Les loups-garous de Paris – 8 – Nuit et lendemain de pleine Lune par Boris Vasslan
Puis ce fut la pleine lune !
Nous avons loué deux chambres d’hôtel à Saint-Germain en Laye, une pour Andréa et moi, une autre pour Hélène. De cette façon dès que l’appel de la pleine lune se fera sentir nous serons dans les premiers arrivés.
Elizabeth ne tient plus en place, ses poils sont encore plus longs que d’habitude, quelque chose semble l’attirer dehors, elle enfile un blouson, se chausse, appelle l’ascenseur jusqu’au parking, monte dans sa voiture et prend la direction de Saint-Germain. Pourquoi cette direction ? Elle serait bien incapable de le dire !
Une force inconnue l’a fait se diriger vers la forêt, elle stoppe dans une contre-allée où sont déjà garées plusieurs véhicules. Ses mains sont désormais entièrement recouvertes de poils, elle se regarde dans le miroir, son visage n’a plus rien d’humain. Curieusement au lieu d’en être effrayée, elle prend la chose avec philosophie :
« En fait, je dois rêver ! »
Les copines et moi avons repéré sa voiture au moment où elle s’est garée…
Elizabeth retire ses vêtements, sort de son véhicule et dissimule la clé électronique derrière le pneu avant. Elle est devenue louve, elle hurle sa présence, et se met à courir jusqu’à une large clairière où déambulent une horde de ses congénères. Maintenant que nous l’avons repéré, il nous suffit de ne pas s’éloigner trop d’elle afin de la protéger si besoin est. Un loup s’approche d’elle, lui renifle le cul, puis la pénètre. Elle se laisse d’abord faire passivement avant de ressentir un plaisir d’une intensité telle qu’elle n’en a jamais connu. Un autre loup attend son tour, il n’y a pas de raison, quand il y en pour un, il y en a pour deux.
Et moi ?
Je suis là, au milieu de la meute avec Andréa et, Hélène doivent y être aussi. Sandy, la secrétaire également, mais comment la reconnaître ? Je ne sais pas faire. Ça renifle, ça copule, ça grogne, ça pisse, drôle d’ambiance !
Au milieu, ça s’agite beaucoup, deux loups se toisent de façon peu aimables, toutes dents dehors. Et tout d’un coup, c’est la bagarre, le premier se jette au cou du second, qui surpris ne peut se défaire de la prise il se débat en de sauvages ruades mais l’autre enfonce encore plus profondément ses dents, le sang coule. Le loup blessé perd ses forces et se couche sur le côté, il offre sa jugulaire à son adversaire, le vainqueur la lui tranche d’un simple coup de croc. C’est fini, le nouveau chef de meute pousse un hurlement terrible, autour de lui les loups se mettent en position de soumission. Nouveau hurlement, cinq ou six loups se précipitent sur le cadavre et commencent à le dévorer, la gueule finit par se trouver séparée du tronc. En voilà un qui ne connaîtra jamais l’immortalité !
Cette sauvagerie m’a proprement écœuré !
Maintenant que nous savons qu’Elizabeth ne risque plus rien, nous pouvons nous concentrer sur ce nouveau chef des loups en essayant de ne pas le perdre de vue, pas évident, rien ne ressemble plus à un loup qu’un autre loup ! Mais nous sommes trois à le pister : Andréa et Hélène veillent au grain.
Le temps a passé vite, j’ai un peu fait comme les autres, j’ai forniqué et j’ai même cru retomber en enfance en jouant à des trucs idiots avec un congénère.
Quand apparurent les premières lueurs de l’aube sur un signal du nouveau leader de la horde, nous avons regagné les voitures, je file le chef de meute qui comme toute la horde reprend forme humaine, je ne peux distinguer son visage, mais mémorise le numéro de sa plaque d’immatriculation, faute de mieux on aura toujours ça.
Elizabeth regagne sa voiture, elle n’en revient pas de ce qui vient de lui arriver, et n’en revient encore moins de se retrouver là près de sa voiture en ayant retrouvé sa forme humaine et dépourvue de ses poils superflus. Prenant conscience de sa nudité, elle se rhabille promptement, ramasse sa clé, démarre sa voiture et retourne à la maison.
« Ce n’est qu’un rêve, mais je vais me réveiller quand ? »
Rentrée chez dans son appartement de l’avenue Victor Hugo, elle finit par admettre qu’elle n’a pas rêvé, elle se déshabille entièrement et constate de nouveau que ses poils surnuméraires ont disparu.
« Une histoire de fou ! Faut que j’appelle Bérault, j’aimerais bien comprendre ! »
De notre côté, on essaie d’échafauder un plan, mais tant qu’on n’en saura pas plus sur le nouveau chef de meute, on restera dans l’expectative, et parallèlement on ignore si Bérault est en sécurité ou pas.
– Tu te mets en congé maladie et tu ne restes pas chez toi ! Lui conseille Andréa.
– Je vais aller où ?
– Je peux t’héberger provisoirement. Lui propose Hélène.
Répondant à l’invitation d’Elizabeth, Bérault lui propose que je l’accompagne chez elle, ainsi qu’Hélène. Andréa se chargeant pour sa part d’enquêter sur sa majesté le chef de meute.
L’impossible pagaille provoquée par le départ des voitures m’a empêché de suivre celle du nouveau chef de meute, Hélène n’y parvint pas non plus, mais Andréa réussit à le filer et nous l’annonça le lendemain midi, heure où j’avais rendez-vous avec Bérault et mes deux copines.
– J’ai l’adresse et j’ai vu sa tronche, je vais me débrouiller pour en savoir plus.
– Comment tu as fait ?
– Le bol ! Je lui ai filé le train, mais il n’est pas allé très loin, il a fait demi-tour et il revenu dans la contre-allée, je n’ai pas compris, j’ai attendu, une autre voiture est sortie, je n’ai pas compris non plus et puis au bout d’un quart d’heure, je l’ai vu revenir à pied jusqu’à la contre allée, il est reparti avec sa voiture, et là je l’ai suivi peinard, jusque chez lui à Paris, rue de Vaugirard.
– Je comprends, dit Hélène, il a tout simplement déplacé la voiture de son rival et il l’a abandonné un peu plus loin…
– On ne saura jamais qui c’est ? Demandais-je
– Ce sera un cas de disparition, les flics retrouveront la voiture, mais pas son cadavre. Explique Hélène.
– Mais le cadavre…
– Quand on meurt en loup, il n’y a plus de transformation… Et de toute façon les autres l’ont bouffé !
– En attendant on ignore tout des intentions du nouveau chef…
– Ça ne va pas être facile, mais je pense y arriver ! Indiqua Andréa
Elizabeth nous reçoit, elle s’est habillée très simplement, elle n’est pas maquillée et se paye des cernes sous les yeux. Elle ne semble avoir aucune animosité et nous propose le café.
– Bon, J’ai peut-être droit à quelques explications à présent !
– Certes, mais il faudrait mieux que Corinne n’entende pas ! Suggère Bérault.
– Le trip sexuel dans la clairière, c’était comment ? Demande Hélène.
– Je vous remercie de vous préoccuper de ma sexualité, mais ce que j’attendais ce sont des explications !
– L’explication c’est que tu es devenue une louve-garou. Répond Bérault.
– Je m’en doute un peu, mais pourquoi, bordel ?
– Mais pour assurer ta sécurité, mais chère !
– Ah, c’est vrai ma sécurité ! Se gausse-t-elle. J’avais oublié ! Et il va se passer quoi maintenant ?
Avant d’expliquer notre plan à Elizabeth, il a fallu en préalable lui expliquer comment la communauté fonctionnait et comment elle s’accroissait avec les problèmes de compatibilité par sexe et par groupe sanguin… :
– A la prochaine pleine lune, vous devrez défier le chef de meute, si tout se passe bien, et nous y veillerons il se couchera, s’il ne fait pas on le massacrera, et tu deviendras la reine des loups-garous !
– Mais enfin, je rêve, je n’ai rien demandé, moi !
– C’est la seule façon de se protéger des délires de Gondard et de ses acolytes, en plus vous voilà immortelle et à l’abri des tueurs des frères Ladrome. Que des avantages !
– Et en plus ! Vous allez vous payer de ses orgasmes ! Croit devoir ajouter Hélène.
– Vous, ça va !
– Je disais ça comme ça.
– Et je vais être plein de poils quinze jours par mois.
– Un petit inconvénient pour tant d’avantages !
– Et en tant que chef de meute, j’aurais des obligations ?
– Très peu, et nous serons là pour vous aider.
– Alors admettons puisque je ne peux pas faire autrement. Autant prendre les choses avec philosophie, on va arroser ça, j’ai du Champagne au frais.
– Bon, je vais vous laisser, j’ai un peu mal à la tête, prévient Bérault.
– Allez juste une coupe, quoi !
– Juste une coupe et je m’en vais !
Et tandis que Corinne nous servait un excellent Champagne, je m’interrogeais sur l’étrange attitude de Bérault avant de comprendre. En fait, sans vouloir se l’avouer l’homme était jaloux, et présumant que ce petit pot amical pouvait tourner en orgie, il préférait s’éclipser que d’assister ou regarder.
– On trinque à quoi ? Demande Hélène.
– Je n’en sais rien, j’ai l’impression d’être propulsée dans un nouveau monde, un monde inconnu, un monde parallèle. Alors trinquons à ça : au nouveau monde. Tu peux rester et nous verser une coupe Corinne !
– C’est que… commence par protester Hélène.
– C’est que quoi ? Il faudra bien qu’elle l’apprenne, non ?
– Tchin, tchin !
– J’ai trop envie de m’amuser, de faire la folle, de faire des bêtises, Vous voulez vous amuser avec moi ?
On ne va pas dire, non !
Et voilà que subrepticement, la belle Elizabeth m’attire vers elle et m’embrasse avec la même fougue que Vivien Leigh se collant sur Clark Gable dans « Autant en emporte le vent. », mais avec toutefois davantage de salive.
– On se tutoie tous, maintenant, d’accord ? C’est quoi ton prénom, à toi ?
– Théodore, mais on m’appelle Théo.
– Au moins c’est original ! Bon Hélène tu vas venir à côté de moi, on va se caresser un peu, et on va s’offrir un petit spectacle. Toi tu restes assis bien sagement sur ton fauteuil et Corinne va venir te chauffer
– Je suis obligée, Madame ? Demande l’intéressée.
– Pourquoi ? Ça va être une corvée ?
– Non mais c’est de l’extra.
– Ah, et c’est ça qui te chagrine ? Et bien tu n’auras qu’à prendre 100 euros dans ma cagnotte. C’est bon comme ça ?
– Oui Madame !
– C’est fou ce que les gens sont vénaux de nos jours ! Soupire Elizabeth avec un geste théâtral..
Corinne, la soubrette de madame est, rappelons-le est une jolie blackette d’une trentaine d’année, souriante et légèrement potelée.
Elle se débarrasse assez vite de ses vêtements en tourbillonnant, ne gardant que son ensemble culotte et soutien-gorge couleur vert d’eau..
Elle se retourne ensuite et joue avec sa petite culotte de façon à ce que tout le tissu lui entre dans le sillon fessier et dégage entièrement ses fesses.
Putain, quel cul !
Ça y est je bande, et la Corinne vient s’en assurer en me mettant sa main sur ma braguette mais sans la laisser.
Pendant ce temps-là Hélène et Elizabeth se font des petit mamours coquins.
Corinne vient ensuite s’assoir sur mes genoux en face à moi en position de lap-dance, puis se met à gigoter du bassin qui se trouve de fait en contact avec ma braguette.
Je commence à être dans un drôle d’état, mais l’affaire était loin d’être terminée, elle me soulève mon tee-shirt, et me m’agrippe les tétons, qu’elle me pince, me tiraille, me tortille. J’ai maintenant la bite raide comme un bout de bois.
– Défais mon soutif.
J’ai un peu peur de m’emberlificoter avec l’agrafe, mais je fais ça comme un chef. J’ai maintenant ses magnifique nénés devant mes yeux. Que c’est beau, les aréoles sont très sombres et semblent me narguer. Elle s’avance un peu et me fout carrément un téton dans ma bouche. Je lèche, je tète, j’aspire. Que du bonheur !
Elle se recule un tout petit peu afin que ses mains puissent accéder à ma braguette, Elle l’ouvre en extrait ma bite bandée et la caresse un peu de ses doux doigts.
Et alors que je ne sais comment calmer mon excitation, la blackette se relève.
– Monsieur est chaud ! Annonce-t-elle à l’adresse de sa patronne.
– C’est très bien, Corinne, on va s’offrir une petite suite… Théo tu vas te mettre à poil et tu vas venir me lécher la foufoune. Et toi Corinne, tu vas lécher celle d’Hélène. Allez, en piste !
Je la trouve bien dirigiste la belle Elizabeth !
Il faut donc que je me déshabille, Corinne, elle n’a pas ce souci et est déjà entre les cuisses d’Hélène, le cul magnifiquement cambré. Je la sodomiserais volontiers la blackette !
La chatte d’Elizabeth ruisselle de mouille, ce qui ne me dérange guerre, j’adore ça, je m’approche je tente un doigt.
– Non juste la langue.
Ah bon ? C’est comme elle veut, la petite dame. Donc je lèche, je me régale, et puisqu’elle ne veut pas de mes doigts, ma main descend jusqu’à ma bite histoire de me la caresser un peu.
– Touche pas à ta bite !
Mais, c’est qu’elle serait autoritaire. Alors je ne touche plus à rien mais continue mon travail de langue. Ma partenaire commence à pousser des petits cris.
– Le clito, le clito !
O.K., on y va ! Et ça ne traine pas, quelques coups de langues bien ajustés et la businesswomen monte au ciel.
Je me recule un peu, puisque c’est elle qui commande, j’attends la suite.
– Ne bouge pas !
Ben non je bouge pas, mais j’en profite pour regarder les deux autres coquines qui nous font un magnifique black and white.au terme duquel la belle Hélène nous fera don du cri de son orgasme.
– Un verre d’eau, Corinne ! Demande Elizabeth. Et puis tu apporteras des capotes.
Et la soubrette toujours à poil quitte la pièce, en remuant du popotin! Ce n’est pas possible d’avoir un cul pareil, je vais finir par faire une fixation dessus.
Madame Chinchard boit son verre d’eau, puis se met en levrette sur le bord du canapé.
– Théo, tu te mets une capote et tu m’encules, mais avant tu vas me lécher un peu le cul, j’adore qu’on me lèche le cul !
Ce n’est pas un souci. On va donc finir en beauté, mais j’ai comme un regret, j’aurais tellement aimé finir avec Corinne. Bon, mais je ne vais pas me plaindre, non plus !
– Tu l’aimes mon trou du cul !
– Mais bien sûr !
– Il pue, non ?
– Non, pas du tout !
– Ça ne fait rien, j’aime bien qu’on me dise que j’ai le trou du cul qui pue !
– Alors d’accord : vous avez le trou du cul qui pue !
– Tu ne me tutoies plus !
– Si, j’avais oublié.
– Je te trouve bien étourdi, bon tu m’as assez léché, maintenant tu m’encules !
Je suis entré dans son cul avec une facilité déconcertante et j’ai commencé à la pilonner. Pas facile de me maitriser d’autant que la belle me gratifiait de « plus vite, plus fort », tout en poussant des jappements de plaisirs.
Un cri à côté, c’est Corinne qui par un juste retour des choses a joui sous le langue d’Hélène.
Je n’en peux plus, je transpire à grosse gouttes, Elizabeth a déjà joui, je sens que ça vient, je décharge, décule et m’affale sur le canapé..
Et pendant que l’on récupère, Madame Chinchard y va de ses questions indiscrètes. Et nous demande dans quelles circonstances nous sommes devenus loups-garous. Hélène
raconte…
– Et toi Théo ?
– Ben c’est un mec qui m’a mordu !
– Je m’en doute bien puisque c’est comme ça que ça se passe, mais précisément.
– C’est un peu délicat…
– Tu baisais avec un mec ?
– Euh…
– Me dit pas le contraire, vous m’avez expliqué tout à l’heure que c’est de cette façon que les loups mâles se contaminaient.
– Disons que de temps en temps j’ai des tendances un peu bi, alors un jour un mec m’a dragué dans une pissotière…
– Tu suces des bites ?
– Disons que ça m’est arrivé.
– Tu aimes bien ?
– Oui, j’avoue ! Enfin de temps en temps…
– T’as raison, c’est bon la bite ! Et la sodo ?
– J’ai essayé une fois, ce n’était pas terrible, mais je retenterais peut-être l’expérience.
Ces confidences n’étaient pas tombées dans l’oreille d’une sourde !
On est un peu vanné, on a pris congé, Hélène et moi. Nous nous rêverons, du moins je l’espère !
Andréa a beaucoup de chance, revenue rue de Vaugirard, la voiture du chef de meute n’y était plus…
« Normal, le gars est parti bosser ! Il n’y a pas de parking, donc quand il va rentrer et se garer près du trottoir, je vais l’aborder »
Et c’est exactement ce qui se passa :
Le gars sort de sa bagnole, Andréa se rapproche :
– Bonjour monsieur, c’est à propos de votre statut de chef des loups-garous…
– Hein ? Quoi ? Vous êtes qui ?
– La Grande-duchesse de la confrérie, faut qu’on se parle et c’est urgent !
– Maintenant ? Demande le type qui n’en croit pas ses oreilles.
– Oui !
– Bon on va monter chez moi.
Un bel appartement, assez tape à l’œil, la bibliothèque est bien remplie avec des bouquins qui ont probablement été acheté en lot, les deux tableaux contemporains sont des horreurs, le mec vit seul, il expliquera plus tard qu’il est veuf.
– Comprenez ma surprise… Commence l’homme avant de se faire interrompre.
– Vous vous en remettrez, je présume que vous connaissez bien mal l’organisation mondiale des loups-garous ?
– Ben…
– Au fait, je n’ai pas saisi votre nom ?
– Chabraut, Paul Chabraut.
– Saviez-vous au moins qu’il y avait une organisation mondiale ?
– Pas vraiment, non.
– Vous pensiez que nous n’étions qu’à Paris?
– Non, je sais qu’il y a des communautés à Angers et à Lyon et je ne sais plus où.
– Autrement dit, vous ne savez pas grand-chose !
– Je ne demande qu’à apprendre. Je vous sers quelque chose ?
– Non merci ! Quand il se passe quelque chose d’inhabituel dans une communauté, nous finissons toujours par être au courant, voyez-vous ?
– Ah ?
– Je suis donc là pour valider votre prise de pouvoir
– Ah ?
– Qu’est-ce qui vous a motivé pour devenir chef de meute ?
– Je faisais partie de la garde rapprochée de maître Gondard, alors je me suis dit que je pourrais lui succéder !
– Il y avait un autre prétendant…
– Je l’ai éliminé, dans les règles.
« Il ne me dira pas qui c’est, pas bien grave ! »
Un ange passe. Chabraut semble réfléchir, il est profondément contrarié par cette visite et par l’attitude de son interlocutrice qui ne lui laisse pas en placer une, plusieurs choses lui semblent un peu bizarres.
– Je peux poser une question ? Ose-t-il demander.
– Non, plus tard ! Si vous voulez continuer à assumer votre rôle, il faudra que je vous explique pas mal de choses.
– Bien sûr !
– Est-ce que Gondard vous a mis au courant de ses ambitions ?
– Il ne s’en cachait pas !
– Et vous approuviez ?
Chabraut qui n’est quand même pas complétement idiot, sent la question piège.
« Qu’attend cette duchesse comme réponse ? Si elle supportait Gondard malgré l’extrémisme de ses ambitions, c’est qu’elle espère un chef comme lui, alors allons-y ! »
– Oui, j’approuvais !
– C’est bien ce que je craignais, la validation va donc poser problème !
Il ne comprend plus rien, Chabraut.
– Voyez-vous, nous supportions Gondard parce qu’il était un organisateur hors pair, quant à ses délires, ils ne nous dérangeaient pas puisqu’ils étaient irréalisables.
– Je ne comprends pas !
– Pas grave.
– Mais le chimiste ?
Andréa éclata de rire.
– Vous avez compris ou il faut que je vous fasse un dessin ?
– Je ne pensais pas…
– Que les choses étaient si compliquées ? Ben oui rien n’est simple mon pauvre monsieur, et maintenant on va parler de la suite : à la prochaine pleine lune, un loup, en fait une louve, viendra vous défier, vous vous inclinerez volontairement et on vous laissera la vie sauve, si vous ne jouez pas le jeu, vous serez déchiqueté ! Des questions ?
– Non.
– Alors maintenant, je veux bien à boire, vous avez du bon whisky, j’espère ?
A suivre
Etonnant, original, et surtout très érotique
Où l’expression « femme à poil » prend toute sa signification !
Mais, elle n’arrête pas de partouzer ma mère Chinchard ! Quelle santé ! et quel bon moment de lecture érotique
Les lendemains de pleine lune
Chacun encule sa chacune