Fantasme grandeur nature
1 – La mini robe
par Danpas
Elle s’adonnait à un de ses grands plaisirs. Elle me suçait délicieusement, allant et venant avec un savoir-faire certain, ses lèvres douces sur ma hampe. Oui, je peux dire qu’elle savait y faire, tellement que je ne m’en lassais pas, et ses mains palpaient habilement mes deux boules très dociles elles aussi.
On peut comprendre que j’étais ailleurs, non pas que je petit jeu auquel je m’adonnais, communément désigné par le terme de ‘broute-minou’, terme fort sympathique au demeurant, m’eut éloigné physiquement, j’étais ailleurs par l’esprit qui s’évadait dans des univers extraordinaires, ces paradis ou le sexe est roi…
Il est de ces instants ou le corps et l’esprit semblent aller sur des chemins différents. Je ne suis plus là, alimenté par ce plaisir intense, je suis dans ce monde que l’on atteint seulement dans pareils cas, peuplé d’images furtives, et scénarios irréels. Serait-ce ainsi que l’on peut définir les fantasmes, toutes ces choses dont les plaisirs de la chair se repaissent !
Oui, je me souviens bien de ce passage-là, c’est comme cela que les choses ont commencées.
Je vois une superbe créature, allant parmi le public, non pas nue bien sûr, mais très ‘provocante’…Elle déambule ainsi, nonchalante, sous le regard attisé des mâles qui rôdent comme autour d’une proie. Mais elle est insaisissable, elle disparaît, furtive, pour atteindre de nouvelles ‘victimes’ un peu plus loin !
Voulais-je tout à coup me transposer dans le réel, et matérialiser ce rêve, ce fantasme, je ne sais pas. Aussi, glissais-je de mon monde spirituel pour revenir dans le réel ? J’imagine cette créature sous les traits de celle qui me fait tant de bien, et, comme une pensée exprimée à haute voix :
– « Je t’imagine très sexy, tu es super belle …»
Je l’entre aperçois dirigeant son regard vers moi, sans interrompre son plaisir, Il faut dire qu’elle avait mieux à faire que d’écouter mes élucubrations fantasmatiques !
– « Tu sais ce qui me comblerais de plaisir, c’est que tu montres combien tu es belle et sexy.., et que les passants pensent que j’ai de la chance d’avoir une telle créature pour femme… »
Puis quittant ma queue par politesse (on lui aura sûrement appris dans sa jeunesse qu’il ne faut pas parler la bouche pleine… !) elle me fait remarquer que ce n’est pas très original, mon idée.
Allait-elle casser mon rêve ? Aussi, je reprends :
– « Comment ça ? »
– « Rappelle-toi, cette petite robe, la grise, je ne la mets plus, elle est trop courte.. »
Devais-je me contenter de ce peu de détails, le fait est qu’elle retourne à son ouvrage, ce qui bien entendu n’est pas pour me déplaire, ça alimente mon inspiration !
Mesurant le décalage entre mon rêve et ‘sa réalité’, je suis enclin à approfondir mon idée, et même j’en ai envie :
– « Ce n’est pas précisément ce que j’appelle court..»
– « Tu veux tout de même pas qu’on voit ma petite culotte ! » ajoute-elle entre deux suçages.
– « Non.. », fais-je sans grande conviction…
Cette remarque semble la faire émerger du domaine qui l’absorbe, elle abandonne ma queue pour revenir vers moi, peut être animée par une pointe d’inquiétude !
Avant qu’elle n’ait eu le temps d’une réplique, je reprends l’initiative, avec cette bonne vielle question empruntée à la gente féminine ! (N’est-ce pas mesdames…)
– « Est-ce que tu m’aimes ? »
– « Tu sais bien que je t’aime.. »
– « Alors, prouve le moi»
– « Comment ça ? »
– « Ce que je t’ai proposé… »
– « Je ne sais pas ce que tu veux exactement, faut voir ! »
– « Non, tu dois accepter, pour moi, ton amour pour moi doit être plus fort que tout, tu dois être prête à tout ce qui serait source de plaisir pour ton homme. Soit esclave de lui. Par amour »
– « Tu sais bien que je ne suis rien qu’à toi, mon chéri »
– « Alors, pour cette expérience, tu me dois totale soumission, d’accord ? »
– « Je suis à toi, mais pas d’imprudence »
Feignant d’ignorer cette dernière recommandation, je m’empresse de poursuivre l’initiative.
Motivé par cette idée que je peux déclarer de soudaine, ce qui en renforce mon attrait, je saute du lit, j’emprunte, dans sa boite de nécessaire à couture, justement rangée dans l’armoire de la chambre, son mètre de couturière, et me voilà créateur de mode !
– « Tu permets que je m’imagine un peu ce qu’il serait possible de faire… Et des mesures, j’en prends, ici, là, du sexe aux genoux, tour de fesses…
Bref, je prends déjà du plaisir par anticipation ! Car je n’aurai bien sûr pas besoin de toutes ces mesures, juste pour une robe à raccourcir !
« Maintenant, cette fameuse robe, si tu l’essayais, j’aimerais revoir …»
« ‘Ouais’, pas mal du tout, fais-je », comme si je ne m’en souvenais pas ! je pense que l’on peut en tirer quelque chose.
A genoux à ses pieds, je vais procéder aux essais de raccourcissements ! Pas de miroirs près de nous, très bien, j’éviterai les commentaires inutiles, et je fais les choses ‘bien’ en complétant le tableau par un ruban noué derrière la tête, qui la plonge dans le noir et donc le mystère, me donnant toute latitude pour mes essais ! en lui expliquant les prémices du jeu, qu’elle accepte à priori.
Quoi de plus ordinaire pourtant que d’ajuster un vêtement ? Mais je découvre à quel point la situation dans le cas qui me concerne est suggestive, excitante, et ce n’est pas mon ‘baromètre’ qui me prouvera le contraire ! Il est magnifiquement dressée au beau fixe … Cherchant à mettre au point « l’objet » de mon fantasme, je suis en extase devant ses cuisses, ce point que je contemple, la naissance des fesses, là où la courbure s’infléchie, et ce point fatidique sur lequel je me concentre, ce point qui sera la frontière entre le possible et l’impossible, avec laquelle je vais jouer…là ou devra prendre fin la toile protectrice !
Je l’imagine déambulant vêtue de mon chef-d’œuvre érotique. Il faut que ça frappe, il faut que les regards des hommes soient rivés sur elle mais il faut qu’elle puisse faire de ce bout de tissu un ultime rempart contre ces regards insistants, n’espérant qu’un hypothétique mouvement que cette femme provocante serait amenée à faire, qui changerait tout, qui mettrait ses fesses en évidences, peut-être même dévoilerait-elle sa petite culotte …alors que bien sûr, si ce mouvement devait avoir lieu, ce n’est pas le petit triangle de tissu qu’ils aurait à admirer, mais son pendant en fourrure naturelle !
Je tâtonne, rêve en positionnant le bas de robe à mi- fesses, que ça serait beau, mais irréel pour une présentation publique ! Il me faut cacher cette fesse, je redescends, à regret…Qu’est-ce que ça donnerait à ce niveau, je joue avec les centimètres, essaie d’en grappiller pour aller plus haut, un peu plus haut, non trop limite, tout de même, c’est ta femme !
Mais cette robe, je la veux particulièrement suggestive !
Et là juste un peu plus bas ? J’hésite, je compare, je prends du plaisir dans ces hésitations…
Quelques épingles pour maintenir en provisoire, je me place un peu en retrait : pas mal comme ça : fais quelques pas juste devant toi. Stop, demi-tour, revient vers moi, non plus sur ta gauche, là, continue, recommence une fois, c’est bien.
Maintenant lèves tes bras, plus haut, comme si tu voulais saisir quelque chose de haut placé, bien, reste ainsi…
– « Tu es superbes, très excitante, une vrai petite salope, me susurre mon excitation ! Quelle bonne idée une robe, je n’aurais pas le même résultat avec une jupe. » Me gardant bien de faire ces réflexions à haute voix ! «Très bien, tu peux à présent te déshabiller, rejoins moi aussitôt…»
Je m’aperçus bien vite que je n’étais pas seul dans un état de belle excitation ! Ce qui a eu pour conséquence presque regrettable de nous faire jouir l’un et l’autre trop rapidement, mais tant pis, voilà un bon moment de pris qu’on ne regrettera pas.
Le lendemain, je m’affaire à ce travail d’adaptation ! Je trace, je coupe « l’excédent » de tissu, en repensant à ses propos « que je trouve trop juste » en observant cette bande de tissu que je viens de couper !
Je retrouve les sensations de la veille au cours des essais ! Tout en manipulant l’étoffe, j’imagine ma femme ainsi vêtue, et cette pensée m’excite un maximum. Je me demande même si je n’ai pas mis la barre un peu haute pour la retouche de la robe (au sens propre comme au sens figuré !), mais l’affaire est engagée comme ça. Je dirais même que c’est coupé et donc trop tard ! Je me débrouille tant bien que mal pour finaliser le travail, avec mes connaissances basiques en couture, mais ma volonté d’aboutir me vient en aide ! Mon chef d’œuvre achevé, je le range soigneusement pour le jour J
Quelques jours ont passés, nous sommes samedi, en ce début d’après-midi, et je me suis arrangé pour que la maison soit déserte. C’est la bonne saison, et Sophie, mon épouse, se relaxe dehors. Je la rejoins, et, sans y être invité, commence à lui prodiguer des caresses. Elle se fait docile, se laisse faire.
Je poursuis, atteint des parties plus intimes, et enfin son sexe. Elle apprécie, se laisse visiblement caresser, je lui ôte doucement ses vêtements, elle est nue, je la masturbe très discrètement, elle aime, se trémousse…Il faut dire qu’elle a l’habitude, il m’arrive assez souvent de la faire jouir en la masturbant. Elle se contente de me regarder, et prend un plaisir discret, mais certain, c’est un de nos petits jeux. Cette fois, mon intention est autre. Jugeant lui en avoir ‘donné’ assez, je ralentis, et je lui dis de patientez une minute.
– « Essaie-la », dis-je en revenant, lui présentant « la » robe.
Elle s’exécute sans contester, et se trouve rapidement vêtue, de cette seule pièce de tissu.
Voulant tout à coup s’exprimer, je la sens se rétracter au dernier moment, tout en imaginant sa pensée : « Mais tu te rends compte, c’est bien trop court »
Je fais semblant de prendre un peu de recul et contemple mon œuvre, mais surtout cette femme pour le moins sexy !
– « C’est pas mal du tout » conscient que malgré tout, c’est en effet bien court, mais n’était-ce pas là mon but ? Cette pensée me ragaillardit et je ne perçois pas de commentaire. Aurait-elle déduit que l’expérience venait de commencer ? Ses réactions seraient-elles réellement inhibées par l’angoisse ? Aurait-elle réalisé que je tiens à ce qu’elle sorte ainsi vêtue ?
Bref, sans plus attendre, je précise : « Juste un coup dans tes cheveux, et ce sera parfait, ma chérie. Attend-moi à la voiture » alors que je disparais dans la maison avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir.
Je patiente un peu avant d’aller prendre place à mon tour dans l’auto, et comme ‘exigé’, elle m’y attend. Je peux même m’assurer sans trop de mal (!) qu’elle n’a pas passé à mon insu un petit slip. Tout est en ordre, pensais-je… Jusque-là ; elle semble bien jouer le jeu, mais ne va-t-elle pas se rétracter en final, je pourrais comprendre.
Alors que nous roulons, chacun garde le silence, et cela semble contribuer à augmenter la ‘sévérité’ de l’opération et la tension ambiante. Mais paradoxalement, je suis certes dans un état de plaisir, mais reste indécis : dois-je poursuivre ?
C’est comme une sorte de culpabilité qui me hante. Nous ne sommes plus dans l’ambiance intime de la maison, ou tout est permis, même les idées les plus folles, mais bien dans le monde réel, alors que nous approchons du secteur des surfaces commerciales, endroit que j’ai privilégié plutôt que la ‘rue’.
Même si j’ai souhaité déserter les endroits que nous fréquentons habituellement, ce n’est pas ça qui change la donne, la ‘confrontation publique’ en reste l’issue.
Et je continue de me martyriser l’esprit avec ce doute : et si j’étais trop exigent, si la ‘chose tournait mal’ ?
Cette incertitude m’accompagne jusqu’au moment où il me faut, en arrêt dans un secteur calme du parking choisit en conséquence, stopper le moteur. Eh bien, mon gars, me dit une petite voix intérieure, c’est avant qu’il fallait peser le pour et le contre, ton choix est fait, tu te dois de l’honorer, sinon, à quoi bon tous ces efforts pour arriver jusqu’ici ? Tu vas perdre lamentablement la face ?
Abandonnant soudainement toute culpabilité, je descends rapidement, et en parfait chauffeur lui ouvre la portière et l’invite à descendre. Elle s’exécute, et je suis très sensible à la scène, car, dans cette manœuvre, difficile d’être discrète, et ce qui devait arriver arrive : elle s’expose, rapidement certes, mais par chance, pas d’autre spectateur ! J’ai choisi tant qu’à faire un emplacement le plus discret possible ! Manière d’avoir le temps disons ‘qu’elle se mette dans le bain’ !
Je regagne en hardiesse. Pour corser l’opération, je décide au dernier instant que je ne l’accompagnerai pas, et lui imposerai d’être ‘exposée’ suffisamment longtemps, feignant de faire croire le contraire.
– « Je vais être restrictif, je ne t’accorde qu’une heure de ‘liberté’ ! »
A 17 h 15, je t’attendrai à cet endroit du parking. Promène toi bien et soit coopérative… comme pour augmenter à son trouble, car je laisse ce dernier qualificatif avec son auréole de mystère.
Elle me jette un regard comme empreint d’imploration, peut-être même qu’elle se demande où est la limite de ce jeu ‘idiot’ ? Mais elle résiste, et s’élance à l’aventure… Je suis aux anges en la voyant de dos s’éloigner : superbe ma petite chérie, va, tu es excitante ainsi vêtue. Je remonte dans la voiture et la suis du regard jusqu’à la perdre de vue.
Mais je ne résiste pas à l’envie d’aller ‘profiter’ de mon jeu, mais peut-être subconsciemment est-ce pour palier toute situation qui s’avérerait délicate ! J’entre à mon tour dans le grand hall. Prudemment, je la cherche du regard et finis enfin par l’apercevoir, rayon vêtement femme. Sûrement qu’elle se sent moins paniquée dans ce secteur. Mais dans ce secteur, moins de gars, mais plus de miroirs ennemis ! Et cette image indésirable que l’un d’entre eux n’aura pas manqué de lui retourner, cette tenue scandaleuse que son fou de mari lui a imposée !
Je la suis à bonne distance. Je cherche des réactions dans son environnement. Je ne tarde pas à voir un type qui apparemment la suit, elle doit l’exciter, ça ne fait pas l’ombre d’un doute, mais est-ce seulement le fruit de mon imagination suralimentée par le ‘jeu’!
Il la suit un moment, cela dure mais il se décide à la quitter, le « danger » est écarté…
Elle poursuit allant par ci, par-là, sans but précis, jetant un regard visiblement peu intéressé sur les achalandages. Tiens, une vielle dame semble lui demande un service. ? « Non, dommage » pensais-je en la revoyant les bras levés, mais aurait-elle rendu service à la petite dame si l’article était très haut, aurait-elle eu le réflexe de dire non ? Car si elle c’était lancée dans cette manœuvre, là, les mecs dans le coin aurait été scotchés !
Je me tiens à distance respectable, ce n’est pas facile, avec ses va-et-vient. Peut-être même qu’elle m’a vu, mais n’en fais rien voir.
Puis, au hasard des rayons, quelque chose tombe, très près d’elle. Je vois un homme qui se baisse, reprend l’article que je ne distingue pas, puis le replace. Il me semble qu’il échange des mots. Oui, elle a le regard tourné vers lui. J’imagine bien quand il a ramassé l’objet au sol, proche de Sophie, il n’a pu qu’admirer ses jambes nues, si peu dissimulées !
Peut-être même que « l’incident » est volontaire. Ils semblent s’installer dans un dialogue…
Elle a un geste de la tête comme pour regarder ses jambes. Placé bien trop loin, je ne peux rien capter évidemment de leurs paroles, mais il a dû lui parler de sa tenue ? Le dialogue se poursuit, ça me semble long. Au bout d’un moment, je le vois faire un geste indiquant une direction, ils partent ensemble.
Mais que fait-elle à présent ? Une crainte indéfinie m’envahit :
Non, reste calme, tu la connais, il n’y a pas de risque. !
Je reprends ma filature, ils approchent de la galerie, puis se dirigent vers la sortie…,
Panique, qu’est-ce que je dois faire, dois-je intervenir. Non, tu l’as voulus, alors assume mon gars. Puis direction, juste avant la sortie, le bar, je reprends ma respiration, mais ma filature devient plus aléatoire, trop peu d’obstacles pour se dissimuler, il me faut sortir discrètement. J’essaie, au risque d’être aperçu, en sortant, de mater leur position, dans un angle du bar. je tiens à la voir assise : les jambes croisées pour dissimuler son intimité, elle dévoile alors ses belles jambes dans toute leur longueur, qu’elle est belle, j’ai hâte de la caresser à nouveau.
Et si ce mec arrivait à la séduire…. ? Mais non, elle est à moi.
J’attends dans la voiture. Je ne peux me défaire de son image, la revoie assise, ses belles jambes croisées, offertes aux regards des hommes qui doivent la désirer. Je l’imagine changeant de position, avec le risque de s’exposer.
Je repense au plaisir que j’ai pris dans cette préparation, je vis mon fantasme, je la vois, ses belles jambes nues, et ce gars, il l’a regardé décroisé ses jambes, il s’est rendu compte qu’elle ne porte pas de culotte, en découvrant la toison légère, peut-être qu’elle n’a pas fait d’effort pour la lui dissimuler…
Mes idées s’emballent, ces pensées me plongent encore plus profondément dans mon fantasme, mon sexe réagit en conséquence…mon érection devient sensible, se précise…
Et ce gars qui la désire très certainement, peut être lui fait-t-il des avances, et, au jugé de sa tenue, lui parle-t-il peut être de sexe, et ces propos ne vont pas tarder à exciter ma chérie…
Elle pense à moi, bien sûr, mais ce gars qui n’est pas mal du tout…
Elle s’imagine nue avec lui, se laissant pénétrer, et jouissant sous les coups de cet apollon. Elle s’égard, s’oublie progressivement, ne songe plus à sa position, les jambes nonchalamment basculées d’un côté, de l’autre, la robe trop remontée, on aperçoit un début de fesse, ce couple à la table d’en face dont le type ne peut détacher son regard de cette chatte offerte…
Le café refroidit dans la tasse, la discussion se fait plus aléatoire, son compagnon de table s’aperçoit de son ‘trouble’.
Assis maintenant à ses côtés, Il passe discrètement le bras sous la table, finit par atteindre la cuisse, elle ne manifeste pas d’hostilité, il remonte, sans plus d’opposition, pas gêné par le tissu ennemi, parvient à lui enfoncer un doigt dans la fente. Il agite ce doigt. Elle est au bord de l’effondrement, le gars accentue un peu, elle jouit…
Dans mon délire, je n’ai pu résister à l’appel de mon sexe, et je me masturbe dissimilé au mieux par un journal déployé. Alors que les soubresauts de plaisir ne vont certainement pas tarder à agiter mon corps, je l’aperçois qui rejoint la voiture, mais je suis comme incapable de régir, de prendre l’initiative de cesser, car elle pourrait ne pas apprécier en ce lieu publique, je suis trop près de l’instant suprême ou la jouissance vous transporte dans un autre monde…
La portière s’ouvre, elle s’assoit, je n’interromps pas.
Elle ne peut que découvrir son homme vivant son fantasme ! S’ajoute maintenant à mon plaisir sa totale adhésion, puisque d’un geste souple, elle fait disparaître le journal protecteur, et, maintenant sous sa ‘protection visuelle’, je peux alors me masturber librement.
Je me laisse emporter dans la spirale du plaisir, en laissant glisser le short sur mes pieds, et le tee-shirt aux épaules, le dossier alors incliné me confère une position agréable. Ainsi quasiment nu, je vais et viens sur ma belle et puissante hampe gonflée à souhait, sous l’œil contemplateur de ma femme, qui me laisse faire…
La situation est exquise, mon plaisir est en rapport.
Tout en me laissant poursuivre ma masturbation, elle rompt le silence :
– « il faut que je te dise : »
Je n’ai pas envie d’entretenir le dialogue, mais fait un effort :
– « Tu n’es pas obligé de me dire, j’ai joué, et si j’ai pris des risques, il me faut assumer »
– « Je vais te dire quand même : j’avais une peur pas possible, et je devais être rouge jusqu’aux oreilles en entrant dans le magasin. Il s’en est fallu de peu pour que j’abandonne ! J’ai fait un effort pour toi, tu sais. J’avais l’impression que tout le monde me regardait, et savait que je n’avais pas de culotte. Jamais je n’ai été dans un état pareil. Il m’a fallu un moment pour m’adapter, si je peux dire que je me suis adaptée. Ecoute, tu t’es rendu compte à quel point ma robe était courte et sans culotte ? Quand tu m’as fait lever les bras, je suis sûr qu’on la voyait ? »
Je dois être prudent et calme mon ardeur, car je me laisse transporter par son récit, ces paroles que j’entends résonner dans mes oreilles, plus puissantes que ces mêmes idées furtives que mon esprit inventait. Elle poursuit :
– « C’est au bout d’un moment, et constatant qu’il ne s’était rien passé, je me suis déculpabilisée, en me disant que c’est toi qui le voulais, que je n’étais pas responsable, que tu faisais ça pour le plaisir, ton plaisir, mais que c’était injuste, mon angoisse contre ton plaisir ! »
Tous ces propos ne font qu’attiser mon désir, et je veux encore et encore rester immergé dans mon monde de plaisir attisé par ses paroles. Je dois résister pour ne pas jouir.
– « Aussi, j’ai fantasmé en quelque sorte pour pallier cette injustice. Ça m’a aidé très certainement, car, une heure dans cette tenue, je croyais au début ne jamais en voir la fin. J’ai concentré, discrètement certes, mon attention sur les gars qui étaient dans mon champ visuel……puis me suis égarée dans mon mental, nue, faisant l’amour …avec ce beau brun, là, devant moi…Je me sens coupable de t’avouer ça, mais je me suis ‘auto excitée’ en quelque sorte, et j’ai ainsi été plus à l’aise, je devenais celle que l’on admirait, que l’on désirait…même si cette peur initiale ne m’avait pas vraiment quittée, subtil mélange de désir et d’angoisse. Mais ça m’aidait, puis je me suis petit à petit un peu adaptée et laissée aller. Et puis il y a eu un gars qui m’a accosté, il a insisté pour que l’on prenne un café. »
La suite, pensais-je…, c’est la suite qui m’intéresse…, qui ne fait que renforcer mon excitation déjà grandement élevée par ces propos, ce fantasme vécu grandeur nature.
– « Il m’a fait une proposition, il m’a demandé de venir chez lui »
– « Et puis ? »
– « Attend, laisse-moi finir. Il m’a demandé si j’acceptais de venir pour mater son couple faisant l’amour »
– « Ah bon ! » dis-je d’une voix incertaine, ne laissant présumer par là ou mon inquiétude ou mon désir érotique, l’esprit trop embué de plaisir !
– « Tu vois quoi ? »
– « Je vois que c’est pour baiser avec toi »
– « Tu penses ? »
– « Et t’aimerais ? » dis-je dans mon état ‘second’
– « Je crois que je n’aurai pas ce choix à faire »
– « Tu veux jouer la ‘sainte nitouche’ ? Résisterais-tu au spectacle ? Peut-être que tu le penses, mais que tu ne sentiras pas l’excitation monter progressivement en toi et de là à ce que tu les rejoignes, presque à ton insu…Oui, c’est une tactique, ce gars joue bien ! »
– « Quand bien même je les rejoindrais, ils ne voudront pas de moi, ils sont homo ! Il ne m’a pas amené cette proposition comme ça, nous avions avant pas mal discuté sur le sujet de l’homosexualité et de la sexualité en général, et c’est vraiment sur la fin qu’il s’est dévoilé »
– « Ah évidemment », dis-je comme si j’étais déçu d’une ‘occasion’ manquée !
– « J’avoue que je ne lui ai pas fait part de ma décision, et il m’a d’ailleurs demandé de prendre le temps de la réflexion, il faut dire que ce gars est très gentil, avenant, et c’est vrai que quand je l’ai aperçu, je n’ai pas cherché à fuir le dialogue. Il m’a même félicité sur le fait que je portais bien le court ! Ce à quoi je lui ai expliqué brièvement l’exceptionnalité de la chose ! Il émane de lui une sorte de confiance, d’honnêteté, et c’est pourquoi, après m’avoir fait allusion à son homosexualité, j’ai accepté ce café. Et puis ça m’évitais de patienter dans les allées du magasin, par contre, j’avais ‘zapper’ les difficultés à m’asseoir dans ma tenue. Dommage, le gars n’a pas apprécié à la hauteur de l’événement ! »
– « Quel est son but alors, s’il est comme ‘ça’ ? »
– « Il m’a dit qu’avec son copain, il voulait faire une sorte de jeu sexuel, et lui a pensé à ça. Ils feraient l’amour devant quelqu’un disons de « neutre », et ils se sont dit que ça pourrait être une femme, mais que jusqu’à présent, ils n’avaient pas eu l’occasion de trouver cette personne, car ce n’est pas vraiment évident »
– « Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? »
– « Après tout, si ça leur fait plaisir, ça ne me regarde pas, à chacun ses jeux érotiques, n’est-ce pas chéri ! » réplique-t-elle d’un ton quelque peu ironique ! »
– « Oui, après tout.. » tout en lui posant plus directement la question : « Mais iras-tu ? »
– « Je ne pense pas, j’ai un peu peur en fait, pas qu’il me sollicite bien sûr, non, je ne sais pas, comme ça, c’est trop spécial, et si soudain. Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? »
– « Que ce couple ne soit pas homosexuel comme il prétend, mais que ça soit un guet-apens pour te posséder ? »
– « Je suis certaine que non, j’ai eu le temps de me rendre compte, sur le point-là, il ne m’a pas menti, mais quel intérêt pour moi? »
– « Vivre un moment très particulier ? » dis-je dans mon euphorie sexuelle
– « Mais ça ne te dérangerais pas que je vois deux gars nus faire l’amour ? »
Mon état physique et mental du moment me permettant de dire des propos hors du standard, je poursuis :
– « Ça ne me dérangerait pas, non.. »
Pour profiter de ce moment particulièrement érotique, je poursuis
– « Je t’imagine devant ces deux hommes nus, deux beaux sexes à ta portée, qui te fassent rêver. Mais qui tristement ne te prêteront pas d’intérêt, même avec ta jupette ! Belle occasion de voir deux belles bites.., ça va t’exciter ma petite cochonne de les voir se … »
Je tente de poursuivre mais dois céder à la pression du plaisir : plusieurs grands jets de spermes arrosent ma poitrine, qui lui témoignent, si tant est qu’il y en ait besoin, de l’authentique et puissant plaisir que je viens de prendre, grâce à sa complicité.
Ayant repris mes esprits, et une tenue plus en adéquation avec les lieux, je ressens comme une impression de confusion dans mon esprit, elle m’a donné et a ‘payé’ pour cela,
Aussi, je voudrais compenser son effort, Je tente une approche, elle semble consentante.
Je parviens à la masturber certes très discrètement mais le premier pas est fait. Elle accepte mes premiers gestes, sur quoi je poursuis jusqu’à ce que je m’assure qu’elle entre plus franchement dans le ‘jeu’, tout en lui remémorant combien j’ai apprécié sa ‘prestation’
Je ne brusque surtout pas le rythme, et suis attentif aux premiers signes caractéristiques de la montée du désir.
Je lui caresse les cuisses, par légers frottements du bout de mes doigts écartés, allant d’un côté vers l’autre, avec un passage plus accentué sur son désiré clito. Progressivement, je la sens glisser sur la pente du plaisir. Je suis bien, je rêve de lui procurer un véritable instant de bonheur.
Je pense que le moment est venu d’essayer d’aller plus loin. De ma main libre, tout en lui prodiguant les attouchements qu’il faut, je saisis le bas de la robe, la glisse comme je peux sous les fesses, afin de simuler le fait de lui donner de ‘l’aisance’. Mais je ne me limite pas là, après une pause, je poursuis la remontée le long de son corps. Elle demeure coopérative…, j’entretiens son excitation par une masturbation dans les règles de l’art. J’arrive à la base des seins, nouvel arrêt avant que je me risque à les découvrir…ce dont j’ai très envie.
Rien, pas de geste hostile…et pas non plus de présence hostile !
– « C’est bon ? » me contentais-je de lui demander
Réponse aussi succincte, mais dont la sincérité est traduite par le ton d’un ‘Oh oui’ langoureux
Ceci m’incite à aller plus en avant encore, et la robe n’est bientôt plus qu’un ‘tour de cou’ Ses deux globes au galbe flatteur ne sont à présent plus prisonnier de ce tissu. Un dernier et ultime mouvement me reste à accomplir !
Tellement près du but, pensais-je, Vas-y prudemment, ne brûle les étapes…Une petite étape pour ta main, mais un grand pas pour notre couple.
Je décide encore de faire monter son excitation, et l’ayant jugé assez ‘chaude’, je passe à la phase finale ! et plus de tour de cou, et plus rien du tout.
Ma femme est entièrement nue, là, sur le siège de la voiture, garée sur ce parking ! Peut-être que d’autres n’y verraient pas là de l’exceptionnel, mais pour moi, pour nous deux, ça l’est et c’est génial, d’autant que je n’avais pas envisagé ce scénario. Je suis très excité par mon exploit, avoir réussi à la mettre nue !
Faut-il qu’elle soit bien excitée en effet pour ne pas réagir, la situation me mets aux anges !
Je la branle, elle s’abandonne totalement à moi, maintenant trop « parti » pour manifester son opposition. La situation me comble de plaisir. Néanmoins, conscient de la « fragilité » de notre situation, pour ne pas dire dangerosité, même si nous sommes en retrait du secteur fréquenté, je partage mon plaisir en entrecoupant de coup d’œil l’environnement, en priant pour qu’une présence indésirable ne vienne casser notre aventure !
Les mouvements de son corps de ses reins me renseignent sur le désir ardent qui l’anime. Je dose mes gestes, il faut qu’elle tienne un moment, un doigt dans la chatte seulement, des aller et retour, des caresses sur ses entres cuisses, comme elle aime, et toute ces petites choses dont je la sais friande, et que, sans vanité, j’ai appris à maîtriser je pense avec brio !
Conscient que je n’ai jamais vécu une telle situation, je me dis qu’il faudrait passer à quelque chose de plus hard. Il faudrait faire cohabiter des méthodes inhabituelles à la situation unique qu’elle vit. Autrement dit, à situation exceptionnelle, méthodes exceptionnelles !
J’intensifie mes efforts, en lui massant maintenant les seins avec énergie, mes doigts lui labourent copieusement son con, je lui pince les fesses, les tétons, palpe ses globes fermes. J’ai même du mal à me concentrer sur mon rôle de ‘guetteur’ ! et de résister à l’envie qui me reprend, mais je dois me consacrer entièrement à elle.
De sa fente suintante à présent, c’est plusieurs doigts qui vont et viennent, la pénètrent. Elle gémit, non pas de douleur, mais de plaisir, ça m’inspire et je passe alors à la vitesse supérieure en décidant d’adjoindre le ‘verbal’ au ‘physique’, pratique que j’emploie fort peu, et encore dans un répertoire soft.
Certes, mon récit va y perdre en poésie, mais que voulez-vous !
D’ailleurs, je ne me souviens plus des mots et des phrases exactes que je lui débite, dans ma folie sexuelle, mais ça ressemble beaucoup à ça :
– « Hein, petite salope, comme ça tu excites les mecs, ça ta bien plu de leur montrer tes cuisses, avoue !
Je t’ai bien vu onduler du cul en partant, tu jouais les effarouchées pour faire illusion devant moi, mais ça n’a pas duré !
« Dis-moi que tu as levé exprès les bras pour exposer ton cul, et ça t’excitait. Tiens, tout en passant avec mes doigts d’un trou à l’autre : Ca, c’est pour un mec, et ça, c’en est un autre » accompagnant mes paroles complètement folles de gestes désordonnés.
Et, tout en lui palpant généreusement les seins de la main libre:
– «T’aurais bien aimé aussi te faire branler les nichons, par tes mecs.. »
– « Je suis sûr que tu les as attiré vers les toilettes, et pas que pour te faire toucher le cul, tu t’es laissé faire par plusieurs l’un derrière l’autre, tant qu’à faire, ils t’on fait jouir avec leur grosse bite dans ton petit cul, j’en suis sûr, mais dit le moi, avoue, tiens je sens encore leur sauce dans ta raie de petite salope. C’est comme si je t’avais entendu disant, « oui, j’en veux, je veux vos bittes dans mon trou, mettez moi plein de sperme, partout, oui, encore.. »
De mes propos alimentés par ses cris de plaisir, sous mes « palpages » énergiques, sur fond d’excitation accumulée pendant cette heure sexy en public, elle ne peut plus résister bien longtemps, elle s’abandonne, au bord de l’évanouissement.
Elle m’a avoué d’ailleurs avec satisfaction avoir connu sinon « l’orgasme de sa vie » du moins un ‘mémorable’, et j’ai apprécié comme il se doit le fait d’en être l’auteur !
Même si elle m’a fait remarquer que c’était tout de même (un peu) osé !
Bien que ça remonte à quelques années, je me souviens très bien de cette expérience hors du commun, nous en reparlons quelquefois…manière de faire monter la pression quand on en a envie ! Parlant de ça mais aussi et surtout de la suite au demeurant assez inattendue …
A suivre