Pipi et… recyclables par Jean-Michel_et_Martine

Après un rapide inventaire du réfrigérateur, Martine a conclu que, puisque
nous devions aller au supermarché et au pressing, non irions déjeuner au
self.

– Qu’est- ce que tu en penses ?

J’en pensais surtout qu’en plus du plaisir de déjeuner à deux au self, cela
lui évitait de faire la cuisine.
Sitôt dit, sitôt fait. Un pipi, pour chacun, avant le départ, l’ascenseur,
le garage.
On comptait trente minutes de route pour atteindre V… , cela nous mettait
au self à midi.

Si le samedi est un jour de repos pour beaucoup, c’est aussi, un jour où les
parkings vidés des voitures des uns, se remplissent des voitures des autres
qui profitent du week-end pour faire leurs courses. Alors que je cherchais
un emplacement, je passais sous la signalisation lumineuse du parking des
« Dentelières » qui indiquait qu’il restait cinq places libres. J’eus le temps
tout juste de m’y engager, prêt à parcourir les deux étages en spirales pour
trouver une de ces cinq places. Au rez-de-chaussée, une 205 sortait.
L’emplacement était étroit et dans un angle. Je dus m’y engager en marche
arrière et toucher le mur du fond avec mon pare- choc, alors que la porte
passager s’ouvrait juste assez pour laisser sortir Martine.

– Eh bien heureusement que je suis un gabarit étroit…

– De mon côté ça n’est guère mieux… Tu as vu ?… L’Espace est garée
comme une patate. Enfin, on a une place. C’est payant, mais c’est prés du
self et du supermarché. On y va ?

Quelques minutes plus tard, le plateau devant nous, les yeux scrutant le
menu, on suivait la file. Une table dans la zone non- fumeur nous
accueillit.

– Tiens… Surveille mon sac… J’arrive… Je mangerai de meilleur
appétit après.

Evidemment… ma petite pisseuse ne manquait pas une occasion chaque fois
qu’elle avait des toilettes à portée de mains (si j’ose dire… ).
Nous étions des habitués du self. Plusieurs fois par semaine nous y venions
pour le déjeuner et le patron était un de nos clients. Nous voyant installés
il vint nous saluer et posant deux jetons sur mon plateau, il annonça
généreusement :

– Le café et le thé sont pour moi !

On le remercia vivement. Quant il fut éloigné Martine commenta :

– Il est bien sympa… Mais son thé L… en chaussette, dans une grande
tasse… non merci.

C’est ainsi qu’elle appelait les « dosettes ».

– On n’est pas pressés… On va aller boire un thé chez Roselyne. Rien ne
vaut un bon thé chinois, dans de vraies tasses en porcelaine. C’est bien
meilleur que son jus de lessive juste bon à faire pisser, sans que l’on ait
eu le plaisir de le boire.

Roselyne et Martine s’étaient connues au lycée, puis retrouvées dernièrement
par hasard alors que Martine était entrée dans ce salon tenu par Roselyne.
Elles avaient toujours quelque chose à se dire, et je dus rappeler à Martine
que nous avions encore des courses à faire. Embrassades. A bientôt.

Un panier au bras, Martine parcourait les allées en recherche du nécessaire
pour le week- end.

– Escalopes de dinde ou de poulet ? Ah non!… Poulet au four- haricots-
verts ça te va ?

Le panier bien rempli, se transforma en trois gros sacs plastiques après la
caisse. Pendant que nous faisions les courses le temps s’était couvert et
des gouttes commençaient à tomber. Je proposais à Martine de prendre en
charge les trois sacs et d’aller directement à la voiture pendant qu’elle
irait au pressing reprendre les vêtements déposés quelques jours plus tôt.

Cette fois, le parking était bien plein. Me voyant monter dans la voiture,
un automobiliste heureux attendait que je démarre. Je dus lui faire signe
que je restais. L’Espace était toujours là. Dix minutes, puis vingt
passèrent. J’étais surpris de ne pas voir arriver Martine; Je m’accordais
encore quelques minutes pour aller à sa rencontre quand je l’a vis arriver
son paquet pressing sur le bras gauche et son parapluie à demi replié dans
la main droite. Le front plissé, les lèvres serrées, je vis à son allure
qu’il y avait eu un problème. Elle me tendit le paquet en disant :

– Mets cela à plat sur le siège s’il te plait.

Ce que je fis pendant qu’elle se glissait le long du mur pour entrer et
s’asseoir.

– Tu as été plus longue que prévu. Tu as eu un problème ?

– Non pas un problème… deux… un monde fou au pressing… des clientes
qui n’en finissent pas de raconter leur vie… qui n’ont pas de monnaie…
qui ont perdu leur ticket… des erreurs de la gérante… et en plus tu
sais sur qui ,je suis tombée?… Devine… Jean M… Tu sais le mec qui
nous a demandé des programmes et pour qui tout est trop cher ? Il a une
autre idée… Il a tenu à me l’expliquer sous un porche, … dans toutes
ses dimensions… pendant qu’il pleuvait. J’avais beau lui dire de venir à
l’agence lundi, il ne m’entendait pas. J’ai eu un mal fou à lui échapper.
Depuis combien de temps es- tu là à m’attendre ?

– Une vingtaine de minutes environ. Calmes- toi ! Tout va bien. On y va !

– Tu te rends compte… vingt minutes… on serait presque à l’appart’ !
Et en plus j’ai pris une envie de pisser grave… comme on dit dans le
loft.

– Je t’y ai fait penser au supermarché… tu as dit non !

– Oui… je sais… mais ces toilettes automatiques me font peur, et avec
ces paquets en plus. (Voir « Toilettes coupe-envies). Je ne pensais que ce
serait si long. S’il n’y avait pas eu ce temps passé au pressing et M… Je
n’aurais pas de soucis.

– Tu tiendras ou tu veux qu’on aille dans un café avant de partir ?

Je connaissais ma Martine. Elle tiendrait évidemment sans problème tout le
temps qu’il faudrait. Mais depuis sa cystite de jeune fille, elle a peur
d’une nouvelle crise.

– Bon alors écoute… s’il n’y a pas ce café, je ne vois pas comment on peut
faire. Ici où on est, toutes les voitures qui entrent et qui sortent du
parking passent devant nous. Ca fait une toutes les dix ou douze secondes.
Portes ouvertes entre la voiture et le mur, il n’y a pas beaucoup de place,
tu ne pourrais pas te baisser. T’asseoir sur le bord de la voiture ce serait
la même chose. Tu pourrais debout, ceinture de Jean’S dégrafée. Tu sais
pisser par ta braguette. Je me tiendrai devant la porte ouverte,
éventuellement on ne te verra que très peu en passant. Tu peux faire sur le
mur, ou tourner le dos à l’allée et envoyer vers l’arrière de la voiture.
Avec la pente vers le caniveau rien ne se remarquera.

D’autre part, derrière la voiture, coffre ouvert éventuellement, tu pourrais
aussi faire debout ou accroupie. Mais il faut que j’avance, et mordre sur
l’allée, et dans ce virage je vais me faire emboutir ou bloquer le passage,
les voitures vont s’arrêter et te contempler

– Laisses tomber… je vais me retenir… Eventuellement pour gagner un
peu de temps je ferai dans notre garage en arrivant, avant de remonter, si
on ne voit pas un endroit sur le route.
– Sur la route?… Je la connais par coeur et toi aussi. Il n’y a rien tu
le sais.
– Tu n’as pas un ouvre-boites ? On découperait un trou dans la plancher de
la voiture.

Sa plaisanterie, comme un éclair, me donna la solution.

– Tu viens de me donner une idée. Un sac de super- marché… c’est étanche
et il sera facile de s’en débarrasser par la suite. Tu baisses ton Jean’S et
ta culotte, et comme il y a pas mal de place entre le siège et le tableau de
bord, accroupie, on ne te verra pas de l’extérieur. Je peux même sortir si
je te gène. Tu vas bien ajuster le sac sous toi, en le tenant bien ouvert
c’est sans problème. Des voitures qui passent on ne pourra même pas te voir.

– Es- tu sûr qu’ils soient bien étanches ? Avec tout ce que l’on a entassé
dedans, je n’en suis pas certaine. Es- tu sûr qu’il ne va pas craquer après
quand je vais le manipuler ? J’ai pas confiance.

Pendant que nous cherchions la meilleure solution, les voitures entrantes
s’arrêtaient puis à notre signe « non » repartaient. Soudain, l’idéal côté
pratique me vint à l’esprit. Comment n’y avais- je pas pensé plus tôt.

J’actionnais la tirette d’ouverture du coffre. Je me glissais entre ma
voiture et l’Espace pour prendre avec difficultés, calée dans un coin, une
bouteille de Contrex et un entonnoir. Me voyant revenir avec ces
accessoires, comprenant mes intentions, Martine fit appel à son reste
d’optimisme pour rire.

– Tiens… regardes… C’est la bouteille dans laquelle je mets de l’eau
déminéralisée pour des appoints dans la batterie, le lave- glace ou le
radiateur. Ca, c’est l’entonnoir qui va avec. Il y a même le bouchon. Je ne
vais quand même pas t’expliquer comment tu dois t’y prendre ? Si tu baisses
le Jean’S et pour que ce soit plus pratique la culotte aussi, si tu t’assois
sur le bord du siège, tu peux y arriver et de l’extérieur on ne verra rien.
Tu m’as dit que assise sur les toilettes la chute était verticale, c’est
parfait. Si tu mets bien l’entonnoir, il ne peut pas y avoir de problème,
non ?

Martine me regardait avec un air mi- convaincue, mi- hésitante.

– Oui, bien sûr. Mais si le voisin arrive, avec mes cuisses à l’air, ça
vaudra la photo.
– Rien à craindre, il arrivera par la gauche, et il a la vignette « Abonné »
donc il travaille et ne viendra chercher sa voiture qu’à dix- sept heures
trente au moins. Et puis tu n’en as pas pour longtemps ! Allez… Je
fermerai les yeux ou je descends si tu veux, je te l’ai dit !
– Ah non, il faudra que tu regardes si je ne t’en mets pas sur la moquette.

Décidée enfin, elle dégrafa le Jean’S, et avec méfiance elle le descendit à
mi- cuisses avec la culotte. Elle se glissa pour s’asseoir juste un minimum.
Heureusement, il y avait toute la place nécessaire devant elle. (Merci les
grosses cylindrées). Je lui tendis la bouteille de Contrex avec son
entonnoir, le tout s’ajustait exactement en hauteur entre le plancher et ses
jambes. De sa main gauche passée sous sa jambe elle la tint bien plaquée
contre le siège. De la main droite elle vérifia que son sexe était bien au-
dessus de l’entonnoir et écarta un peu les grandes lèvres.

– Bon… je le sens bien. Je vais essayer de faire un peu… Regarde si ça
coule bien dans la bouteille.

Puis il y eut un silence et l’attente pendant laquelle j’eus tout loisir de
contempler ses longues cuisses blanches offertes à mes yeux. Elles
appelaient mes caresses. J’avais envie de glisser ma main entre ses jambes.
Je reconnais qu’en cet instant je cherchais un prétexte pour participer plus
activement à son pipi. Elle s’en rendit compte.

– Jean-Mich’… Tu me coinces… Regarde la bouteille… Que la bouteille
s’il te plait.

Puis il y eu un petit chuintement, et je vis nettement une petite quantité
de Champagne arriver au fond. Je m’empressai de lui assurer que tout allait
bien.

– C’est bon… Je te l’avais bien dit. Vas- y doucement, mais en confiance.

Nouveau petit chuintement pendant que la bouteille emmagasinait le
soulagement de Martine. Il y eut un petit arrêt quand un automobiliste
s’arrêta devant nous espérant nous voir partir. Je lui fis signe « non » à lui
aussi.

– Ah le con… Il m’a fermé la vanne. J’en ai encore un peu pourtant…
Voilà… Ca revient. Je continue. Ca soulage, je t’assure… Et bien là…
c’est fini.

Je sortis de ma poche la serviette du Flunch, que je gardais par habitude.

– T’es vraiment génial mon Jean-Mich’. T’as même en plus la serviette ?

Pendant qu’elle s’essuyait, par habitude, car elle avait fait un pipi « sans
bavures », je récupérais la bouteille et l’entonnoir, et je revissais le
bouchon.

– Il était bien dis- donc le thé de Roselyne ! Tu as fait au moins trente
cinq centilitres. C’était un vrai. Tu aurais eu quand- même des problèmes
pour le tenir jusqu’à notre garage.

Je récupérais aussi la serviette pendant qu’elle gigotait sur le siège pour
remonter le slip et le jean’s. Maintenant, soulagée, elle s’éclatait.

– – T’es vraiment fortich mon Jean-Mich’. Dorénavant, dans la voiture il
faudra veiller à toujours avoir ce nécessaire pour mes urgences. Tiens, avec
le petit pot en plastique que tu m’as offert (voir « Pipi bleu- pipi rose) ça
marcherait aussi, mais il faudrait pouvoir le vider immédiatement.

Je me sens soulagée, tu ne peux pas savoir. Wouah ! … Et en plus j’ai cru
voir que cette situation te plaisait. Je te promets que je te la rejouerai,
mais dans un lieu moins passant que celui- ci et là tu auras le droit de
t’en mêler si tu veux… comme tu le veux. Après tout les circonstances ne
me déplaisent pas non plus pour un petit jeu à deux…

Puis, elle eut son petit rire, et pointant son bras vers l’avant elle lança
:

– Pour l’instant… Roules !

Jean- Michel et Martine

Janmich59@aol.com

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