Martinov 25 – Les agents secrets – 6 – Wan Ting Koh par Maud-Anne Amaro
Olga sortie, les deux chercheurs restent dubitatifs,
– Elle nous prend pour des billes, c’est au mieux de l’espionnage industriel, au pire de l’espionnage militaire ! Déclare Martinov qui est quand même loin d’être le dernier des imbéciles.
– Donc on va dire « non » ?
– Pas si simple ! Si on refuse, elle va proposer ses services à un autre qui n’aura pas nos scrupules.
– Et alors ? Réplique Béatrice
– Et alors, ça me gêne ! Mais j’ai une idée reprend le professeur, on va prévenir Gérard…
Gérard Petit-Couture que les lecteurs assidus des aventures du professeur Martinov connaissent déjà, a travaillé pour la DSGE, quand il a été nommé ministre, personne ne lui a pas demandé de rendre sa carte, et quand il fut viré du gouvernement au bout de quelques semaines, on a oublié qu’il ne l’avait pas rendu.
– Si la nana travaille pour une puissance étrangère, il saura la démasquer… Poursuit Martinov. Je vais l’appeler pour lui demander si ça l’intéresse.
– C’est pas un peu dangereux ?
– Mais non, c’est un pro, il sait faire les choses avec douceur et discrétion.
Petit-Couture est enchanté d’avoir son vieil ami au téléphone.
– Ah, Martinov, tu tombes bien, j’avais l’intention de vous inviter au restau. Je suis célibataire en ce moment, Florentine est partie en croisière avec une copine…
– On a une affaire un peu bizarre à te raconter…
Et il raconte.
– Ça pour être bizarre, c’est bizarre ! Elle est comment la fille ?
– Un canon !
– Alors, je prends ! La première chose à faire c’est de la filer. Vous la revoyez quand ?
– Dans moins d’une heure !
– Ça fait un peu juste, mais j’ai une idée…
Olga revint, toute confiante dans la décision de Martinov. Elle savait qu’en ce bas monde qu’avec de l’argent et du sexe on pouvait obtenir pratiquement tout ce qu’on voulait…
– Alors, on fait affaire ? Demanda-t-elle.
– Sur le principe c’est d’accord ! Répondit Béatrice. Maintenant il y a quand même un problème, c’est la faisabilité, en relisant la fiche il y a un truc qui me semble un peu plus compliqué que prévu. Si je vais pas savoir-faire, autant qu’on le sache tout de suite, je vais faire une série d’essais, je vais m’y mettre de suite. Demain je serais en mesure de dire si je pourrais faire.
Olga est quelque peu dépitée.
– Très franchement tu es optimiste ou pas ?
– Je dirais qu’il y a 90 % de chances que je m’en sorte, mais si vraiment je bloque, je ne voudrais pas qu’on soit malhonnêtes avec toi.
– Je téléphonerai demain alors !
– Non il faudrait passer, pour signer les contrats.
– On ne peut pas faire ça « au black » ?
– Non, non !
Olga s’en fichait, utiliser une fausse identité pour un agent secret, c’est du « tout courant ».
– Alors je téléphone, vous me dites si c’est bon et si c’est bon, je passe signer !
– Ben voilà !
Odette Morvan a été prise de court, elle pensait négocier d’abord avec Wan Ting Koh, mais Malesherbes l’avait contacté en premier. Qu’importe, puisqu’elle avait décidé de jouer sur les deux tableaux.
Elle dut attendre l’heure du déjeuner pour contacter discrètement la jolie chinoise au restaurant d’entreprise. Celle-ci n’étant pas seule, Odette lui fit comprendre par gestes qu’elle souhaitait lui parler.
La chinoise quitta un moment sa place et avant qu’Odette ait pu en placer une, elle lui chuchota :
– 18 h 30 au Café Grenadine !
Elle lui précisa l’adresse et la laissa plantée là.
Le Café Grenadine fait l’angle de deux rues, l’une d’elle est très fréquentée, l’autre très peu.
Wan Ting Koh est attablée en terrasse, en mini robe très sexy, les jambes croisées, sa consommation est payée et elle attend Odette. Elle la voit arriver de loin, se lève de table et va à sa rencontre en faisant semblant de téléphoner.
– Suis-moi ! dit-elle simplement en s’engageant dans la rue peu fréquentée.
La chinoise fait toujours semblant de téléphoner (et en chinois) ce qui fait qu’Odette ne peux en placer une !
Et puis tout va très vite. La chinoise s’assure qu’il n’y a aucun témoin et balance une paire de gifles à la pauvre Odette qui n’y comprend rien et qui se met à pleurer à chaudes larmes.
– Ça c’est pour t’apprendre à me refiler des tuyaux pourris.
– Mais…
– Ta gueule ! Tu croyais pouvoir m’extorquer 5 000 euros, mais tu n’as pas le calibre, ma pauvre fille !
– Espèce de conne ! Se rebiffe enfin Odette. ! Tu ne t’ais même pas demandé pourquoi je voulais te voir ?
– Non et je m’en fous.
– Je t’apportais la formule qui manquait, mais puisque tu le prends comme ça, tu la vois la formule ? Elle est là !
Et devant les yeux incrédules de Wan Ting Koh, Odette sort de son sac une photocopie, en fait une boule et la balance dans un trou de caniveau tout proche
– Quant à tes 5 000 euros, tu peux te les foutre au cul ! Ajoute-t-elle.
Du coup la chinoise est déstabilisée, mais quand Odette veut prendre la poudre d’escampette, elle la retient fermement par le bras, et la bloque. C’est que c’est une sportive bien entraînée, Wan Ting Koh !
– Arrête tes conneries, t’as forcément fait d’autres photocopies de ton papelard, alors on va aller les chercher.
– Lâche moi le bras, ou j’ameute le quartier !
– Je vais te lâcher, mais ne t’envole pas de suite, je vais te donner un acompte.
– Un acompte de quoi ?
La chinoise sort de son sac 2 billets de 200 euros et les tend à Odette.
– Il est bien évident que si tu m’as encore raconté des conneries, cette somme me sera due.
– Je t’ai dit que ton fric tu pouvais te le foutre au cul !
– Bon on va faire autrement, j’ai très mal interprété la situation et j’étais très en colère. Et quand on est en colère on dit et on fait n’importe quoi. Alors d’accord j’ai eu tort de te traiter comme ça, je te prie d’accepter mes excuses. On s’embrasse ?
– Va chier !
– Tu veux vraiment passer à côté de 5 000 euros ?
– C’est du bluff !
– Non, tu peux en avoir la moitié dès ce soir si j’ai ton papelard et s’il n’est pas bidon. T’as une autre copie dans ton sac ?
– Oui ! Le papier que j’ai jeté n’avait aucun intérêt.
– T’es une maline, toi ! Bon on peut aller chez toi ?
– Pourquoi chez moi !
– Parce qu’il me faut un coin tranquille pour téléphoner et chez moi c’est pas tranquille.
– Comment ça ?
– Je t’expliquerai plus tard.
Elles se rendirent avec leur voiture respective rue de Charenton là où habite Odette Morvan.
Dans l’appartement Wan Ting Koh sortit son portable, puis munie des deux feuilles de formules s’apprêta à téléphoner… Mais voilà que César, le labrador beige d’Odette fit une entrée inopinée dans la pièce et s’en alla directement renifler l’entrejambe de la chinoise.
– Oh ! C’est quoi ça ?
– Ben c’est mon chien !
– Il m’a l’air bien vicieux ton chien. Fous-moi le camp sale bête !
– Non, il est juste très affectueux ! Répond Odette en rougissant comme une pivoine.
– Moi quand je veux montrer mon affection à quelqu’un, je ne vais pas lui renifler la chatte !
– Ce n’est qu’un chien, il ne se rend pas compte.
– Parce que tu l’as mal dressée… A moins que tu lui aies donné de mauvaises habitudes !
– Bon… ça va !
– Dis-moi, il est affectueux comment ton chien avec toi ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ? T’es pas venue pour ça à ce que je sache !
– Je te demande ça, c’est histoire de parler, tu sais j’ai les idées larges, moi, j’ai déjà sucé la bite d’un chien ! Ça fait partie de l’entrainement des agents secrets, on doit pouvoir supporter toutes les fantaisies sexuelles.
Et à cette évocation, Odette ne sait plus où se foutre.
– Bon comme tu viens de le dire, je ne suis pas venue pour ça… Dit-elle en reprenant son téléphone. Enferme ton chien, j’ai besoin de concentration.
Conversation en chinois, mais Odette comprit qu’elle citait les éléments décrits dans les deux feuillets. (parce que blotzanium en chinois, ça fait toujours blotzanium.)
L’opération dura plus d’une heure, manifestement Wan Ting Koh avait eu affaire à plusieurs interlocuteurs.
– Bon, ce n’est pas évident ! Tu sais quelle heure il est en ce moment en Chine ?
– Non et je m’en fous un peu, tu vois !
– Ben il est 1 heure du matin et j’ai réveillé plein de monde, j’espère que je n’ai pas fait ça pour rien.
– Bon tu me laisses ?
– Non, on va attendre, c’est l’affaire d’une heure ou deux.
– Attendre quoi ?
– Les résultats !
– Et t’es obligé de rester ?
– Non, mais c’est plus pratique ! Je peux prendre une douche ?
– Si je te dis non, tu fais quoi ?
– Ben j’en prendrais pas !
– Vas-y, première porte à droite
– OK si mon téléphone sonne tu décroches, tu fais patienter et tu viens me chercher
Dès que l’asiatique fut dans la salle de bains, Odette eu la curiosité de vouloir examiner son téléphone. Peine perdue, tout était écrit en caractères chinois.
Cinq minutes plus tard, le téléphone sonnait. Odette s’en empara et frappa à la porte
– Ton téléphone !
– Ben rentre !
Ce qu’elle fit, mais elle ne put s’empêcher de pousser un cri d’exclamation.
– Mais t’es toute nue !
– Ben oui, je ne prends pas ma douche habillée ! Passe-moi le téléphone.
– Je te laisse.
– Non, non, je vais avoir besoin de toi !
– Pourquoi ?
Wan Ting Koh ne répond pas et se met à causer en chinois au téléphone. Ça ne dure pas très longtemps.
– Rien d’important ! Commente-t-elle.
La vision du corps nu de la chinoise provoque un trouble chez Odette, un trouble qu’elle ne comprend pas.
– Déshabille-toi ! Tu vas me frotter le dos !
– C’est pour ça que tu as besoin de moi ?
– Absolument !
– Désolée, je ne fais pas ça !
– T’as peur de quelque chose ?
– La question n’est pas là !
– Elle est où la question, si ça ne te fait pas peur, fais-le !
– Non ! Et je n’ai pas à me justifier !
-Tu as tort, ça aurait pu être amusant.
– Bon, je te laisse !
– Ben oui, maintenait que tu t’es bien rincé l’œil !
– Je ne me suis rien rincée du tout, je ne suis pas gouine.
– Moi non plus, mais de temps en temps un corps de femme, ça change.
Et en disant cela la chinoise s’approche très près d’Odette. Puis imperceptiblement elle pivote autour d’elle de façon à lui bloquer la sortie
– Tu fais quoi ?
– Je m’approche !
– Je ne sais pas à quoi tu joues, mais tu ferais bien de laisser tomber.
– Caresse-moi juste les bras, tu verras comme j’ai la peau douce.
– T’es chiante !
– Juste les bras !
Seuls quelques centimètres séparent maintenant les deux femmes. Odette peut sentir le parfum envoutant de la chinoise….
Alors poussée par une force irrésistible, elle lui caresse les bras.
– Alors c’est doux, hein ?
– Oui !
– Et c’est doux partout ! Caresse-moi les seins !
– Mais non !
– Tu n’as jamais fait ça ?
– Ça ne te regarde pas !
Wan ne réplique pas mais se met à se caresser les seins et à se pincer les pointes devant le regard subjugué d’Odette qui ne peut sortir de la salle de bain sans bousculer la chinoise.
– Tu me caresses juste un peu les seins et tu me diras si c’est doux !
– T’es venue ici pour téléphoner ou pour brouter du gazon ?
– Dis donc t’es gonflée, tu viens te rincer l’œil alors que je suis à poil et après tu fais ta mijaurée !
– Quel toupet !
– Allez juste une caresse, il ne faut jamais passer à côté d’une expérience.
Excédée Odette vint palper le sein droit de la chinoise. Juste une seconde !
– Non pas comme ça, ce n’est pas le jeu.
– T’es chiante !
Cette fois la caresse ressembla à quelque chose.
– Hum, tu caresses bien !
– Tu parles !
– Et l’autre sein, il va être jaloux !
Odette si dit alors qu’il valait mieux satisfaire à sa demande, ainsi ensuite elle serait tranquille. On se donne toujours de bonnes raisons…
Alors Odette caressa simultanément les deux seins et sans que sa partenaire ne la sollicite en ce sens, vint titiller les gros tétons de la jolie chinoise.
– Ben tu vois quand tu veux !
– Gné !
– Oh, la vilaine grimace. Et si tu te déshabillais ?
– Pourquoi faire ?
– A ton avis ?
– Tu veux vraiment me gouiner ?
– Je n’aime pas ce mot-là ! Disons que j’aimerais bien te caresser, ou plutôt j’aimerais bien qu’on se caresse toutes les deux comme deux copines de collège.
– Et si je dis non ?
– Je n’en mourrais pas ! Mais rappelle-toi de ce que je t’ai dit « il ne faut jamais passer à côté d’une expérience ». Au fait je ne t’ai pas montré mon cul, tu le trouves comment mon cul ? Demanda Wan en se retournant.
– Il est pas mal !
– Ben dit donc ce n’est pas le grand enthousiasme ! Touche !
Odette touche, caresse… se demande où tout cela va la mener.
– Elle est comment la peau de mes fesses ?
– T’en a encore beaucoup des questions comme ça ?
– Plein ! Alors tu te déshabilles ou tu attends le printemps ?
– Et tu crois que j’ai l’habitude de me déshabiller devant n’importe qui ?
– Je ne suis pas n’importe qui ! Je suis Wan Ting Koh, citoyenne médaillée.de l’ordre de la République de Chine. (Affirmation toute fantaisiste comme vous le pensez bien)
– Et ça te donnes le droit de me voir à poil ?
– En fait non ! Mais j’ai une idée : si c’était moi qui te déshabillais ?
– Je peux le faire toute seule !
– Alors fais-le !
Et poussée par on ne sait quel démon facétieux, Odette se déshabilla en rougissant.
– Eh bien dis-donc, c’est pas si mal tout ça !
– Tu parles, je dois avoir 5 kilos de trop, j’ai des seins trop gros et des fesses minables.
– T’exagères pas un peu, là ? Approche-toi !
La chinoise se mit à caresser Odette qui l’air de rien s’émoustillait et lui rendait désormais ses caresses sans rechigner
Du coup Wan se fit plus hardie, et sa main descendit à l’entrejambe bien touffu d’Odette, celle-ci s’abstint de protester quand le doigt la pénétra.
Gauchement la main d’Odette s’aventura à son tour vers le gazon.
– Je ne rase pas tout, j’aime bien avoir quelques poils, c’est doux. Vas-y entre ton doigt.
– T’es toute mouillée !
– Ben oui, ma belle !
Le doigt entra timidement mais la chinoise stoppa son geste.
– Attends une seconde, il faut que je pisse, j’ai trop envie.
Et à ce moment il se passa quelque chose, le visage d’Odette devint blanc, ses yeux vitreux, sa bouche sèche.
– Ben qu’est-ce qui t’arrive ?
– Je… je…
– Ben quoi ? c’est grave ?
– Tu vas me prendre pour une folle !
– Mais non !
– Au point où on en est, je voudrais te demander… non laisse tomber.
– Bon je vais pisser, tu me diras après !
– Non !
– Quoi non !
– Ça t’embête si je te regarde ?
– Me regarder pisser ?
– C’est juste un fantasme !
– Ah, ce n’est que ça, fallait le dire ! Alors pas de problème, si c’est ton fantasme secret on va te faire plaisir, je peux même t’arroser si tu veux.
– Juste un peu alors !
La chinoise demanda à Odette de s’assoir sur le sol carrelé, elle la chevaucha et dirigea le jet de son pipi sur sa poitrine.
Excitée par ce spectacle tellement rare pour elle, Odette se trifouillait le bouton pendant l’arrosage.
Wan devinant les désirs de sa partenaire lui demanda d’ouvrir la bouche. Odette comblée gouta pour la première fois depuis fort longtemps une autre urine que la sienne et la trouva très bonne.
– On s’essuie et on va continuer à côté proposa Wan. Attends-moi, faut que je rappelle quelqu’un…
Odette était aux anges, n’en revenant pas que ce vieux fantasme se soient enfin concrétisé.
C’était pendant ses années collèges, Odette et Martine étaient inséparables. Odette était tellement sous l’emprise de son amie que celle-ci aurait pu lui demander n’importe quoi. Ce fut d’abord des caresses, qui furent de plus en plus osées, elles allaient faire pipi ensemble, et un jour Martine qui venait juste d’uriner lui demanda :
– Regarde, je lèche mon doigt plein de pipi, c’est bon, tu veux gouter ?
Odette goutta, le pipi de son amie ne pouvait qu’être délicieux, et elles jouèrent de nombreuses fois à ces jeux.
Et la vie les sépara, mais le souvenir de ces pratiques humides continua d’hanter les nuits d’Odette. Elle se consolait en se léchant ses doigts après la miction, parfois elle pissait volontairement dans sa culotte et déambulait dans sa chambre sans la retirer, l’urine lui coulant sur ses cuisses.
Puis ce fut le premier flirt, la première pipe, la première coucherie. Odette aurait bien aimé qu’un peu de pipi vienne s’immiscer dans leurs ébats. Mais non ! Alors elle demanda à son partenaire si elle pouvait le regarder pisser. Il ne fit aucune objection, mais quand elle voulut tenter d’aller plus loin, il la traita de folle et disparut de sa vie.
Le traumatisme fut double, d’une part parce que ce type, elle l’aimait sincèrement et qu’un premier chagrin d’amour c’est toujours terrible ! Mais surtout elle comprit que son fantasme uro était assez peu partagé.
Dans sa chambre Odette s’affala sur le lit, maintenant Wan pouvait lui faire tout ce qu’elle souhaitait, elle lui devait bien ça !
– T’as un gode ? Lui demanda la chinoise.
– Non !
– Pas grave j’ai les doigts très agiles, tourne-toi je vais m’occuper de ton cul.
Odette se mit en levrette, Wan lui écarta les fesses et se mit lui à butiner le petit trou pendant quelques minutes, puis elle fit entrer son doigt et l’agita nerveusement.
– Oh ! Qu’est-ce que tu me fais ?
– Je t’encule avec mon doigt ! Tu aimes ?
– Oui, encore, encore !
Mais la chinoise a beau avoir les doigts agiles, le doigtage intempestif, ça finit par fatiguer. Elle demanda à Odette de se remettre sur le dos.
– On va se mettre en soixante-neuf, tu vas me lécher la chatte pendant que je te lécherai la tienne.
Wan pressée de conclure ne s’embarrassa pas d’amuse-gueule, surprise malgré tout de voir Odette si mouillée, elle lui attaqua de suite le clito, l’envoyant direct au septième ciel. De son côté, Odette se débrouillait assez mal, pas bien grave pour la chinoise qui simula son plaisir.
– C’est quoi ce bruit demande Wan ! Ils ne sont pas discrets tes voisins.
– Ce ne sont pas les voisins, c’est le chien !
– Oh, le pauvre toutou, tu peux peut-être le libérer maintenant.
Odette ouvre la porte, César déboule en remuant la queue et se dirige directement vers le canapé dans lequel Wan est restée allongée.
– Ben mon toutou, tu viens dire bonjour à la petite Wan… Mais dis-donc, t’es un chien ou un cochon ?
César a réussi à s’immiscer entre les cuisses de la jolie chinoise et sa langue râpeuse vient lui balayer la chatte.
– Oh ! Quelle langue il a ! C’est trop bon !
– Couché, César ! Tente Odette sans grande conviction
– Laisse-le me lécher, il me fait ça trop bien.
Le chien sans que l’on sache trop pourquoi cesse son léchage et s’immobilise en agitant la queue. Wan lui caresse le dos avant que sa main vienne s’aventurer entre ses cuisses afin d’y attraper le sexe, qu’elle branlotte quelques instants afin de le faire sortir de son fourreau.
Le membre turgescent de l’animal ne tarde pas apparaitre et c’est sans hésiter ne seconde que la jolie chinoise le porte en bouche avec un plaisir évident.
Odette assiste au spectacle, fascinée, se demandant qu’elle attitude adopter, Wan ne souhaitant pas la mettre dans l’embarras lui dit simplement !
– Viens nous rejoindre !
Odette s’approche se penche de façon à ce que son visage soit très proche de celui de la chinoise. Celle-ci cesse alors sa fellation et dirige la bite du chien vers les lèvres d’Odette. Qui elle non plus, n’hésite pas un instant en s’en va lécher tout ça comme la meilleure des gourmandises.
Et c’est un festival, les deux femmes se repassent la bite du chien en rigolant tandis que de la mouille dégoulinante coule sur leurs cuisses
– Je suis trop excitée, je veux qu’il me prenne ! Dit soudain Wan qui vient se mettre en levrette, les jambes écartés, la croupe relevée…
Odette, désormais complètement complice, dirige César vers la chatte charnue de la chinoise. Il la pénètre et s’agite comme un beau diable à la façon d’un métronome fou. Provoquant des râles de plaisir chez sa chienne humaine.
Spontanément, Odette a adopté la même position, elle attend son tour ! Et voilà qui tombe bien puisque le chien décidemment très versatile décide d’abandonner son coït pour venir renifler le cul de sa maîtresse et la pénètre comme il se doit !
Ne voulant pas rester coincée, Odette se libère de l’étreinte au bout de quelques minutes, et les deux femmes reprennent leur suçage de bite jusqu’à ce que l’éjaculation s’en suive. Les deux femmes se partagent alors un profond baiser au goût particulier, avant de se mettre en soixante-neuf afin de finir en beauté.
– On est vraiment des salopes ! Conclut Odette.
– Bof, on ne fait de mal à personne… et puis le chien est content.
N’empêche qu’Odette n’en revient pas de s’être laissé entrainer ainsi.
– Toi alors ! S’exclame-t-elle faute de trouver d’autres mots.
– C’est la première fois que tu fais ça avec une femme ?
– Qu’est-ce qui te fais dire ça ?
– Lao-Tseu a dit « Si tu veux savoir ce qu’il y a derrière une porte il faut la franchir »
– Ah ?
– T’aimes pas beaucoup les hommes, on dirait ?
– Ecoute ma jolie, tu es bien mignonne, mais on n’est pas encore assez intimes pour que je te raconte ma vie.
« Je ne l’ai donc pas encore complètement domptée » se dit Wan Ting Koh, « ne précipitions pas les choses. »
– Je demandais juste ça comme ça, après tout moi aussi j’ai mes secrets, tu as bien le droit d’avoir les tiens.
– O.K.
– Dis-moi, tu recommencerais ?
– Oui !
– J’aimerais te demander un service… Mes amis ont expérimenté le gaz, mais ils m’ont indiqué qu’en l’état il n’en voyait pas trop l’utilité. Par contre, si l’effet durait plus longtemps, ce produit pourrait s’avérer intéressant.
– Ce n’est pas moi qui mène les expériences…
– J’entends bien, mais est-ce que Blotz-Henri y travaille ?
– Oui ! Mais il ne me dit rien !
– Tu pourrais le séduire ?
– Tu rigoles, il ne peut pas m’encadrer !
– Il n’aime pas les femmes ?
– Si ! Tu le verrais parader à la machine à café du 4ème, il a un véritable harem !
– Tu crois que j’aurais ma chance, moi ?
– Ça je ne peux pas te dire.
– Il est raciste ?
– Non !
– O.K. demain quand il se rendra à la machine à café, préviens-moi. Je m’arrangerais pour qu’il me conduise dans son labo, à ce moment-là tu nous laisseras tous les deux, tu attendras cinq minutes et tu nous surprendras en pleine action.
– Tu sembles bien sûre de toi ?
– On verra bien, si ça ne marche pas, je lui enverrais une escort de luxe, à moins qu’il préfère les biquets… Je te laisse ma biche !
– Tu n’oublies rien ?
– Mais non, voilà 2 500 euros comme convenu, le reste, tu sais quand…
A suivre
J’aime ce récit où les femmes parlent cru dans le sexe et j’aime les foufounes poilues par contre je n’aime pas la zoophilie.
J’ai beau me dire que c’est limite, ça m’excite
Ce long passage avec le chien m’a terriblement excitée ! Bravo et merci