Pedlimas et Mélisande par Irénée Vardin

Pedlimas et Mélisande
par Iro

————-

Sa bite était bleue à l’ombre du rivage.
Les libellules investirent le marécage.
Pedlimas s’approcha à la nage,
C’est une première pour ce jeune page.

Il la crut d’abord habillée, lui demande
Son prénom : c’est Mélisande.
Elle écarte les bras prête à l’offrande,
Alors le jeune page bande !

Car aux bras étendus sa chevelure
Frissonna tel un étrange murmure
Dévoilant à peine ses jolis fruits murs
Puis brusquement elle changea de posture.

La vision devient pour Pedlimas tel un éclair.
Il avait devant lui la magnificence de sa chair.
Ses seins dont les pointes dressaient en l’air
Et son pubis poilu de jeune lingère.

Pedlimas retire sa culotte de peau de lapin,
Dégageant son gros et noueux gourdin,
Melisande est effrayée par cet attribut masculin.
Des comme ça, elle n’en a jamais vu en magasin !

Serais-tu effrayé, jeune dame par mes pustules ?
Dans ce cas tourne-toi donc que je t’encule !
Le destin veut sans doute que l’on copule,
Et tu ne vas pas nous en faire une pendule !

Fi, mon bon seigneur, gardez-donc ce vit !
Je ne suis pas si conne et n’en est point l’envie
De l’avoir dans mon con, question de survie !
Ni dans mon trou du cul, cela est mon avis !

Alors fait moi donc une bonne turlutte !
Devant et derrière, juste une minute,
Mais ne me dit pas que je te rebute
Je sais bien que tu n’es qu’une petite pute !

Oh ! Que neni ! Que neni quelle odeur fétide !
Je ne saurais sucer une chose aussi morbide !
Et pourtant je suis bien intrépide
Mais n’ai nul goût pour les hémorroïdes.

Alors fou de colère, Pedlimas sortit son laser
Et rageur, visa la jeune lingère.
Qui esquive et d’un coup de pied en l’air
Eclate alors ses couilles, mettant fin à sa carrière.

Fin du poème

Irenée Vardin

Ndw : Qu’est-ce que ça fait là, direz-vous ? Bien que je n’aie nul besoin de me justifier, le pouvoir de dire « non » à une proposition de relation sexuelle fait aussi partie de la philosophie de notre site, donc ce n’est pas hors sujet, en plus c’est rigolo, et puis voir éreinter l’œuvre gavante de Debussy qui n’a d’opéra que le nom n’est pas pour nous déplaire…

Ce contenu a été publié dans Histoires, Poèmes, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Pedlimas et Mélisande par Irénée Vardin

  1. Reynald dit :

    En voilà une bizarrerie qu’elle est bizarre et pas vraiment érotique de surcroît.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *