Vacances – 2 – Sea sex and sun… par Pilouface

 

Vacances – 2 – Sea sex and sun..par Pilouface.

C’était le premier matin…

Le jour filtrait à travers Les persiennes. Mes tendres et fougueux partenaires dormaient encore. Lola était pelotonnée tout contre moi, sa tête enfouie dans mes longues boucles blondes. Tous les souvenirs de la veille se bousculaient dans ma tête. A leur évocation, une excitation sourde fleurissait à nouveau en moi.

Je humais avec délice les douces odeurs du corps de Lola. Notre soirée dévergondée avait déclenché en moi un désir du corps d’une autre fille, du corps de ma très chère amie Lola. Ce corps que je connaissais bien mais qui n’avait jamais fait naître le moindre élan de désir. Je posai ma main sur son sein en dessinant du bout de mon doigt, le contour de son téton. Je le sentis durcir sous ma caresse qui réveilla Lola. Elle leva la tête, me regarda en souriant. Je posai un doigt sur mes lèvres en mimant un  » chut ! « . Elle me répondit en passant sa langue sur ses lèvres. L’invitation était irrésistible. Nos bouches se joignirent dans la seconde.

Notre baiser m’enivrait. J’étais au paradis à déguster sans modération les douceurs capiteuses de sa bouche vorace. Elle tenait ma tête entre ses deux mains comme pour m’empêcher de fuir son étreinte, quand soudain …

– Que t’arrive-t-il, ma douce ?
– Je crois que quelque chose tente de se glisser entre mes fesses, lui chuchotai-je à l’oreille.
– Un doigt ? Me demanda Lola.
– Non
– Une bite ?
– Je crois que oui.
– Laisse-le faire et embrasse-moi encore, c’est si bon.

Nous ne prononçâmes pas un mot de plus. Le mélange de nos langues et de nos salives suffisait à la satisfaction de notre désir commun.

Je percevais l’effronterie du sexe qui se frayait un chemin à travers ma chair nonchalante comme un agréable dérivatif mais sans y attacher une attention particulière. Je mouillais, c’était indéniable, mon corps était donc consentant. Pourquoi bouder ma nature qui se révélait ainsi de façon explicite ? A moins que, les baisers de Lola fussent les seuls responsables de ma disponibilité amoureuse ? Abandonnant mes analyses trop embrouillées, je me laissai aller à la vague de plaisir qui me submergeait.

Léo avait enfoncé sa queue raide au fond de mon ventre et restait immobile, sans doute pour ne pas gêner nos baisers passionnés. La sensation était exquise. J’aurais voulu suspendre le cours du temps et déguster cet instant comme l’aboutissement ultime du bonheur sexuel.

Je m’allongeai de tout mon long sur le corps chaud de Lola en faisant en sorte que mon amant reste bien profondément planté en moi. Je n’aurais jamais imaginé ressentir une telle satisfaction charnelle. Mon ventre collé au ventre de Lola, mes seins s’écrasant sur les siens nos bouches se dévorant mutuellement. Dans mon dos, notre amant commun, immobile, respectueux de notre complicité féminine, me faisait penser à l’athlète attendant le signal de départ, planté dans ses starting-blocks.

Le corps pourtant a ses propres lois et ses réactions réflexes que l’émotion ignore. Ce fut presque contre ma volonté que mes fesses entamèrent un lent va-et-vient le long de la tige immobile de Léo. Le signal était donné.

Les lentes ondulations de nos corps prirent de l’ampleur. Elles se répercutèrent dans la bouche de Lola. Nos langues suivaient la pulsion lente qu’imprimait la queue de Léo. Ce fut rapidement la cavalcade. Le ventre de Léo claquait contre mes fesses. Dans mon ventre les vagues du plaisir s’intensifiaient au point que je ne pus retenir plus longtemps l’inexorable jouissance.

Une ruée incontrôlée de la queue de Léo dans mon ventre fut le détonateur. Nous explosâmes ensemble.

Léo se renversa d’un côté et moi de l’autre.

 » Après une symphonie de Mozart le silence est encore … » Je jouissais en silence de l’harmonie de notre étreinte.

– J’ai l’impression qu’un train vient de me passer dessus, geignit Lola en se massant le ventre. C’est moi qui ai tout pris et je n’ai même pas joui.
– La prochaine fois lui répondis-je en caressant affectueusement sa joue, on mettra Léo en dessous.
– J’accepterai n’importe quelle position pour partager vos ébats amoureux mes chéries. N’étant pas un surhomme Lola, je ne peux t’offrir l’orgasme dont tu as été frustrée en utilisant ma queue mollassonne mais par contre je peux utiliser ma langue pour une joyeuse minette.
– Tu es gentil, Léo mais Fanette m’a fait jouir dans la tête et j’en suis très satisfaite. Je propose que nous prenions un petit déjeuner pantagruélique.
– Mais avant, j’ai très envie de faire pipi, dis-je en riant.
– Moi aussi dit Léo, on y va ensemble ?
– Tu rigoles ou quoi ?
– Ne t’affole pas, dit Lola, voir une fille faire pipi, est son péché mignon. Fais lui plaisir et accepte.
– Vous ne croyez pas qu’il y a des limites à l’exhibitionnisme ?
– Les limites sont là où le plaisir s’arrête.
– Mais je n’ai aucun plaisir à pisser en public.
– Tu ne peux pas savoir, tu n’as jamais essayé, repris Léo.
– Pour essayer il faut en avoir envie, répliquai-je aussitôt.
– Tu viens de dire que tu avais envie de faire pipi.
– Ne joue pas sur les mots, Léo. J’ai envie de faire pipi mais pas devant toi.
– Et devant moi, intervint Lola en riant, tu le ferais ?
– Vous êtes vraiment impossibles tous les deux.
– Essaie au moins une fois demanda Lola. Je te tiendrai la main pour t’assister.
– Tu le fais toi pisser devant lui ?
– Bien sûr, et j’en éprouve un plaisir trouble, mais puissant.
– Mais tu fais ça dans les toilettes ? demandai-je à Lola.
– Mais non, intervint Léo, ce serait perdre tout le charme de cette coquinerie. Nous avons un faible pour la douche ou encore dans les rochers au bord de l’eau.
– Pour l’instant, j’ai une envie pressante et je n’ai plus le temps d’écouter votre panégyrique de l’uro.

Je sautai du lit, sans attendre la réponse. A peine entrée dans les toilettes je m’assis sur la cuvette en écartant largement les cuisses. De petits filets de sperme coulaient sur mes cuisses. J’en barbouillai mon intimité puis je me léchai le doigt. Je plaçai ensuite un doigt de chaque côté de mon petit trou à pipi. Sous la pression de mes doigts, mon jet puissant partit dans tous les sens et m’arrosa copieusement la main et les cuisses. J’en éprouvai une sensation polissonne qui augurait déjà dans mon esprit une journée très chaude.

Je passai ensuite par ma chambre afin d’y prendre de quoi m’habiller. Ce n’était pas par pudeur étant donné que la veille je m’étais exposée toute nue une bonne partie de la soirée. C’était plutôt le désir de reprendre à zéro le jeu de l’exhibition érotique.

Lola et Léo s’affairaient dans la cuisine à la préparation du petit déjeuner. Léo portait un kimono aux motifs japonisants. Noué simplement par une ceinture, il laissait à découvert son torse bronzé. A chaque mouvement les pans du kimono s’écartaient pour offrir au regard ses cuisses musclées et son sexe au repos. Je trouvais ces instantanés très savoureux. Lola avait enfilé un débardeur très moulant qui s’arrêtait à mi fesses. Sa chatoune à l’air n’avait rien à envier sur le plan érotique à ses tétons érigés qui pointaient sous le tissu léger du débardeur.

J’étais la plus habillée avec ma mini robe, sans culotte et sans soutien-gorge.

– Alors, me demande Léo, le jet doré du matin était bon ?
– Oui et je me sens soulagée d’au moins un litre. Avec tout ce que j’ai bu hier soir, je me demande comment je n’en ai pas fait gicler la moitié lorsque tu m’as pistonné le ventre au réveil.
– A part le désastre pour la literie, l’instant aurait été grisant.
– Et la pauvre Lola aurait une douche gratuite sans bouger de son lit.
– Je suis sûr qu’elle aurait apprécié, n’est-ce pas Lola ?
– Au lit ? J’en doute, mais sur le gazon, je ne dis pas non.
– Je me demande dis-je en riant si à la longue, vous ne m’aurez pas à l’usure.
– Ne lui donne pas de faux espoirs, Fanette. A moins qu’une brèche s’amorce déjà sous ta cuirasse de convenances ?
– Tu es gonflée de me parler de convenances après ce que j’ai accepté de partager avec vous. Et ça, c’est de la convenance ? Dis-je en me retournant et retroussant ma robe pour leur montrer mon cul.
– Presque dit Léo en riant.
– Et ça, c’est de la convenance ? Renchéris-je en écartant mes fesses à deux mains pour exhiber mon petit trou.
– Qu’en penses-tu Léo ? Demanda Lola.
– C’est très joli, impudique et bandant mais on reste dans des chemins balisés.
– Propose-moi un chemin non balisé. J’aviserai alors de l’opportunité d’y faire le premier pas.
– Si tu veux belle insoumise. Moi aussi j’ai envie de pisser. Je vais pisser sur le gazon et tu me tiendras la queue pendant la miction.
– C’est rigolo ! mais pas une véritable transgression, j’accepte. Une grande première pour moi. Tu viens avec nous Lola ?
– Je ne voudrais rater ça à aucun prix.

Nous sommes sortis dans l’air un peu vif du matin. Léo a ouvert largement les pans de son kimono. J’ai approché la main de son sexe en prenant tout mon temps comme si j’appréhendais cette action grivoise. Je voulais au contraire apprécier cette découverte en la faisant durer un peu.

Je pris la queue dans la paume de ma main. Je refermai les doigts. La tige de chair se raidissait lentement, quand le jet doré jaillit avec force entre mes doigts. Prise au jeu, j’orientai le jet de Léo vers Lola qui fit un bon en arrière en riant. Je pressai fortement la bite entre mes doigts pour tenter de faire stopper le torrent impétueux. Je dois avouer que je m’amusais follement avec cette lance à éteindre les incendies dans les fesses des filles. Une idée me traversa la tête que je chassai immédiatement par crainte d’ouvrir toute béante la brèche de mes  » convenances « . Quand la dernière goutte eut terminé sa parade, j’entrepris de masturber la queue désormais bien raide.

– Tiens Lola ! dis-je avec un rien d’impertinence dans le ton, ton amant est à point. Si tu veux profiter de sa deuxième prestation amoureuse penche toi sur la table, je te l’introduirai moi-même entre les cuisses.

– D’accord petite vicieuse, mais le petit déjeuner d’abord. J’ai une faim de louve.
– Peu importe le trou par lequel tu te remplis le ventre, l’important est de ne pas l’avoir, vide, conclus-je en riant.
– Tu as entendu Lola dit Léo, comment elle devient salope la belle Fanette.
– Dans la forme, oui je l’assume et ça m’amuse. Dans le fond je suis et je resterai délicate et vertueuse.
– Mais si on mélange le fond et la forme, le cocktail peut devenir…
– Humain ! Proposai-je.

Lola s’approche de moi et me fit un baiser sonore sur la joue.

– Allons, nous repaître de croissants chauds et de café brûlant.
– Allons-y les filles ! Rajoutant en chantant la pub bien connue : Le soleil vient de se lever, encore une belle journée, il va bientôt arriver, l’ami bien membré !
– Prétentieux ! Dit Lola.
– Je vous laisse juge…et partie.

Le petit déjeuner fut divertissant. Léo remit sur le tapis notre jeu des mots crus.

– Mais nous avons déjà commencé le jeu dis-je. Par pensées, par paroles, par actions, et par omission, ajoutai-je en parodiant ainsi des phrases apprises par cœur dans ma jeunesse. Si tu nous avouais, Léo les mauvaises pensées que tu as eues à notre endroit ?
– C’est plutôt à votre envers que je pensais, mes petites salopes adorées.
– Nous voulons des précisions, dit Lola.
– Eh bien voilà : Au réveil quand je baisais Fanette, sensuellement allongée sur toi Lola, j’ai imaginé avoir deux queues pour vous baiser ensemble.
– Une bite pour chacune de nos chattes ou pour chacune de nous une bite dans la chatte et une autre dans le cul ? demanda Lola. Pour nous, c’est facile à réaliser. Il nous manque simplement un autre amant.
– Et toi Fanette, quelles sont tes pensées inavouables ? Me demande Léo.
– Enculer un mec, répondis-je brutalement. Avec un gode ceinture ou même tout autre objet de forme adéquate.
– Whaou ! Rien que ça dit Léo. Je crois Lola, que notre chère Fanette se lâche et ce n’est pas pour me déplaire.
– Si tu vas fouiller dans l’armoire de la chambre tu trouveras un choix de sex-toys qui devraient combler tes fantasmes dit Lola. Jusqu’ici c’est moi qui les ai essayés. Je serais vivement intéressée pour les tester avec toi sur notre cher Léo.
– J’irai voir de plus près cette fascinante caverne d’Ali baba, dis-je.
– Moi dit Lola, j’ai déjà eu plus que je n’avais jamais osé espérer : Toi ma Fanette. Mais on peut imaginer des explorations communes encore plus alléchantes.
– Lesquelles ? demandai-je.
– Nous avons une semaine devant nous pour improviser les plus beaux chorus en se servant de nos corps comme instruments et de nos esprits comme partitions.
– Lola ! interrogea Léo, je croyais que nous allions jouer aux mots crus. Je crois que nous dévions de notre projet initial.
– Laissons-nous porter par l’instant. Suivre scrupuleusement un projet, est déjà un esprit de convenance que nous avons écarté pour notre semaine folle. Je peux par exemple te demander : Léo j’aimerais que tu m’encules et avant que tu n’aies eu le temps de planter ta queue entre mes fesses, la prendre, la cajoler et l’embrasser tendrement, laissant ainsi s’évanouir toute envie de sodomie.
– A propos de sodomie, continua Léo. Hier Fanette, tu en as totalement rejeté l’éventualité. Tu ne l’as jamais fait ?
– Mon dernier petit ami a essayé une seule fois. J’en avais marre de dire toujours non. Il faut dire que la plupart des mecs sont de vrais bourrins quand il s’agit de planter leur bite dans le cul des filles. Alors je lui ai dit : essaye, mais doucement. Il a positionné son mandrin entre mes fesses et m’a perforée d’un seul coup. J’ai eu mal au passage de son gland dans ma rosette. Je lui ai fait comprendre qu’il valait mieux ne pas insister. Ma sodomie n’a donc duré que quelques secondes.
– Il faudrait faire passer un permis de bien se conduire à tous les mecs avant de les autoriser à toucher à une fille, dit Lola.
– Je crois que certains seraient obligés de le repasser au moins 10 fois, dis-je en riant.
– C’est à moi que tu penses en disant cela ? dit Léo. Ce serais injuste car moi avant de t’enculer ma belle, j’userai de ma langue tout le temps nécessaire pour assouplir et agrandir ton joli petit trou du cul. Je crois d’ailleurs qu’hier tu as apprécié la douceur de ma langue entre tes fesses, non ?
– C’est vrai, lui répondis-je, c’était délicieux. Je te permettrai donc aujourd’hui de pousser ta langue, un peu plus profond.
– Ta promesse me fait bander, dit Léo en écartant les pans de son kimono pour exhiber sa queue raide pointée vers moi.
– Mes chéris dit Lola, votre joute érotique est de plus en plus chaude mais le café va être froid et les croissants aussi. Ce serai bien de faire une petite pause. Je crois que Fanette est en train de mouiller sa chaise.
– Ne me dis pas qu’elle est en train de faire pipi, car je m’en voudrais dans ce cas, de ne pas avoir la tête entre ses cuisses.
– Ne prends pas tes désirs pour la réalité, bel excité, notre Fanette mouille beaucoup ce n’est que de la cyprine.

Ce disant, Lola fourra sa main entre mes cuisses, enfonça sans vergogne ses doigts dans mon minou trempé. Je fus surprise par sa hardiesse. Pourtant je ne tentai pas de me soustraire à son intrusion. J’en tirais même de la satisfaction et presque du plaisir. De ses doigts agiles, elle farfouillait allégrement ma chatte d’où s’échappaient des clapotis obscènes. Elle retira sa main et pourlécha un doigt avec un soupir de volupté, non dissimulé.

Elle se pencha ensuite par-dessus la table pour faire goûter ses autres doigts à son amant qui les lécha avec autant d’appétit.

J’avais devant moi la vision remarquable de ses fesses écartées et de sa chatte aux lèvres bien gonflées, qui à première vue mouillait autant que la mienne. J’eus l’envie irrésistible d’y plonger moi aussi les doigts. Je le fis.

– Oh la coquine ! dit Lola en faisant mine de s’offusquer auprès de son amant qui léchait avidement ses doigts enduits de ma mouille.
– Que se passe-t-il ? interrogea celui-ci.
– Notre jolie Fanette vient de fourrer ses doigts dans ma chatte.
– Je parie que tu adores, non ?
– Évidemment que j’adore !
– Fanette, si tu me faisais goûter tes doigts, demanda Léo, je pourrais comparer la richesse de vos saveurs respectives.
– Je t’en prie goûte, répondis-je en lui tendant la main. Si tu aimes je te ferais goûter ensuite les saveurs de son autre orifice.
– Ai-je bien entendu ? interrogea Léo. Tu veux pousser ton doigt dans le fondement de ton amie et m’en faire sucer le nectar ? Je commence à croire que l’élève dépasse déjà le maître. Mais est-ce bien le moment alors que je n’ai pas encore choisi laquelle de vous deux a le meilleur goût.
– C’est vrai que je pousse le bouchon un peu loin. Je crois que je suis plus excitée par la formulation de mes fantasmes que par leur réalisation même. Pour changer de sujet, quel est le programme pour aujourd’hui ?
– Si on allait faire un petit pique-nique au bord de l’eau ?
– Chouette ! Bonne idée, j’adhère.
– Moi aussi, dit Léo.

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C’était une minuscule plage de sable fin nichée entre d’immenses rochers. Nous devions marcher près d’un kilomètre dans la lande pour y parvenir. Son accès difficile en faisait un petit paradis très peu fréquenté. En effet malgré la chaleur et le plein été la plage était déserte lorsque nous sommes arrivés. Léo rangea la glacière à l’ombre d’un gros rocher.

– Si tu veux faire bronzer tes petites fesses blanches, me dit Léo en me tendant une grande serviette de bain, ici nous sommes à l’abri de tous regards indiscrets, à part le mien peut-être rajouta-t-il en rigolant. On entend les gens descendre le petit chemin escarpé avant qu’ils ne puissent nous apercevoir.

J’enlevai ma petite robe de plage sous laquelle j’avais enfilé un slip de bain mini-mini. C’est donc les seins à l’air que je m’allongeai sur la serviette. Lola fit moins de manière et se retrouva à poil à côté de moi.

– Je vous fais un petit massage à la crème solaire, les filles ? demanda Léo en enlevant son maillot.

Il avait le sexe raide et les yeux rieurs, le flacon de crème à la main, prêt à officier ses caresses protectrices et exploratrices. Lola s’était serrée contre moi, sa hanche collée contre la mienne. Nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre nous permettaient de mélanger nos souffles chauds.

Léo s’était mis à genoux au-dessus de nos têtes et posa ses mains enduites de crème solaire sur nos épaules. Une main pour chacune. Lola posa ses lèvres sur les miennes. J’acceptai son baiser. Sa langue força légèrement le passage au moment où Léo me massait un sein. C’était doux, chaud, capiteux, enivrant, excitant. Je me laissais aller à ces sensations exquises chauffée simultanément par leurs caresses et celle du soleil.

Au-dessus de moi je voyais se balancer le sexe de Léo toujours aussi en forme. Je ne savais plus ce qui faisait monter en moi cette excitation irrésistible. La bouche suave de Lola, le massage de Léo ou la vue de ce phallus arrogant au-dessus de nos têtes.

Le massage de Léo progressait et pour atteindre nos ventres il dut se baisser davantage. Suivant le mouvement, sa queue se posa juste sur nos bouches soudées. Je lus dans le sourire de Lola, la question à laquelle je répondais implicitement, oui. Nous ouvrîmes ensemble nos lèvres pour happer le gland de Léo.
C’était pour moi une grande première. Je les collectionnais depuis hier, les premières fois. J’avais en même temps les lèvres de Lola sur les miennes et le bout du nœud de notre amant commun dans la bouche. On se le passait d’une bouche à l’autre faisant folâtrer nos langues autour de cette chair palpitante.

– C’est bon ! C’est bon ! C’est bon ! Gémissait Léo au bord de l’apoplexie, sans oublier toutefois de farfouiller entre nos cuisses de ses doigts agiles.

Il n’alla pas plus loin. Son gland palpitait, grossissait encore plus entre nos lèvres qui le tétaient avidement. Nous voulions Lola et moi aller jusqu’au bout de sa jouissance ; Nous voulions le faire jouir entre nos lèvres ; Nous voulions, faire gicler dans nos gorges assoiffées son élixir viril.

La force du geyser qui remplissait ma bouche fit déborder le foutre alors que Lola le happa à nouveau pour le pomper jusqu’à la dernière goutte.

– Quel pied, les filles ! C’était au moins du sept sur l’échelle du plaisir.

J’avais la bouche dégoulinante de sperme et je ne pus raisonnablement faire le moindre commentaire sur le fait que Lola et moi restions un peu sur notre faim.
Elle proposa pour apaiser nos sens en ébullition, d’aller nous baigner.

– Nous pourrons joindre l’utile à l’agréable, renchérit-elle, en nous lavant du plaisir de Léo, qui en séchant commence à me coller à la peau.
– J’en profiterai aussi pour faire un petit pipi dans la grande bleue.
– Fais-le tout de suite, ici devant nous, demanda Léo.

Je ne répondis pas tout de suite, laissant aller mon regard de l’un à l’autre…

– Allez Fanette ! Fais-nous ce plaisir dit Léo.
– Retire ton maillot, et laisse-toi aller, dit Lola.

Je sentais poindre en moi l’envie de m’exhiber devant eux. Je n’avais plus envie de dire non. L’expérience commençait même à m’intéresser sur le plan érotique.

– Pisser devant vous ? Ok ! Ça me tente, mais ici dans le sable ? dans quelle position ?
– Oh comme je t’aime dit Léo ! Tu nous donnes même le choix de la mise en scène.
– Tu n’as jamais pissé debout, me demande Lola, c’est rigolo tu sais.
– Oui continua Léo, les cuisses ouvertes, tu écartes bien tes petites lèvres et tu diriges le jet loin devant toi. Moi, je resterai assis devant toi pour être aux premières loges de ce spectacle de choix.
– Mais, mais, mais…balbutiai-je, tu vas être tout éclaboussé !
– Justement je n’en attends pas moins. Une douche dorée et chaude giclant directement de ta chatte, je vais mourir de plaisir.
– Il est sérieux ? demandai-je à Lola.
– Je peux t’assurer que oui, me répondit-elle en jetant un sourire complice à son compagnon.

Léo s’est assis à un mètre devant moi. Debout, jambe tendues et écartées, j’ai écarté mes petites lèvres pour dégager complètement le petit méat. J’avais bien sûr déjà pissé dans la nature, mais toujours accroupie, recroquevillée sur moi-même. C’était une vraie transgression qu’être debout comme un mec et surtout prête à arroser de mon pipi le corps nu de Léo.

– Aller ça vient, demanda Lola,
– T’es marrante toi, j’essaie, je pousse mais ça bloque.
– Ferme les yeux et imagine que tu es sur les toilettes.
– Imagine ! Imagine ! On ne peut pas oublier vingt ans de pudeur aussi facilement.
– Ah ! ah ! ah ! Je vois quelques gouttes qui suintent, dit Léo. Elles annoncent sans doute l’imminence d’un torrent impétueux.

C’est venu d’un seul coup, mes muscles se sont relâchés et un jet doré a jailli d’entre mes cuisses. Léo n’a pas bronché quand la douche dorée l’a aspergé de la tête aux pieds. Il a fermé les yeux et s’est fendu d’un large sourire de satisfaction.
J’ai eu l’espace d’un instant un étrange sentiment de transgression, assaillie par une masculinité que je soupçonnais être depuis toujours en moi à l’état latent.

– Fanette se dévergonde !

J’avais cru le penser, mais c’est à haute voix que j’assumai l’obscénité mon acte devant mes amis.

– Je t’aime bien en jolie dévergondée, dit Léo.
– Je t’aime moi aussi quand tu plonges la tête la première dans la mare aux libertinages, renchérit Lola.
– A propos de plongeons, si nous allions nous rafraîchir dans la grande bleue ?

Nous avons couru tous les trois, tout nus, vers les premières vagues. Nous avons joué comme des enfants en riant, en nous bousculant, sur l’eau, sous l’eau, nous prenant à bras le corps. Lola plongea et entreprit de sucer la queue de Léo sous l’eau. Elle émergea en aspirant un bon coup et repartit pour sa fellation aquatique. Elle avait du mal à se maintenir au niveau du ventre de Léo, qui me proposa de me mettre à cheval sur elle pour l’empêcher de remonter. Lola avait une capacité étonnante pour rester plus d’une minute sans respirer. Tout en l’enserrant de mes cuisses ouvertes, je frottais ma chatte sur sa peau mouillée dans un va-et-vient à l’unisson de celui qu’elle procurait à la bite un peu rabougrie de Léo. Elle se relevait à chaque fois à bout de souffle en m’envoyant valdinguer sans ménagement dans un éclat de rire commun. Je me retrouvais à chaque fois à deux doigts de boire la tasse.

– Mets-toi à la place de Léo me dit-elle. Tu ouvres grand tes cuisses en t’accroupissant légèrement, je vais te sucer comme un petit poisson. Tu verras c’est une sensation divine, à te faire décoller en deux minutes.
– Léo te l’a déjà fait ?
– Bien sûr répondit celui-ci sans attendre sa réponse, et comme cerise sur le gâteau, Je t’ajoute un petit doigt dans l’anus pour parfaire la jouissance.
– Tu as peut-être un doigté extraordinaire Léo, mais Lola me l’a proposé avant. C’est donc elle que je choisis pour cette minette immergée.
– J’ai en plus une plus grande résistance sous l’eau rajouta Lola, tu auras un plaisir plus intense.
– Pour être à égalité dit Léo, pendant que Lola te léchera le bonbon, j’enfilerai un doigt dans ton joli trou du cul.
– D’accord, un seul doigt, promis ?
– Promis.

Notre échafaudage sous-marin se disloqua à plusieurs reprises. On s’enchevêtrait sous l’eau, ce qui n’empêchait pas Léo de garder son doigt profondément arrimé dans mon fondement. Finalement, nous avons beaucoup ri et pour seule jouissance, nous eûmes le plaisir de ce jeu érotique.

Nous sortîmes finalement de l’eau pour rejoindre nos affaires en haut de la plage.
Un couple s’était installé à quelques mètres de nous.

– Eh les amis ! Il y a du monde en haut de la plage.
– Un couple habillé, dit Lola, j’espère qu’ils ne seront pas choqués.
– Le nudisme est toléré ici, c’est à eux de s’adapter, dit Léo.
– Ils ont l’air assez jeunes, donc à priori pas très conformistes, dis-je.

Nous sommes arrivés à quelques mètres d’eux. Ils nous ont salués avec un large sourire, feignant ignorer notre nudité.

– C’est bien une plage naturiste ici ? nous demanda la fille.
– Oui répondit Lola. Seuls ceux qui aiment bronzer tout nus ont assez de motivation pour se taper le kilomètre dans la lande.
– L’eau semble bonne, dit la fille en baissant son jean.
– Un peu fraîche au début, mais on s’y habitue vire, dit Léo sans perdre une miette du déshabillage de la nana.

Elle avait ôté son top, et en slip et soutien-gorge, pliait soigneusement ses vêtements dans son sac de plage en nous faisant admirer la superbe rotondité de ses fesses à peine voilées par un slip minimaliste et transparent.

– Vous restez habillé ? Demandai-je au mec qui semblait un peu gêné.
– C’est à dire que…
– Je crois deviner le problème d’Alex dit sa compagne le sourire aux lèvres, en retirant son soutif. Nous avons observé avec attention et plaisir vos joyeux ébats dans l’eau et sa virilité doit avoir encore la raideur de l’émotion érotique que vous avez fait naître en lui.
– Même Fabienne était excitée en vous voyant, n’est-ce pas ma puce ? Dit Alex en se tournant vers sa jolie compagne.

Tout en parlant elle avait fait glisser son slip et nous rejoignait dans sa parfaite nudité. Son pubis lisse totalement épilé attira immédiatement nos trois regards.

– Alex, tu peux te mettre à poil, continua-elle, ton érection ne va choquer personne, enfin je le crois, dit-elle en s’adressant à nous.
– Oh non ! Dit Lola, une érection n’est obscène que dans le regard de la personne qui en bave d’envie sans oser se l’avouer.
– Je dirais même que nos regards en seront ravis et peut-être aussi celui de Léo, rajoutai-je en riant et en donnant un coup de coude coquin à mon nouvel ami.
– Vous me rassurez, répondit-il en en faisant glisser en même temps son jean et son boxer.

En effet Alex affichait une figure de proue de belle taille et d’une raideur ostentatoire. Tout comme sa compagne, son pubis était rasé. Pas un poil sur le ventre ni sur les couilles.

– Je vous avais prévenu, dit-il en faisant mine de s’excuser et en montrant sa bite pointant vers les nuages.
– C’est rare chez un homme dis-je.
– Une érection ?
– Non, d’épiler totalement son corps.
– Je sais cela surprend toujours un peu mais, certaines femmes adorent. C’est Fabienne qui la première en a eu l’idée.
– J’aime cette douceur sur le corps d’un homme, reprit celle-ci en caressant nonchalamment la verge de son compagnon.
– Ça doit faire un peu bizarre, non ? Demanda Lola.
– Tu peux toucher si tu veux, proposa Fabienne à Lola en la tutoyant d’emblée. Je ne suis pas du genre jalouse ou possessive.
– Proposé si gentiment, je ne vais pas me priver. Puisque l’on se tutoie, moi c’est Lola, et la coquine que voilà, c’est Fanette.

Lola s’approcha du nouvel arrivé et posa délicatement sa main sur son sexe. Alex affichant un sourire ravi, écarta les jambes, invitant ainsi l’exploratrice à pousser plus loin sa caresse. Lola ne se fit pas prier, elle empauma les testicules.

– C’est vraiment agréable à caresser ; tu veux essayer Fanette ?
– Est-ce bien raisonnable de caresser la queue d’un homme que l’on connaît à peine, demandai-je en me tournant vers Fabienne.
– Le temps ne fait rien à l’affaire, si tu as envie fais le.
– En fait répondis-je, j’en ai envie mais pas seulement son sexe…
– Tu as d’autres envies ?
– J’aimerais aussi …Comment dire…Glisser mes doigts entre ses fesses qui semblent aussi dénuées de tous poils.
– Permis accordé dit Alex, tout le plaisir sera pour moi.

J’avançai la main tout doucement et la posai sur la belle tige palpitante.

– C’est délicieux, dit Alex.
– C’est comment ? Me demanda Léo.
– C’est doux, chaud et excitant.
– Et l’entre fesses ? Demanda Lola.
– Attends un peu je n’y suis pas encore, dis-je en passant mon autre main derrière lui, entre ses globes charnus.

Là aussi tout était glabre. Je pris un plaisir pervers à effectuer un va-et-vient coquin dans sa raie du cul toute lisse, caressant de façon un peu plus appuyée son petit trou.

– Alors ? Lola guettait ma réaction.
– C’est excitant, mais j’arrête avant que ma libido ne prenne le pas sur mon self contrôle.
– Mais peut-être que Fabienne a envie de caresser un sexe un peu poilu comme le mien, dit Léo.
– Et peut-être que Léo a envie de caresser un minou tout lisse comme le mien, reprit celle-ci en riant.
– Et que, si ça continue, ça va tourner en partouze sur la plage, dit Lola. Je vous propose donc de passer ce soir prendre l’apéro chez nous.
– Bonne idée, répondirent à l’unisson Alex et Fabienne.

———————————-
Je n’avais jamais ressenti un telle excitation dans mon corps et dans mon esprit.
L’accumulation des jeux sexuels depuis mon arrivée, avait mis ma libido à fleur de peau. Alex et Fabienne ayant décidé de se baigner, couraient nus vers le bord de l’eau. J’avais une envie gourmande de leur corps. L’eau m’en vint à la bouche comme à l’approche de croquer dans une belle pomme verte. Je savais déjà que ce serait inévitable. Chaque minute d’attente de ce moment accentuait ce désir charnel. Était-ce la belle queue glabre d’Alex ou le minou tout lisse de Fabienne qui me taraudait à présent l’esprit et le ventre ?

– Je crois que je suis un peu excitée dis-je à Lola qui comme moi, regardait le beau couple entrer dans l’eau en courant, faisant gicler le long de leurs jambes des gerbes d’écume.
– Tu n’es pas la seule, Fanette. J’ai le minou qui baigne et ce n’est pas de l’eau de mer, tu peux m’en croire.
– Eh les filles ! Matez-les un peu.

En effet Fabienne s’était agenouillée dans l’eau en tendant ses fesses bien rondes vers la queue dressée de son compagnon. Il l’embrocha sans autre forme de procès. Nous percevions d’ici un mélange de rires et de gémissements de plaisir. Alex la besognait, faisant jaillir des gerbes d’éclaboussures quand son ventre cognait avec frénésie le cul de sa partenaire, la forçant à avancer à quatre pattes sous la poussée de son coït impérieux. L’eau recouvrait complètement le dos de Fabienne. Seule sa tête émergeait de la mer complice. L’affaire fut menée tambour battant, car La belle s’écroula dans l’eau sous un ultime assaut de son amant, giclant probablement dans son ventre de sirène.

– Whaou ! S’écria Léo. Ils n’ont pas attendu longtemps pour s’éclater.
– Évidemment, tu as déjà été servi, lui répondis-je. J’en ai même encore le goût au fond de ma gorge.
– Tu veux que je te rende la pareille, adorable Fanette ?
– Oui bien sûr. Attends une seconde je m’installe.
– Et moi alors ? Revendiqua Lola.
– Si tu veux, hasardai-je tu viens t’accroupir au- dessus de ma bouche. Pendant que Léo me gratifiera de joyeux coups de langues je te ferai une copie conforme de ses léchouilles.
– Hum ! J’en frémis déjà, ma belle Fanette.
– Il faut bien se dévouer pour la cause commune.
– Se dévouer ? Tu emploies de ces termes !
– Mais non, idiote, je déconne. En réalité je meurs d’envie de plonger ma langue dans ta petite chatte baveuse et te boire jusqu’à plus soif.
– Dépêchons-nous avant qu’ils ne reviennent de leur baignade crapuleuse.

Je me suis allongée sur le dos, jambes écartées, cuisses ouvertes, offerte à la minette si gentiment proposée par Léo.

Lola s’est positionnée juste au-dessus de moi, s’accroupissant jusqu’à effleurer ma bouche. Son corps m’offrait en outre, un rempart contre les rayons ardents du soleil.
Dès que je sentis la langue de Léo farfouiller entre les lèvres de mon minou, j’entamai moi aussi un cuni endiablé à mon amie.

Au troisième barreau de l’échelle qui me menait au septième ciel, Léo ramena mes jambes sur ma poitrine m’ouvrant encore plus grand et lui donnant un libre accès à ma rosette.

Comme je l’attendais cette feuille de rose ! Cette douceur perverse qui enfreint tous nos blocages. C’était tellement bon que je fis le même cadeau à Lola.
Il fouillait mon petit trou… Je fouillais avec la même ardeur l’anus de mon amie. Il frétillait de la langue, je m’évertuais à frétiller avec la même efficacité. Les ondes de volupté qui me submergeaient étaient directement envoyées par ma langue entre les fesses de Lola.

Insatisfait sans doute de l’action de sa langue profondément vrillée dans mon anus, Léo entreprit de caresser mon clito et de faire rouler mes tétons érigés entre ses doigts. Je sentais monter en moi la vague inexorable du plaisir. J’aurais aimé faire partir Lola en même temps que moi, mais rien ne comptait plus désormais que laisser venir cette onde de plaisir égoïste.

– Alors, les amis, on ne s’embête pas à ce que je voie !

Ah les cons ! Les enfoirés ! les cheveux sur la soupe ! Je partais, j’y étais au point de non-retour ; ils m’ont abattue en plein décollage.

Nous nous sommes désunis. Je restai sur le dos les yeux fermés en tentant vainement de ressentir quelques bribes de ce qui aurait pu être l’orgasme du siècle. Mais le plaisir avorté s’éloignait à l’horizon de mes émotions comme le ballon d’un enfant dans le bleu d’un ciel immaculé. Il n’était plus qu’un point imperceptible lorsque je consentis à ouvrir les yeux.

– Vous avez raison, nous ne nous embêtions pas. Vous auriez pu arriver quelques minutes plus tard.
– Nous sommes désolés dit Alex. Nous aurions dû garder le silence et vous mater sans signaler notre présence.
– C’eût été préférable en effet, mais c’est trop tard pour recommencer.
– Un orgasme de perdu, dix de retrouvés ! dit-il sur le mode fataliste.
– Pour vous deux par contre, l’orgasme n’a pas été perdu, dit Léo. Nous avons apprécié votre prestation aquatique.
– Nous étions un peu trop loin pour savourer les détails, dit Lola.
– A ma décharge (c’est le cas de le dire) dit Fabienne, j’ai bu la tasse en guise d’orgasme.
– Si je comprends bien conclus-je, seuls les mecs ont joui.
– Ah bon ! Parce que Léo y a eu droit avant que l’on arrive ?
– Eh oui ! Répondis-je. Deux langues pour lécher son gland, deux bouches pour recevoir ses giclées de jouissance.
– Nous allons toutes les trois fomenter la revanche des femmes, dit Lola. Mais en attendant : A TABLE !

Après avoir étendu une nappe sur le sable, étalé tous les accessoires du pique-nique, Lola sortit une bouteille de rosé de la glacière. Elle remplit copieusement  » sans faux-cols  » les gobelets en carton du rosé bien frais. Si Lola et moi avions choisi de nous asseoir jambes repliées sur le côté, Fabienne s’installa jambes croisées dans une position proche du lotus.

On ne pouvait espérer une exhibition plus franche de son sexe lisse et luisant. Les mecs avaient tous les deux la bite au repos à part peut-être celle de Léo qui reprenait petit à petit un volume conséquent.

Nous avons laissé pour un temps nos appétits libertins pour parler de leur installation dans une villa pas très loin de la nôtre. Les mecs ont raconté des histoires drôles et grivoises. Lola parlait de sa passion pour la musique.

A la question d’Alex qui lui demandait ce qu’elle aimait avant tout dans la musique, elle a répondu un rien impertinente :  » les musiciennes  » puis se ravisant  » et aussi les musiciens…surtout leur instrument  » ce qui fit rire notre petite assemblée.

Fabienne travaillait comme opératrice dans une entreprise de démarchage par téléphone.

– L’enfer disait-elle, avec un chef qui ne pense qu’à deux choses, des résultats au-delà de l’humain et sauter les filles qu’il manageait. Tu sais Fanette, j’aime bien le sexe et je peux baiser avec des amis et même des copines par plaisir mais jamais je ne pourrais acheter mon billet de sortie pour sortir de cet enfer en lui offrant mon cul.

Alex avait une petite entreprise artisanale de plomberie spécialisée dans le dépannage à domicile.

– L’avantage disait-il c’est que mes interventions se font presque toujours à la demande de femmes. Cela peut donner lieu à des situations assez croustillantes.  »

Chacun y allait de quelques anecdotes de sa vie professionnelle ou même plus intime. Léo leur raconta la fois où il s’était fait draguer par un inconnu dans une soirée. Il était saoul et n’avait pas repoussé ses avances.

– J’ai commencé à réagir quand j’ai senti sa queue entre mes fesses. Finalement je l’ai laissé faire. Ce fut sûrement par curiosité ou peut-être par paresse de regimber, que j’ai ce soir-là, remis en question l’étendard de mon hétéro sexualité farouche.  »

Je n’avais pour ma part, pas grand-chose d’intéressant à raconter si ce n’est d’avoir aidé Léo à pisser en lui tenant la bite. Alex en riant avait retenu sa place pour la prochaine fois où l’envie lui viendrait. Il en profita pour siffler un grand verre de rosé.

– Eh Alex ! Le coupai-je, je n’ai pas dit que je suis d’accord pour recommencer l’expérience avec toi !
– Tu n’as pas dit non plus que tu refusais la proposition.

Je me suis contentée d’un petit sourire que je voulais espiègle, pour toute réponse.

– Et toi Fabienne, tu as sûrement une anecdote croustillante à nous raconter, non ?
– J’en ai tellement, qu’il me faudrait la journée entière.
– La dernière en date, alors ?
– Soit.

– Nous avions Alex et moi décidé de passer une belle journée à la plage. A peine installés dans un coin tranquille que nous avon>s remarqué deux filles splendides et un beau mec s’adonnant dans l’eau à des jeux que la morale réprouve mais que le désir adore…  »

Alex la regarde en affichant un sourire de connivence.

Alors que les trois baigneurs revenaient vers nous en arborant sans aucune gêne leur nudité ruisselante, je dis à Alex que j’avais une envie folle de me joindre à leurs jeux. Alex avait la même envie que moi en d’un commun accord nous avons décidé de tout faire pour réaliser ce désir commun.  »

– Et alors ? demandai-je sournoisement.
– Je crois que c’est en bonne voie.

Nous partîmes tous les cinq dans un concert de rires complices.

Nous nous sommes baignés à nouveau. Personne d’autre n’était venu sur la petite plage pour troubler notre quiétude. Nous pouvions nous donner à cœur joie aux plaisirs des jeux de ballon. Les deux gars avaient repris de la vigueur. Ils exhibaient régulièrement des érections qu’ils malmenaient de quelques coups de branle tout contre notre ventre ou nos fesses. Nous échappions à ces sympathiques provocations en courant à toute jambes loin de leur bite entreprenante.

L’après-midi touchait à sa fin. Nous avons regagné nos pénates respectives en réitérant l’invitation pour l’apéro.

 

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3 réponses à Vacances – 2 – Sea sex and sun… par Pilouface

  1. baruchel dit :

    C’est trsè bon, j’ai adoré, j’ai bandé 😉

  2. picasso40 dit :

    Quel récit ultra bandant…. Merci !

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