Nuit Blanche par Serge Virinoviev
Nuit Blanche
Nuit blanche à tourner comme un fauve en cage,
Nuit interminable à revivre des souvenirs,
Nuit à me remémorer nos élans bien peu sages,
Nuit à boire, à boire encore afin de m’abrutir.
L’onanisme le seul plaisir intime de ma solitude,
Tempéra légèrement mon état d’excitation,
L’autosatisfaction faisant partie de mes habitudes
Elle est devenue source d’intense délectation.
Pourquoi cette nuit n’es-tu donc pas auprès de moi,
Te rends-tu compte que j’en perds la raison ?
J’en ai perdu le sommeil et je t’exprime mon émoi,
Si tu m’entends viens me rejoindre à la maison.
Tes seins lourds éburnéens ont la douceur du satin,
Pour eux j’éprouve une passion non maîtrisable,
Ton bas-ventre épilé réveille mes instincts libertins
Et de ton clitoris rose et sucré je suis insatiable.
Mes lèvres réclament la moiteur de ta petite fente,
De ta vulve humide cette ensorcelante oasis
Que ma langue attend ardente, friande, impatiente,
D’y penser fait à nouveau durcir mon pénis !
Comment m’assoupir sans évoquant tous tes appas ?
Je ne peux que m’adonner à la masturbation
Et quand tu t’éloignes de moi je ne m’en prive pas
Ma main se délectant de ma bite en érection !
Serge Virinoviev