Saucisse de Toulouse par Elian Lvekman

Saucisse de Toulouse
par Elian Lvekman

Parcourant distraitement les annonces de rencontre sur un site spécialisé, je tombais sur l’une d’entre elles dont le texte était plutôt évasif « Couple cherche partenaire sans tabous pour moments intimes », sans trop y croire j’y ai répondu en me présentant : homme 29 ans, 1 m 75, 75 kg mignon et en joignant une photo. Quelques jours plus tard j’ai eu l’heureuse surprise d’avoir Laurent au bout téléphone. Il avait soumis ma réponse et ma photo à sa petite amie qui avait dit oui. Il me demanda si j’avais des tendances bisexuelles, je lui répondis qu’elles étaient fort légères, mais que néanmoins j’avais déjà pris en bouche quelques sexes masculins et que la chose ne m’avait point déplu. On fixa un rendez-vous quelques jours plus tard. Je peux vous assurer que je comptais les heures et j’en devenais fébrile tant la situation était unique.

Arriva ce fameux mardi soir. Je me rendis à Toulouse en voiture chez Laurent. C’était un jeune homme souriant et bien bâti, il m’invita à rentrer. Son appartement était minuscule et assez mal entretenu, signe qu’une femme n’y résidait pas souvent. Je ne me trompais pas car il m’annonça que Christelle n’habitait pas ici mais qu’elle passerait dans une demi-heure. Je mis cette attente à profit pour sympathiser et en savoir un peu plus sur eux.

Ils formaient un couple bizarre car ils étaient simplement amant et maîtresse et ne nourrissaient pas d’autres sentiments que la recherche du plaisir. Lui, avait trente ans, c’était un éternel étudiant qui avait à peu près tout raté sauf un étonnant palmarès de conquête féminine. C’était, selon, ses propres dires, un vrai drogué du sexe qui avec persévérance ramenait à peu près toutes les filles qu’il voulait dans son lit.

Christelle, avait vingt-deux ans, il me l’a décrit belle et intelligente. Commerciale dans le domaine médical, elle gagnait très bien sa vie et n’était pas originaire du coin. Bref, elle avait tous les atouts pour vivre pleinement ses envies ? Et faire l’amour avec deux garçons en même temps était vieux fantasme.

La demi-heure finit par passer et Christelle arriva. Je vis apparaître une ravissante jeune femme d’une trentaine d’année, assez grande portant lunettes, la peau blanche, les cheveux bruns méchés de blond, elle était habillée dans un Jeans moulant avec un chemisier qui dessinait de très beaux seins. Elle était plus qu’intimidée et se demandait ce qu’on avait bien plus comploter pendant son absence. On s’est assis dans la cuisine et Laurent nous servit un verre. L’alcool nous mettait à l’aise. On parlait de tout et de rien et je me surpris à ramener régulièrement la conversation au sexe pour éviter que la situation nous échappe. Après un quart d’heure, Christelle vida son verre d’un trait et se leva et nous invita à passer dans la chambre. Laurent avait tout préparé, les stores étaient baissés, des bougies diffusaient une lueur agréable et un grand matelas nous attendait.

Il s’est placé derrière elle, a commencé à l’embrasser dans le cou tout en lui caressant les seins. Elle me tendit les bras en m’invitant à les rejoindre. Alors commença le plus doux et langoureux effeuillage de ma vie. Nos mains couraient sur son corps, passant de temps en temps sous sa chemise pour caresser son ventre et ses seins. Elle fermait les yeux, renversait sa tête pour apprécier nos gestes et nous accordait de longs baisers. De ses mains fébriles, elle déboutonnait une chemise, dégrafait une ceinture, caressaient nos torses. Nous l’avons déshabillé très lentement augmentant notre excitation, ses gémissements emplissaient la pièce, c’était divin. Progressivement, nous lui avons retiré son chemisier et son Jean pour découvrir une fine lingerie qui dessinait superbement ces formes. Cette dernière étape franchit, elle se livrait à nous, offerte à nos désirs.

Tandis que Laurent caressait ses seins aux pointes érigés, je me mis à genoux et découvrit une toison soyeuse et douce. Doucement, mes doigts passèrent entre ses lèvres intimes déjà humides. De mes doigts trempés, je remontais sur son clitoris où j’entamais une douce caresse. Très vite, ses lèvres se gonflèrent de plaisir. En me penchant, j’ai pointé ma langue sur son bouton d’amour et j’ai longuement savouré ces instants où il roulait et durcissait sous ma langue. Christelle s’est mise à genoux, me donnant un profond baiser pour recueillir son fluide. Laurent, par derrière légèrement accroupi, avait passé son sexe entre ses fesses et commençais un doux va-et-vient en caressant sa vulve de son gland.

Tout en embrassant ses tétons durcis, je continuais à la caresser en rencontrant de temps à autre le sexe érigé de Laurent, ce contact éveilla chez moi des sensations indéfinissables. Comment alors que Christelle polarisait toute ma libido, pouvais-je ainsi me laisser distraire par la vue d’un pénis ? Alors que j’espérais secrètement que Laurent ne verrait rien de mon trouble, ce dernier ne trouva rien de mieux que de se déplacer en m’adressant un sourire complice. Etant légèrement accroupi je me retrouvais avec son joli sexe devant mon visage :

– Lèche sa bite, met la dans ta bouche ! Me dit alors Christelle.

Je ne pouvais refuser, et commençais par balayer le gland violacé du bout de ma langue, une goutte de liqueur séminale ne tarda pas à y perler rendant l’endroit délicieusement salé. Je m’enhardis et engloutis cette jolie verge dans ma bouche en la faisant coulisser.

Christelle me rejoignit en lui léchant les couilles, j’abandonnais alors ma fellation classique pour lécher la hampe, nos deux langues se rejoignirent alors pour un baiser coquin.

Elle s’allongea ensuite sur le dos, écartant largement les jambes. Alors qu’il la pénétrait, je m’attardais sur ses seins, et lui tendis mon sexe qu’elle prit en bouche. Sa langue s’attardait sur mon gland alors que sa main me masturbait. C’était agréable car j’étais à la fois acteur et spectateur d’une scène érotique hors du commun. Laurent devait penser la même chose car il n’a pas tardé à jouir tandis que mon sexe étouffait les gémissements de ma partenaire. Il se retira et alla l’embrasser, elle me regardait tant en écartant les cuisses comme une douce invitation. Sans me faire prier, je l’ai pénétré à mon tour, son vagin était serré, soyeux et encore humide du passage de Laurent. Ce détail décuplait mon désir, mes mains couraient sur son corps, attrapaient ses hanches, revenaient sur ses seins ou descendaient sur son clitoris.

Chaque coup de rein la faisait gémir et elle s’abandonnait à ce double plaisir. La tension était vraiment trop fort, encore quelques va-et-vient et en m’agrippant à ses jambes j’éjaculais puissamment en elle.

Après avoir retrouvé nos esprits, on retrouva Christelle radieuse d’avoir assouvi son rêve et presque maternelle, elle nous serra très fort dans ses bras en nous embrassant longuement.

C’est environ dix minutes plus tard, alors que couché sur le ventre, je caressais tendrement Christelle, que je sentis la verge de Laurent caresser mes fesses. Par réflexe je m’écartais et m’apprêtais à protester, mais quand Christelle d’une voix suave me demanda de me laisser faire :

– Laisse-toi faire, il va t’enculer ! il ne te fera pas mal.

J’écartais alors mes fesses, ouvrais mon anus, facilitant ainsi le passage du pénis de Laurent.

Un quart d’heure après nous trinquions tous les trois à mon dépucelage anal.

Rewriting d’une nouvelle non signée titrée « Annonces rencontre » parue sur SophieXXX en 1999. Le style et l’esprit d’origine ont été respecté

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2 réponses à Saucisse de Toulouse par Elian Lvekman

  1. Darrigade dit :

    C’est classique, trop court mais néanmoins bien écrit. Dommage que le fantasme bisexuel soit si vite expédié.

  2. Kiroukou dit :

    Une assez banale petite histoire de triolisme correctement racontée, avec juste un doigt de bisexualité masculine à la fin (mais juste un peu, hein !) qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe

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