Vendredi 22 novembre. Journée très chargée pour Martine et moi. Si
généralement nous travaillons de concert, c’est rarement ensemble.
Ce jour là, à 9h30, elle était en reportage photos avec un orchestre qui
répétait pour sainte Cécile, pendant qu’à 10h00 je l’attendais avec
l’adjoint à la culture pour mettre sur pieds avec lui une plaquette sur le
nouveau centre socioculturel.
Il me fit faire rapidement le tour des lieux et me laissa les clefs que je
lui remettrai en partant, pressé qu’il était par ses impératifs à l’Hôtel de
ville.
Ce nouveau centre comprenait un hall d’entrée avec un comptoir-vestiaire,
une salle de spectacle, deux salles de réunions, et un bloc sanitaire. Le
tout pensé et aménagé dans le but d’être loué à des associations ou pour des
séminaires. La plaquette avec quelques photos devant servir à la promotion
de ce centre.
Après avoir arpenté toutes les salles, j’attendais Martine que j’avais
chargé de faire les photos. J’entendis la porte s’ouvrir et se refermer et
un bruit de talons que je connaissais bien.
– Tu es seul ? … Excuses-moi de te faire attendre. Bon… Alors…
Racontes !
Je lui expliquai que je souhaitais au moins une photo de chaque salle qui
fasse bien voir les installations et les équipements, dans un grand volume
évidemment.
– Oui… je vois… D’un centre socioculturel, tu veux que je fasse un
Palais des Congrès ? … Bon. Et bien on y va. Je vais utiliser le 28
millimètres de préférence, ça donnera du volume.
Après le hall et le vestiaire, ce fut la salle de spectacles puis les salles
de réunions. Martine excelle dans ce genre de photos.
Elle me dit sur le ton de la plaisanterie :
– Je suppose qu’il y a des sanitaires ? Tu les veux aussi pour ta plaquette?
Un couloir donnant dans le hall conduisait à cet endroit. Une entrée portant
une silhouette féminine donnait dans une petite salle avec quatre portes et
quatre lavabos. Une forte odeur de peinture fraîche régnait sur les lieux.
Martine fit une photo et essayant d’ouvrir une des portes râla :
– Ah… zut ! … Elles sont fermées. J’ai une envie… j’aurais pu les
inaugurer. Tant pis !
On passa côté « Hommes ». En plus de trois portes et de quatre lavabos, le
distinguant en cela du coté « Dames », il y avait une superbe batterie toute
neuve de 6 urinoirs à stalles, allant du sol carrelé jusqu’à au moins un
mètre vingt de hauteur avec un arrosage automatique dès que l’on quittait la
stalle. Pour y accéder, il fallait monter une petite marche.
– Vous êtes gâtés les hommes, là l’architecte n’a pas regardé à la
dépense… s’exclama Martine.
Elle fit une photo qui flatterait peut-être l’auteur du projet mais qui ne
figurera pas sur la plaquette. Elle tenta là aussi d’ouvrir une porte mais
en vain.
– Fermées aussi, évidemment… J’ai encore deux heures de boulot sans savoir
si j’aurai l’occasion de faire mon pipi et je ne peux pas le faire à cause
de la peinture fraîche.
– J’ai essayé les stalles un peu avant ton arrivée. Essaies-les toi aussi,
ça n’est pas un problème pour toi.
– Au fait… pourquoi pas… Je te laisse le choix: tu vas dans le couloir,
ou tu restes et ferme les yeux, ou alors tu ignores complètement ce que je
fais.
– Combien de fois t’ai-je déjà vu faire ton pipi debout ?
– Je n’ai jamais compté. Mais si tu m’avais donné un louis d’or à chaque
fois, j’aurais déjà une belle cagnotte… reconnut-elle en riant.
Elle accrocha la courroie de son appareil à la poignée d’une fenêtre, déposa
le sac fourre-tout à mes pieds, et résolument s’installa sur la petite
marche, face à la première stalle, à deux mètres de moi. Elle ouvrit son
manteau, releva sa jupe de la main gauche, tint le manteau ouvert et écarta
son slip. Délicatesse ? … Pudeur ? … Raffinement ? … la main droite de
mon côté tenait le manteau ouvert vers l’avant, comme un paravent, cachant
ainsi ce qui se passait derrière. Je me demandais s’il s’agissait d’un geste
instinctif ou si vraiment elle voulait soustraire de ma vue ce qu’elle était
entrain de faire.
Effectivement je ne voyais rien. Je ne pouvais qu’entendre le bruit de son
jet touchant la paroi de la stalle, mêlé au bruissement de ses petites
lèvres laissant passer son petit pipi. La vision qu’elle m’offrait était
érotique et artistique. Sa longue silhouette dans son grand manteau noir
face à ce mur blanc, aurait mérité à lui seul une photo. Ce geste peut-être
irréfléchi et délicat de la main droite en guise de rempart à son sexe me
séduisait. Elle tressauta un peu pour faire tomber les dernières gouttes,
lâcha quand même la main droite qui sortit de sa poche une serviette en
papier qu’elle avait gardée d’un self service sans doute. Elle la passa
consciencieusement sur le bas de son ventre, puis s’agita encore un peu à
nouveau pour bien remettre l’entrejambe de son slip. Elle redescendit la
jupe, referma le manteau, et la serviette tassée en boulette revint dans la
poche faute de poubelle. Elle quitta la stalle et l’arrosage automatique fit
son office.
– Tiens… tu vois, il n’a même pas fait la différence, il m’a pris pour un
client habituel, pourtant il y a des détails qui ne trompent pas.
Elle avait accomplit tout cela en m’ignorant presque, visiblement sans se
soucier de ce qu’elle pouvait produire sur moi. Il est vrai que j’étais
habitué à ces situations dans lesquelles elle ne mettait pas toujours de
provocation. Si c’était pour me provoquer, elle aurait émis un petit message
à mon intention.
Toute heureuse et toute soulagée, elle repris son appareil et renvoya son
sac énergiquement sur son épaule. Elle me fit vite fait une bise sur le coin
de la bouche en disant :
– Bon… comme d’habitude ? … 12h30 -12h45 au « Flunch »?… Je
vais chez J… faire des photos pour sa pub de Noël et mettre mes pellicules
en passant au labo. A plus ? …
Je la suivis et allais rejoindre l’adjoint pour lui rendre ses clefs et
recevoir ses derniers souhaits pour la plaquette qui devait être prête avant
l’inauguration un peu avant Noël.
Vers 12h40, j’entrai dans le hall du « Flunch ». Martine était déjà devant la
vitrine où le choix des plats était affiché. Je passais mon bras sous le
sien, sans vérifier si c’était moi elle interrogea :
– Tu prends quoi ? … Moi escalope de volaille à la crème.
– C’est parfait… moi aussi… allons-y.
Puis c’est plateau, assiette, couverts, verre… et l’indispensable
bouteille d’eau, avant la caisse. Nous étions des habitués d’un petit coin
tranquille, côté « non-fumeurs ». Notre table préférée n’était pas encore
occupée. Nous étions assis face à face et nous attaquons avec une petite
assiette de hors d’oeuvre. Je décidai de lui livrer mes remarques à propos
de la vision qu’elle m’avait offerte aux toilettes.
– Je t’assure qu’avec ta taille, ta casquette de laine noire, ton manteau
noir jusqu’aux chevilles, tes bas, et tes chaussures à talons, tu offrais un
profil magnifique qui valait la photo artistique.
– Une photo artistique ? … Quand je suis entrain de pisser ? … T’es
dingue Jean-Mich’ chéri?
– Non… le profil était bien, je ne te parle du fait que tu étais entrain
de pisser. On aurait pu juste deviner ce que tu faisais à cause de cette
petite précaution que tu prenais de tenir le pan de ton manteau pour cacher
ta petite source. J’ai trouvé ce geste aussi très pudique et très beau.
– Oui… je m’en souviens. Je n’ai pas tellement fait cela pour me cacher de
toi. C’est instinctif je crois. Remarque… tu n’en aurais pas vu beaucoup
plus… peut-être un peu le jet… et encore. Comme ça n’était pas encore
une grosse envie, il n’allait pas bien haut et dans mon esprit c’était un
pipi innocent, sans arrière pensée.
– Ce soir, tu te rhabilles comme tu es, et je te fais une douze poses de
profil dans le séjour. Fais-moi confiance, dans une expo tu auras ton
succès.
– Si tu veux, je sais qu’en portrait tu as un meilleur oeil que moi. Chacun
son truc.
Lorsque je rentrai le soir à l’appartement, contrairement à son habitude,
Martine n’était pas nue, mais avait gardé sa jupe, son chemisier et ses bas.
– On se boit le thé et tu me fais les photos ?
J’acquiesçai et tout en buvant notre tasse, nous échangions des propos sur
le travail de la journée et pensions déjà à la reprise du lundi.
– Bon… tu prépares ton appareil. Je m’habille comme ce matin.
Elle réapparut bientôt avec sa casquette de laine noire, ses bas noirs, son
long manteau et avait rechaussé ses chaussures à talons. La queue de cheval
descendait entre les épaules. Un pan de mur du séjour garni de papier peint
uni servait généralement de fond pour les photos que je faisais d’elle. Elle
s’installa devant, le corps de profil comme je le lui demandais ;
– Bon… Bien… Tu restes de profil, ton bras pendant le long du corps. Tu
mets ton visage de face… O.K ? … Bien. Tu restes comme cela, mais tu
changes ton sourire ou ton regard à chaque éclair… C’est bon ?
A chaque éclair c’était une autre Martine. Nue ou habillée, elle était très
photogénique. Les douze poses terminées, je l’assurai qu’une de ces photos
au moins, serait exposée au concours annuel du photo-club.
– Je veux bien, mais tu ne dis à personne comment elles t’ont été inspirées.
– Promis… Secret entre nous, comme d’habitude, tu le sais.
– D’accord. Alors viens. C’est moi qui te propose autre chose maintenant.
Viens !
Elle me prit le bras et m’entraîna vers la salle de bain.
– Restes-là… dit-elle en m’installant à deux pas de la douche. Je ne peux
jamais garder longtemps mes deux tasses de thé. Je vais t’en faire profiter.
Et puisque tu as apprécié en artiste mon pipi innocent que j’ai fait ce
matin, je le recommence, mais cette fois, tant pis pour toi, il est
coupable.
Elle ouvrit les deux côtés mobiles de la douche, s’installa bien en face,
ouvrit son manteau, leva sa jupe et la maintint de la main gauche. Je
devinais qu’elle ouvrait la jambe de son slip pendant que la main droite
tenait le pan du manteau vers l’avant pour me cacher sa chatte. Les
conditions psychologiques n’étant plus les mêmes, le matin elle n’avait pas
de problème, mais ce soir, s’agissant d’un pipi qui n’était plus innocent,
il tardait à venir. Elle me jeta un regard et me gratifia de son petit rire
contenu, comme pour s’excuser. Encore quelques secondes, et elle éclaboussa
la cuvette de la douche, trop éloignée du mur pour l’arroser. Je voyais le
jet surgir de son manteau pour s’écraser devant elle.
– Il était beau hein ? … Tu ne trouves pas? Tiens… prends dans la poche
droite de mon manteau la serviette du « Flunch » de ce midi et essuies-moi un
peu.
Je m’exécutai. Je pris la serviette. Elle se tourna vers moi, tenant
toujours le pan de son manteau ouvert et sa jupe levée. L’entrejambe tiré
dégageait sa petite chatte brune en haut de ses bas. Je m’appliquais à
essuyer d’abord ses jambes, comme elle me l’avait appris, puis son petit
triangle, puis sa fente, rentrant les petites lèvres à leur place.
– Tu es un vrai spécialiste de l’essorage. Tu sais faire autre chose?
Ses mains laissèrent retomber jupe et manteau, elle enserra ma taille et me
demanda yeux dans les yeux :
– Divan ou lit?
– Non… ici!
Jean-Michel et Martine
Janmich59@aol.com