Je suis une sorcière par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 1 – Pandora, la sorcière

Je suis une sorcière par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 1 – Pandora, la sorcière

Ludivine est une jolie rousse à lunettes de 29 ans, célibataire et vendeuse en librairie à Paris dans le quartier de Saint Germain des près.

Ses parents, très vieille France, se désespèrent que leur fille ne soit pas encore mariée et ne leur donne pas de jolis petits enfants.

En fait la vie de couple n’intéresse pas Ludivine, (même si elle a fait une brève tentative) elle préfère s’amuser avec les copines et les copains et pour ce qui est du sexe, les coups d’un soir lui suffisent amplement.

Le jour de son anniversaire elle dût satisfaire à la tradition familiale en répondant à l’invitation à diner de ses parents.

Elle s’y rendit sans aucun enthousiasme, elle aurait droit comme d’habitude à un gigot trop cuit, au gâteau du boulanger bien bourratif, orné de ses sempiternelles bougies. Elle aurait droit à un cadeau nul – et le pire – à des reproches en règle sur le fait qu’elle soit toujours célibataire et sans enfant.

Mais ce fût pire que ça !

Il y avait ce soir-là, son père, sa mère, sa sœur ainée flanquée de son insupportable mari, mais aussi un inconnu dans la trentaine, maigrelet, costume strict, grosses lunettes, cheveux très bruns et épais sourcils.

– Ludivine, je te présente Augustin ! Lui dit sa mère, c’est le fils d’une collègue, il est célibataire, travaille dans un cabinet d’avocats et est destiné à une brillante carrière.
– Enchantée ! Répond hypocritement Ludivine qui se serait volontiers passée de la présence de cet olibrius
– Ma collègue a montré ta photo à Augustin et il t’a trouvé… comment dire… intéressante.

Ludivine se doutait du coup, mais là, c’est confirmé, sa mère est en train de jouer les entremetteuses. Le clash n’est pas loin.

– Ecoutez monsieur, autant que les choses soient claires, je n’ai rien du tout contre vous mais vous n’êtes absolument pas mon genre…
– Mais enfin Ludivine ! Proteste la mère.
– Enfin quoi ? On arrête sur ce sujet, ou alors je ne reste pas ici une seconde de plus.
– Bon, asseyons-nous, on va boire l’apéro.

Mais personne ne s’approche de la table, il y a comme un malaise.

La mère s’approche discrètement de Ludivine.

– Quand même, tu pourrais être un peu diplomate !
– De quoi ? Tu me présentes un puceau en manque d’affection et tu me parles de diplomatie ! Répond Ludivine, fort énervée.
– Faut toujours que tu foutes le bordel ! Intervient la frangine, qu’on n’avait pas encore entendu.

C’en est trop pour Ludivine qui attrape son sac à main et son manteau et quitte précipitamment l’appartement de ses parents.

Depuis elle est fâchée avec sa famille.

Les états d’âme des parents et de la sœur de Ludivine après cet incident ne nous importent peu, en revanche ceux d’Augustin…

Celui-ci était déjà tombé amoureux d’une photo… Mais voir Ludivine en vrai lui a provoqué un véritable coup de foudre !

Inutile de dire qu’il est contrarié de chez contrarié d’autant que la fille a eu des mots blessant à son égard.

Alors il mijote, ne comprend pas pourquoi elle l’a rejeté de cette façon. Il avait pourtant pris bien soin de s’acheter un costume tout neuf et une belle cravate, il était allé chez le coiffeur la veille et ce matin s’était aspergé d’eau de toilette…

Il laisse passer quelques jours pendant lesquels il a tourné et retourné le problème en tous sens, puis considérant que « tout espoir n’est jamais perdu » (comme disait Hemingway), il prend son courage à deux mains et puisque la maman a eu l’extrême obligeance de lui indiquer l’adresse de sa fille, il s’y rend vers 19 h 30 après avoir fait une halte chez le fleuriste du coin. Il a un vague plan et pense pouvoir l’adapter selon les circonstances.

Ludivine regarde par l’œilleton de la porte d’entrée quel est l’importun qui vient la déranger pendant sa dégustation de tagliatelles.

– Vous ! Mais qu’est-ce que vous foutez-là ? Si vous pensez que je vais vous ouvrir, vous vous foutez le doigt dans l’œil.
– Juste un instant…
– Si vous n’êtes pas parti dans les cinq minutes, je vais demander au voisin de vous virer de force.
– J’en n’ai que pour cinq minutes, c’est juste une mise au point.
– On dit toujours ça.

Il existe un axiome précisant qu’un casse-pied ne se décourage jamais (le syndrome de Séraphin Lampion). Ludivine se dit donc qu’il lui faut trouver le moyen d’en finir et consent à ouvrir la porte.

– Entrez, mais on a dit cinq minutes, pas une de plus !
– J’ai apporté des fleurs, vous les acceptez ou vous les jetez directement à la poubelle ?

Ludivine ne s’attendait pas à ce genre de réflexion et se dit que le type est sans doute moins con que ce que son apparence pouvait laisser supposer.

– Posez-les dans le coin. Et je vous écoute !
– Vous me devez des excuses ?
– Pardon ?
– Vous ne me connaissez pas et vous m’avez traité devant votre famille de « puceau en manque d’affection ». Ce sont vos paroles exactes, elles m’ont blessées et sont gravées dans ma mémoire comme une marque infâme.
– Faut peut-être pas exagérer…
– Je n’exagère pas.
– Et vous voulez quoi ? Des excuses ?
– Ce serait la moindre des choses !
– Et après vous me foutrez la paix ?
– Autrement dit vous me jetez comme un vieux kleenex ! Vous croyez vous en tirer avec des excuses qui ne seront même pas sincères ?
– Mais…
– Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que vous m’avez humilié.

Et contre toute attente l’Augustin craque et se met à chialer comme une madeleine.

– Bon, on se calme ! Le responsable de cette situation, ce n’est pas vous, c’est ma mère qui a organisé cette rencontre débile… Pour le reste faut me comprendre, j’étais énervée, mes paroles ont dépassé mes pensées. Ça va mieux comme ça ?
– Pfff ! Je vais vous dire un truc et après je m’en vais ! Quand j’ai vu votre photo, j’ai eu un coup de foudre et quand je vous ai vu en vrai ça n’a rien arrangé. Qu’est-ce qu’il y a de pire qu’un amour non partagé ? Hein ? Je vous le demande ?
– Ça passera !
– Vous avez un verre d’eau ?

Ludivine le lui apporte.

– Voilà ! Maintenant on en reste là, mon repas va refroidir.
– Il n’y a aucun espoir ?
– Ben, non, faut vous faire une raison.
– Vous allez hanter mes nuits pendant longtemps.
– Oui, bon ça va ! Vous voyez je suis gentille je vais mettre vos fleurs dans un vase, mais maintenant aurevoir !

Et Augustin disparut de la vie de Ludivine. Mais pas du récit, nous le retrouverons beaucoup plus tard… mais n’anticipons pas !

Quelques semaines plus tard…

Ludivine habite Chaville, près de Versailles, au troisième étage d’un petit immeuble avec balcon, sans vis-à-vis proche.

Il est deux heures du matin et Ludivine n’arrive pas à trouver le sommeil.

Elle se lève, se dirige vers la cuisine, se verse un grand verre d’eau gazeuse et va pour reprendre le chemin de sa chambre quand son regard dirigé vers la porte fenêtre du balcon est attiré par le spectacle d’une superbe pleine lune qu’aucun nuage ne vient troubler.

Alors, elle enfile un gilet par-dessus sa nuisette quasi-transparente et se rend sur son balcon pour profiter du spectacle de cette nuit magnifique.

Et c’est là que l’impensable se produisit…

Dans la clarté lunaire passa soudain un personnage, sans doute une femme, coiffée d’un large chapeau noir et chevauchant un balai de paille.

– Je rêve, j’hallucine… se dit-elle.

Mais voilà que la dame au balai semble modifier sa trajectoire et se diriger droit vers le balcon de Ludivine.

– Ce doit être un drone pour les gosses, qu’est-ce qu’ils ne vont pas inventer… Mais c’est qui ces gosses qui s’amusent à 2 heures du matin ?

L’apparition se rapproche de plus en plus…

– Un mannequin sur un balai ?

Jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il s’agit d’une véritable femme.

Et d’ailleurs la voici qui se pose sur le balcon et descend de son balai qu’elle remise dans un coin.

– Salut beauté ! Il fait beau ce soir non ? Lui lance l’apparition.
– Je rêve, je rêve !
– Non mais je boirais bien une mousse, t’as ça dans ton frigo ?
– Non, mais…
– Mais quoi ? Tu ne vas pas me refuser une mousse !
– J’aimerais bien comprendre ? :
– Y’a rien à comprendre. T’aurais jamais dû me voir. On n’a pas idée de se balader sur son balcon à deux heures du matin !
– Je suis encore libre de faire ce que je veux chez moi !
– Bon cette mousse, ça vient ?
– Tu me parles autrement s’il te plait, je ne suis pas ta boniche.
– Pardonne-moi, bon je peux rentrer, faut qu’on cause !

Ludivine détailla son interlocutrice : de longs cheveux bruns encadraient un visage ovale et pâlichon que le contraste avec son rouge aux lèvres carmin rendait encore plus saisissant, des yeux de biche, un joli petit nez en trompette. Une belle femme autour de la trentaine probablement.

– Faut qu’on cause de quoi ?
– De ton avenir ?
– Bon ça commence à me fatiguer, je ne sais pas quel est ce nouveau jeu idiot, mais il faut que je retourne me coucher. Alors ton balai, tu te le mets où tu veux et tu dégages de mon balcon.
– Tu ne devrais pas te comporter comme ça ! Je suis une vraie sorcière et je possède quelques pouvoirs.
– Mais oui, c’est ça !
– Bouge tes bras !

Par réflexe, Ludivine va pour les bouger, mais c’est impossible. Ses bras sont paralysés.

– C’est quoi ce cirque ?
– C’est l’un de mes pouvoirs, c’est juste une démo, tu peux les bouger maintenant. On va rentrer, on va parler et tu vas m’offrir une mousse. Et n’ai pas peur, je ne suis pas méchante et je suis sûre que l’on va trouver un arrangement.
– Un arrangement de quoi ? Je n’ai rien à arranger.
– Tu vas voir !

De guerre lasse, Ludivine fait entrer la sorcière à l’intérieur.

– Bon, alors qu’est-ce que tu veux me raconter ?
– Et ma mousse ?
– J’en n’ai pas, je ne bois pas de bière.
– Eh bien file moi autre chose !
– Rosé ? Eau gazeuse ?

Ludivine alla donc lui apporter un verre de rosé bien frais.

– Ah, ça fait du bien ! Je peux fumer ?
– Et si je te dis non ?
– Ben je ne fumerais pas !
– Non, vas-y !
– Bon alors je t’explique, Je ne suis pas un gadget, je suis une vraie sorcière ! Reprit l’intruse tout en allumant sa clope.
– Ben voyons !
– Normalement les gens ordinaires ne doivent pas nous voir, notre existence doit rester secrète.
– C’est ça continue, ça va me donner des idées pour écrire un roman.
– Quand une personne nous aperçoit par mégarde, nous avons deux solutions. La première est fort simple, nous usons de nos pouvoirs et nous effaçons de la mémoire de la personne ce qu’elle a vu, le souci c’est que ce n’est jamais sûr à cent pour cent, alors on fait plus radical en faisant en sorte que la personne meure sur le champ, et l’autopsie conclue simplement à une mort naturelle.
– Y’a longtemps que tu n’es pas allé consulter un psy ?
– La seconde solution est plus élégante…
– Allons y pour l’élégance…
– Mais tu vas arrêter de jacasser, impertinente verbeuse !
– Non mais dis-donc !
– Ta gueule ou je te paralyse la langue ! La seconde solution, disais-je, c’est de te transformer en sorcière. Encore faut-il que ton profil entre dans nos critères.

C’en est trop pour Ludivine qui éclate d’un rire nerveux.

– Et j’avoue que cette solution ne me déplairait pas d’autant que l’on dit que les sorcières rousses portent bonheur. Qu’en penses-tu ? Reprend l’étrange visiteuse.
– J’en pense que j’ai sommeil !
– Ce sont des choses qui arrivent… surtout la nuit…
– Très drôle !
– Tu aimerais que je dorme avec toi ?
– Non !
– Tu n’aimes pas les femmes ? Moi j’aime bien d’autant que tu dois avoir la peau très douce.
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Et d’abord je ne suis pas gouine !
– Il n’est pas nécessaire d’être gouine pour apprécier les caresses.
– Bon, casse-toi maintenant, tu me fatigues !
– Si tu fais ton sale caractère je vais être obligée de t’euthanasier, ce serait dommage quand même. Moi qui aimerais tellement te caresser partout.
– Bon, ça suffit maintenant tu dégages ou j’appelle la police !
– Vas- y appelle !

Le portable est sur la table du salon. Ludivine approche sa main qui se paralyse à vingt centimètres de l’appareil.

– Mais qu’est-ce que tu fous ?

Et soudain le portable s’envole pour aller atterrir sur un fauteuil à l’autre bout de la pièce.

Et cette fois Ludivine devient blanche comme un verre de lait se rendant compte qu’elle n’a aucun moyen de s’opposer à cette présence.

– Dis-moi ce qu’il faut que je fasse pour que tu t’en aille ?
– Accepter ma proposition !
– Celle de coucher avec toi ?
– Non ça c’est juste la cerise sur le gâteau !
– Merci pour la cerise !
– Tu veux que je te fasse devenir sorcière ou tu préfères un arrêt du cœur ?
– Je peux réfléchir cinq minutes ?
– Bien sûr ma chérie, il est pas mauvais ton rosé, je peux avoir un autre verre ?

Tout en allant dans la cuisine rechercher la bouteille, Ludivine mijote :

« Je ne sais pas qui est cette bonne femme, une sorte de prestidigitatrice sans doute. Son arrêt cardiaque je n’y crois pas une seconde… Je vais entrer dans son jeu et lui dire que je veux bien devenir sorcière et elle me foutra peut-être la paix. »

– Bon d’accord ! Comment on fait pour devenir sorcière ?
– Je m’occupe de tout ! On se fait un câlin d’abord ?
– C’est vraiment indispensable ?
– Non mais ça aide !
– Pas envie !
– On ne s’est pas présenté, je suis Pandora, sorcière de premier niveau
– Enchantée, moi je suis la reine d’Angleterre.
– Non tu t’appelles Ludivine, tu as 29 ans, tu t’es fâché avec ton petit ami pour une histoire d’argent et tu vends des bouquins moches dans une vieille librairie à Paris.

« Mais comment elle a fait ? Ah je crois comprendre, elle n’est pas là par hasard, elle s’était renseignée sur moi avant de débarquer sur mon balcon ! Ça devient trop louche cette affaire ? »

– Tu te dévoiles trop sur ce coup-là ! Je ne suis pas idiote…
– Alors pose moi une question sur ta famille, un truc pas facilement trouvable.
– Le prénom de mon grand-père ?
– Tu en a deux, Charles est décédé il y a 10 ans, Raymond est toujours en vie !
– T’es télépathe ?
– Je suis plein de choses !

Et soudain voilà que Pandora lui empaume la poitrine par-dessus sa nuisette. Une sorte de magnétisme dans les mains qui ne laisse pas Ludivine indifférente.

– Qu’est-ce que tu as dans tes mains ?
– Les doigts du plaisir ! Elle est où ta chambre ?
– A gauche…

Une espèce de force irrésistible conduit Ludivine à ôter son gilet et sa nuisette et à s’étaler nue, jambes écartées sur le lit. Pourtant elle ne se sent pas envoutée et reste parfaitement consciente

– T’es trop belle quand t’es à poil !
– Tu parles !
– Hum, je m’en vais te bouffer la chatte !
– Bon appétit !

Pandora agite tant et si bien sa langue dans les chairs intimes de Ludivine que celle-ci mouille comme une éponge. La sorcière lui donne le coup de grâce en venant butiner son clito érigé.

Ludivine se cambre, son désir monte déjà, elle hurle de plaisir.

– Ça va ? lui demande Pandora.
– Je n’ai jamais joui aussi vite !
– C’est bien pour ça que je suis une sorcière ! Mais maintenant, cela va être à ton tour de me faire jouir…
– J’ai pas trop l’habitude… proteste mollement Ludivine.
– Tu ne vas me dire que tu refuses de me donner du plaisir ?
– J’ai pas dit ça !

Ludivine est tout de même surprise de voir la sorcière se positionner en levrette et s’écarter elle-même les fesses afin d’exhiber son œillet plissé.

– Euh, tu fais quoi ?
– Je t’offre mon cul à lécher !
– Mais…
– Mais quoi ? Tu n’as jamais léché de trou du cul ?
– Ben non !
– Eh bien comme ça, tu pourras faire un vœu ! Allez, ne fais pas ta timide, dis-toi bien qu’il s’agît d’un honneur que je te fais.

Ludivine approche sa langue à quelques centimètres de l’anus de Pandora mais ne va pas plus loin.

– Ben allez, quoi ! Tu sais je pourrais user de mes pouvoirs pour t’obliger à le faire, mais je préfère que tu le fasses de ton plein gré.

Alors Ludivine se lance et vient butiner le troufignon de la sorcière.

– Hum, j’adore sentir une bonne langue dans mon trou de balle. Enfonce-moi un doigt maintenant !
– Dans ton cul ?
– Evidemment ! Pas dans l’œil !

L’endroit étant convenablement humecté, le doigt entre sans difficultés.

– Qu’est-ce que tu me fais faire !
– Des choses coquines ! Fais-le bouger, ce doigt sinon ça ne sert à rien.

Et après quelques minutes de doigtage, Pandora se retourne.

– Tu vas me lécher un peu les tétons et après direct la chatte.

De vieux souvenirs ressurgissent dans la mémoire de Ludivine. Des vacances à la ferme chez sa tante… où il y avait sa cousine avec laquelle elle avait joué à touche-pipi dans le foin de la grange. De la pure rigolade au début avant que le désir les fasse se déshabiller, puis se peloter. Elles s’étaient léché les seins avant que leurs langues explorent leurs minettes humides.

Depuis elle n’avait eu qu’une seule fois l’occasion de revivre une expérience lesbienne. Attablée par hasard dans un bistrot du Marais, elle avait été abordé et dragué par une géante brune. Ludivine s’était laissé faire et l’inconnue l’avait emmené chez elle. Un coup rapide et sans lendemain, mais intense. La femme était légèrement dominatrice et à la fin lui avait pissé dans la bouche, cela avait été sa seule expérience uro.

Alors Ludivine s’appliqua, et s’étonna de prendre tant de plaisir à lécher la chatte humide de la sorcière. Son égo fut flatté lorsqu’au bout de quelques minutes, la sorcière se mit à gémir, aussi redoubla-t-elle d’énergie jusqu’à ce que sa partenaire jouisse dans un geyser de mouille.

– Eh bien tu vois que tu es douée !
– J’ai quand même l’impression que tu m’as aidé ! Objecta Ludivine qui n’était pas complétement sotte.
– Oh ! Si peu ! Maintenant j’ai envie de pisser, ça te dirait de gouter à mon urine.

« Cette salope vient de lire dans mes pensées »

– Ma foi, je n’ai pas fait ça souvent, mais je ne suis pas contre !

Les deux femmes se dirigèrent vers la salle de bain, où après avoir fait agenouiller sa partenaire, la sorcière lui pissa dans le gosier… Elle avait une grosse envie…

– Bon c’était bien tout ça, mais maintenant j’ai sommeil, faut que je sois à la librairie pour 9 heures !
– Hum ! Et tu finis à quelle heure ?
– Vers 19 h 30.
– Trop de monde à cette heure-là ! Je reviens te voir à minuit. Je ne vais pas te demander de ne pas raconter ma visite à tout le monde. De toute façon personne ne te croira… Ah il faudra que tu t’achètes un balai.
– J’en ai un !
– Fais voir !

Ludivine lui montre son balai, un balai très classique.

– C’est quoi ce machin ? Tu crois qu’une sorcière peut monter là-dessus, pourquoi pas un aspirateur pendant que tu y es ? C’est un balai de paille qu’il faut ! Allez à ce soir…

Pandora se rhabille, récupère son chapeau, ouvre le balcon, enfourche son balai et disparaît dans la nuit, laissant Ludivine interloquée

A suivre

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3 réponses à Je suis une sorcière par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 1 – Pandora, la sorcière

  1. Nina dit :

    J’adorerais être une sorcière et me voler dans les airs en chevauchant mon balai

  2. Marcadet dit :

    Sur son balai, la sorcière file dans la nuit,
    Effleurant sa chatte entre ses douces cuisses,
    Un rire s’élève, mystérieux et sans bruit,
    La magie et l’envie s’éveillent là où elle pisse.

  3. Forestier dit :

    Ça commence très fort avec cette histoire fantastique, je sens que Anne-Abigail va nous régaler de ses délicieux délires

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