Professeur Martinov 8 – Professeur Martinov et la soucoupe volante 2 – Partouzes sans soucoupe par Maud-Anne Amaro

Professeur Martinov 8 – Professeur Martinov et la soucoupe volante par Maud Anne Amaro

2 – Partouzes sans soucoupe

Martinov regarde par la fenêtre, il regrette de ne pas être descendu plus tôt car maintenant il y a trois personnes affalées dans des transats en plein milieu du jardin. Ils doivent avoir la vingtaine tous les trois. Il y a deux jeunes hommes et une jeune femme qui se tient au centre, il ne les voit pas bien, ils sont de trois quarts dos.

Il descend et aperçoit alors que ce joli trio se fait bronzer complètement nu. La fille est mignonne comme tout, petite blonde aux cheveux raides, probablement décolorés. Il essaye d’évacuer son trouble et commence par mesurer de façon précise les écartements entre les traces d’atterrissage. Il a beau être discret, son manège a réveillé la fille.

– Euh, bonjour, je n’en ai pas pour longtemps ! Bredouille le professeur.
– Vous ne nous dérangez pas ! Répond-elle.

Elle écarte ses bras et attrape dans chacune de ses mains le sexe des deux garçons et se met à les masturber.

– Je suis cochonne, hein ? Commente-t-elle. Je m’appelle Amélie et toi ?
– Heu, André.
– Lui c’est Raphael, le neveu de Laurette, moi je suis sa copine, et lui c’est Ghislain mon grand frère. T’aimes bien ce que je fais ?

Martinov est cloué sur place, il ne comprend pas le manège de la fille. Provocation ? Inconscience ? Malgré lui, il observe la scène : les bites des deux jeunes hommes sont maintenant bien bandées et présentent un bel aspect.

– T’as le droit de regarder, ça m’excite ! Ajoute-t-elle, j’aime bien m’exhiber. Tu as vu les belles bites qu’ils ont les garçons? Je crois que je vais sucer la plus belle, mais je n’arrive à me décider de savoir laquelle est la plus jolie. Qu’est-ce que tu en penses toi ?
– Oh ! Moi je n’en pense pas grand-chose !
– Menteur, je vois bien ton regard !

Martinov est partagé entre la gêne d’être ainsi pris à partie et l’excitation de la scène.

– Alors, c’est laquelle la plus belle ? Insiste la fille
– Celle-là ! Répondit Martinov, de façon un peu hasardeuse.
– Tu es sûr ? Tu peux t’approcher pour mieux voir, si tu veux !
– Non, non, ce n’est pas nécessaire !
– Mais si, et je t’autoriserai à me caresser un tout petit peu !

Eh oui, Martinov est un homme et comme tout homme, dans certaines circonstances ce n’est plus son cerveau qui le dirige mais sa bite.

– Je peux alors ? Demande Martinov, qui a déjà ses mains sur les cuisses de la belle.
– Oui, mais je voudrais avant que tu me dises laquelle de ces deux bites est la plus douce.
– La plus douce ? Mais pour ça il faut toucher.
– Eh bien, touche ! Ils ne diront rien, ils sont un peu pédés mes copains, même que des fois ils font des trucs ensemble et que moi ça m’amuse de les regarder.
– Vous permettez que je me livre à ce petit test que me demande votre amie ? Demande alors Martinov, en touchant la bite de Raphaël, le neveu.
– Elle est belle hein, tu aimerais bien la sucer ? Commente ce dernier.
– Ce n’est peut-être pas raisonnable ! Se ressaisit le professeur, on pourrait nous voir.
– Quelle importance, ma tante Laurette est une cochonne et l’oncle Benjamin est un voyeur invétéré, quant à ce con de Romuald, il est parti bosser.
– Votre tante Laurette, une cochonne ? Je n’aurais pas cru !
– Elle n’est pas farouche, les hommes, les femmes… La semaine dernière elle m’a demandé que je l’encule avec un gode devant son mari ! Fallait voir comme elle a aimé ça, elle en redemandait !
– Et bien, quelle famille !
– On ne fait de mal à personne ! On a notre morale à nous, Tante Laurette couche avec beaucoup de monde, et alors ? C’est une brave femme, je la respecte. L’oncle Benjamin est devenu impuissant, mais il parait qu’avant il n’était pas triste, et puis c’est un mec bien. Il n’y a que Romuald qui est con.

Bis repetita placem ! Martinov se demanda la raison de cette haine réitérée envers Romuald, mais la voix d’Amélie n’eut aucun mal à le faire revenir à une réalité bien plus triviale :

– Alors tu la suces sa bite ou tu attends la chute des feuilles ? Rappelle-toi ce que je t’ai promis après !

Martinov pris alors dans sa bouche le membre du jeune homme et se mit à le sucer d’abord timidement, puis goulûment. Le neveu se laissait faire et se pâmait d’aise.

– Ben dis donc tu suces bien, grand-père ! S’exclama ce dernier.
– Allez suce celle de Ghislain, maintenant, intervint Amélie. Il a une bonne bite mon frère, j’adore quand il m’encule.

Martinov répéta les mêmes gestes sur l’autre jeune homme, il trouva ce membre bien sympathique, mais peut-être moins agréable que celui du neveu, sans qu’il puisse dire pourquoi.

– Humm, c’est bon ! dit Ghislain dont le lecteur remarquera l’originalité des répliques.
– Alors, on va dire que c’est celle-là ! Dit le professeur désignant Raphaël.
– Merci de ce choix, répondit l’intéressé, pour te remercier, ce soir je t’enculerai bien comme il faut. Tu aimes ça au moins ?
– Euh, je ne l’ai pas fait très souvent, et puis ce soir je ne serai pas là !

Regards stupéfaits des trois jeunes gens.

– Parce que vous n’êtes pas là, pour la fête de ce soir ? Demande Amélie.
– Ben, non, moi je suis là pour enquêter sur des traces bizarres sur le gazon !

Ils éclatent de rire ! Martinov commence à comprendre. La fameuse réception, de ce soir doit être en fait une super partouze et les trois rigolos l’ont pris pour l’un des invités.

– Ça alors ! On était persuadés que vous étiez invité, sinon on ne se serait pas permis… mais bon, c’est pas grave, heureusement que vous avez été réceptif… allez une promesse est une promesse, venez me caresser !

Martinov plaça de nouveau ses mains sur les cuisses d’Amélie, il approcha jusqu’à l’aine mais n’osa pas s’aventurer vers le sexe, il toucha alors le ventre, s’amusa autour du petit piercing qu’elle avait au nombril, remonta, glissa sa main entre les deux seins, fit une petite diversion sur les épaules et les bras, revint à la naissance des seins.

– Les seins, je peux ?
– Oui tu peux, mais pas trop longtemps.
– Les bouts aussi ?
– Oui !

Le professeur empauma alors les deux globes offerts et passa ses doigts sur les tétons, il ne se décida pas à demander s’il pouvait les embrasser.

– Bon on va peut-être en rester là ! Indiqua la jeune fille.

Mais alors que Martinov croyait la fantaisie terminée, Amélie lui mit la main à la braguette.

– Mais c’est qu’il bande grand père !
– Ben oui !
– Je ne vais pas te laisser comme ça, tu as été sympa et correct, tu veux une petite pipe ?
– Ben ma fois !
– Ou alors j’ai une meilleure idée, mais non je ne te la dis pas, ce sera une surprise, Allez pépé, sors-moi ton oiseau, je vais te le sucer.

Martinov, comme dans un rêve, ouvrit la fermeture de sa braguette.

– Mais non, pas comme ça, baisse ton pantalon, ce sera plus pratique.

Il est en bras de chemise, il n’a qu’à dégager ses bretelles… Et tandis qu’Amélie lui pompe le dard avec une efficacité toute redoutable, Raphaël lui doigte l’anus. A ce jeu le pauvre professeur ne tarde pas à prendre son plaisir.

– Et ben je m’en souviendrai de cette petite balade à Troyes ! Commenta-t-il en se reculottant.
– J’espère bien ! Et rappelle-toi : tu auras une surprise tout à l’heure, je tiens toujours mes promesses.

Le professeur Martinov continua alors à prendre ses mesures, sous l’œil interloqué de ce jeune trio, qui cessa au bout d’un moment de s’intéresser à lui pour repartir dans une série de caresses et d’ébats.

Il mesura les distances entre les trois traces d’atterrissages en se servant des tangentes extérieures. Elles ne formaient pas un triangle équatorial parfait, les trois côtés fictifs présentaient des différences de quelques petits centimètres. La mesure par les tangentes intérieures confirma ces écarts. Quels engins aux pieds déréglés auraient donc bien pu se poser ici ?

Il s’occupa ensuite du rosier, prit plusieurs photos, rechercha des traces de brisures ou de coupes. Il n’en trouva pas, bien au contraire le rosier était même plutôt bien fourni du côté où il aurait dû être abîmé.

Circonspect, il regagna le pavillon après avoir salué le trio. Il croisa Benjamin qui manifestement l’attendait. Il l’avait donc probablement vu s’amuser avec les trois jeunes gens, il se mit à rougir.

– Quoi de neuf ? Demanda-t-il.
– Ma collègue a encore un petit relevé à faire, on aura fini dans les délais et vous aurez un rapport oral à 18 heures, et peut-être une partie du rapport écrit.
– Dites-moi, le rosier, je vous ai vu tourner autour, je me suis demandé pourquoi et puis j’ai réalisé : la soucoupe aurait dû le casser, non ?
– Il faut que je vérifie avec la forme de l’appareil sur la photo, mais a priori, oui !
– C’est embêtant ça, c’est très embêtant ! Marmonna-t-il en en se dirigeant vers le jardin…

Martinov est remonté dans sa chambre et jette un coup d’œil par la fenêtre : un gros nuage gris menace de pleuvoir. Les trois jeunes gens sont emmêlés sans qu’il puisse bien les apercevoir. Il entend soudain un bruit insolite : de la terre que l’on déplace à la pelle… Et voilà que complètement éberlué, il assiste au spectacle de Benjamin en train de déterrer son rosier ! Ainsi son client détruit lui-même la preuve la plus flagrante de la supercherie.

– Ce mec est malade, il se figure sans doute que c’est la seule preuve… il risque d’être profondément déçu quand on lui remettra le rapport. Se dit-il.

Ça y est, il pleut. Et tandis que Benjamin finit de replanter comme il peut son rosier vingt mètres plus loin, le trio de jeunes gens s’est rhabillé et a déserté le jardin. Martinov se met à rédiger son rapport sur son ordinateur portable.

Un bruit de voiture… Les deux femmes sortent, Laurette tient un parapluie et abrite Béatrice, qui se dirige vers la première trace. Elle y dépose la boussole qu’elle a achetée et prend une photo. Elle fera la même chose avec les deux autres traces…

– Alors mon petit professeur, tout va bien ?
– Ben ma fois…

Il lui expliqua les anomalies dans les mesures effectuées entre les traces. Il lui expliqua aussi pour le rosier. Béatrice de son côté, transféra les photos qu’elle venait de prendre sur le portable.

– Voilà ! Sur celle-là, la direction de l’herbe couchée est de 29°, sur celle-ci c’est 35°, et celle-là 26°. Donc c’est de plus en plus clair : rien ne s’est posé là, les traces ont été faites par application d’un objet, un truc lourd…
– Quoi par exemple ?
– J’en sais rien, t’as comparé les trois diamètres ?
– Oui, ils sont identiques, 80 centimètres.
– J’aimerais savoir si ce serait facile de reconstituer leurs traces. Viens avec moi dans le jardin, on va faire un test. Prends un pépin, il pleut des cordes.

Il y avait dans le jardin une minuscule cabane qui abritait des outils. Béatrice s’empara d’une pelle et testa la résistance de la terre.

– Quand la terre est meuble, n’importe quoi s’enfonce facilement là-dedans.

Elle replaça la pelle, jeta un regard machinal vers le bric-à-brac encombrant la cabane et son regard fut alors attiré par ce qui ressemblait à une épaisse plaque d’égout en fonte.

– T’as quelque chose sur toi pour mesurer ?

Il lui tendit son mètre.

– 80 centimètres de diamètre ! C’est avec ça qu’on a fait les traces ! S’exclama Béatrice. Ça explique même les petites surélévations centrales.
– Eh oui, c’est le trou de l’égout !
– Non, c’est le trou de la plaque d’égout !

Elle tenta de soulever l’objet.

– C’est vachement lourd quand même ! Tu veux essayer ?

Martinov souleva la plaque avec difficulté, mais il la souleva.

– Non, pour un type bien costaud, ça ne pose pas de problème… et à deux ça en pose encore moins.
– Mais qui a pu faire ça ?
– On ne nous a pas demandé de répondre à cette question !
– N’empêche que j’aimerais bien savoir ! Répliqua Béatrice
– A priori, c’est quelqu’un de la maison. Des gens de l’extérieur n’auraient pas laissé la plaque dans la cabane. Ce peut être n’importe qui et s’ils sont deux, on a toutes les combinaisons possibles.
– Non, pas toutes. Laurette est hors du coup ! répondit Béatrice. Je te raconterai.
– OK, mais ce sont des choses qui ne nous regardent pas, montons finir le rapport.

Romuald vient de rentrer de son travail. En garant sa voiture, il aperçoit Martinov et Béatrice près de la cabane à outils. Par curiosité, il s’approche. Quelque chose le gêne dans ce jardin, comme s’il y avait quelque chose de changé et soudain, il réalise. Il devient fou furieux, hors de lui, il aborde Martinov :

– T’es débile ou quoi, qu’est-ce qui t’as pris de déplacer ce rosier ?
– Pour commencer, vous aller changer de ton et rester correct, et ensuite je n’ai pas touché à votre rosier !
– C’est qui alors ?
– Je n’en sais rien et je m’en fiche ! Mentit le professeur. Allez-vous calmer !
– C’est Benjamin ?
– Je viens de vous dire que je n’en sais rien et que je m’en fiche.
– Je vais lui faire sa fête à celui-là !

Il entre dans le pavillon, Martinov et Béa le suivant à quelques mètres. Benjamin est dans le salon, il est en pleine discussion avec le sympathique jeune trio de tout à l’heure, désormais bien sage.

– C’est toi le connard qui a déplacé le rosier ? Hurle Romuald.
– Oui et alors ? Et tu sais ce qu’il te dit le connard ?
– C’était mon rosier, c’est moi qui l’ai planté, c’est moi qui m’en suis occupé, pauvre débris ! Hurle-t-il.

Alertée par les éclats de voix, Laurette sort de la cuisine, suivie par Madeleine

– Je suis chez moi et je fais ce que je veux, pauvre imbécile ! Répond Benjamin.

Romuald, à ces mots, et proche de la crise nerveuse, balance un direct du droit dans le visage de Benjamin et lui éclate le nez. Laurette se précipite, gifle Romuald qui devient de plus en plus menaçant mais il est maîtrisé par les deux jeunes garçons.

– Bon, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. T’as un quart d’heure pour faire ta valise et me rendre ton jeu de clés, Intervient Laurette.
– Mais, laisse-moi t’expliquer !
– Ça suffit Romuald, on avait convenu que notre ménage à trois se ferait dans le respect mutuel. Tu n’as rien compris !
– Et me couper mon rosier, c’est du respect ?
– Tu n’es pas chez toi ! Et puis on arrête de discuter ! Si tu ne te décides pas à faire tes valises, ces deux jeunes gens vont te foutre dehors manu militari !
– Si tu crois que je vais me laisser impressionner par ces deux pédés !
– On est quatre contre toi, tu n’auras pas le dessus ! Répond Laurette
– Et je peux même vous donner un coup de main, intervient le professeur Martinov, se prenant soudain pour le défenseur de la veuve et de l’orphelin.
– Bon, lâchez-moi, je me casse de cette maison de dingues.

Romuald disparait au premier étage, Amélie éponge le sang de Benjamin avec des mouchoirs en papier, Madeleine pique une crise de larmes et Laurette s’est affalé dans un fauteuil, l’air perdue.

Béatrice va pour monter à l’étage, suivie de Martinov, mais ils sont interrompus :

– Non s’il vous plaît, restez avec nous quelques instants, le temps que l’autre se barre ! Leur demande Laurette.
– Il lui faut un médicament, dit Amélie, il lui a cassé le nez, mais ce n’est pas ça le plus important, il est choqué et son cœur s’affole.
– Je vais chercher ce qu’il faut ! Répond Laurette.
– Il faut lui faire boire de l’eau ! Dit Béatrice qui va en chercher en cuisine.

Un quart d’heure plus tard, Romuald descendit du premier avec deux grosses valises et un sac à dos, traversa le salon sans un mot, jeta avec énervement un trousseau de clés sur la table et disparut.

– Quand même, se mettre dans un état pareil pour un rosier, je ne comprends pas ! Commente Laurette. Et puis tu peux peut-être nous le dire à nous pourquoi tu l’as déplacé ?
– Non, il est trop tôt et puis je ne me sens pas très bien ! Répondit Benjamin.

Martinov et Béatrice savaient désormais la réponse à la question, mais n’en dirent mot.

– Tu es tout pâle, monte t’allonger, on va appeler le docteur.

Les deux garçons aidèrent Benjamin à gagner sa chambre. Madeleine, elle, continuait à pleurer comme… une madeleine. Après avoir appelé le docteur, Laurette l’interpella.

– Bon tu nous fais quoi, toi ? T’as envie de te faire plaindre, ce n’est pourtant pas toi qui t’es fait écraser le nez !
– Bouh ! Je ne reverrai plus monsieur Romuald, lui qui était si gentil ! Bouh !
– Ah, bon tu le trouves gentil, toi ? Même après ce qui vient de se passer, tu es sûre que ça va ?
– Justement, je ne comprends pas, ce doit être le surmenage. Il a pété les plombs mais ce n’est pas sa nature, c’est un homme bon !

Laurette regarde Madeleine avec lassitude, elle renonce à discuter, mais l’autre relance :

– Il souhaitait le bonheur de Monsieur Benjamin, c’est lui qui me l’a dit !
– C’est ça, t’as raison !
– Vous ne me croyez pas, moi je vous dis que ce qui vient de se passer n’a rien à voir avec l’homme qu’il est d’habitude… et tenez, je vais vous dire quelque chose que j’avais pourtant promis de garder pour moi…
– Je m’attends au pire ! Ironisa Laurette.
– Monsieur Romuald m’avait demandé d’user de tous les moyens possibles pour intervenir auprès de Monsieur Martinov afin qu’il fasse un rapport qui fasse plaisir à Monsieur Benjamin.
– C’est ça ton scoop ! Comme si on ne s’était pas aperçu de ton manège… il me l’avait demandé à moi et figure-toi que j’ai refusé… parce que… parce que… Oh ! Mon Dieu ! Je crois comprendre ! Professeur Martinov, pouvez-vous me confirmer ce qui se passerait si vous nous rendiez un tel rapport ?

Martinov chercha du regard l’assentiment de Béatrice avant de répondre :

– Je pense que Monsieur Laforge aurait donc averti la presse comme il le souhaitait, il aurait donc eu les gros titres dans les journaux locaux, il serait peut-être passé à la télé. Jusqu’ici tout va bien… et puis la gendarmerie s’en serait mêlée. Je ne sais pas s’ils auraient pris le temps de relever tout ce qu’on a relevé, mais en ce qui concerne le rosier, ils ne l’auraient sans doute pas loupé… Ensuite les retombées auraient été dramatiques : il aurait été accusé de canular…
– C’est donc pour ça qu’il a déplacé le rosier ! Intervint Laurette. Et c’est pour ça que l’autre salaud a pété les plombs, en fait il voulait laisser mon mari se ridiculiser… il ne s’en serait sans doute jamais remis.

Sur ces entrefaites le docteur, qui était en voiture dans le coin, arriva et se porta au chevet de Benjamin Laforge. Quelques minutes plus tard, il redescendit avec le sourire.

– Plus de peur que de mal, je lui ai administré un cachet, dans une demi-heure, il sera sur pied. Par contre son nez est bien cassé, il faudra qu’il fasse un saut à l’hôpital, mais il n’y a pas le feu… allez aurevoir Messieurs dames et bonne soirée.

Laurette accompagna le docteur jusqu’à l’entrée.

– Vous êtes toujours aussi belle et aussi désirable, Madame Laforge.
– Et vous toujours aussi coquin ?
– Dites-moi, c’est bien votre neveu qui était près de la fenêtre…
– Oui, il est mignon, n’est-ce pas ?
– Ma fois, vous m’aviez bien dit qu’il était un peu… comment dire… à voile et à vapeur ?
– Bisexuel on va dire !
– Et pensez-vous que je pourrais avoir mes chances ?
– Demandez-lui donc, éventuellement proposez-lui un petit billet, vous verrez bien.
– Vous pourriez m’arranger ça ?
– Je ne vous arrange rien du tout, mais je peux vous l’appeler si vous voulez ?
– OK !

Laurette s’éloigna et se rapprocha du jeune homme.

– Raphaël, tu peux venir, le docteur voudrait te demander quelque chose !
– Me demander quelque chose à moi ?
– Ben, oui viens ! Il est un peu bi, le docteur, et apparemment tu as un ticket, ça t’intéresse ?
– Ça m’intéresse moyen, mais bon il faut toujours s’efforcer d’agrandir le cercle de ses relations….
– C’est le cas de le dire…

Il s’avança donc en direction du docteur qui l’accueillit d’un sourire plein de sous-entendus

– Bonjour jeune homme, excusez-moi d’être si direct mais…
– Je sais, Laurette m’a dit…
– Je ne faisais que tâter le terrain…
– Et bien tâtez le mieux, je me laisse faire !
– Dans ce cas… répondit le toubib en mettant sa main sur la braguette du jeune homme. Nous pourrions nous voir quand ?
– Ce sera sans lendemain, nous sommes bien d’accord ?
– Tout à fait ! Euh lundi matin ?
– Pourquoi pas tout de suite ?

Le docteur regarde sa montre.

– Pourquoi pas en effet, mais où ?
– Allez donc dans la cabane de jardin ! Intervient Laurette.
– Venez donc avec nous, Laurette, je pensais à un petit truc à trois…
– Non, je vous laisse entre hommes
– Allez, venez ma tante, ce sera plus cool à trois ! Insiste Raphaël

Et voici nos trois coquins dans la cabane à outils. Il est quasi impossible de s’y coucher, tout ça va donc se passer debout.

– Une éternité que je n’étais pas venu ici ! Dit Laurette, il y aurait du ménage à faire, et des trucs à virer… c’est quoi ça ? Une plaque d’égout ? Qu’est-ce que ça fait là ?

Les deux hommes se font face, tandis que Laurette reste un peu en retrait. Ils se tripotent mutuellement la braguette. Le docteur dézippe celle de Raphaël, farfouille dans le caleçon et en en extrait la bite !

– Humm ! Elle est belle !

Il la masturbe quelques instants, puis se penche pour la mettre dans sa bouche. Manifestement il se régale. Il fait signe à Laurette de s’approcher de son neveu afin que la fellation se fasse en double… Puis il se relève, la position accroupie se révélant à la longue fatigante.

Le docteur baisse alors le pantalon du jeune homme et lui demande de se tourner.

– Oh ! Quel joli petit cul ! Il y en a qui ont dû se régaler !
– Ben oui, il y en a qui se sont régalés… mais goûtez le, ne vous gênez pas !

Le toubib malaxe un peu les jeunes fesses, puis il se penche, langue en avant pour lui lécher le troufignon. Pendant ce temps Laurette lui dégage son pantalon. Le docteur bande comme un poteau électrique. Il se relève de nouveau, farfouille dans son veston, sort son portefeuille. Laurette et Raphaël pensent alors qu’il va les payer, mais ce n’est pas de l’argent qu’il cherchait mais des capotes. Bien prévenant ce docteur d’en avoir toujours sur lui ! Il en donne une à Raphael et enfile l’autre.

– Euh, ce que j’aimerais bien, c’est que tu m’encules pendant que je prends Laurette.
– Moi, ça me va ! Répond Raphaël, et toi ma tante ?
– Allons-y ! Dit-elle en enlevant le bas puis en se retournant.

Laurette s’arcboute contre un bout de cloison, cambre ses fesses et attend l’assaut ! Le toubib lui pénètre l’anus sans autres préliminaires. Raphaël attend quelques instants puis fait pénétrer sa bite dans le cul du docteur. C’est parti pour le petit train, le trio arrive à se coordonner. Le toubib qui ne se sait pas où placer ses mains, s’accroche aux seins de la femme et la débraille à moitié. Il jouira le premier. Raphaël, lui simulera son orgasme en faisant en sorte que le toubib ne le sache pas.

Il est tout congestionné, le docteur, il se débarrasse de son condom, se kleenexe le zizi, se reculotte, ressort son portefeuille, tend un billet à chacun et regagne sa voiture sous la pluie.

L’affaire aura duré moins d’un quart d’heure. Raphael exhibe son billet.

– Toujours ça de gagné, et toi ma tante, c’est la première fois qu’on te paye…
– Qu’est-ce que ça peut te faire ?
– Rien, mais entre putes, on peut se faire un gros bisou, non.

La tante et le neveu se roule une pelle assez rapide avant de rire de bon cœur.

Laurette se réajuste un peu, mais elle est quand même un peu décoiffée et mouillée quand elle rentre.

Martinov et Béatrice se sont trouvé des sujets de conversation avec Amélie et Ghislain et ils bavardent comme des pies.

– Quel bavard ce docteur ! Une vraie pipelette ! Clame-t-elle en rentrant.
– C’est normal c’est un métier à stress, il faut bien qu’il décompresse ! Répond Amélie.
– Ça pour décompresser, il a décompressé !
– Pardon ?
– Je vous raconterai, mais plus tard ! Alors Professeur Martinov, est-ce que vous allez faire votre rapport quand même ? demanda Laurette.
– Ben, on nous a payés pour ça !
– Ce sera le rapport définitif ?
– On verra, s’il veut un rapport écrit, on le fera, on n’a pas eu le temps de bien le présenter.
– Et vous allez dire quoi ?
– La vérité, je ne peux pas faire autrement… je vais essayer d’être le plus diplomate possible.

Laurette pris une profonde inspiration avant de répondre.

– Depuis que je connais Benjamin, cela fait dix ans, c’était pour nous deux notre second mariage, il a toujours baigné dans le milieu des gens qui se sont intéressés aux Ovnis, il est devenu rapidement président d’une association régionale. Ils éditaient une revue, donnaient des conférences, tout se passait bien, il était estimé et respecté par ces gens-là. Pour son cinquante-cinquième anniversaire, ils lui ont fait un cadeau magnifique, je ne l’avais jamais vu aussi heureux, ils l’ont occupé toute la journée, lui ont payé le restaurant, après ils sont allés visiter je ne sais plus quoi. La surprise l’attendait en fin d’après-midi dans le jardin : ses amis avait loué une soucoupe volante dans une attraction foraine et l’avait fait remonter ici. J’avais trouvé l’idée un peu stupide, mais lui, il était fou de joie…
– Hein ? C’était quand ça ?
– Ben, il y a près de quatre ans, le temps passe si vite !
– Et vous avez des photos ?
– Bien sûr, vous voulez les voir ?
– S’il vous plaît !

Martinov n’eut pas besoin de consulter très longtemps l’album photo que lui avait tendu Laurette pour reconnaître le même cliché que celui que lui avait montré Benjamin.

– Mais pour le rosier ?
– Ses amis ont juste monté la structure extérieure de la soucoupe, c’est très léger, c’est du carton, c’est pour cela que le rosier n’a pas été abîme, c’est costaud, un rosier !

Ainsi, tout devenait clair… Sauf que Benjamin choisit ce moment pour descendre l’escalier.

– Ah ! Ça va mieux ! Qu’est devenu mon agresseur ?
– Parti ! On n’est pas près de le revoir, répondit Laurette.

Benjamin réussit à contenir son trouble quand il aperçut le fameux album souvenir entre les mains de Martinov.

– Ah ! Je vous dois une explication, mon cher professeur ! Si j’étais arrivé chez vous, et qu’au lieu de vous tenir le discours que vous savez, je vous avais dit  » j’ai rassemblé des fausses preuves d’un atterrissage d’une soucoupe volante dans mon jardin, je voudrais savoir si ça peut abuser un spécialiste.  » Est-ce que vous auriez accepté le contrat ?

Martinov regarda Béatrice : la question les laissait aussi dubitatifs l’un que l’autre !

– C’est pas toujours évident de dire les choses après coup, mais j’ai tendance à dire que je n’aurais pas pris l’affaire, finit par répondre Martinov avec diplomatie.
– Quand je pense à ce rosier qui poussait devant mon nez, et que je n’ai pas percuté.
– C’est classique, c’est souvent les choses les plus évidentes qu’on ne remarque pas ! Par contre pour la photo, je trouve ça un peu gonflé, vos amis auraient eu tôt fait de s’en remémorer les circonstances !
– Non, justement. Laurette ne vous a pas raconté la suite : on avait tous bu comme des Polonais, mes amis ont quand même voulu repartir en voiture, ils se sont payé un camion en pleine face, ils sont morts tous les quatre sur le coup. Je ne l’ai appris que le lendemain bien sûr, alors avant que le forain vienne démonter la soucoupe, je l’ai prise en photo, en me jurant que je me servirai du cliché d’une façon ou d’une autre afin de rendre hommage à mes amis.
– Je suis désolé… Mais le forain aurait pu témoigner.
– J’étais prêt à prendre ce risque, il ne me paraissait pas trop important, d’autant que je me suis renseigné, l’attraction a depuis été détruite. Cet accident a été un tournant dans ma vie, j’ai fait une première attaque cardiaque en revenant des obsèques. J’ai ensuite voulu réorganiser mon club d’amateurs d’ovnis, mais je me suis rendu compte qu’il ne restait que des incompétents, des gens sans le moindre sens critique, qui gobaient n’importe quoi. Alors j’ai rendu mon tablier et je les ai laissés délirer entre eux, mais on s’éloigne du sujet… Vous pouvez me parler des traces, enfin des fausses traces.
– Je vais vous rendre mes conclusions.

Alors Martinov parla des différences d’écartements entres les trois traces, de la très faible probabilité d’un écrasement couché du gazon et des différences d’axes d’inclinaison de l’herbe.

– Hum je vois, ça fait beaucoup de choses. Et d’après vous la gendarmerie aurait découvert la supercherie ?
– Je ne sais pas. Sans la photo de la soucoupe, l’affaire ne pouvait faire grand bruit, la photo change tout, il aurait eu pléthore de spécialistes et polémiques. Le milieu ufologique est assez crédule, mais imaginez ce qui se serait passé si un des enquêteurs était tombé sur la plaque d’égout qui est restée dans la cabane ?
– Il l’a laissée dans la cabane ?
– Euh, vous parlez de qui ?
– De Romuald
– C’est lui qui a fait les traces ?
– Non, on les a faites ensemble !
– Le rosier plus la plaque, il voulait vraiment vous placer dans une situation compromettante.
– Le salaud ! L’idée venait de lui, il m’avait lancé ça un jour dans la conversation : faire des fausses traces, prévenir les autorités, écrire un livre, me rendre célèbre… l’idée m’a séduit et elle a pris encore davantage corps quand je me suis souvenu de cette attraction de manège qu’on avait montée dans mon jardin. Mais quand même, je me méfiais, une supercherie se découvre toujours, alors j’ai pensé faire appel à un expert ! J’en ai parlé à Romuald, il a commencé à me dire qu’il n’en voyait pas l’intérêt, mais j’ai tenu bon, Bon je vais vous payer, vous avez fait du bon travail, inutile de me rendre un rapport écrit. Cette idée était débile, je me suis laissé manipuler comme in gamin, n’en parlons plus !

Il se leva, alla chercher un chèque d’ores et déjà préparé.

– Et voilà, je ne suis peut-être pas encore assez en forme pour vous raccompagner à la gare de Troyes, mais je pense que Laurette se fera un plaisir de le faire dès que vos bagages seront prêts.

C’est alors qu’Amélie intervint.

– C’est embêtant, j’avais fait une promesse au professeur Martinov, et je déteste ne pas tenir mes promesses, mais j’ignorais qu’il était avec cette charmante demoiselle, je ne sais comment faire.
– Quelle promesse ? S’étonne Laurette.
– La promesse c’était de lui faire une surprise, et la surprise c’était de lui proposer de rester avec nous pour la petite fête.

Martinov a compris, mais pas son associée… et pour cause.

– Venez cinq minutes dans la cuisine, Béatrice, je vous dois une explication. Lui demande Laurette

Quelques instants plus tard, les deux femmes revenaient.

– Béatrice sera des nôtres ! Annonça simplement la maîtresse de maison avec un grand sourire !
– Ah ! Il faut que je commande deux parts supplémentaires au traiteur ? Intervint Madeleine que tout le monde avait oubliée dans son coin.
– Oui Madeleine ! Répondit Laurette.
– En fait non, car nos amis de Reims se sont décommandés ! Indiqua Amélie.
– Ah ! Alors, ce n’est pas la peine que je commande deux parts supplémentaires au traiteur ! Intervint de nouveau Madeleine.
– Non, Madeleine ! Répondit Laurette, provoquant le rire de l’assistance, bon allez on est sept, non huit avec Madeleine, ce sera parfait, je vais m’occuper de préparer les trucs pour l’apéro, je vous embauche, Béatrice ?

Voici donc notre jeune chimiste occupée à tartiner des toasts en discutant de tout et de rien avec sa nouvelle copine, quand Coyote, le labrador fit irruption dans la cuisine.

– Qu’est-ce que tu fais là, le chien ? S’écria (plutôt mollement) Laurette.

Pour toute réponse, la bestiole se mit à remuer la queue et vint renifler l’entre jambe de Béatrice qui peu rassurée s’empressa de changer de place.

– Il est un peu collant ! Concéda Laurette, mais c’est une brave bête, et puis il lèche bien !
– Hein ? Tu te fais lécher par ton chien ? S’étonna Béatrice.
– Ça m’arrive, oui, c’est rigolo ! Pourquoi, ça te choque ?
– Oh, il n’y a pas grand-chose qui me choque dans le sexe, mais bon, ce n’est pas courant quand même.
– T’as jamais vu ça ?
– Non, jamais !
– Je vais te montrer !

Et sans attendre l’approbation de la jeune chimiste, Laurette retire son pantalon et son string, elle se met un petit peu de pâté de saumon sur la chatte, puis appelle le chien qui s’empresse d’accourir en remuant la queue. Il se met à laper à grands coups de langue tandis que sa maîtresse le caresse.

– C’est rigolo commente-t-elle, si je me mets à mouiller, il va continuer, ceci dit c’est un chien, le plaisir est surtout psychologique. C’est quand même une sacrée transgression d’interdit.

Béatrice est fascinée, l’acte lui-même n’a absolument rien de dégoutant, l’envie d’essayer la tenaille, mais sans qu’elle sache dire pourquoi, elle n’ose pas le demander, espérant que Laurette lui tende la perche.

– Il n’y a pas de risque ? Finit-elle par demander.
– Aucun ! Tu voudrais essayer ?
– Oui ! S’entend répondre la chimiste. Mais je dois être folle… Oh excuse-moi… Je ne disais pas ça pour toi…
– Tu es troublée tout simplement, parce que ça ne se fait pas, mais on ne fait de mal à personne pas même au chien.

Béatrice enlève à son tour le bas, une petite appréhension quand elle se tartine le pubis, l’impression de commettre quelque chose d’irréversible, elle s’assoit, écarte les jambes.

– Coyote, viens ici :

Le contact est surprenant, en fait il n’y a rien de sexuel du point de vue de l’animal, il lèche le pubis comme il lécherait une main. Sauf que la situation est teintée d’un tel érotisme, que Béatrice se met à mouiller. Voilà qui peut changer la donne. Elle halète, elle sent son plaisir monter.

– Enlève-le, je vais me finir toute seule.

Laurette rappela le chien.

– Oh, mais tu l’as fait bander, regarde dans quel état qu’il est !

Béatrice sort de sa torpeur et aperçoit incrédule, Laurette qui a couché le chien sur le dos, qui rapproche sa bouche de sa bite et qui s’apprête à lui sucer.

Ça y est, elle la lui suce, non en fait elle ne suce pas, elle lèche, chose qui peut se faire à deux. Un petit coup d’œil complice et coquin pour inviter la copine…

Béatrice n’hésite même pas, elle rejoint Laurette et se met à lécher avec elle tandis que sa main astique son clitoris. Le chien ne tarde pas à jouir, elle aussi !

– Hé ben ! Quelle expérience !
– Tu le referas ?
– Je ne peux pas dire. J’ai été contente d’essayer, mais ce n’est quand même pas trop mon truc.

Et puis elle lui pose la question qui lui brûle les lèvres :

– Tu as été encore plus loin avec le chien ?
– Tu veux savoir si je me suis fait baiser par Coyote ? Ben oui, ça m’est arrivé… Mais bon, comme je te l’ai dit tout çà l’heure, c’est avant tout psychologique, c’est comme tout à l’heure, si je l’ai sucé, c’est parce que tu étais là. C’est une question d’ambiance quoi !
– Il est parti où ton chien ?
– Dormir, je pense, mais j’ai bien l’impression qu’on le reverra tout à l’heure…

Trois quarts d’heure après, le traiteur ayant livré la commande, un buffet fut installé dans un coin de la salle à manger tandis que les convives prenaient place autour de la grande table.

Aucun plan de table n’a été préparé et l’alternance homme-femme n’a pas été respectée, puisque Béatrice a tenu à se mettre à côté de Laurette (à moins que ce soit le contraire). Amélie s’est arrangée, elle pour s’asseoir à côté du professeur Martinov.

Résumons donc les places de chacun à l’attention de ceux qui veulent suivre les prochains événements d’un strict point de vue topographique : de gauche à droite : Raphaël, Martinov, Amélie, Benjamin et devant eux Béatrice, Laurette, Ghislain et la place réservée à Madeleine.

Laurette attendit que Madeleine ait finit de servir les apéritifs pour s’amuser un peu à ses dépens.

– Madeleine, c’est quoi cet accoutrement, vous vous croyez à une soirée paroissiale ou quoi ?
– Alors quand je suis trop décolletée, Madame n’est pas contente, et quand je ne le suis pas du tout, ça ne va pas non plus !
– C’est quoi ces réflexions, Madeleine ? Pour la peine, tu vas avoir un gage ! Répond Laurette. Quelqu’un a une idée ?
– Une petite fessée à cul nu ! Suggère Raphaël.
– Bonne idée, allez, Madeleine, déshabille-toi.
– Là tout de suite devant tout le monde ?
– Ben évidemment !
– Je suis obligés ?
– C’est un ordre, Madeleine.

La jolie mature ne tarda donc pas à se mettre entièrement nue. Elle était restée, malgré son âge une fort belle femme, bien plantureuse, et Martinov qui l’avait pourtant eue dans son lit, n’en perdait pas une miette. Il bandait déjà comme un gamin. Amélie à sa gauche s’en aperçut et lui glissa sa main sur sa braguette.

– Un volontaire pour lui donner la fessée ? demande Laurette. Raphaël peut-être, puisque c’était ton idée ? Et puis ça va t’exciter de punir ta grande tante !
– O.K. venez Tata Madeleine, je vais vous rougir le cul !
– Non, faites ça plutôt sur le canapé, que tout le monde puisse bien voir !

Aussitôt dit, aussitôt fait, Raphaël, s’assied sur le canapé puis fait coucher Madeleine sur ses genoux avant de se mettre à lui gifler les fesses avec une certaine énergie. La pauvre Madeleine se prête au jeu et encaisse avec des  » Oh  » et des  » Ah  » tandis que son cul devient rapidement bien couleur tomate.

Amélie profite alors que l’attention des convives se soit portée vers le canapé, pour extraire la bite du professeur et commencer à la branler tout doucement.

– Bon, je crois que ça suffit ! Elle a eu sa dose. Mon pauvre Raphaël, ça a dû t’exciter tout ça, veux-tu que Tante Madeleine te fasse une petite pipe ? demande Laurette.
– Ben, oui pourquoi pas ?
– Allez Madeleine, exécution !
– Je ne suis pas d’accord, ça ne fait pas partie du gage, fit semblant de protester la soubrette.
– Personne n’a dit que ça faisait partie du gage, mais si tu continues à discutailler, tu risques d’en avoir un deuxième.
– Bon, bon, je fais ça, là tout de suite devant tout le monde ?
– Oui ! Madeleine et applique-toi !

Raphaël a fait glisser son pantalon et son caleçon afin d’exhiber sa belle queue. Madeleine la met immédiatement en bouche et commence à sucer son petit neveu avec une application et un savoir-faire qui faisait plaisir à voir. Le jeune homme eut du mal à se retenir et se laissa aller rapidement entre les lèvres pulpeuses de sa suceuse. Laurette applaudit suivie par les autres, et les deux protagonistes saluèrent comme à la scène.

Madeleine s’apprêtait à se rhabiller mais en fut dissuadée par la maîtresse de maison.

– Tu as froid, Madeleine ?
– Non madame !
– Alors reste à poil, et viens te mettre à table avec nous. Ah, au fait, Amélie pourquoi n’as-tu pas applaudi comme tout le monde, le spectacle ne t’a pas plu ? Demande la maîtresse de maison, goguenarde.
– Si, si, Laurette, mais il se trouve que j’ai la main occupée !
– Occupée ! Mais que fait-elle cette main ?
– Et bien, elle s’occupe de la queue de ce gentil professeur !

Lequel professeur, à cette évocation devint rouge comme une écrevisse, ce qui provoqua le rire de Béatrice, fort discrète jusqu’à maintenant.

– Humm, t’es trop belle quand tu ris, toi ! Lui dit Laurette, viens m’embrasser !

Et les deux femmes se roulèrent une gamelle devant l’assistance médusée.

– Eh bien quelle ambiance ! Quel dommage que j’en sois réduit maintenant au rôle de voyeur, se lamenta Benjamin.

L’idée vint alors au professeur de proposer à l’intéressé son fameux produit le  » Lapin dur  » (voir Pr Martinov et le lapin dur), mais il remit sa réalisation à plus tard, ne souhaitant pas abandonner la main d’Amélie.

Madeleine s’est assise en bout de table devant Benjamin et à côté de Ghislain, lequel non insensible aux charmes voluptueux de la soubrette, a tôt fait de lui peloter les seins, et de se mettre la bite à l’air. La soubrette n’hésite pas, excitée comme une puce, elle glisse sous la table et s’en va prodiguer sa seconde fellation de la soirée.

On n’en est qu’à l’apéritif, personne n’a encore touché au buffet… et seuls Benjamin et Raphaël font honneur aux excellents toasts disposés sur la table. En fait l’ambiance est au sexe, celui-ci avait été plus ou moins prévu (plutôt plus que moins d’ailleurs) pour le dessert, eh bien le programme est changé, ce sera pour l’apéritif !

Laurette entraîne alors Béatrice par la main sur le canapé, les deux femmes s’enlacent, se débraillent, se pelotent, s’embrassent, bientôt deux culottes atterrissent sur la moquette. Elles se retrouvent tête-bêche et exécutent le soixante-neuf qu’elles n’avaient pas réalisé cet après-midi dans la clairière.

Martinov lui, a reculé son siège, rendant la masturbation que lui prodigue Amélie sinon plus pratique, du moins plus visible. Manifestement son organe intéresse Raphaël qui est sa droite et qui commence à le tripoter.

– Suce-le donc ! lui propose alors Amélie.

Martinov se fait sucer le sexe par deux langues, l’une féminine, l’autre masculine. Tout cela est merveilleusement exécuté et le savoir-faire de la chose ajouté à l’insolite érotique de la situation fait que le professeur se demande comment il va pouvoir continuer à se retenir.

– Je… Je…

Ben non c’est trop tard, il jouit en soufflant comme un bœuf et comme il a dû savoir vivre, il remercie sa voisine et son voisin.

Il règne dans cette salle à manger-salon une ambiance de folie.

Raphaël qui est reparti pour un tour, se fait sucer copieusement par Amélie complètement déchaînée. De l’autre côté de la table, Madeleine a offert ses fesses à la jeune bite de Ghislain, qui la pilonne à une cadence olympique. Et sur le canapé, les deux femmes semblent collées dans un soixante-neuf interminable.

André Martinov a donc joui deux fois ce vendredi, il sait très bien que si la partie continue, il va devoir faire banquette… sauf s’il a recours à son fameux produit de son invention dont il a toujours au moins un flacon avec lui.

– Je reviens ! Confie-t-il à Benjamin, inquiet de le voir se lever.

Quand il redescend, la tempête sexuelle semble s’être calmée : les convives reviennent plus ou moins à leur place et se servent au buffet. Hé, c’est que ça creuse tout ça !

Les hommes se sont plus ou moins reculottés, les femmes c’est selon : Madeleine est restée à poil, Laurette et Béatrice – allez savoir pourquoi – ont remis leur soutien-gorge mais sans rien par-dessus. Quant à Amélie, malgré sa passion fellatrice, elle n’avait encore rien enlevé et passerait presque pour la plus sage de cette petite assemblée.

Une fois tout le monde assis, Martinov prit la parole.

– Je voudrais vous dire quelque chose, je ne sais pas si tout le monde autour de cette table est au courant que je suis l’inventeur du  » lapin dur  » !
– Racontez-nous ! Répond Laurette, tout heureuse manifestement de voir surgir un sujet de conversation inédit.
– C’est comme du Viagra, mais en mieux, il n’y a pas de contre-indications, juste un petit effet secondaire…
– Il n’y a pas de contre-indications dites-vous ? Coupe alors Benjamin soudain intéressé.
– Pas du tout ! Je vous le garantis, juste un petit effet secondaire… tenta-t-il de répéter…
– Vous en avez-là ? Demande Benjamin.
– Oui, c’est ce que je suis monté chercher il y a cinq minutes. Pour ceux qui veulent essayer, ce flacon est votre disposition. Mais il a juste un petit effet secondaire…
– Vous pouvez me le passer ? Coupe Laurette, non, non ne le débouchez pas, je voudrais voir la composition…

Laurette s’empare de la notice et se lève pour aller en cuisine.

– Je ne comprends plus bien, chuchote alors Martinov à l’attention de Béatrice.
– Moi, je crois avoir compris ! Répond-elle. Ne t’inquiète pas… Humm tu as gouté à ce pâté, c’est vachement bon… Le chien il a adoré !
– Hein ?

Laurette revient cinq minutes plus tard.

– Je vous présente mes excuses, Monsieur Martinov ! Vous allez penser que je n’ai pas confiance en vous, mais comprenez que je ne peux pas laisser Benjamin avaler n’importe quoi avec ses problèmes de cœur. J’ai donc téléphoné la composition de votre produit à notre médecin. Il n’y a effectivement aucun problème.
– Ne vous excusez pas chère madame, votre attitude est parfaitement compréhensible !
– C’est uniquement pour les hommes, ce truc ?
– Non, non, c’est mixte !
– Bon alors je vais en prendre, tu veux essayer, Benjamin ?
– Ça ne coûte rien !
– Il faut quand même que je vous dise qu’il y a un effet secondaire…
– Ça agit en combien de temps ? Demanda Benjamin, coupant une nouvelle fois la parole au professeur.
– Ça dépend des sujets, disons une demi-heure au maximum ! Intervint Béatrice, mais comme voulait vous le dire le professeur, il y a un effet secondaire.
– Ah bon, ben c’est trop tard, j’en ai pris ! Dit Laurette, c’est quoi l’effet secondaire ?
– Ça donne très soif et ça fait uriner !
– C’est tout ?
– Oui c’est tout !
– Parfait, Madeleine, allez à la réserve et rapportez-nous un ou deux pack de flotte. Ordonna Laurette.
– Mais je suis toute nue, madame !
– Et bien rhabillez-vous !
– Je vais y aller ! Tante Madeleine est un peu fatiguée, proposa Raphaël.
– Si vous aviez une grosse bassine, on risque d’avoir tous envie d’uriner en même temps et aller aux toilettes va devenir ingérable ! Intervint Béatrice.
– Whaaah on va tous pisser dans la bassine alors ? En voilà une idée qui est originale ! S’enthousiasma Laurette, je vais aller chercher ça !

Tout le monde avait pris sa petite dose de  » lapin dur « , il fallait à présent attendre, Béatrice faisait les frais de la conversation, ayant confié qu’elle était la co-inventrice du produit miracle. Elle raconta donc les premiers essais, les tests qu’ils avaient effectués eux-mêmes. L’auditoire était passionné.

Vingt minutes s’étaient écoulées et l’effet sur les plus jeunes commençait à se faire sentir.

Ghislain proposa à Madeleine de se coucher sur la moquette et commença à lui besogner l’anus sans autre forme de procès, Raphaël les rejoignit se mit à genoux et donnait son sexe à sucer alternativement aux deux amants. Amélie se déshabilla enfin et commença à s’exciter toute seule en s’introduisant une bouteille vide dans le vagin. Le chien, Coyote que toute cette agitation avait réveillé effectua un tour de table ou plutôt un tour sous la table avant de jeter son dévolu sur la chatte d’Amélie qui se laissa volontiers lécher et qui ne sachant plus que faire de sa bouteille, se l’introduisit dans le cul.

Cinq minutes plus tard, Laurette et Béatrice, insatiables se précipitèrent de nouveau dans les bras l’une de l’autre. Martinov se jeta, lui sur les seins d’Amélie… mais c’est de l’autre bout de la table que la surprise vint :

– Putain, ça marche ! Gueula Benjamin.

Il se déshabilla à toute vitesse et exhiba effectivement un chibre présentant une érection tout à fait correcte.

– Ça marche ! Ça marche ! Ne cessait-il pas de répéter.

Il finit de se déshabiller, attrape une bouteille d’eau, en boit une bonne lampée, et s’approche de Martinov. Ce dernier est affolé, il n’a rien contre le fait de faire des trucs avec des personnes du même sexe, mais peut-être pas avec Benjamin dont le physique ne l’inspire guère.

– Martinov, tu es un génie ! S’exclame-t-il, permets-moi de t’embrasser.

Le professeur craignit un instant que l’autre voulut lui rouler un patin mais le bisou fut très chaste !

– Hum mon oncle, quelle belle queue, je la prendrais bien dans mon cul ! Intervint son neveu Raphaël.
– Bonne idée, mais attends un peu, j’ai une priorité !

C’est alors que Benjamin se précipita sur le canapé où Laurette n’en finissait pas de se gouiner avec Béatrice. Il chercha comment s’immiscer dans ce duo torride et choisit d’embrasser le joli cul tendu de son épouse. Celle-ci surprise se retourne et aperçoit avec stupéfaction la belle bandaison de son conjoint.

– C’est un miracle ! Dit-elle simplement avant de mettre tout ça dans sa bouche et de commencer à le sucer.

Béatrice juge diplomatique de les laisser tous les deux, se lève et son regard croise celui d’Amélie. Cette dernière s’échappant gentiment de l’étreinte de Martinov vient au-devant d’elle :

– Toi la chimiste, je vais t’envoyer dans les étoiles !
– Comme tu veux, ma petite salope !

Et les voici qui roulent toutes les deux sur la moquette et qui commencent à se peloter dans tous les sens et dans tous les coins. Avec une curieuse simultanéité, elles se relèvent, attrapent chacune une bouteille d’eau, en engloutissent la valeur de deux verres, puis reprennent leurs ébats un moment interrompus par la soif.

Martinov, que voilà sans partenaire jette son dévolu sur Raphaël qui se masturbait seul. Le professeur lui gobe la bite en toute décontraction, s’en régale et quand il marque une pause pour boire de l’eau à son tour, le jeune homme lui propose de le sodomiser.

– Mais avec grand plaisir ! S’entendit répondre le professeur, tendant ses fesses à la jolie queue du neveu de la maison.
– On y va !
– Oh ! Vas-y encule-moi bien ! Commenta-t-il, se souvenant des répliques obligées dans ces moments-là.
– T’aimes ça, hein mon salaud ! T’aimes ça une belle bite dans ton cul ? Répondit l’autre sur le même registre poétique.
– J’avoue que c’est fort agréable ! Aaaaah !

Madeleine s’est dégagée des assauts de Ghislain, son anus qui vient d’être copieusement labouré reste béant. Elle se lève, son corps ruisselant de sueur semble être sculpté par la lumière. Elle boit à son tour une grande gorgée d’eau minérale, puis s’en va inaugurer la bassine en s’accroupissant légèrement au-dessus, sa pisse tombe drue et abondante. Son envie doit être communicative car son partenaire la rejoint, n’attend pas qu’elle ait fini et se met à pisser à son tour. Du coup la soubrette reçoit de l’urine sur son corps et s’en barbouille la poitrine et les cuisses.

Elle aperçoit le chien qui manifestement mangerait bien un petit quelque chose. Elle a alors l’idée très perverse de se tartiner le cul avec des rillettes, puis de se placer en levrette sur le sol, le cul tendu. Coyote n’hésite pas et de sa longue langue vient lécher tout ça.

– Remets-moi un peu de rillettes sur le cul, ça a été trop vite, demande-t-elle à Ghislain qui repassait par là.

Il obtempère et engloutit cette seconde part aussi vite que la première.

– Il bande le chien, tu veux qu’il te prenne ? Demande le jeune homme.
– Oh, oui ! Mais avant, mets-lui des chaussettes ou des moufles sur ses pattes de devant pour pas qu’il me griffe.

Ghislain transfère donc ses chaussettes qu’il avait gardées, puis guide le chien qui ne comprit pas de suite ce qu’on voulait de lui, mais se rattrapa ensuite en s’agitant frénétiquement dans l’intimité de la soubrette.

Cette petite fantaisie a fait rebander Ghislain qui après avoir fait un rapide tour d’horizon, s’en va rejoindre le couple formé par Raphaël et Martinov. Il offre sa bite à la bouche de ce dernier qui a quand même du mal à s’appliquer, en raison des coups de boutoir qu’il reçoit par derrière. Mais Raphaël ne tarde pas à jouir, et tandis qu’il se précipite pour boire et pisser, Ghislain remplace son ami dans le postérieur du professeur.

Sur le canapé, Benjamin et Laurette font l’amour comme deux jeunes amants. Il y a de l’émotion sur leurs visages. C’est beau ! Et c’est encore plus beau quand ils jouissent presque simultanément et s’échangent le plus doux des baisers, avant d’aller se rafraîchir.

Mais ce n’est pas parce qu’ils se sont retrouvés sexuellement qu’ils vont cesser d’être libertins. Benjamin a fait une promesse à son neveu et comme il est en ce moment sans partenaire, il a tôt fait de faire mettre le jeune homme en position pour le pénétrer analement avec une facilité déconcertante.

Martinov a le cul un peu douloureux. Son second sodomiseur ayant terminé sa tâche, il va boire un coup d’eau. Laurette l’appelle, il se précipite, pensez donc ! Mais c’est elle qui mène la danse, elle commence à l’embrasser goulument, se laisse un peu tripoter les seins puis se met à lui sucer son membre. Mais elle s’arrête pile au grand désespoir de Martinov qui ne comprend plus. En fait elle se lève pour boire, décidemment ces effets secondaires deviennent pénibles. Elle revient et se positionne sur le professeur en position de soixante-neuf.

Quelle aubaine pour Martinov qui peut ainsi lécher le minou de cette très jolie femme pendant qu’elle lui pompe le dard !

– Attends il faut que je pisse ! dit soudain Laurette.
– Vas-y pisse, ça ne me dérange pas !
– Tu veux boire mon pipi ?
– Oui, oui !

Le professeur boit tout ce qu’il peut avec gourmandise, mais il y en a beaucoup. Laurette est quand même obligée de se lever pour évacuer le trop plein dans la bassine.

– La prochaine fois, on mettra des bâches ! Rigole-t-elle.

Elle revient sur le canapé, Martinov reprend son travail sur le sexe de Laurette désormais imbibé de son urine. Il lèche tout ça avec application, puis dirige sa langue vers le clitoris. Il la fait jouir assez rapidement, puis éjacule dans sa bouche quelques instants plus tard.

Laurette se souvenant de sa découverte de l’après-midi, réclama qu’on lui pisse dessus. Martinov en homme bien élevé accéda bien sûr à cette demande en entrainant sa partenaire dans la bassine dans laquelle il l’aspergea abondamment. Elle finit par s’accroupir et ouvrir une large bouche pour avaler les dernières gouttes de pisse.

Béatrice et Amélie ont à leur tour envie de pisser.

– Pisse-moi dessus ! Lui demande la jeune chimiste.

Pas facile entre femmes, même avec la bassine, alors elles s’éclipsent dans la salle de bains. Béatrice se couche sur le carrelage tandis que l’autre lui arrose les cuisses, le pubis, le ventre les seins.

– Vise ma bouche !
– T’es une drôle de cochonne, toi !
– Dans le genre t’es pas mal…

Mais elle ne peut finir sa phrase : le pipi d’Amélie lui envahit le gosier.

– Tu veux qu’on alterne ?
– Oui mais j’en boirai pas autant que toi…
– Tu as tort, avec toute l’eau qu’on a picolé, l’urine ne sent presque rien !
– Alors dans ce cas, allons-y.

Les deux femmes finirent leurs petites affaires dans la salle de bains. Quand ils revinrent rejoindre les autres, Ghislain et Raphaël les abordèrent la bite en avant. Béatrice s’éclipsa, c’est alors que Benjamin s’approcha d’elle.

– Me permettez-vous ?
– Mais bien sûr quand c’est la fête, c’est la fête !
– Ce ne sera pas payant cette fois ?
– Mais non, qu’est-ce qui vous ferait plaisir, une petite pipe ?
– Avec grand plaisir !

Et tandis que Béatrice honorait de sa bouche le maitre de maison, Amélie subissait le double assaut de ses amis, l’un devant, l’autre derrière.

Martinov et Laurette semblaient HS, Madeleine aussi. L’effet du  » lapin dur  » commençait à s’estomper et tout le monde après ces dernières fantaisies était un peu épuisé.

– Putain ! Quelle partouze ! Commenta Laurette.

Benjamin reprit place auprès de cette dernière, il enlaça tendrement son épouse qui lui tendit ses lèvres. Les yeux des deux époux s’embuèrent visiblement. Amélie prit alors l’initiative d’applaudir à ce spectacle, applaudissements repris par tout ce petit monde. Cela n’arrangea pas les affaires des intéressés qui, saisis par l’émotion se mirent à chialer comme les chutes du Niagara.

– Bon si on mangeait un peu ? J’ai faim, moi ! Intervint Madeleine, faisant rigoler tout le monde.

Epilogue

La chambre qui avait été celle de Romuald et de Laurette devenant libre, tout le monde put coucher sur place. Le lendemain matin, après une courte nuit, Martinov et Béatrice firent leurs bagages et descendirent au salon. Laurette et Benjamin qui finissaient de prendre leur petit déjeuner dans la cuisine, les rejoignirent.

– Alors ça y est, c’est le départ ? Dit Laurette.
– Ben oui ! Répondit Béatrice.
– Si vous revenez par ici, passez nous voir, vous serez toujours les bienvenus.
– C’est gentil !
– Non ce n’est pas gentil, c’est normal. Je crois que Benjamin et moi vous devons une reconnaissance éternelle, vous avez régénéré notre couple. Oh vous savez, nous avons toujours été un couple libre et nous le resterons, mais nous avions été trop loin en acceptant Romuald à la maison. Aujourd’hui on a toutes les raisons possibles pour repartir sur de nouvelles bases. Tenez, prenez çà, Béatrice, c’est pour vous… et ça c’est pour vous Professeur.

Martinov et Béatrice, un peu gênés, découvrirent leurs cadeaux : une édition ancienne de gravures érotiques pour le professeur, provenant probablement de la collection personnelle de Benjamin et une bague pour Béatrice.

– C’est un bijou de famille. S’il ne vous plaît pas, dites-le-moi, j’en ai quelques autres à vous proposer mais celui-ci est l’un des plus jolis et vous l’avez bien mérité.
– Humm, je suis confuse, il faudra que je la fasse régler à ma taille mais elle est magnifique, je vous en remercie.
– Ça me fait plaisir qu’elle vous plaise ! Nos trois jeunes sont partis assez tôt ce matin mais m’ont demandé de vous transmettre leurs amitiés. Allez, je vais vous conduire à la gare.
– Ah ! Voici le chien ! Il doit y avoir quelque chose en vous qu’il l’attire ! Indiqua Benjamin.
– Au revoir brave toutou ! Lui dit-elle en le caressant affectueusement.

Benjamin les embrassa, et refusa discrètement les 1000 euros que Béatrice voulut lui rendre.

Alors qu’ils allaient monter à l’arrière de la voiture, Madeleine arriva en courant.

– Monsieur le professeur, monsieur le professeur !
– Ah, Madeleine, on allait oublier de vous dire au revoir.
– Oui, j’espère que Monsieur n’est pas fâché après moi ?
– Mais pourquoi serais-je fâché ?
– Ben quand j’ai couché avec vous, c’est parce que Monsieur Romuald me l’avait demandé, j’ai été un peu salope sur ce coup-là !
– Je l’avais plus ou moins compris, mais vous êtes pardonnée, Madeleine.
– En tout cas je garderai un bon souvenir de vous, Monsieur le professeur.
– Moi aussi, vous êtes gentille, Madeleine !
– Vous voyez, j’ai mis le décolleté que vous aimez bien ce matin, faites-moi juste un petit bisou sur le sein pour me dire au revoir, demanda-t-elle en exhibant son téton gauche.
– Mais avec plaisir, Madeleine ! Humm ché bon cha !

FIN

© Maud Anne Amaro, La Rochelle Octobre 2009
Ce récit a eu l’honneur d’être élu 1er prix ex aequo de la meilleure nouvelle pour 2009.

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16 réponses à Professeur Martinov 8 – Professeur Martinov et la soucoupe volante 2 – Partouzes sans soucoupe par Maud-Anne Amaro

  1. Dominguez dit :

    Quelle partouze ! Et puis j’adore quand le professeur Martinov se fait enculer après avoir sucé une bonne bite, je m’imagine à sa place !

  2. Kraven dit :

    Peut-être mon « Martinov » préféré !

  3. Chastaing dit :

    Elle fait fort Maud-Anna ! De la bisexualité entre hommes et entre femmes, de l’inceste, de la zoo, de la partouze endiablé, en plus c’es très bien écrit et l’histoire est passionante

  4. Chung dit :

    La description de cette partouze est réellement diabolique, tout y passe dans ce mélange es corps et le pauvre lecteur que je suis s’est retrouvé avec la pine en érection

  5. Félicia dit :

    C’est vraiment très bon, la partie zoo s’intègre parfaitement au récit et reste vraisemblable. Bravo !

  6. tanai dit :

    Un joli texte qui diffuse un érotisme qui ne s’embarasse pas de tabou mais qui ne tombe pas dans la vulgarité, j’ai beaucoup aimé

  7. Claire dit :

    Mouillage de petite culotte absolument garanti !

  8. Clover dit :

    ça m’a fait bien bander. Il en a de la chance ce bon professeur Martinoff

  9. Polka dit :

    un récit très original et un final de folie. Bravo à l’auteure

  10. Baruchel dit :

    Quelle ambiance mes amis, quelle ambiance ! Un épisode à faire bander Monsieur et a faire mouiller Madame ! Comme je vous le dit !

  11. Lucia dit :

    Béatrice qui fait dans la zoo, désormais ! En voilà une nouvelle qu’elle est bonne !

  12. volmar dit :

    ça c’est de la partouze, et de la bonne, on n’est pas chez Kubrick

  13. gaston dit :

    Maud-Anne a le don de mettre ses personnages dans des situation impossible avant de les réunir tous (ou presque) pour une méga partouze , véritable usine à fantasme.

  14. sapristi dit :

    ça c’est de la partouze bien décrite ! d’ailleurs je bande ! Si, si !

  15. Sangster1951 dit :

    Finalement les extraterrestres ne sont pas venus ?
    Mais la description de cette partouze finale est fort bien vue !

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