Soirée mondaine
Les rires fusent bruyants autour de la table,
Ils parlent trop fort car ils ont bien trop bu,
Se pavanant, d’eux-mêmes tellement imbus,
Encore une soirée que je trouve détestable.
Perdue dans mes songes je sursaute soudain
Quand sa cuisse à la mienne vient se coller,
Je perçois une chaleur qui vient me troubler
Et je regrette déjà moins ce dîner mondain.
Sa main si douce sur mon genou s’est posée,
Nul ne peut le voir mais je la sens insistante,
Sous ma robe du soir elle remonte rampante
Et à accepter cette caresse je suis disposée.
Elle finit par frôler le fin tissu de ma culotte
M’invitant à lui ouvrir mes jambes largement,
Espérant ses doigts dans mon sous-vêtement,
Attendant qu’elle y glisse sa petite menotte.
Nous seules attablées restons silencieuses
Alors que sur mon clitoris je sens son index.
Ma libido endormie s’emballe en mon cortex
Sous les privautés de mon amie audacieuse.
Personne ne remarqua notre longue absence
Après que nous soyons montées nous cacher
Dans sa chambre afin de pouvoir nous lécher
Dans un soixante-neuf frisant l’indécence !
Mon mari n’a jamais su ce que fut mon régal,
Il ne saura jamais tandis que sur moi il s’agite
Que d’une femme je reçois souvent la visite
Pour des moments torrides sur le lit conjugal.
Serge Virinoviev
Du bon Virinoviev, comme d’hab !
J’y penserai la prochaine fois que je m’ennuie à table ! 😉