Jeanne et le jardinier par Micheyl
Jeanne se prélassait au soleil dans ce jardin si bien entretenu. Elle s’endormait doucement sur son transat, pensant à la chance qu’elle avait. Deux semaines aux frais de la princesse pour uniquement profiter de cette belle propriété du Midi. Le maître des lieux, un ami de ses parents, ne voulait pas laisser cette maison sans occupant durant son déplacement à l’étranger.
Sous l’ombre chaude du parasol, vêtue d’une légère culotte transparente, Jeanne s’abandonnait aux joies de ne rien faire. Les yeux fermés, elle fit courir sa main sur sa poitrine, faisant durcir ses mamelons pendant qu’une douce chaleur envahissait son entrejambe. Les yeux toujours fermés elle profitait pleinement de l’instant, le faisant durer, par pur plaisir. Peut-être ira-t-elle jusqu’à glisser sa main dans sa culotte pour se caresser doucement, tendrement, en repensant à son dernier amant, si bête mais si résistant. Le temps semblait suspendu, la main approchait négligemment de la fragile étoffe et de la vulve soigneusement épilée et bien mal dissimulée.
Et là, petit grain de sable dans la félicité attendue. Jeanne avait brusquement très envie de faire pipi. Pas question d’aller jusqu’aux toilettes de la maison ; elle se leva en pestant mais un beau pipi sur l’herbe n’était pas pour lui déplaire. Elle s’écarta un peu du transat, choisissant l’arbre qui aurait le bonheur de recevoir sa douche dorée. Elle allait s’accroupir lorsqu’elle devina une silhouette derrière la haie toute proche. Prudemment elle s’approcha sans se faire remarquer, jusqu’à apercevoir le jardinier qui avait posé ses outils et allumait tranquillement une cigarette. Elle avait totalement oublié que c’était son jour de travail. De toute façon il avait pour consigne de ne pas la déranger. L’homme avait une stature puissante, des mains impressionnantes et il semblait économe de ses gestes, se déplaçant avec une assurance tranquille. Visiblement il se croyait seul dans le jardin. C’est donc sans penser à mal qu’il coinça sa cigarette entre deux rameaux, descendit sa braguette et, les jambes bien écartées, baissa d’une main l’élastique de son slip et de l’autre sortit son sexe. L’homme était en position, il allait pisser !
Qu’allait faire Jeanne ? Un peu tard pour le prévenir de sa présence, mieux valait faire marche arrière, mais elle était tétanisée. Ses yeux semblaient soudés au sexe de l’homme. Un sexe épais, qui sortait de longs poils noirs. Un sexe animal que Jeanne imagina dressé vers le ciel pour une tout autre occupation. La main de l’homme décalotta son membre viril, offrant à la vue un gland sombre, bien étalé. Un vrai zizi champignon pensa la jeune femme. Elle faillit crier lorsque le gland sembla se gonfler, avant de laisser passer une véritable fontaine. Le liquide coulait dru, faisant une petite mare entre les pieds de l’homme. La main le tenait nonchalamment, jusqu’à ce que le flot ralentisse puis se transforme en quelques gouttes. Jeanne elle aussi était inondée. Elle avait oublié son envie première mais la vue de cet homme braguette ouverte, sexe sorti et en pleine miction l’avait chamboulée. C’était la première fois d’ailleurs qu’elle voyait un homme uriner de si près. Le sexe encore sorti avait un peu rétréci, il se contracta deux ou trois fois, laissant encore perler quelques gouttes ; l’homme le secoua doucement tandis que le prépuce reprenait possession du gland. Un bruit de braguette qu’on referme, l’homme lui tourna le dos, reprit ses outils et s’en alla.
Jeanne n’en pouvait plus. Sa main recouvrait sa culotte pendant qu’elle faisait le tour de la haie. Fixement elle regardait la terre mouillée. L’urine de l’homme y avait creusé une petite cavité puis avait ruisselé un peu plus loin. Elle sentait son odeur, forte, concentrée. La peau de l’homme devait être animale, ce qui acheva de perturber la jeune femme. Un doigt tentait de s’introduire dans sa culotte, lorsqu’elle sursauta.
– Excusez-moi !
Elle se retourna d’un coup, le jardinier était face à elle. D’un geste il lui désigna un outil qu’il avait oublié. Mais il ne se montrait pas pressé de le prendre, bien au contraire. Il regardait Jeanne quasiment nue, la main entre les jambes. Elle ne savait plus quelle contenance adopter, se sentant terriblement gênée. Il avait certainement compris qu’elle l’avait regardé uriner et qu’elle était ensuite venue voir de plus près.
Jeanne était paralysée ; sa main quittant sa culotte elle aurait bien dit quelque chose, mais quoi ? Et là, catastrophe… Son corps se relâcha et son entrejambe fut instantanément inondé. Elle se vidait sans pouvoir se retenir. Son nectar perçait sa culotte, coulait sur ses cuisses, ruisselait de partout. Une grosse flaque se formait à ses pieds sans qu’elle soit capable d’arrêter. Non seulement elle ne pouvait plus bouger mais elle avait oublié toute pudeur, au bord de l’orgasme, devant cet homme qui tranquillement la regardait se liquéfier.
Une fois sa vessie vidée, sa culotte laissait quand même s’écouler un délicieux goutte-à-goutte. Jeanne n’eut pas le temps de se demander ce qu’elle devait faire. L’homme s’avança, lui attrapa les jambes et les épaules et la porta dans ses bras jusqu’à son transat. Il la déposa doucement. La petite culotte avait laissé une empreinte mouillée sur l’avant-bras du jardinier, mais il ne s’en soucia guère. Il s’agenouilla, écarta les cuisses de la jeune femme et plongea son visage vers l’entrejambe inondé. Avec volupté il renifla, flaira, embrassa, lécha la fine dentelle avant de la faire glisser sur les jambes et de la garder en main. Ses coups de langue redoublèrent, sa salive remplaçait le pipi. Il buvait sans se rassasier tandis que Jeanne enchaînait les orgasmes. Il lécha également les cuisses, les mollets, les pieds. Semblant content de sa toilette, il retourna doucement la jeune femme, la fit mettre à quatre pattes et se remit à lécher la vulve offerte, mais de l’autre côté. Très vite il remonta et sa langue épaisse s’attaquait à la rosette. Il léchait comme l’aurait fait un chien, sa langue profitant au maximum de la raie des fesses, puis redescendait vers le sexe inondé de la jeune femme qui ne cessait de gémir. Elle fermait les yeux, au comble de l’extase, fantasmant en même temps sur cet épais sexe d’homme en pleine miction.
Lorsqu’il fut rassasié, le jardinier ôta tranquillement son pantalon, baissa son slip et dévoila à nouveau son sexe aux yeux de Jeanne. Un sexe devenu gourdin, gorgé de sang, droit et dur, le gland agressif. L’homme respirait lourdement. Il força les lèves de la jeune femme qui de toute façon n’avait aucune envie de résister. Elle le prit en bouche, entoura sa base de deux doigts pendant que de son autre main elle soupesait deux volumineux testicules. Sa langue dansait une sarabande, le phallus allait loin dans sa bouche. Il était doux et son goût était fort. Il sentait la sueur du travailleur, la chaleur dégagée par son enfermement dans son slip de coton, le pipi tout juste évacué, le mâle en rut. Jeanne vacillait, elle voulait garder ce membre en bouche, l’aspirer, le lécher sans fin, jusqu’à le faire exploser.
Mais l’homme se retira, se plaça derrière elle et l’empala sans autre préambule. Seul son plaisir comptait à présent, comme s’il en avait suffisamment donné. Son sexe d’une taille respectable sans être non plus une bête de concours était en revanche très large. Jeanne se sentait écartelée d’autant que l’homme allait et venait en elle de toute la longueur de son membre. Il donnait de violents coups de reins, tout à son plaisir. La jeune femme criait, le ventre en feu et fut à nouveau emportée par le plaisir lorsque l’homme se vida en elle en grognant et en l’écrasant de tout son poids.
Il restèrent un moment soudés l’un à l’autre. Est-ce le sexe de l’homme qui en débandant sortit doucement ou est-ce le vagin qui en se refermant l’expulsa ? L’homme se mit à genoux et Jeanne se retourna pour le regarder. Son sexe se recroquevillait mais avait laissé des traces collantes sur ses cuisses ; le gland à nouveau était à peine visible. Jeanne le reprit en bouche, prenant bien soin d’en nettoyer le moindre repli, se délectant du goût du sperme mélangé à celui de ses orgasmes.
Puis l’homme se releva. Il avait gardé à la main la fine dentelle détrempée. Il la huma tranquillement, s’en frotta le sexe, puis ses testicules, la renifla encore avant de la remettre doucement sur le ventre et les fesses de sa légitime propriétaire. Il remonta son slip, remit son pantalon et eut une hésitation juste avant de fermer sa braguette. Il ressortit son membre viril, se plaça au-dessus de Jeanne et tranquillement vida une vessie certes pas pleine, mais qui n’en détrempa pas moins un peu plus la petite culotte.
Il repartit et disparut derrière la haie. Pas un mot n’avait été échangé.
Jeanne, allongée dans le transat, nageait dans une félicité béate. Jamais elle n’avait connu de situation si érotique et si excitante. Aucun de ses amants, même le plus imaginatif, n’aurait pu lui faire vivre une telle intensité sexuelle. Elle somnolait, saoule de plaisir, une main sur son mont de vénus. Ce qui la réveilla ce fut une petite sirène d’alarme intérieure. Elle faisait pipi. Sur elle. Dans sa culotte. Sur le transat. Pleinement réveillée elle se leva précipitamment pour finir son petit pipi sur le gazon, avant de retirer sa culotte toute mouillée.
Elle ressentait ses orgasmes dans son corps mais revenait à la réalité. Vérification faite, aucune trace de pipi masculin derrière la haie, aucun sperme non plus sur sa vulve.
D’ailleurs, nous étions mardi et le jardinier ne venait que le jeudi. Elle avait dormi, rêvé de sexe torride, joui en dormant et s’était fait pipi dessus.
Fin
L’écriture est très agréable. Les phrases coulent comme un flot doré. Je me suis laisse envahir par le courant de cette onde onirique.
Un vrai plaisir de lire ça !
J’adore les histoire de Micheyl . Toujours incroyable mais tellement érotiques !