Toilettes « Coupe-envie ». par Jean-Michel_et_Martine

Une grande chaîne de supermarchés très connue venait d’ouvrir une nouvelle
galerie marchande dont une brasserie. Martine et moi avions décidés que
lorsque l’occasion s’en présenterait nous irions « tester » cette brasserie
qui jouissait déjà d’une bonne réputation parmi les clients de la galerie et
du supermarché.
Donc, ce jour-là, nous avions rendez-vous à midi au bout de la galerie avec
le plat du jour : Sole-pommes vapeur, et petit dessert. En entrant dans la
brasserie, Martine me fit remarquer une flèche « Toilettes », vers la galerie.
Grande buveuse d’eau, elle était grande utilisatrice de ces lieux, et était
souvent à leur recherche. Pour l’instant elle était rassurée à propos de sa
future envie qui ne tarderait pas.

– On essaie la brasserie et en sortant j’essaie les toilettes.

Le déjeuner fut servi par une fausse mais charmante boulognaise, plat du
jour oblige.
Martine termina la bouteille d’eau en attendant les « décas ».
Pendant qu’elle réglait la note, je pris les devants et passais le premier
par les toilettes. Il s’agissait de toilettes complètement automatisées
nouvellement installées. Surprenantes certes, mais fonctionnelles à
l’extrême.
Arrivée devant la porte, elle marqua un arrêt, la bouche ouverte.

– C’est ça ? Quel drôle de truc ! Heureusement que c’est marqué sur la
porte. Et c’est commun pour hommes et femmes ? Jamais vu cela. Et toi ?
– Si. C’est presque le même que dans les « Formules 1 », tu t’en souviens ?
Mais en plus grand.

On se trouvait devant une immense et lourde porte toute métallique, avec un
gros verrou, comme un coffre-fort. Martine actionna la lourde poignée avec
difficulté et dût fournir un autre effort pour ouvrir et refermer la porte
derrière elle. Je l’entendis manœuvrer plusieurs fois le verrou, puis elle
rouvrit la porte.

– Ecoute, c’est trop dur à fermer, et si je ferme, j’ai peur de ne plus
savoir ouvrir. Il faudrait laisser la porte ouverte et que tu montes la
garde, en plus ce machin là me donne les jetons ! Après tout on s’en fout,
entre avec moi.
Il est vrai que ces toilettes impressionnent. Elles ont quelque chose de la
prison et de la cabine spatiale. Tout en métal Inox assemblé par des rivets.
Elles mesurent deux mètres sur deux et sont très bas de plafond. Leur aspect
et leurs proportions les rendent stressantes. Dans un coin, à la turque,
deux « pose-pieds » et un trou. Au-dessus une anse repliable, également en
Inox, peut servir de siège. Au plafond, une petite lucarne étanche dispense
un minimum de lumière. En plusieurs points du plafond on devine les gicleurs
d’arrosage automatique. Le sol est en pente vers le trou pour évacuer l’eau
et… le reste pendant l’arrosage. Il y règne en plus un bruit sourd, comme
une vibration, sans doutes dû à des pompes ou à l’installation électrique.
J’entrais donc avec elle, et dû tirer vraiment fortement sur la porte pour
pouvoir actionner le verrou.

– T’es sûr que ce machin là ne va pas se mettre en route avant que nous
soyons sortis ?
– Mais non. Il y a des cellules qui détectent la présence des usagers et qui
ne mettent le système de nettoyage en marche que lorsque l’on est sorti.
Aucun risque. Tu peux pisser tranquille, c’est pas la caméra invisible !
– Et ce sol en pente est plein de savon et glissant. Comme j’ai des collants
fermés, il faudrait que je descende tout et que je m’accroupisse ici, prés
de la porte, mais j’ai peur de glisser et de me casser la figure. Si je vais
sur les « pose-pieds, il faudra que je relève ce semblant de siège, ou pire
que je le touche avec mes fesses… pas question. Tant pis… je vais faire
debout en évitant de faire des gouttes dans le slip et en visant le trou
pour ne pas trop éclabousser. Toi, sois sérieux et discret, c’est pas la
première fois que tu me verras pisser comme cela. C’est pas de la provoc,
cette fois c’est de l’obligation. Si tu es sage, je te le rejoue ce soir à
l’appart’.

Après cette mise au point qui était inutile vu les circonstances, mais qui
montrait un petit et sincère désarroi chez ma partenaire d’habituels jeux
uro, Martine posa les pieds à l’endroit prévu pour cela, releva sa jupe,
descendit les collants jusqu’aux genoux, puis le slip. Des deux mains, avec
beaucoup d’attention en apparences, elle écarta grandes et petites lèvres
pour bien ouvrir le passage, et, la situation étant sans doutes
dédramatisée, elle dit en rigolant :
– Un. Deux… trois. On y va.

La voie étant bien dégagée, un superbe jet partit presque horizontal,
passant nettement au-dessus de ce qui devait servir de siège pour s’écraser
sur la paroi en face avec un bruit d’eau heurtant une tôle.

– Ouah !. Qu’il est beau ! M’écriais-je.
– Arrête. Tu m’as promis d’être sérieux.

Le jet s’arrêta net au bout de six ou sept secondes.

– Là. j’ai dû pousser fort pour ne pas en mettre dans le slip et les
collants. J’ai réussi. Pas une goutte à côté. C’est pas beau ?
– Superbe. J’en veux un autre comme cela ce soir.
– D’accord !. Pas de kleenex ?
– Non ! Désolé. ! Répondis-je.
– Tant pis. Pas d’importance. On fera sans. Pour si peu. Dit-elle en
remontant le slip et les collants

On ramassa les sacs posés dans un coin et on sortit. En s’ouvrant, la lourde
porte bouscula le caddie d’une dame qui attendait son tour et qui fut un peu
surprise de nous nous voir sortir à deux. La porte refermée il y eut un
grand bruit de douche derrière nous.

– Ah, vous aviez pris vos sacs avec vous ? C’est mieux… on sait jamais.
Voudriez vous s’il vous plait surveiller mon caddie pendant que j’y vais ?

Nous acceptons évidemment et surveillons donc les provisions de cette dame
en attendant sa sortie.

– Tu vois, elle, elle est grande, elle n’a pas peur de faire pipi toute
seule.
– Je n’ai pas eu peur, je craignais de ne pas avoir assez de force pour
rouvrir ce coffre-fort. Il faudra que j’aie vraiment envie de pisser pour
revenir là, je te jure ! Quelle ambiance ! Heureusement que tu étais là, ou
je repartais avec mon pipi ! Tu seras récompensé ce soir, promis !

La dame ressortit en disant :

– J’ai pas été longue. Ca va quand même plus vite quand il n’y a qu’une
seule personne.

Martine se mordit les lèvres pour tenter de dissimuler son envie de rire.
J’eus aussi beaucoup de mal à garder mon sang-froid en entendant cette
phrase dite sans doutes sans arrière-pensée.
Elle tint ses promesses et me rejoua la scène le soir.
Comme nous n’avions pas le même décor, cela se passa dans la même tenue
vestimentaire mais face à la cabine de douche où elle put donner libre cours
à un gros pipi.
Pour l’acte suivant, nous ne nous sommes pas déshabillés non plus. Le dos au
mur de la salle de bain, jupe relevée, collants et culotte sur les cuisses,
comme dans ces toilettes de la galerie marchande, je parie que tout comme
moi, les yeux fermés, elle fantasmait et nous revoyait dans ce lieu insolite
pendant que le plaisir montait puis éclatait en nous.

Jean-Michel et Martine

PS: Martine me demande de préciser toutefois que ses jambes sont plus belles
que celles que l’on voit sur la photo. C’est vrai, je suis d’accord.

Janmich59@aol.com

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