Un bon vice en vaut un autre par Verdon
Frère Thomas, bréviaire en main
Dans la forêt fait son chemin
En regardant entre les pages
Quelques images pas très sages
Lorsque soudain il aperçoit
Dans un taillis, sans rien sur soi
Un brave qui posant culotte
A bien du mal à faire sa crotte.
Inspiré d’une idée divine
Notre saint homme sort sa pine
Qui excitée par les gravures
S’impatiente dessous la bure,
Et au bonhomme porte assistance
En lui flattant avec outrance
Le p’tit conduit si réfractaire
A soulager sa base arrière.
– Bon dieu, Padre, quelle est épaisse !
Mais, quand bien même votre rudesse,
Mon pauvre cul tout en détresse
A profité de vos largesses
Et recouvré bonne santé.
Grâce à votre grosse bonté
J’ai maintenant la fesse gaie
Et la rosette bouche bée.
Mais de m’avoir autant choyé
Afin de bien me démerder
Je crains aussi que vous soyez
A votre tour bien emmerdé.
– Regarde-moi mon cher ami
Et ne crains rien car sur ma bite
J’ai des onctions à ton crédit
Délecte-toi elles sont gratuites.
Et si tes joues se font goulues
Autant que le fut ton charnu,
Vu le service que j’ai rendu
A la paresse de ton cul
Nous serons quittes, je te l’assure
Lorsque, livré à ta pâture
Mon bienfaiteur soulagé
De ces humeurs partagées,
Grâce à tes douces obligeances
Aura repris son élégance.
Un vrai poème cochon !