Le Merle par Verdon

Le Merle par Verdon

Le Merle

Au bord de la rivière, caché dans un taillis
J’observe deux midinettes qui se font des câlins.
Bon dieu qu’elles sont belles et surtout pleines d’entrain,
Elles pépient comme des grives qui sont tombées du nid
Car elles n’ont point de plumes, pas même sur le cul.
Se trémoussant sur l’herbe, dodues et toutes nues
Elles se baisent le bec, picorent leurs tétons
Et leurs p’tits doigts agiles s’agitent dans leur con.
Trempées, comme des éponges, de crème mousseline
Elles font le grand écart, leurs jambes en ciseaux
En frottant moule à moule leur petit abricot,
Et pelotent leurs nichons en suçant leurs tétines.

J’épie et je ne bouge, ce serait sacrilège
De déranger deux Belles qui ont le privilège
De s’envoyer en l’air de façon si honnête
Sans même déranger la moindre des quéquettes.
Mais tandis qu’elles partagent si délicieuses affaires
Passe un certain croquant qui n’est pas né d’hier
Et qui en les voyant se paye un coup de sang
A se prendre une attaque de suite et sur le champ.

Mais friponnes les garces se pressent contre lui
Et en un rien de temps le voilà qui reluit
Tout aussi nu qu’Adam l’était au Paradis
Offrant aux jeunes femmes, ses burnes et son chichi !
Et elles vous le tripotent, le branlent et vous le croquent
Dans l’espoir, bien sûr qu’il dresse sa breloque
L’une lui suce la pine, l’autre lui fout bien dru
Son index pointu tout droit dedans le cul !
 » Oh putain que c’est bon  » s’écrie le scélérat !
C’est mieux qu’avec ma vieille qui ne me fait pas ça !

Mais la bite revêche pendouille sous son cul
Et à mon humble avis la cause est entendue,
Il me faut tout de suite secourir ces jeunes filles
Aux gaillardes rosettes et l’aspect si gentil,
En me précipitant avec arme et bagage
Pour rendre à ces mignonnes de délicieux outrages.

Mais hélas à la vue de mon fusil dressé
Et de mes cartouchières rondement balancées
Mes oiselles craintives toutes fesses à leur cou
Se barrent à toute allure, me plantant comme un clou.
La pine flamboyante, pantalon aux genoux
Je vois à l’horizon, leurs vicieux petits trous
Qui me narguent bien sûr comme grives à l’automne
Echappant au fusil du chasseur qui braconne.
…………………………………………….
Je reste confondu, les balloches garnies
La pine frétillante, encore toute raidie,
Sans pouvoir enfiler l’une ou l’autre des perles,
……………………………………………….
Tant pis n’en parlons plus………………..
…………………je vais me faire le Merle !

(15/06/2017)

 

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