Ophélie à la campagne par Marie-France Vivier

Ophélie à la campagne
par Marie-France Vivier

Bien sûr, à la lecture de mon texte, certains sauront me traiter de salope ! Je m’en fiche, j’assume, j’aime le sexe et je ne fais du mal à personne… Non, mais dès fois !

Je me prénomme Ophélie, je suis brune, j’ai les cheveux longs et trop de poitrine. Je travaille à Londres dans le siège britannique d’une grande banque européenne, et j’habite dans la grande banlieue.

Je n’avais pas grand-chose à faire par cette journée de samedi. Je prends la décision d’aller me promener dans la campagne environnante, profitant du beau soleil. J’ai troqué mon tailleur de cadre bancaire pour un look plus décontracté, jeans et tee-shirt avec un sac à dos discret. Je prends le bus qui va jusqu’à l’extrémité de la ville.

Le bus est vide. Quelques stations plus loin, une jeune anglaise monte. Je suis surprise par la beauté de son visage, elle a aussi de longs cheveux couleurs de feu. Elle s’approche de moi et me dit bonjour. J’ose alors lui demander comment elle entretient sa chevelure. Nous bavardons alors, ce qui me laisse le loisir de bien l’observer. Elle est habillée d’une jupe mi-longue et d’un chemisier à fleurs. Elle semble être jeune si ce n’est que de petites rides presque imperceptibles sur le coin des yeux trahissent sans doute une trentaine d’années. J’apprends son prénom : Kathy.

Je crois que toutes les deux ne nous sommes pas rendues compte du temps et des stations qui passaient. Au terminus :

– Tu vas dans quelle direction ? Me demande-t-elle.
– Nulle part, j’ai envie de me balader dans la campagne…
– T’as envie d’être seule ?
– Pas spécialement ! Pourquoi, tu me demandes ça ?
– Parce que moi non plus je ne sais pas trop quoi faire, je connais bien, le coin, j’y suis née, alors dés fois je viens par là… souvenirs… souvenirs… Me répond Kathy.
– On peut se promener ensemble, ça ne me dérange pas ! Concluais-je.

On marche alors pendant quelque temps, tout en causant et elle me guide alors à travers les champs, m’explique les petites anecdotes de la région. Elle me dit qu’au milieu d’une forêt qui se trouve tout proche, il y a une cabane abandonnée où elle aimait ramener ses petits amis.

– C’est pratique, personne ne pouvait nous voir.
– Tu faisais des choses coquines ?
– Ben oui, comme tout le monde… on se pelotait et je leur suçais la bite.
– Hi ! Hi !
– Ben, oui, j’adore ça, sucer des bites, pas toi ?
– Si, j’aime bien !

Kathy parlme de sexe avec un naturel confondant, mais ça ne me gêne d’autant moins que depuis la descente du bus, je ressens une attirance trouble pour cette jolie rousse.

– Tu me la montres, ta cabane ?

Elle me regarde avec des yeux malicieux, acquiesce un mouvement de tête pour dire oui et nous nous sommes mises à rire.

– Pas de problème, on y va !

Elle me prit la main. Nous marchons dans la direction de cette forêt. Je me sens en confiance avec Kathy.

C’est un cabanon en bois qui n’est pas si abandonné que cela. Elle m’explique alors qu’elle aime bien encore venir de temps à autre ici. Elle m’invite à entrer. Un peu méfiante, je regarde autour de moi, puis j’inspecte le lieu. Tout va bien. À l’intérieur, c’est relativement propre. Kathy ferme doucement la porte derrière moi, la bloquant de l’intérieur puis reste le dos collé contre le mur. L’unique pièce n’est pas bien grande, il n’y a pas de meuble : c’est vide. Je me retourne vers Kathy. Pendant quelques minutes, nous nous observons, nous dévisageant avec force et envie aussi. Kathy s’approche davantage de moi, et elle me prend les deux mains… qu’elle approche vers sa bouche. Elle les baise doucement.

– C’est bon, continue…

Puis, ses mains entourent ma taille, les miennes aussi et nous nous embrassons. Oh pas un petit baiser, une pelle sensuelle et profonde. Sa langue entoure la mienne de milles attentions. Nous avons toutes les deux les yeux ouverts pour observer le plaisir de l’autre.

Kathy recule d’un demi pas, elle commence à ôter mon tee-shirt, mes bras se levant au ciel. Puis elle baisse mon jean en le faisant glisser le long de mes jambes. Je lève un pied, puis l’autre pour le dégager. A mon tour, je dégrafe sa jupe puis enlève son chemisier en déboutonnant un à un les boutons. Doucement, elle se met à genoux devant moi, me prodigue des baisers le long de mon corps, et arrivée à la culotte, elle la fait glisser à son tour vers le bas. Au même moment, j’ôte mon soutien-gorge que je jette à terre. Elle se retourne en se relevant, je lui enlève son propre soutien en dentelles roses, puis à mon tour, lui enlève la culotte.

Nous voici toutes les deux nues, heureuses de nous plaire. Kathy se retourne, s’approche de nouveau, nos seins entrent en contact, moment magique, et nos lèvres à nouveau se rencontrent. Ma jambe droite se soulève parfois pour caresser la jambe gauche de Kathy. Doucement, je me mets à genoux pour explorer ce corps chaud. Ses seins sont superbes, son ventre un tout petit peu rond et son sexe est épilé.

Je pense que c’est depuis ce jour que j’aime les chattes épilées… Ma langue est irrésistiblement attirée par ce terrain tout lisse : je le lèche langoureusement pendant que les mains de Kathy me caressent les cheveux. Kathy écarte légèrement les jambes pour laisser ma langue explorer ses lèvres vaginales d’abord et toute son intimité ensuite.

Tout de suite une odeur un peu forte m’a assailli, mais cela ne me dérange pas ! Avec beaucoup de plaisir je goûte à ce sexe et j’y prends un plaisir certain. Je mouille de plus en plus.

– Arrête-toi une seconde, il faut que je fasse pipi ! Me dit Kathy.
– Et tu vas faire où ?
– Dehors devant la cabane ! Pourquoi ? Tu veux me regarder ?

Son regard s’est allumé, c’est plus une invitation qu’une question… Oh, oh, si cette Kathy est aussi coquine que moi, on ne devrait pas s’ennuyer :

– Oui, bien sûr et après je te nettoierai la chatte ! Répondis-je.
– Non, sans blague ? Je peux même te laisser quelques gouttes pour que tu les avales ! Ça te dit ?
– Oui ! Oui !

On sort, et juste deux mètres devant la porte, elle s’accroupit devant moi, écarte ses lèvres, fermes les yeux, se concentre et finit par faire jaillir un joli filet jaune d’urine !

– Superbe !
– Allez viens t’allonger sous moi, je t’offre le reste !

Je me faufile sous Kathy, positionnant ma bouche à quelques centimètres de son sexe, je lui fais signe d’y aller et je reçois ce curieux breuvage dans ma petite bouche !

– Tu aimes ça, salope ?
– Hummm… c’est délicieux !

Il faut dire que j’adore ce goût que j’ai appris à apprécier depuis quelques temps ! J’ai toujours été très curieuse de choses du sexe. Une petite vicieuse, comme dirait les puritains mais après tout je ne fais de mal à personne.

– Viens m’embrasser ! Me demande la belle rouquine

Bien sûr, que je l’embrasse, l’état de ma bouche rincée à l’urine ne la dérange pas et semble au contraire l’exciter !

– Et toi tu n’as pas envie de pisser ?
– Pas trop ! Mais tout à l’heure si tu veux je t’arrose, c’est promis !
– T’as intérêt à la tenir, ta promesse ! Rigole-t-elle

On retourne à l’intérieur, Kathy s’allonge sur le dos à même le sol, m’invite à venir. Mais cette fois, je présente aussi ma foufoune à son visage. Et dans un 69 endiablé, nous nous léchons clitos, lèvres vaginales et tout le reste…

Kathy hasarde un doigt dans mon vagin, puis un deuxième. Je gémis de contentement. Elle va et vient alors en moi. Je suis tellement excitée par ce mouvement, que mon index s’aventure pour lui titiller l’anus. Elle n’a pas l’air de refuser son entrée : il pénètre très doucement et très progressivement dans son petit trou. Elle gémit à son tour, me demande de la pénétrer au plus profond. Je vais et je viens dans son cul, pendant qu’elle met un troisième doigt dans mon vagin totalement inondé de plaisir. Mon autre main qui caressait jusque-là l’une de ses jambes, revient, et je caresse vigoureusement son clitoris, ma langue s’attardant sur son pubis.

À son tour, Kathy entra un doigt dans mon anus. Je lui fais comprendre qu’elle peut continuer. Elle l’agite avec une frénésie qui me provoque des ondes de plaisir. Puis soudain elle le ressort !

– Dis donc, c’est pas très propre ça ! Déclare-t-elle me montrant son doigt pollué par quelques traces douteuses.
– Tu veux un kleenex ? Proposais-je assez surprise par sa réflexion.
– Mais, non, après tout c’est naturel !

Et sur ces mots elle porte son doigt à la bouche et le suce, apparemment avec délectation !

– Hum, ché bon cha !
– Si t’aime ça reprend en faut pas te gêner !
– Ça te choque ?
– Pas du tout, mais comme je n’avais pas compris le sens de ta réflexion, ça a fait retomber mon excitation… c’est un peu dommage… On se repose cinq minutes ?
– Si tu veux ! Bisous ?

Elle n’est pas folle, sait parfaitement ce qu’elle fait, elle m’embrase goulûment, me caressant partout en même temps. Voilà mon désir qui renaît déjà. Nous sommes enchevêtrées par terre ! Son doigt cherche de nouveau le trou de mon cul ! Je lui offre bien sûr ! Comme il y a un instant après avoir fureté comme une malade à l’intérieur elle le ressort tout pollué et le porte à sa bouche ! Bizarre ce sentiment de répulsion attirance que j’éprouve ! Elle a l’intelligence de s’en rendre compte.

– Essaie de faire pareil !
– J’ai bien envie, oui !
– Vas-y !

Je lui mets le doigt dans son cul, jusque-là pas de problème, ça fait partie de mes pratiques…

– Quand je te dirais « top », tu enlèves ton doigt et tu le portes à ta bouche sans regarder, d’accord ?
– On va essayer, je ne te promets tien !
– Top !

Miracle mon doigt est déjà dans ma bouche, bien sûr il y a cette odeur que je connais déjà, celle qu’on renifle quand on lèche n’importe quel trou du cul qui ne sort pas de la douche ! Pour le reste c’est plutôt anodin, par contre l’acte m’excite ! Je replonge mon doigt dans son fondement, puis le ressort, cette fois je regarde ! Petit mouvement d’arrêt ! 1, 2, 3, et hop dans ma bouche ! Et voilà comment on franchit un pas que je ne pensais pas franchir si tôt !

– T’as peut-être envie de faire caca ? me demande ma partenaire.
– Pas tout le même jour, Kathy…
– D’accord, mais moi j’ai une petite envie, je vais aller derrière la cabane. T’es sûre que tu ne veux pas regarder ?

J’ai envie de dire oui, j’ai envie de dire non, je ne sais pas quoi faire.

– Tu n’as jamais regardé une femme en train de chier ? Reprend-elle.
– Je n’ai jamais eu l’occasion… Et puis ce n’est pas mon truc.
– Oui, mais là tu es excitée. Viens me voir !

Je ne saurais dire pourquoi je l’ai suivi. Elle était là à peine deux métrés devant moi, elle s’est accroupie et s’est mise à pousser en me regardant avec malice.

J’ai vu un étron sortir de son trou du cul, s’allonger et dégringoler dans l’herbe. Je reste là, sans rien dire, même pas dégoutée, mais me demandant ce qui m’arrive.

– Ah ! Ça fait du bien ! Dit-elle en se relevant ! Je n’ai rien pour m’essuyer.
– Je vais te chercher un kleenex ! Proposais-je.
– A moins que tu veuille le faire avec ta langue ?
– Je crois que tu es un peu fada !
– Je disais ça comme ça, tu sais on me l’a déjà fait, mais bon on va prendre un kleenex.

On rentre dans la cabane, et la voilà qui se met sur le lit, quasiment en position de levrette le cul relevé, les fesses légèrement écartées.

– Il est beaucoup sale, mon cul ? demande-t-elle.
– Non pas trop !
– Il est beau ?
– Oui tu as un beau cul !
– S’il est beau et pas trop sale, qu’est-ce que tu attends pour le nettoyer ?
– T’es chiante, j’ai pas envie de faire ça !
– Essaie, ça va pas te tuer !
– Non !
– Juste une seconde, ça ne sera pas pire que les doigts.

Je ne sais pas pourquoi je me suis décidée, peut-être parce que je ne voulais pas faire ma « dégonflée » ? Mais l’instant d’après ma langue lui nettoyait la rondelle, je me surpris à n’être même pas être gênée par l’odeur de merde.

Après ce moment de folie, j’étais mouillée comme une soupe. On s’est remis en 69. On se caresse, on se fout les doigts partout, on se lèche, on se lèche de plus en plus ….

Nous arrivons à l’orgasme chacun notre tour, nos muscles se raidissent, nos respirations s’accélèrent, nos doigts sont prisonniers des orifices comblés, et dans un cri, nous laissons éclater le summum de notre plaisir. Nous nous roulons par terre, et je me retrouve sur le dos. Nos langues continuent à lécher pour prendre plus de plaisir encore. Nous sommes toutes les deux gourmandes de cet orgasme, nous continuons à nous caresser nos sexes pendant plusieurs minutes encore.

Plus tard, dans les bras l’une de l’autre, Kathy m’apprend qu’elle a un petit ami.

– Tu sais il est mignon, et il a une très belle bite, tu veux que je parle de sa bite ?
– Hummm oui, parle-moi de sa bite !
– Elle est plutôt longue, très droite, bien blanche avec une jolie veine bien visible, le gland est un peu mauve très luisant quand il bande, tu verras je te la ferais goûter ! Elle est délicieuse à sucer, surtout quand il a fait pipi avant !
– Hummm, j’en ai l’eau à la bouche, mais dis-moi : tu lui emmène souvent des copines comme ça pour le sucer ?
– Souvent, non ! Faut pas exagérer. Mais ça m’arrive, des copines et aussi des copains !
– Des copains ? Il se fait sucer par des hommes ?
– Oui, ça lui arrive, mais en fait il préfère le contraire, il adore sucer des bites ! Et parfois, il se fait enculer !
– Et bin dis donc ! Toi alors.
– Tu ne me pensais pas aussi vicieuse, hein ?
– Non, mais ça ne me dérange pas !
– Tu sais il y un truc un peu limite que j’aime bien faire aussi, c’est de lui nettoyer la bite quand il sort de mon cul !
– Kathy t’es une cochonne !
– Je sais ! Qu’est-ce que tu dirais si je t’invitais un de ces soirs chez nous ?
– J’accepterais avec très grand plaisir !

On s’est échangé nos numéros. On s’est rhabillées, on a pris le bus pour rentrer. On n’a pas eu l’occasion de discuter sur le chemin du retour, quelqu’un l’ayant appelé sur son portable. Elle n’est pas redescendue à la station où elle était montée. Je n’ai pas cherché à comprendre. Arrivée à ma propre station je lui a fait signe que j’allais descendre, elle a interrompu sa communication pour m’embrasser sur les lèvres.

Elle ne m’a jamais rappelé, j’ai laissé passer deux semaines avant de faire son numéro, il était faux. Ainsi va la vie !

C’était il y a trois ans, depuis j’ai eu d’autres aventures avec des filles, avec des gars, mais cette expérience avec Kathy m’a profondément marquée.  j’ai désormais pris goût à la scato que je pratique en solitaire, je me suis acheté un gode que je m’introduis dans le cul et je le nettoie ensuite de ma langue.

Cochonne un jour, cochonne toujours !

 

Fin de l’épisode

Adaptation très libre par MF Vivier d’un récit paru en 1999 sur le site de Sophiexxx non signé et titré « Ophélie se raconte ». Version revue et augmentée en septembre 2016

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4 réponses à Ophélie à la campagne par Marie-France Vivier

  1. Chandernagor dit :

    Plus hard tu meurs, le fantasme est extrême mais ne me laisse pas indifférent, c’est en fait raconté avec beaucoup de tact, c’est vrai que parfois l’excitation nous fait faire des choses qu’on n’aurait jamais imaginé, et c’est très bien comme ça !

  2. lesignac dit :

    Le passage scato est vraiment fabuleux, j’en bande encore

  3. Claire dit :

    Vraiment pas mal, la valse hésitation d’Ophélie est assez bien vue

  4. Philibert dit :

    Ah, les archives de Sophiexxx regorgeait de trésors. Merci de cette adaptation très vassilienne

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