectacle, moi soumise aux caprices des deux avortons et plus loin Mustapha qui besognait durement les jeunes éphèbes. Quand les deux lopettes m’ont eu libérée, les quatre avaient repris des forces. Le maître de cérémonie a organisé un jeu perfide dont j’étais l’objet, à genoux, une bite dans le cul, une dans la bouche et une dans chaque main. A son signal ils alternaient sans me laisser le moindre répit. Je hurlais de douleur chaque fois qu’un sexe turgescent entrait ou sortait de mon trou. Ce manège a duré longtemps, au final ils ont tous joui, les uns dans ma bouche et les autres dans mon cul.
Quand chacun a eu satisfait ses envies, tous ont retrouvé la sérénité. Pour terminer la soirée nous avons longuement bavardé en buvant du champagne. J’ai bien sympathisé avec les deux jeunes éphèbes. Tout comme moi, ils trouvaient un plaisir violent dans l’humiliation et la soumission extrême. Par la suite ce petit groupe de pervers reviendra nous voir souvent mois. Mustapha et moi attendions toujours avec un peu d’angoisse ces soirées de violence exquise.
Voilà comment se déroulait ma vie, mais à la fin du printemps, les habitudes de la maison ont été complètement bouleversées. Je ne m’y attendais pas. En juillet et août tout se passe dans le parc autour de la piscine, l’après-midi et même souvent de nuit quand il fait très beau. Notre tenue est simplifiée, finis les portes jarretelles, guêpières et robes du soir remplacées par un monokini, un caraco et des mules à talons le tout à la couleur de chacune, moi j’étais toujours « la verte »
La clientèle aussi devient différente, nos habitués tous sur la Côte ou à l’étranger, juillet août sont les mois des hommes seuls à Paris, madame est en vacance avec les enfants, monsieur est resté au bureau. Alors ils venaient nous voir entrainés par des copains, l’occasion de gouter à des plaisirs nouveaux
J’aimais les provoquer passant et repassant devant eux en ondulant de la croupe alors qu’ils bavardaient en sirotant des longs drinks au bord de la piscine. J’aimais le moment où l’un d’eux se levait et d’un signe de main me demandait de le suivre dans le sous-bois. Sans attendre, je prenais un matelas de plage et lui emboitait le pas. Madame Marthe ne tardait pas à nous rejoindre pour percevoir son dû. Généralement ils se contentaient de la prestation minimale, un quart d’heure. Autant dire qu’il n’y avait pas de temps pour les préliminaires. Je prenais la position à plat ventre sans même avoir vu la bite qui allait me pénétrer. La plupart n’avaient aucune habitude de la sodomie et je devais souvent prendre leur sexe en main pour le pointer sur ma rondelle. Ils étaient jeunes, jouissaient vite et repartaient sans un mot, sans doute un peu honteux d’avoir fait l’amour avec un garçon.
C’est là où j’ai battu le record de l’établissement, quarante montes en une journée ! Je n’arrêtais pas les allez et retours dans le sous-bois. Parfois, je n’avais même pas le temps de faire un peu de toilette entre deux clients. Chacun baignait dans le foutre de son prédécesseur, heureusement nous étions encore à une époque où le sida n’existait pas.
Dès l’automne la maison a repris son organisation habituelle et moi j’ai retrouvée mes clients fidèles : Monsieur Jean qui fut mon premier, Monsieur François, la lopette que j’enculais avec un gode ceinture, Monsieur Didier, un gentleman. L’été suivant il me louera pendant quinze jours, nous partirons en Italie, un vrai voyage de noces. Je n’oublie pas le Prince Ali, toujours amoureux de moi, à chacun de ses passages à Paris il me louait pour plusieurs jours, j’allais le rejoindre au Georges V, théâtres, grands restaurants, la belle vie. Dans une soumission parfaite je supportais sa bite monstrueuse, il m’en était reconnaissant et me couvrait de cadeaux. Et puis il y avait toujours les soirées orientales, ou les séances d’angoisses exquises au donjon. Une vie entièrement consacrée au sexe, entrecoupée par les journées de service en soubrette qui m’amusaient beaucoup et les journées de repos que je passais chez moi le plus souvent en compagnie d’Aïcha.
En deux ans passés à « la villa des roses » j’avais satisfait tous mes fantasmes mais aussi gagné beaucoup d’argent comme me l’avait prédit mon amis Solange. J’ai décidé de changer de vie. Monsieur Paul et Madame Marthe ne voulaient pas me lâcher, j’étais devenue leur meilleure pensionnaire. Je n’ai pas cédée. Aïcha était triste, je lui ai promis de nous voir souvent. De nouvelles aventures m’attendaient, je suis partie.
(Fin)
Un vrai régal de lire ces aventures.
On ne se lasse pas …
Comme Florence a de la chance et comme l’auteur a du talent. Bravo