Chemins libertins
Chapitres 8 et 9 – Les confidences d’Annick et Isabelle
par plaisirs_extremes
Chapitre VIII
Annick était allongée nonchalamment sur le canapé, regardant à la télé une émission décidément débile. Elle zappait entre les diverses chaînes quand le téléphone sonna.
– Salut c’est Isa.
– Bonjour ma puce, tu vas bien ?
– Ouais, ça va pas mal, un petit peu crevée mais bon, c’est pas trop grave. On se voit ?
– OK, maintenant ?
– Oui, sans autre, je viens chez toi ?
– Pas de problème, je t’attends, tu verras, j’ai tout plein de choses à te raconter.
– Hum, tu m’intéresses, bon ben à toute.
Isabelle, son amie de toujours. Elle était un peu plus jeune puisqu’elle avait tout juste vingt ans. Par contre, elle était aussi délurée qu’elle. Elle avait un corps bien dessiné avec une paire de seins parfaits et un joli petit cul qui devait passablement fasciner les mecs. D’ailleurs, le frère d’Annick était tombé dans ses filets et depuis n’en était plus ressorti. Annick se surprit à penser que cette fille lui faisait vraiment de l’effet et que de poser ses lèvres sur son clito ne lui déplairait pas. Cette envie de femmes lui était venue un jour qu’elle avait regardé un film de lesbiennes avec Arnaud. De voir ces chattes imberbes, mouillées de cyprine et ce petit bout de chair tout dressé, lui avait tourné la tête. Ce jour-là, elle s’était déchaînée sur le sexe de son amant. En fait, ce qui lui plaisait surtout, c’était de voir les lèvres du sexe débarrassées de tout poil. C’était tellement plus joli et excitant que ces jungles qui cachaient tout. Là au moins, le sexe de la femme était mis en valeur et attirait la bouche ou les caresses. Elle savait déjà que Isabelle se rasait la chatte tout comme elle. Alors, rien n’empêchait que « quelque chose » se passe entre elles. Elle se sentait désirable, vêtue d’un kimono de soie et prête à s’envoyer en l’air avec sa meilleure amie. Il s’agissait de manœuvrer habilement pour ne pas effaroucher la belle chatte, mais elle savait que si elle lui racontait par le détail ce qui c’était passé chez Eliane, elle serait assez excitée pour ne pas se refuser à elle.
Le carillon de la porte la sortit de sa rêverie et, se levant rapidement, elle alla ouvrir à son amie. Celle-ci était habillée d’une petite minijupe ne couvrant presque rien de ses jolies cuisses et d’un chemisier blanc, assez déboutonné pour qu’un regard un petit peu insistant devine l’absence de soutien-gorge. Elles s’embrassèrent sur la joue et se dirigèrent vers le salon où Isabelle s’écroula dans un fauteuil.
– Alors, raconte, lui demanda Annick.
– Non, toi d’abord.
– Pas question, tu sais très bien que c’est à toi de commencer.
– Bon, OK, alors écoute bien, car c’est vraiment bandant. Hier soir, Thierry avait pris une cassette de cul. Génial, ça faisait longtemps que je n’en avais plus vue une de cette qualité. Il y avait de tout, des lesbiennes, des sodomies, des doubles pénétrations et même une scène ou une femme se faisait pisser sur les seins. Je te dis, c’est l’une des premières fois que je regardais un de ces films jusqu’à la fin.
– Bon, jusque là, c’est banal, non?
– Oui, mais ce qui s’est passé pendant qu’on regardait le film l’est nettement moins.
Là, Annick commençait à ressentir un intérêt plus que croissant.
– Vas-y, continue, lui dit-elle.
– Eh bien, vers le milieu du film, Thierry a commencé à me lécher la chatte. Tu sais comme j’aime ça. En même temps, il me mettait plein de doigts partout, devant, derrière, enfin bref, c’était un petit Nirvana. N’y tenant plus, je me suis mise à quatre pattes et il m’a enfoncé sa queue dans le vagin. Ça glissait tout seul et je pense que c’est pour ça que « l’incident » est arrivé. A un moment donné, il me limait avec une telle vitesse qu’il est sortit de ma chatte et au moment où il a voulu s’enfoncer à nouveau, il a glissé un peu plus haut et je me suis retrouvée enculée jusqu’à la garde sans que je n’aie rien pu faire.
A ces mots, Annick eut un petit sourire ironique.
– Moi qui lui avais toujours refusé ce trou, j’étais enculée à fond et, ma foi, j’aimais ça. Je ne sais pas si c’est parce que j’étais vachement excitée, mais en tout cas, au moment où il a commencé à aller et venir, j’ai joui comme une damnée. Tu te rends compte Annick, j’ai joui du cul. C’était tellement bon, qu’on a recommencé tout de suite après qu’il m’ait envoyé son foutre. Il n’a pas débandé et c’est à califourchon sur lui que je me suis empalée sur sa verge. Alors, qu’est-ce que tu dis de ça ma vielle?
– Mouais, banal.
– Banal, mais ça va pas? Toi-même, tu ne t’es jamais fait enculer, et tu trouves ça banal ?
– Ouais, et je vais te le prouver.
Et Annick se levant alla s’asseoir à côté de son amie et lui raconta son dépucelage anal et la folle nuit passée chez Eliane. Isabelle poussait de petits cris de surprise à l’évocation de certaines scènes. Annick avait placé sa main sur la cuisse de son amie et la caressait machinalement tout en lui racontant ses exploits sexuels. Peu à peu ses doigts remontaient sous la minijupe. Fascinée par le récit, Isabelle ne s’en rendait pas compte et c’est seulement quand la main aventureuse toucha son sexe par-dessus son slip de dentelle qu’elle eut un petit sursaut. Annick s’en rendit compte et se blottit contre elle, enfouissant sa tête dans sa nuque. Elle ouvrit les lèvres et colla sa bouche sur la peau, si douce à cet endroit. Isabelle était comme pétrifiée, elle se laissait faire, d’autant plus que les attouchements maintenant de plus en plus précis d’Annick ne la laissaient pas indifférente. Elle se remémorait tout ce qu’elle lui avait raconté et une seule image l’obsédait vraiment : celle où Annick s’était fait lécher le clito par la belle Déborah. Elle avait maintenant envie d’être à la place de son amie et elle abandonna totalement son corps à la découverte de ces nouveaux plaisirs. Annick avait déboutonné les deux-trois boutons de la blouse qui avaient résisté héroïquement à l’assaut des doigts nerveux de la jeune femme. Elle posa une main tremblante sur la gorge de son amie et la fit glisser très doucement jusque vers son sein gauche. Elle fut surprise par la fermeté du globe de chair. Elle délaissa enfin le cou d’Isabelle et ses lèvres descendirent lentement jusque sur les tétons de cette poitrine qui l’attirait comme un aimant. Elle prit délicatement un des mamelons et le suça avec délectation. La petite pointe de chair se dressa rapidement. Elle la mordilla, la taquina, tant et si bien qu’elle entendit bientôt de profonds soupirs sortir de la bouche de sa belle soumise.
Se redressant, elle remonta la minijupe jusque sur le ventre d’Isabelle, et, saisissant le slip de dentelle, elle le fit glisser le long des cuisses somptueuses. Isabelle tressaillit en se sentant nue devant son amie. Elle avait maintenant un peu honte de se retrouver les cuisses écartées, la chatte totalement découverte, ses petites lèvres qu’elle avait très développées dépassant outrageusement de sa vulve. Annick ne lui laissa pas le temps d’avoir des remords et elle se jeta goulûment sur le sexe ainsi offert. Elle trouva enfin sous sa langue la saveur qu’elle imaginait les jours où elle se masturbait en rêvant de lécher un sexe de femme. C’était exactement ce qu’elle pensait, un goût acide et en même temps un peu sucré. Et ce petit clito qui roulait sous sa langue, c’était tellement doux, tellement chou, que ça la faisait mouiller abondamment. Prise de frénésie, elle se mit à manger littéralement le sexe d’Isabelle. Elle voulait s’imprégner de cette odeur, entrer sa langue le plus loin possible dans ce trou qui était devenu béant. Son amie se cambrait de plus en plus sous les ondes de plaisir qui traversaient son bas-ventre. Annick avait passé une main entre ses cuisses et caressait frénétiquement sa chatte. Elle mouillait terriblement et ses doigts étaient inondés de cyprine. Le clitoris de son amie avait doublé de volume et elle sentait aux contractions de ses muscles qu’elle allait jouir très bientôt. Isabelle fut terrassée par un orgasme fulgurant qui la fit crier à perdre haleine. Sa chatte envoya des jets de cyprine dans la bouche d’Annick qui les avala goulûment, goûtant avec délectation à ces goûts nouveaux pour elles. A ce moment, submergée par les sensations de jouissance, elle se laissa totalement aller et cria elle aussi son plaisir.
Chapitre IX
Après ma folle soirée avec Déborah, j’étais quelque peu fourbu. J’avais joui tout mon soûl de son superbe corps. Pas une fois je ne l’avais prise par-devant. Elle me tendait encore et toujours sa croupe pour que ma queue s’y enfonce profondément. Je n’avais jamais vu une nana jouir pareillement du cul. Il semblait que jamais je n’arriverais à la rassasier.
J’étais dans ma voiture, arrêté aux feux et c’est un coup de klaxon qui me sortit de ma rêverie. Je n’étais plus très loin de chez moi et je me réjouissais de revoir Annick à qui je raconterais tout ce que j’avais fait ce soir. Je sais que ça l’exciterait. On avait passé un accord tacite mentionnant qu’on pouvait s’envoyer en l’air chacun de son côté mais qu’il était impératif de raconter son expérience à l’autre. Jusqu’à présent, je dois avouer que c’est moi qui racontais plus souvent qu’elle.
Je garai la voiture dans le garage et pris l’ascenseur jusqu’au quatrième étage où nous habitions. Il était passé minuit et je pensais trouver Annick déjà endormie, mais je fus surpris d’entendre de la musique à travers la porte d’entrée.
J’enlevai ma veste et mes chaussures dans le vestibule et me dirigeai vers le salon. La lumière était tamisée et je vis deux corps tête-bêche couchés sur le tapis devant la cheminée où crépitait un feu. Il faisait une chaleur étouffante et une odeur de sexe flottait dans l’atmosphère surchauffée.
Je m’approchai sans bruit, admirant les deux femmes qui se donnaient du plaisir. Annick qui me faisait face me vit et me fit un petit clin d’œil tout en continuant de dévorer la chatte de son amie.
Je me déshabillai rapidement et le sexe déjà bandé, m’installai dans le fauteuil. Je caressais doucement ma verge tout en admirant le tableau qui m’était offert.
Annick se redressa et me regardant droit dans les yeux d’une manière très sensuelle, elle s’avança à genoux jusqu’à moi. Mes jambes étaient écartées, mes couilles totalement exposées. La tête d’Annick était maintenant entre mes cuisses. Sa langue pointa sur la base de mes testicules et lentement remonta le long de mon sexe jusqu’à ce que ses lèvres touchent le bout rond de mon gland. Elle fit alors disparaître l’entier de ma hampe au fond de sa bouche m’arrachant un gémissement de plaisir.
En ouvrant les yeux, je vis Isabelle allongée, les jambes écartées, se masturbant à l’aide de ses doigts. Sa chatte était totalement ouverte et luisante de mouille. Son corps était luisant de sueur. Elle passait et repassait ses doigts à l’orée de son trou avant de remonter jusqu’à la petite pointe turgescente qui pointait hors de son capuchon. Ses petites lèvres ressortaient d’entre les grandes. On avait envie de les mordiller et de les allonger encore plus. La coquine dû lire dans mes pensées, puisque les prenant entre le pouce et l’index, elle les tira vers l’avant puis sur le côté, m’exposant encore plus l’entrée de son vagin.
Annick pendant ce temps continuait habilement sa fellation. Elle me connaissait très bien, s’arrêtant au moment où elle sentait que j’allais exploser, me laissant le temps de souffler en prenant mes boules dans sa bouche, ou en me titillant le bout du gland de sa langue pointue. Puis elle reprenait ma queue entre ses lèvres tout en me massant les couilles. Diabolique, elle était diabolique.
Se relevant, elle se retourna et prenant mon sexe dans sa main, elle le plaça contre l’entrée de sa chatte et s’empala d’une seule traite en poussant un petit soupir de plaisir. A cette vue, Isabelle se leva et vint se placer entre les jambes d’Annick. Je savais pour l’avoir vu dans le miroir de notre chambre à coucher que le spectacle était très excitant.
Annick avait ramené ses jambes sur mes genoux et passant mes mains sous mes fesses, je l’aidais à monter et descendre sur ma verge. Isabelle avançant sa tête me léchait les couilles inondées par les coulées de plaisir de ma chérie. Puis, remontant petit à petit, elle donnait des coups de langue sur ma queue qui entrait et ressortait du vagin en feu. Au moment où la bouche d’Isabelle s’appliqua sur le clitoris d’Annick, celle-ci poussa un petit cri et accéléra la cadence de notre coït.
Pas pour longtemps pourtant. La position devenant inconfortable, elle se releva et faisant se coucher Isabelle, elle se plaça en 69 sur elle. Leur bouche était ainsi à hauteur de leur sexe. Annick plongea sans attendre ses lèvres sur la chatte de son amie, s’appliquant à agacer le clitoris dressé. Me postant derrière la croupe ainsi offerte, je plongeai mon sexe profondément dans sa vulve ouverte et dégoulinante de plaisir. J’allais et venais lentement, ressortant presque complètement pour m’enfoncer encore plus loin. A un moment donné, je sentis une main prendre mon sexe et, sortant de la chatte trempée, je me sentis avalé par la bouche d’Isabelle. Puis je repris ma chevauchée, alternant les plaisirs d’un sexe ou d’une bouche. Je sentais parfaitement la petite langue courir sur mes couilles alors que des gémissements sortaient de la gorge des deux femmes. Annick, selon la vitesse à laquelle je la prenais, relevait la tête en criant, avant de la replonger entre les cuisses de son amie. Celle-ci fut soudain prise de tremblement et jouit dans un long râle. Moi-même je n’en pouvais plus et dans un dernier sursaut, je sortis prestement du sexe offert et enfonçai ma queue dans la bouche de Isabelle où je m’épanchai en de longues giclées qu’elle avala avec délice. Puis je m’écroulai sur le côté entraînant Annick dans ma chute.
Faut toujours qu’il y ait un mec qui se ramène ! Quand deux femmes s’aiment tendrement ou fougueusement, elles se suffisent à elle-même, il n’est pas besoin qu’un mec se pointe !