Pipi quatre étoiles par Jean-Michel_et_Martine

L’idée lui en est venue, je m’en souviens, un vendredi treize août au soir.
La journée avait été superbe, la météo idéale pour qu’après une journée de
travail Martine déclare :

– Tiens… et si on allait passer le week-end sur la côte?

Il fallait compter deux heures pour arriver sur une plage de la Manche.
Départ le 14 tôt le matin, retour le 15 au soir, cela pouvait aisément se
faire, et en période estivale on ne s’en privait pas. Un grand bol d’air
pur, voire une baignade nous remettrait en forme en attendant les vacances.

Le 14 août tombant un samedi, nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette
idée, et au fur et à mesure que nous approchions de la côte, la circulation
se densifiait et ralentissait. Il faisait déjà chaud et la bouteille d’eau
était souvent sollicitée. Fort heureusement si la nationale 39 ne présentait
pas beaucoup de possibilités pour ma petite pisseuse, il y avait pas mal de
stations-service accueillantes où elle pouvait en toute quiétude faire son
petit pipi.

Nous arrivâmes à destination vers onze heures. Après avoir avec difficulté
trouvé une place de parking, notre premier désir fut d’aller voir la mer que
nous n’avions pas vue depuis plusieurs mois. C’était marée haute. Plein de
monde sur la plage. Un escalier nous conduisit sur le sable. Une petite
promenade pieds nus d’un quart d’heure et il fallait penser à la chambre et
au déjeuner.

– Oui… d’accord… on y va. Tiens des toilettes. Prends mon panier une
minute. Je vais en profiter.
Je savais que Martine n’allait pas manquer cette occasion.
– Evidemment, j’aurais été étonné si tu passais sans t’y arrêter.
– Et oui… et j’y vais seule. Il y a trop de monde pour que tu
m’accompagnes. Toi, c’est la porte à côté… désolée… dit-elle en riant.
Un mur épais séparait les deux côtés, je n’ai même pas pu profiter du chant
de ma petite source. Nous nous retrouvons une minute plus tard au pied de
l’escalier.

– Dommage que tu n’aies pas pu m’accompagner. Ces toilettes sont immenses,
il y a de la place pour deux. Tu aurais bien voulu, hein, mon cochon
chéri… dit-elle avec une bourrade amicale. Je te promets un super pipi ce
soir dans la chambre à l’hôtel.

Martine portait un mini short, et je l’imaginais s’épanchant par la jambe de
ce short.
– Tu as fait par la jambe ou tu as baissé ton short?
– Tu sais parfaitement que lorsque je suis seule et que j’ai le temps, je
fais des pipis de petite fille. J’ai baissé mon short et ma culotte et j’ai
fléchi les jambes au-dessus de la cuvette. Et comme il y avait du
papier-toilette, j’ai essuyé les quelques gouttes égarées. Les pipis par la
jambe c’est en catastrophe ou pour te rincer l’oeil, tu le sais bien.

Il nous fallait trouver une chambre pour le soir et c’est à pieds que nous
nous lançons à sa recherche. Un premier hôtel face à la mer nous annonça par
une affiche « Hôtel complet ». Un second nous donna le même avis. Arrivés au
quatrième, nous commencions à être inquiets. Il est vrai que trouver une
chambre un quatorze août relève de la chance pure et simple. A la cinquième
tentative, nous arrivons à un petit hôtel-restaurant, d’aspect très modeste,
plus apparemment, brasserie qu’hôtel. Au comptoir, celui qui sans doutes
était le patron, nous informa qu’il était complet, qu’il y avait une annexe
moins confortable, réservée aux clients de passage, mais qui, prenaient
leurs repas au restaurant. Coup classique en période de pointe. Comme de
toute façon il nous fallait bien manger, nous avons accepté le marché par
crainte de ne rien trouver d’autre. Une serveuse nous conduisit à l’annexe,
au fond de la cour, prés d’un parking dont nous pourrions profiter. La
chambre était propre mais très modeste : juste un lavabo, un lit, et une
petite table avec deux chaises. Un portemanteau perroquet complétant
l’ameublement. Nous acceptâmes cette chambre bien entendu.

Dans le couloir il y avait quatre autres chambres, des toilettes et une
cabine de douches.
La voiture fut garée sur le parking et notre minimum de bagages fut posé sur
la table ou accroché au portemanteau avant que nous ne descendions au
restaurant.

La carte était aussi tristounette que la chambre, mais nous n’étions pas là
pour faire de la gastronomie. Après le déjeuner, une petite sieste coquine
nous fit oublier les problèmes du voyage et vers seize heures, Après avoir
passé nos maillots de bain et évidemment bu un thé au bar, Martine et moi,
la bouteille d’eau, une serviette de plage et l’éternel panier, nous partons
pour une séance de bronzage sur le sable.

La mer était maintenant à marée basse. Il faisait beau, mais le vent était
frais et nous avons renoncé à la baignade. En slip et seins nus, Martine se
dorait avec délectation. Il y avait beaucoup de monde et la grande étendue
de sable invitait à toutes les occupations allant du farniente au match de
volley, en passant par la pétanque et les jeux de sable.

Le temps passait vite. Nous approchions de dix neuf heures mais il y avait
encore beaucoup de monde profitant des derniers rayons du soleil. Par deux
fois Martine s’était retournée.
– Tu cherches quelqu’un ? … .. lui demandais-je
– Non… . j’évalue la distance que j’aurais à parcourir pour aller pisser
aux toilettes.
– Veux-tu que l’on rentre ? … tu iras en passant.
– Ah non… on reste encore un peu… il fait si beau. Mais d’autre part un
aller-retour ça fait loin, et je devrais remettre mon soutien gorge.
– Tu peux aller te baigner juste pour mouiller le bon endroit, comme font
beaucoup de femmes dans ton cas. Ou alors tu gardes ton pipi. Voilà ce que
c’est de boire du thé après la sieste.
– Remarque que je peux encore tenir un moment mais ça va me gâcher le
plaisir de la plage. Je pense à une autre solution.
– Parmi tout ce monde ? … .T’es gonflée… Raconte.
– Je vais essayer, si ça ne marche pas, je fais un aller-retour. Je vais
avoir besoin de ta collaboration passive, j’insiste sur le mot.
— Si tu veux… . Je te suis.
Martine récupéra la serviette sur laquelle nous étions assis. Elle remonta
un peu les genoux, installa la serviette sur sa jambe gauche et la maintint
avec son panier, sa main et son avant-bras.
— Tu vois, de ce côté je suis parée. Pour le côté droit, c’est toi qui va
faire rempart. Tu te rapproches de moi pour cacher ce que va faire ma main
droite, et surtout tu restes tranquille, promis?
– T’ai-je déjà déçue quand tu fais un pipi catastrophe,
– Non jamais… Je te dois un pipi provoc de ce matin et avec celui ci ça
fera deux. Promis.

Elle creusa un peu avec la main pour éviter une mare et faciliter
l’absorption rapide par le sable. Je m’installai presque contre sa cuisse,
laissant juste ce qu’il fallait pour qu’elle passe l’avant bras entre nous
deux. Un regard circulaire nous assura que nous n’avions pas d’observateurs
trop attentifs à notre manège. Les plus proches étaient un couple à une
dizaine de mètres de nous. Elle agita un peu les fesses. Je devinais que
c’était pour faciliter l’ouverture de l’entrejambe du slip de bain et elle
s’immobilisa.
– Où en es-tu ? … ..demande ai-je.
– Je suis prête. Ca devrait marcher. J’ai du mal à me décontracter pour me
laisser aller évidemment.
– Vas-y… Personne ne nous remarque. Parce que la serviette peut faire
croire que tu as un coup de soleil sur la jambe. Et de mon côté… rien à
voir. Je prends un air innocent.
– Le voilà qui vient… Quand il sera parti je ne saurai certainement plus
m’arrêter. C’est toujours calme autour de nous?
– Un vrai désert… Tout va bien.
– Tant pis si je mouille un peu mes fesses. Ca y est… Le voilà… J’y
vais!
Au-dessus des bruits lointains de l’ambiance de la plage, je perçus
nettement le bruit de la petite source prés de moi. Il y eut deux arrêts et
deux reprises. Parés l’arrêt définitif elle dit triomphalement:
– Youpi… j’ai gagné!
Nouveaux petits mouvements de fesses pour remettre le slip en place et elle
écarta un peu les genoux.
– Ouah! Tout est déjà absorbé. C’était pourtant un gros. Je me sens
soulagée. Je te remercie. Je serai très gentille à la première occasion.
– J’y compte bien. Je sais que sur ce terrain au moins nous sommes de bons
complices toi et moi.
Une petite bise scella notre accord.
On réinstalla la serviette et le panier un peu plus loin. Le petit entonnoir
dans le sable resta témoin muet de ce qu’il avait vu, avantage qu’il avait
sur moi.

Un peu plus tard, la plage se vidait de plus en plus. On décida de rentrer
nous aussi.
Avant d’aller dîner, la douche ne fut pas prise ensemble de crainte que
quelqu’un trouva bizarre de nous voir sortir à deux de la cabine. On laissa
les tenues de plage pour une jupe chez Martine et un jeans pour moi avant de
nous rendre à la salle à manger où se trouvait déjà le couple proche voisin
de plage quand Martine faisait son pipi. Nous reconnaissant, ils nous
adressèrent un sourire poli, ignorant tout de cette scène qui s’était
déroulée à quelques mètres d’eux. Martine étouffa un petit rire, la main
devant la bouche en me regardant.

Le dîner fut rapide. Les kilomètres, le soleil, la plage, le grand air, nous
avaient fatigué. Martine avait vidé à elle seule pendant le repas une grande
partie de la bouteille d’eau après un verre de vin blanc avec les fruits de
mer. Je pressentais des petits problèmes côté vessie chez ma compagne. Le
vin blanc, comme on le sait, étant un diurétique puissant, suivi de deux
grands verres d’eau… bonjour les vidanges et en regagnant la chambre,
Martine ne pu passer devant les toilettes sans s’arrêter évidemment.

Il faisait encore très chaud, allongés nus côte à côte, nous parcourions
quelques revues laissées là sans doutes par de précédents clients. Le
sommeil commençait à me gagner et j’allais proposer à Martine d’éteindre les
lampes de chevet quand elle annonça:
– Ah… je n’ai pas pris de peignoir… il faut que je repasse ma jupe et
mon tee-shirt. Je ne peux quand même pas aller pisser toute nue dans le
couloir? Avec ce va et vient, sûr que je vais tomber sur quelqu’un.
– Evidemment il y a un risque… ce ne serait pas long à te rhabiller.
D’autre part le lavabo ça n’est pas un problème pour toi à l’appartement.
– Il n’y a même pas un vase avec des fleurs artificielles dans cette
chambre, ça m’aurait aidée! Ah, et puis allez… zou… dans le lavabo.
Elle se leva du lit et alla se planter toute droite devant le lavabo comme
je l’avais souvent vu faire.
– Ah zut… il est large ce con. Avec mon mètre soixante treize je suis à la
bonne hauteur. Mais le bord est plus large qu’à l’appart, je vais tout
mettre à côté. Si je m’assois dessus il ne va pas résister à mes soixante
kilos.
– Prends une chaise et plus de problème.
Ce qu’elle fit. Elle installa une des chaises, monta dessus et descendit
les fesses au-dessus de la faïence. Je m’attendais à ce qu’elle garde les
jambes serrées, mais au contraire, elle les écarta ostensiblement et
s’assura même du regard, qu’allongé sur le lit, en face d’elle, je
contemplais le spectacle. Ce pipi était plus qu’un besoin, c’était une
provocation.
– Tu veux de l’aide ? … ..demandais-je hypocritement.
– Non… dans cette position c’est facile, tout s’écarte tout seul comme tu
peux voir.
– Je vois mal de loin… je peux approcher ?

Je n’attendis pas sa réponse, je me levais du lit et vint devant elle, le
visage à hauteur de son bas-ventre épilé, grand ouvert, laissant saillir ses
petites lèvres. Ses mains étaient posées de chaque coté sur le lavabo.
J’attendais qu’elle se libère. Elle attendait de savoir le faire. Deux ou
trois petites gouttes sortirent d’abord. Puis un vrai jet chuintant de
plaisir pour les yeux et les oreilles. Il s’arrêta parés un petit
ralentissement.
– Il était beau hein ? … ..
Je pris le gant de toilette posé sur le rebord du lavabo pour essuyer ma
petite fontaine.
– Ouille… c’est froid… t’es vache ! … chuchota-t-elle pour ne pas se
faire entendre des voisins.
– Viens… je vais la réchauffer.
Je la pris à bras le corps et la déposais sur le dos, les fesses au bord du
lit. Elle comprit ce que je voulais, elle installa ses jambes sur mes
épaules et un index sur sa bouche, elle me fit comprendre qu’il ne fallait
pas faire de bruit. Elle aimait que je la prenne de cette façon et notre
plaisir ne tarda pas à venir nous obligeant presque à nous mordre les
lèvres, pendant que nous entendions nos voisins discuter de l’autre côté du
mur.
– L’hôtel n’a pas d’étoiles, mais toi tu en as au moins quatre ! … lui
dis-je.
A nouveau allongés l’un prés de l’autre, sa tête sur mon épaule, elle avoua:
– Je pensais que peut-être tu n’avais pas encore récupéré de notre sieste de
tout à l’heure, c’est pour cela que j’ai pensé qu’un petit pipi provoc
serait le bien venu ce soir, et après ton aide sur la plage je te devais au
moins cela. Je n’ai pas eu une bonne idée? Pour rien au monde je n’aurais
été pisser sans toi aux toilettes dans le couloir.

Futée ma pisseuse… Même un peu vicieuse… non ?

Alors que je continuais à lui parler à voix basse, bientôt je n’entendis
plus que son souffle régulier prés de mon oreille. Ma petite pisseuse était
endormie, c’est moi ai dû éteindre sa lumière.
Dans la nuit elle se leva encore sans allumer sa lampe. J’entendis la chaise
qu’elle posait prés du lavabo et la petite source qui s’efforçait d’être
discrète pour ne pas me réveiller. Puis elle revint prés de moi, poussa un
long bâillement decrescendo, attrapa mon bras et se rendormit jusqu’au
matin.

Jean-Michel et Martine
Janmich59@aol.com

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0 réponse à Pipi quatre étoiles par Jean-Michel_et_Martine

  1. ramir dit :

    Bonjour,des fois tout est au point mais votre site peine toujours à décoller et c’est dommage

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