Vacances – 1 – L’arrivé de Fanette par Pilouface

Vacances : L’arrivé de Fanette par Pilouface

 

Il faisait très chaud cet été-là. En descendant du car climatisé, je reçus une bouffée de chaleur en plein visage.

Mon sac de voyage en bandoulière, je longeai la rue du quai à la recherche de mon amie Lola qui devait m’accueillir pour cette petite semaine de vacances. Je commençais à m’inquiéter de ne pas la voir quand une voix familière m’apostropha :

– Eh, Fanette !

Lola, un peu en retard comme à son habitude me sauta au cou en m’embrassant comme si elle ne m’avait pas vu depuis des lustres. Je me dégageai vivement de son étreinte. Lola profitait toujours de la moindre occasion pour se coller contre moi avec le secret espoir que je succombe un jour à ses avances.

– Lola arrête ! On nous regarde.
– Et alors, j’ai bien le droit d’embrasser mon amie, non ?
– Oui mais à la manière dont tu le fais nous tutoyons l’indécence.
– Tout de suite les grands mots, ce n’est pas de ma faute si je t’aime, non ?
– Moi aussi je t’aime mais uniquement d’amitié et pas au-delà.
– D’accord, d’accord, je me calme. Léo est resté dans la voiture, il nous attend.
– J’ai cru un instant que tu m’avais oubliée.
– Mais non, c’est le car qui a un peu d’avance. Laisse-moi prendre ton sac, tu dois être crevée.
– Oui, un peu.
– La voiture n’est pas très loin.

Lola portait une petite robe de coton, qui flottait joliment autour de ses cuisses bronzées à chaque courant d’air.

– Il est comment Léo ?
– C’est un garçon adorable et un amant extraordinaire rajouta-t-elle en se penchant pour me le souffler à l’oreille.
– Tu l’aimes ?
– Oui, mais pas d’amour. C’est plutôt une bonne entente, une complicité érotique, alors que pour toi…

Lola laissa sa phrase en suspens, en me gratifiant d’un sourire gourmand.

– Alors que moi je suis seulement ta copine, de toujours.
– Eh oui se lamenta-t-elle en soupirant, puis d’un ton enjoué : Voilà la voiture ! et lui, c’est Léo.

Les bises de présentation : Fanette ! Léo ! Enchanté ! Un beau mec ce Léo. La petite Lola sait choisir ses amants : Grand, blond les cheveux mi- longs, le sourire carnassier et les yeux rieurs. Je l’imaginais très bien sur une planche de surf, du côté de Hawaï. Il rangea ses bagages dans le coffre et m’ouvrit la portière. J’appréciai ce geste galant.

Je m’affalai sur la banquette arrière, bien contente de prendre un peu mes aises après mon voyage.

– Il y a combien de kilomètres jusqu’à ton petit paradis ? Demandai-je à Lola.
– Une trentaine, juste ce qu’il faut pour laisser derrière nous la ville, le bruit et la pollution.

Tout au long de la route, Léo commentait les splendeurs du bord de mer à grands renforts de gestes de la main qui finissait inexorablement sur la cuisse de Lola.

Les caresses un peu osées sur la cuisses nue de son amie m’auraient en d’autres circonstances, un peu choquée, mais aujourd’hui, alors que soufflait en moi un air de vacances, j’en retirait un léger amusement et une petite pointe d’excitation. Lola se tourna vers moi en me disant :

– Léo ne peut s’empêcher de me tripoter du matin au soir. Si je l’écoutais je passerais les trois quarts de mon temps les fesses à l’air et sa main entre mes cuisses.
– Lola, tu vas choquer notre invitée, intervint Léo.
– Ne t’en fais pas lui répondis-je, nous sommes habituées, Lola et moi, à rire des verdeurs de langage. Il nous arrive même d’en faire un jeu.
– Tu m’avais caché cette partie de ton jardin secret, Lola dit Léo.
– Si tu es sage, lui répondit-elle, tu pourras même participer à ce jeu-là.
– Elle est adorable ! S’exclama Léo en se tournant vers moi.
– Regarde ta route, au lieu de mater ma copine ! Tu vas nous envoyer dans le fossé, répondit Lola.
– C’est vrai qu’elle est belle. Je ne peux m’empêcher de m’attarder sur les beautés qui passent à portée de mon regard.
– Alors, attends d’être arrivé pour laisser traîner tes yeux ailleurs que devant toi.

Aussitôt arrivés à la petite maison qui abritait depuis quelques jours leurs étreintes estivales, Lola et Léo entreprirent de me faire visiter leur repaire d’amoureux.

– Si ça ne vous dérange pas, je vais d’abord prendre une douche, proposai-je. Je baigne dans la sueur depuis des heures et j’ai vraiment hâte de me rafraîchir.
– Viens lui dit Lola je vais te montrer la salle de bain.

La salle de bain se situait à l’étage. Lola me précéda dans l’escalier de meunier un peu raide. J’avais devant les yeux ses cuisses dorées par le soleil et son petit derrière qu’elle balançait un peu ostensiblement à mon avis. Elle était vraiment incorrigible, mais je m’en amusais un peu. Lola avait à de nombreuses reprises tenté de faire de moi un peu plus qu’une amie. A chaque fois je lui avais répété qu’une relation saphique ne m’intéressait pas. Elle avait à plusieurs reprises tenté de me faire changer d’avis par des mots doux ou des caresses.

Malgré mes rebuffades constantes, il s’en était souvent fallu de peu pour que je ne basculasse de l’autre côté de mes principes.

Par contre nous n’avions jamais eu de pudeur malsaine entre nous. Nous étions très à l’aise dans la nudité lorsqu’il nous arrivait de partager la même douche de la salle de sport, ou lors d’essayages de retour de shopping. Je ne fus donc pas gênée pour me déshabiller devant elle. Pourtant aujourd’hui son regard était différent, plus appuyé et son œil plus brillant.

– Tu es toujours aussi belle Fanette, je ne me lasserai jamais de contempler ton corps nu.
– Tant que ton intérêt demeure contemplatif, j’en suis flattée.
– Je peux profiter de la douche avec toi, par soucis d’économie bien sûr.
– Si tu me promets d’être sage lui répondis-je en riant.
– C’est promis !

Elle fit passer sa robe par-dessus sa tête d’un geste prompt et à mon grand étonnement je m’aperçus qu’elle ne portait aucun dessous ; Ni slip, ni soutien-gorge.

– Tu étais à poil sous ta robe pour venir me chercher.
– Oui ! Léo m’a incitée à le faire il y a quelques jours et depuis, j’avoue que ça m’excite d’avoir les fesses à l’air, tu ne peux pas savoir.
– Je trouve que tu te dévergondes de plus en plus.
– Je dirais plutôt que je prends le plaisir là où il est et que je le savoure.
– C’est Léo qui te donne de telles idées ?

Tout en parlant nous entrâmes dans la douche en nous tassant un peu. Évidemment nos peaux se nues se rencontrèrent à plusieurs reprises, sans frottement excessif mais suffisamment pour installer une atmosphère de malice érotique dans la cabine exiguë.

Nous étions face à face. L’espace d’une main entre son ventre et le mien. Pas plus d’un à deux tétons de séparation entre mes seins et les siens. Les bouts durs et bien froncés.

Elle se pencha en avant pour régler le jet de la douche. L’alibi était de taille pour profiter de ce mouvement et coller son corps nu contre le mien.

– Tu ne crois pas que tu profites un peu de la situation lui dis-je en riant.
– Tu n’aimes pas cette sensation de frottement entre nos deux peaux trempées et ruisselantes ?
– Ce n’est pas désagréable me hasardai-je à répondre.
– Veux-tu que je te frotte le dos ? Un bon massage sous la douche est un plaisir rare.
– D’accord pour le dos mais pas plus bas alors.
– Tu me crois capable d’abuser de la situation ?
– Oui, je le crois, ajoutai-je en riant.

Lola fit couler du gel douche dans le creux de ses mains et les plaqua contre mes omoplates. Elle entreprit alors de lents mouvements circulaires de chaque côté.

– C’est bon interrogea Lola ?
– Hum, c’est délicieux.

A chaque rotation de ses mains sur mon dos, les cercles s’agrandissaient. Alors que ses mains arrivaient à la naissance de mes fesses, elle s’arrêta et le demanda :

– Je peux continuer ?
– Oui, c’est vraiment bon et ça te fait tellement plaisir, petite friponne. Je te dirai d’arrêter si je n’apprécie plus.

Elle continua. Ses mains palpaient mes fesses et je trouvais ça exquis. Comme par maladresse, ses doigts glissèrent dans ma raie. Elle les retira vivement. Voyant que je n’avais pas bronché, elle repartit de plus belle à la découverte de de ma vallée profonde. Il me semble que j’ai même poussé un léger soupir de plaisir lorsque sa caresse se fit plus entreprenante. Mais à ce moment je prie conscience que j’étais en train d’entamer une relation sensuelle avec une femme.
Je me retournai vivement en lui disant :

– Ton massage est plaisant Lola, mais je suis trop gênée par la situation.
– Si tu savais, Fanette à quel point je rêve de te prendre dans mes bras.

Elle n’attendit pas ma réponse et se colla à moi en me serrant très fort. Sa bouche contre ma bouche sous le jet de la douche avait un parfum d’irréel. J’étais comme hypnotisée par son audace. Je refis surface au bout de quelques secondes et fermai le mitigeur.

– Léo va se demander ce que l’on fabrique depuis si longtemps.
– Eh bien, me répondit-elle on le lui dira.
– QUOI ? Tu plaisantes ?
– Bon, d’accord, on ne lui dira rien. Je te conduis à ta chambre ?
– Comme ça, toute nue ?
– Bien sûr, on ne va pas se rhabiller juste pour quelques mètres.
– Mais Léo risque de me voir !
– Et alors ? Cette vision fugace de ton joli corps lui vaudra juste une érection sans conséquences.

Nous ne rencontrâmes pas Léo. J’en fus presque déçue. La situation commençait à m’émoustiller. Lola enfila sa robe sans rien d’autre. J’ouvris ma valise et me penchai pour sortir mes vêtements un à un. Je sentais le regard de Lola sur mes fesses bien exposées. Je pris un slip, un soutien-gorge, un jean et un débardeur que je posai bien à plat sur le lit.

– Tu devrais mettre une robe me dit Lola. Léo appréciera ce choix. Tien, celle-là dit -elle en sortant ma robe de plage que je ne porte qu’avec un maillot, tant elle est courte légère et décolletée.
– J’adore cette robe, mais dans le cadre de la plage. Ici c’est à la limite du convenable.
– Tu n’es pas venue passer ces quelques jours pour être convenable Fanette. Prends du plaisir à te faire admirer, même si les conséquences risquent d’être imprévisibles.
– Tu ne serais pas jalouse si Léo…

Je ne terminai pas ma phrase, n’osant donner corps aux fantasmes qui me couraient dans la tête. Le beau Léo me basculant sauvagement sur le lit.

– Léo a assez de ressources pour nous combler toutes les deux.
– Ensemble ?

Le mot m’a échappé, mais c’était trop tard. Un sourire d’acquiescement se dessina sur les lèvres de Lola.

– Nous ferions un joli trio, tu ne crois pas ? Je suis sûre en plus que dans ta petite tête, l’idée de te l’envoyer a déjà dû germer, je me trompe ?
– Il est séduisant mais de là, à le mettre dans mon lit il y a du chemin à faire.
– Ce serait pour moi un bonheur de me mêler à votre partie de jambes en l’air.
– Tu ne perds jamais le nord, toi. Tu m’offres ton amant pour avoir le plaisir de coucher avec moi !
– C’est un peu direct mais pas tout à fait faux.
– Ok pour la robe, mais pour le reste je demande un joker.
– Je t’aime toi, dit-elle en m’embrassant sur les deux joues.
– Bon, je peux m’habille, maintenant ?
– Oui mais pas de soutif et pas de culotte.
– Mais…
– Je serai la seule à le savoir et tu vas connaître la griserie des fesses à l’air en public, restreint à Léo, mais c’est un bon début.

J’ai donc enfilé ma petite robe de plage sur ma peau nue et les cheveux encore mouillés, nous sommes descendues au salon où Léo, confortablement installé dans le canapé, feuilletait une revue. En nous voyant il eut un large sourire en disant :

– Quelle beauté ! C’est Vénus émergeant de la mer en personne qui me fait l’honneur de sa visite.
– N’en rajoute pas, Léo, intervint Lola, et sers-nous à boire.
– Vos cheveux mouillés sur votre corps de déesse ajoutent une note coquine à votre plastique admirable.

Il se leva, me pris doucement la main pour un baise main des plus aristocratiques. Nous nous installâmes Lola et moi à sa place dans le canapé. La profondeur de notre assise découvrait évidemment mes cuisses très haut. Je m’empressai de croiser les jambes mais je ne pus échapper au regard perspicace de Léo, qui me gratifia d’un  » Charmant tableau belle demoiselle « . Je sentis mes joues s’empourprer, mais Léo avait disparu dans la cuisine.

– Il a raison, me chuchota Lola à l’oreille. Je ne sais ce qui l’a le plus excitée entre ton décolleté cache-cœur qui ne cache que ton cœur et tes cuisses découvertes jusqu’au ras du bonheur. N’hésite pas à lui en mettre plein les mirettes, il va adorer ça.
– Je voudrais t’y voir toi. Allumer un mec à ce point, c’est la première fois que ça m’arrive.
– Il faut un début à tout. C’est en plus pour la bonne cause. Léo va adorer, joue ton rôle à fond. Ton objectif c’est qu’il t’emballe. Mais rassure-toi, je le connais bien il va faire durer le jeu. Il va peut-être se servir de moi. Mais amusons-nous ma grande. Je suis sûre que tu ne le regretteras pas.
– Je t’avoue que je suis un peu déconcertée et un peu excitée aussi.

Léo est revenu portant un plateau lourdement chargé de divers rafraîchissements et de quelques amuse-gueules. Il arborait un large sourire en lorgnant sur mes jambes. Ne voulant pas subir de nouveaux compliments un peu trop tendancieux, je pris le parti d’entamer la conversation.

– Comment vous êtes-vous connus tous les deux ?
– Par internet, répondit Léo tout en nous servant à boire.
– Oui, reprit Lola en riant, Monsieur draguait sur la toile, et je me suis laissée prendre dans ses filets.
– C’est étonnant que tu dragues sur internet, dis-je en m’adressant à Léo, avec ta gueule d’ange et tes muscles d’athlète, les filles autours de toi doivent tomber comme des mouches.
– Justement répondit Léo, ça ne m’intéresse pas de me taper toutes les jolies filles qui papillonnent autours de moi. Une jolie tête sur un corps de rêve peut généralement être très décevante à l’heure où les corps exultent. Pour ma part, je préfère bien connaître la personne sans laisser mon sens esthétique primaire prendre l’ascendant sur mon libre arbitre.
– Nous avons eu une correspondance assidue pendant quelques semaines avant de nous dévoiler physiquement l’un à l’autre, continua Lola.
– Que recherche-tu chez une fille, Léo ? Demandai-je.
– Ça dépend des circonstances. En l’occurrence, je voulais une aventure pour l’été…Et plus si affinité comme on dit dans les annonces.
– Qu’est-ce qui t’a attiré chez ma copine ?
– Au début pas grand-chose, je la trouvais très conventionnelle, mais j’ai perçu chez elle un désir de s’aventurer au-delà de son conformisme personnel.
– Moi dit Lola, j’hésitais entre deux avis à son sujet. Je l’ai considéré au départ comme un poète un peu hors du temps et je ne voulais pas m’ébattre dans la naphtaline, ce qui refrénait mon ardeur à son endroit. Au bout de quelques jours, son imagination débordante m’a incitée à continuer nos échanges. Il m’amusait, m’émouvait, et m’excitait un peu. Puis est venu le temps où notre intimité côtoyait la perversité. Il me faisait tester virtuellement des situations abracadabrantes. Avec lui le sexe et l’érotisme prenaient des dimensions
– Je pourrais avoir une idée plus précise de ces situations insolites.
– Ta curiosité est séduisante et excitante, me dit Léo, mais ce n’est pas à moi de te les révéler…Quoique !
– Dis-moi dit-il en se tournant vers Lola, pouvons-nous faire entrer ton amie dans l’extravagance de notre intimité ?
– C’est à elle d’en juger répondit Lola.
– Je veux bien essayer.

Je m’installai confortablement au fond du canapé sans avoir pris la précaution de serrer les cuisses. Léo profita évidemment de l’aubaine pour plonger son regard sur mes charmes dévoilés.

– Je remarque avec plaisir que vous êtes adepte de la liberté sans dessous superflus.
– C’est tout récent, à peine une heure. Lola m’a conseillée d’essayer le sans-culotte. Je remarque à ton sourire ravi que ma maladresse t’a captivé.
– C’est le moins que je puisse dire.

Prise d’une soudaine audace, je saisis la balle au bond pour lui lancer :

– Et toi Léo, tu es aussi adepte du sans culotte sous ton bermuda ?

Un peu estomaqué par la rapidité de ma réplique, Léo parut un instant chercher ses mots pour me répondre :

– Je te dirais bien de vérifier par toi-même mais ce serait un peu prématuré. Notre bonne entente risquerait d’en souffrir.
– Ce serait pour moi un défi fascinant.

Je me tournai vers Lola en l’interrogeant du regard.

– Est-ce qu’il peut garder son self contrôle avec la main d’une fille dans son bermuda ?
– Son self contrôle ? oui sans doute. Sans rigoler tu oserais Fanette ?
– J’aimerais surtout lui prouver que moi aussi je peux jouer avec l’impertinence.
– Vas-y Fanette je te couvre dit Lola en rigolant. Léo, tu peux te mettre debout devant Fanette s’il te plaît ?

Léo s’approcha et se campa jambes écartées devant moi. Son Bermuda fait d’un coton léger laissait assez de place pour glisser mon bras entre le tissu et sa cuisse. J’y glissai ma main juste au-dessus du genou en le regardant les yeux dans les yeux. J’y voyais de l’étonnement et une excitation non feinte. Je fis monter doucement ma main jusqu’en haut de la cuisse. Une bosse caractéristique apparut sous le tissu du bermuda. Je n’étais plus qu’à quelques centimètres de la cible. Manifestement aucun slip ne me barra le chemin quand je sentis sous mes doigts une tige de chair raide et palpitante. Je retirai rapidement la main en disant :

– Léo fait aussi partie du club des sans culotte. Puis me tournant vers Lola : C’est une belle bête que ton amant cache sous son bermuda. Si je mets à part son érection bien compréhensive, il n’a en effet pas bronché.
– Léo dit Lola, elle était comment la main de Fanette sur ta queue.
– Sensuelle, douce mais trop pressée.
– Tu ne crois quand même pas que j’allais te branler la queue devant ma copine, non ?
– Il y a des situations qui nous font espérer l’impossible.
– Dis-moi Lola, tu crois qu’il s’attendait vraiment à ce que je lui fasse une petite branlette ?
– Mets-toi à sa place, sentir la main d’une jolie fille sur son érection et ne pas envisager de suite serait pour un homme, contre-nature.

Nous prîmes tous les trois le parti d’en rire. Léo prit la parole le premier :

– Après ce délicieux moment je propose de faire baisser la température, en passant à table. Vous êtes partantes pour une pizza ?
– Nous allons profiter pour nous sécher les cheveux dit Lola. Tu viens avec moi Fanette ?

Lola s’est assise sur un siège de la salle de bain. J’ai pris le sèche-cheveux pour lui faire son brushing. Ses cheveux bruns et courts furent séchés rapidement. Debout près d’elle, j’étais en bonne position pour recevoir quelques caresses sous ma robe. Je ne m’en offusquai pas. J’avais la libido à fleur de peau. Elle aurait pu aller beaucoup plus loin dans ses caresses.

Ce fut à mon tour de passer sur le siège. Lola prenait mes longues mèches blondes entre ses doigts pour le lisser soigneusement. Par moment elle collait son ventre sur mon dos. Je trouvai cela agréable.

Nous nous sommes retrouvés tous les trois à table. Nous avions laissé de côté nos petites joutes érotiques. Pourtant la curiosité me poussa à demander des précisions sur leurs premiers échanges virtuels. Léo me répondit :

–  » Dès le début de nos échanges, j’ai poussé Lola à me dévoiler le fond de sa personnalité. Elle était très réticente et attendait plutôt que je me découvre en baissant la garde le premier. Ce fut alors un échange genre ping-pong, mais pas forcément sur le sexe.
Lola m’a demandé aussi de lui raconter comment je séduisais les filles, et ce que j’aimais faire avec elles. Elle de son côté, m’a parlé de ses amis, puis de ses amies. Elle m’a raconté qu’elle aimait les hommes mais que certaines femmes ne la laissaient pas indifférentes et particulièrement toi Fanette. Elle m’a raconté que tu avais toujours refusé de céder à ses avances.

– C’est vrai l’interrompis-je. J’adore Lola, son adorable petite frimousse, son corps appétissant, mais pas pour coucher ensemble. Je préfère mille fois un homme.
– Pour soutenir que tu n’aimes pas me dit Léo, il faut avoir tenté l’expérience. Essaie au moins une fois et après tu pourras l’affirmer en connaissance de causes.
– Si je le faisais un jour, ce serait uniquement pour faire plaisir à Lola que j’aime beaucoup.
– Tu as entendu, Lola reprit Léo, Fanette a dit :  » Si je le faisais un jour « . Ce n’est donc pas un  » non définitif « .
– Tu peux remarquer que j’ai employé le conditionnel, dis-je.
– Oui mais dans conditionnel, il y a le mot, condition. Quelles seraient tes conditions ?
– Cela dépend du jour, des circonstances….
– Si ce jour était aujourd’hui, quelles conditions imposerais-tu ?

Je regardai alternativement Lola et Léo, en cherchant une réponse qui serait en même temps une échappatoire. Je savais que Lola avait fomenté un trio entre nous trois, amis je voulais garder la main en cas d’une éventuelle acceptation de ma part.

– Premièrement, j’aimerais que…Trop tard, en commençant ma phrase je venais implicitement d’en accepter l’idée.
– Tu aimerais quoi ? me dit Lola les yeux pleins d’espoir.
– Si à jamais je ne me sens pas à l’aise, j’ai un joker pour cesser immédiatement l’expérience sans que tu ne m’en portes ombrage.
– C’est promis ! répondit Lola vivement.
– J’aimerais commencer avec Léo et que ton intervention vienne progressivement.
– Tout le plaisir est pour moi ! répondit Léo tout aussi promptement.
– Oui mais en ce qui te concerne Léo, je ne veux pas de fellation, pas de sodomie ou autres chatteries fortement prisées par les hommes.
– C’est dommage dit Léo, qu’un si beau cul et qu’une bouche si gourmande ne participent pas à la fête.
– Et moi demande Lola ?
– Toi ma chérie tu fais ce que tu veux quand tu veux mais doucement et petit à petit pour ne pas effaroucher la jeune vierge que je suis en la matière.
– Tout ce que tu veux ma grande. Je suis déjà sur le premier barreau de l’échelle qui va au septième ciel.
– Ne m’appelle pas ma grande, j’ai horreur de ça. Ce n’est pas parce que je fais dix centimètres que je mérite ce qualificatif.
– Allez les filles, ça s’arrose ! dit Léo en se levant. Je vais chercher une bonne bouteille pour arroser l’événement.

Nous avons apprécié la bonne bouteille qui a euphorisé l’atmosphère déjà chaude du salon. Nous avons parlé de nos vies, de nos passions. Pour moi, la peinture, pour Lola le piano. Léo lui était passionné de photos. Il m’a proposé de voir les photos qu’il avait faites de Lola la veille. Lola m’a prévenue que certaines étaient très  » cochonnes « .

Léo a posé son ordinateur portable sur la table de salon.

La plupart en effet étaient très osées. La nudité de Lola crevait l’écran par des poses carrément pornographiques mais toujours joliment présentées.

– Mais elles sont carrément pornos, tes photos, lançai-je à Léo.
– Le but recherché est qu’elles soient excitantes et non de faire la différence entre érotisme et pornographie, argumenta Léo.
– L’érotisme suggère alors que la pornographie dévoile dis-je.
– Il me reprit en disant : Tu veux dire que si la photo est nette c’est de la pornographie et que si elle est floue c’est de l’érotisme ?

Nous partîmes tous les trois d’un grand éclat de rire.

– L’érotisme dit Lola en riant c’est quand tu as glissé ta main sous le bermuda de Léo. C’eût été de la pornographie si tu avais branlé sa bite.
– Quand j’ai entrevu l’ombre de ta chatte dévoilée par un croisement de jambes maladroit, c’était de l’érotisme.
– La pornographie aurait été ? L’interrogeai-je.
– De te retourner et de me montrer ton cul.
– Tu as l’air de le regretter ? Lança Lola.
– Bien sûr. Je connais les sept merveilles du monde mais pas encore la huitième.
– Et le mien alors ? lui répondit-elle d’un ton rageur.
– Peut-être en huitième avant celui du Fanette ou en neuvième juste après. Je n’ai pas les éléments suffisants pour juger.
– Fanette ! me dit Lola, soyons plus audacieuses que lui. Tourne-toi, relève ta robe et montre-lui ton cul. Nous verrons bien comment il s’en sortira le beau parleur.
– Chiche ? Répondis-je, un peu excitée par la série de photos que j’avais visionnées.

Je me suis levée. Je me suis retournée. J’ai relevé lentement ma robe jusqu’à la taille. J’étais étonnée moi-même de l’exhibition à laquelle je me livrais. J’en éprouvais un plaisir trouble que je ne cherchai pas à analyser. Je savourais l’instant sans pudeur.

– Tes fesses sont magnifiques Fanette. J’en suis complètement subjugué. L’érection qui pointe sous mon short en est la preuve, mais un cul ne se limite pas à tes splendides globes de chair tendre, mais aussi à ta raie qui pour l’instant cache encore son joyau.
– Dois-je aussi pousser l’impudeur à m’écarter les fesses pour satisfaire ton instinct de voyeur ?
– Ton petit trou du cul est un élément de comparaison non négligeable.

Cette fois-ci je pris sur moi pour prendre mes fesses à pleines mains et ouvrir largement ma fente.

– Comment me trouves-tu ainsi ouverte ?
– Ton petit cône brun est merveilleusement bien plissé. Je crois bien qu’il égale celui de Lola. Puis-je y déposer un baiser, chère Fanette ?
– Pourquoi pas ? Au point où nous en sommes.
– Ah la bonne heure ! S’écria Léo en se jetant à genoux derrière moi.

C’est la première fois que je ressentais la bouche d’un homme sur mon anus. La sensation n’était pas désagréable bien au contraire. Je laissai échapper un soupir de plaisir qui sortit Lola de la contemplation de mon exhibition.

– Tu as l’air de bien aimer cette feuille de rose, ma chérie dit Lola. Léo en est un expert, je te le garantis.

Je répondis par un  » hummm  » de satisfaction évidente. En effet Léo avait sorti sa langue et léchait mon anus en poussant légèrement dessus comme pour m’enculer avec son petit appendice frétillant.

– La feuille de rose n’était pas prévue au programme de l’exhibition, dit Lola en faisant semblant de réprimander son amant.
– C’était tellement tentant, et Fanette n’a pas dit non.
– Je crois même qu’elle a dit Ouiiii ! Quel est le verdict en ce qui concerne l’élection du plus joli cul ?
– La beauté et l’art ne souffrent aucune comparaison. Ce serait faire injure au corps de la femme que de se permettre de le jauger, de le compter, de l’évaluer, de le comparer.
– Je voudrais quand même préciser, ajoutai-je que dans notre élection du plus joli cul nous aurions pu Lola et moi, faire concourir Le cul de Léo, non ?
– L’idée est excellente dit Lola. Léo, retire ton bermuda et expose-nous ton cul.
– Comment refuser une telle invite venant de mes amies les plus chères ?

Léo retira son bermuda, nous laissant découvrir de dos le bas de son anatomie. C’est vrai que le cul d’un homme est agréable à voir. Celui de Léo en particulier.
Sa raie à peine poilue juste ce qu’il faut pour assumer sa virilité.

– Léo dit Lola écarte un peu les jambes. Un joli cul d’homme ne s’apprécie que si l’on voit de belles couilles en pendentif. Et après on t’imposera la même impudeur que tu as demandé à Fanette. Tu écarteras tes fesses pour nous faire cadeau de ta rosette.

Lola se pencha à mon oreille pour me chuchoter en aparté, mais suffisamment fort pour que Léo entende. Les hommes en général n’aiment pas cette position humiliante. Léo lui, en raffole. En prenant la position suggérée par Lola Léo nous dit :

– Alors Lola lequel préfères-tu, mon cul ou celui de Fanette ?
– Les deux, mais avec peut-être un petit faible pour celui de Fanette dont l’absence de poils doit ravir le baiser. Mais ce n’est pour l’instant que mon imagination car je n’ai pas encore eu le plaisir d’y goûter.
– Moi j’aime beaucoup son trou du cul dis-je à Lola, mais dis-moi toi qui sait tout sur lui, est-il possible d’y enfoncer un doigt ?
– Vas-y ma douce, enfonce ton doigt dans son fondement, nous verrons bien s’il regimbe.

Je me suis accroupie derrière lui. Léo ne bougeait pas. Il avait pris la même position que moi, écartant ses deux fesses de ses mains. Je posai mon doigt sur son anneau brun et le fit tourner en petits cercles concentriques. Il se rétracta un peu mais je ne pense pas que se fut de l’appréhension car après cette rétractation, il le dilata comme pour s’offrir plus naturellement à la poussée de mon index.

– Vas-y ma chérie, dit Lola, enfonce.
– Il est un peu trop sec, répondis-je après avoir tenté un doux enculage.
– Attends un peu je vais y remédier, reprit-elle.

Tout en s’accroupissant près de moi, Lola me regarda an souriant comme pour me dire :  » attends un peu tu vas voir ce que je peux faire « . Elle plongea sa bouche entre les fesses de son amant qui soupira de satisfaction.

– Tu peux y aller maintenant, ma chérie, il est à point.

Il était vraiment à point mais pas comme le permis du même nom. Son anus luisait de la mouille dont Lola l’avait largement gratifié par sa salive.

Pointant à nouveau mon doigt sur le cratère de Léo, j’eus la surprise de le sentir entrer très facilement, comme aspiré par une contraction interne. Je poussai mon avantage jusqu’au bout de la troisième phalange, en regardant Lola avec un sentiment de fierté. J’avais osé en quelques heures plus que ce que je n’avais osé de toute ma vie. Je retirai mon index millimètre par millimètre pour faire durer son plaisir évident et ma curiosité malsaine. Léo serrait son trou du cul au maximum comme pour m’empêcher de sortir. J’y parvins néanmoins et le tendit fièrement à Lola.

– Voilà l’objet du délit. Puis m’adressant à Léo qui s’était retourné en arborant devant lui un mandrin superbe. Il est encore plus impressionnant à la vue qu’au toucher.
– Tu peux allier les deux, belle enculeuse de charme.
– J’ai une autre envie ?
– Puis-je savoir laquelle ?
– J’aimerais que l’on tamise les lumières, que Lola joue de belles balades au piano et que tu me fasses danser.
– C’est une bonne idée pour continuer la soirée, dit Lola en s’installant sur le tabouret de piano. Je peux même, pour érotiser la musique et émoustiller ton cavalier, enlever ma robe et jouer à poil.
– Bonne idée dit Léo, j’adhère.

Léo, ayant remis son pantalon, éteignit les lumières centrales ne laissant que quelques appliques de couleur.

L’ambiance était maintenant très intime. Léo me prit par la main et m’entraîna au milieu de la pièce. Nous attendions déjà enlacés, les premiers accords de piano. Léo me serra contre lui et nous partîmes pour un slow langoureux. La musique de Lola était une invitation à la lascivité. Léo mit aussitôt cette incitation en application. Ses mains posées sur mes fesses en appréciaient la fermeté, la rondeur sensuelle et la chaleur qui, je le sentais bien, devait se dégager de mon corps en émoi.

Ce fut tout naturellement que nos bouches se joignirent, que nos langues se mélangèrent, que nos salives composèrent entre elles un divin élixir.

Je sentais contre mon ventre la barre dure de son sexe qui s’imprimait dans ma chair tendre. Je poussais mon ventre en avant par à-coups, mimant inconsciemment le coït auquel j’aspirais déjà.

Lola jouait merveilleusement bien, chantonnant à l’unisson de ses improvisations des paroles qui commentaient notre danse érotique. Elle avait remarqué la coquine, notre coït simulé et plaquait à chaque poussée de nos ventres, des accords fortissimos pour ponctuer notre excitation.

Léo avait déjà remonté ma robe jusqu’à la taille quand j’entrepris d’ouvrir sa braguette pour en extirper son sexe raide.

A ce moment je n’eus plus qu’une idée en tête : Jouir en le faisant jouir ; branler sa queue pour ressentir son jet de sperme contre mon ventre nu.

Il fit passer ma robe par-dessus ma tête. Il dégrafa sa ceinture, fit descendre son pantalon sans que je ne cesse de branler sa bite congestionnée.
Nus, l’un contre l’autre nous nous embrassions avec frénésie. Il écarta mes fesses et tata mon anus du bout de son doigt. Je poussai sur mon petit trou pour accepter son audace. Pourtant, il retira son doigt de mes fesses pour le glisser dans ma chatte dégoulinante. Ce ne fut que pour quelques va-et-vient. Il revint me tâter le cul avec ses doigts lubrifiés par ma mouille. Il poussa à peine que déjà j’étais enculée de toute la longueur de son index.

– Où en êtes-vous ? demanda Lola sans cesser de jouer.
– J’ai son doigt dans mon trou du cul et je lui branle la bite.
– Puis-je me joindre à vous ? J’ai enregistré mon morceau depuis le début.
– C’est une bonne idée dit Léo, nous passerons du binaire au ternaire.

Lola n’attendit pas ma réponse. Elle incorporait déjà sa nudité entre les nôtres. J’étais trop submergée par le désir que sa présence ne fit que renforcer mon excitation.

Nos bouches se joignirent à trois.

Nos mains batifolaient hardiment d’un corps à l’autre.

Nous branlâmes ensemble la queue de Léo.

J’eus de concert, les doigts de Léo dans mon cul et ceux de Lola dans ma chatte à moins que ce ne fut l’inverse.

J’eus une bouche pour chacun de mes seins.

Je pris avec audace le trou du cul de Léo pendant que Lola lui suçait la queue.

Dans la fièvre de nos débordements désordonnés, nous basculâmes sur le tapis.

Moi sur le dos Lola par-dessus moi tête-bêche.

J’avais pour la première fois de ma vie, la chatte d’une fille ouverte devant mes yeux à quelques centimètres de ma bouche. Je ne pouvais détacher mon regard de la chatte luisante de Lola. Lola était à genoux par-dessus moi et ses cuisses largement écartées tendait ostensiblement son trou du cul. Poussé par un désir venu du fond de mon inconscient, et par le côté inéluctable de la situation, je poussai un doigt dans la chatte béante de Lola.

Lola poussa un rugissement de plaisir, qui m’incita à pousser plus loin cette première expérience saphique. J’y mis deux puis trois doigts. Mon excitation montait d’un cran supplémentaire à chaque fois que je poussais plus loin mon exploration. Ce fut alors que je sentis la bouche de Lola sur mon ventre. Ses doigts écartèrent mes lèvres et sa langue me posséda. Elle frétillait partout dans ma chatte, sur mon clito.

Ce fut tout naturellement que je lui rendis la pareille. Je savourais la sensation de lécher la chatte d’une fille quand Léo de positionna à genoux derrière moi, sa bite raide contre les fesses écartées de Lola. Je prévins Lola :

– Lola, je crois que Léo veut t’enculer.
– Waahou !!! si tu continues à me lécher le clito en même temps, ma chérie, je veux ! je veux ! je veux !

J’étais aux premières loges. Tout en avalant avec délice le jus d’amour qui coulait entre ses cuisses, j’assistai à l’intromission du gland de Léo dans le trou du cul de Lola. Je ne pus m’empêcher de délaisser pour quelques secondes la chatte de Lola pour lécher les couilles bien dures qui se balançaient au-dessus de mon nez.

Quand Léo s’enfonça sa bite dans le cul de Lola, celle-ci poussa un cri de jouissance.

– Lèche-moi Fanette ! Lèche-moi en même temps, c’est trop bon !!!
– Lèche-moi, toi aussi m’entendis-je lui dire, tout étonnée de cette envie toute nouvelle pour moi.

Léo entama un lent mouvement dans le cul de mon amie. J’essayai avec succès je crois, de coordonner mes coups de langue avec ses coups de bite. Tantôt entre les cuisses de Lola, tantôt sur les couilles de Léo.

– Prends-lui son petit trou pendant qu’il m’encule me demanda Lola, il va adorer ça.
– Et moi, demanda Léo entre deux ahanements, on ne me demande pas mon avis ?
– Ton avis on l’aura quand Fanette aura plongé son doigt dans ton trou du cul, lui répondit Lola en riant.
– J’y vais ? demandais-je à Léo.
– Oui, à condition que Lola te plante aussi son doigt en même temps.
– Humm ! Parvins-je à articuler, ayant dans la foulée replongé ma bouche dans la chatte béante de la belle Lola.

Lola fut la première à réagir en glissant son doigt mouillé tout au fond de mon cul. Je reproduisis le même enculage entre les fesses de Léo qui poussa un cri :

– Aïe, la salope ! Elle n’y va pas de main morte !
– Ce n’est pas ma main mais uniquement mon doigt que je t’ai mis dans le trouduc ! Mais si tu veux je peux aussi y plonger toute ma main.
– Non merci ma chérie, jouissons tranquillement sans penser à des fantasmes physiquement hors normes.
– C’était pour rire, gros bêta !

Puis le plaisir prit le pas sur l’humour. Léo jouit le premier, laissant son ventre agité de soubresauts, collé contre les fesses de Lola. Nous les filles, nous frétillâmes fougueusement de la langue pour atteindre un sommet de jouissance que, pour ma part, je n’avais jamais connu.

Nous restâmes un instant, allongés sur le tapis, corps enchevêtrés et souffles emmêlés, à redescendre petit à petit sur la terre ferme de la réalité.

J’avais eu l’impression d’être transportée hors du temps et des convenances qui jusqu’ici avaient rythmés ma vie. A mon grand étonnement, je ne ressentais nul sentiment de honte ou de culpabilité, mais un état de satisfaction extrême.

J’étais même un peu fière de moi d’avoir osé ce que même mes fantasmes les plus débridés n’avaient jamais osé me suggérer.

La soirée se termina à table dans une complicité érotique et conviviale. Nous avions choisi de rester nus pour conserver intacte l’avalanche de luxure qui nous avait si agréablement transportés.

Ce fut Léo qui proposa l’idée de dormir tous les trois, ensemble.

– Je veux bien, mais je suis repue de sexe et je n’ai plus qu’un seul désir c’est dormir.
– Nous ne sommes pas obligés de baiser ma chérie, me répondit Lola. Nous pouvons tout simplement nous endormir tous les trois, tendrement enlacés.
– En nous prodiguant de chastes caresses, renchérit Léo.

Toujours à poil, nous mîmes un peu d’ordre dans le salon. Je m’amusais de voir la queue de Léo, semi bandante, qui se balançait au gré de ses mouvements. Bien sûr il ne put s’empêcher de me mettre des mains aux fesses et je répondais en prenant ses couilles dans le creux de ma main. Lola ne pouvait passer près de moi sans me peloter les seins, la chatte ou les fesses.

Nous nous sommes couchés ensemble bien serrés dans le lit un peu étroit pour la circonstance. Je me suis endormie la main posée sagement sur la queue de Léo.

Lola derrière moi avait encastré son ventre contre mes fesses, en  » petites cuillères « .

Ce fut le premier soir…

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2 réponses à Vacances – 1 – L’arrivé de Fanette par Pilouface

  1. régis dit :

    Mignon et bien écrit, l’illustration est bandante à souhait

  2. Lumion dit :

    Mignon et bien écrit, on sent que l’auteur se retient un peu… pour les prochains épisodes

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