Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 5 – Le cul de Samuel par Maud-Anne Amaro

Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock
5 – Le cul de Samuel par Maud-Anne Amaro

Mercredi 3 décembre

Comment aborder « le repoussoir » ? Béatrice y avait longuement réfléchi, avant de se dire : « à quoi bon les plans ? Les choses ne se passent jamais comme prévues, alors j’improviserais »

Elle s’est tout de même imprimé une fausse lettre d’accréditation du ministère de la santé

– Qu’est-ce que c’est ?

Béatrice s’attendait à pire, mais la « pauvre » dame n’a rien d’avenant, un visage bovin et graisseux, des cheveux ridiculement courts, une carrure de déménageur.

– Marie Muller, du ministère de santé ! Se présente-t-elle en exhibant son faux document,
– Oui et alors ?
– Je peux entrer cinq minutes.
– Vous voulez quoi ?
– Un charlatan vend sans autorisation un produit dangereux, on enquête.
– Je n’achète pas de produits dangereux, au revoir.
– Il se fait appeler Monsieur Lidenbrock, ce charlatan.
– Monsieur Lidenbrock n’est pas un charlatan.
– Et bien, dans ce cas, je suis prête à vous écouter.
– Ecoutez quoi ?
– Je vous propose de noter ce que vous voudrez bien me dire au sujet du produit sur lequel j’enquête…
– Foutez-moi…
– Laissez-moi finir, si votre témoignage tend à prouver que ce produit est inoffensif, nous en tiendrons compte.
– Bon, ça suffit maintenant…

Alors Béatrice éleva la voix :

– Ecoutez Madame, j’ai un mandat, cet entretien aurait pu se passer calmement et ne durer que cinq minutes, si vous préférez que je revienne avec la police, c’est comme vous voulez.
– Avec la police ? Et on me reproche quoi ?
– De couvrir les activités d’un escroc, bon alors j’entre ou pas ?

De guerre lasse, le « repoussoir » la laissa entrer.

– Bien ! Je veux juste deux choses, prélever un peu de produit…
– Lequel produit ?
– Le Feel-Younger !
– Ah, ce machin-là ! Je vais vous le chercher.
– Je vais venir avec vous !
– Ça va pas, non !
– C’est la procédure !
– Tout ça pour un flacon, après on s’étonnera que la France va mal.

En fait Béatrice ne voulait prendre aucun risque. Qui sait, le « repoussoir » aurait très bien pu remplacer le produit litigieux par de l’eau du robinet !

– Voilà !

Béatrice manifesta sa surprise de constater que le flacon était quasiment plein.

– J’en ai pris qu’une fois, ça m’a fait un bien énorme, pour le moment je n’en ai plus besoin.
– Ça vous a fait quoi exactement ?
– Un impact psychologique extraordinaire, je me sentais jeune, jeune ! C’est un excellent produit.

En sortant, Beatrice poussa un ouf de soulagement. Elle se dirigea ensuite vers la fac des sciences afin de leur confier la moitié du prélèvement.

« Bon une fois le truc analysé et les résultats livrés, cette affaire sera fini, on pourra passer à autre chose. »

Et bien non !

Car sitôt Béatrice partie, « le repoussoir » prenait son téléphone portable.

– Allo, Monsieur Lidenbrock, c’est Violetta, j’ai une information qui va vous intéresser : Je viens d’avoir la visite d’une pétasse du ministère qui a exigé sous la menace de prélever un peu de Feel-Younger.
– Et vous lui avez donné ?
– Bien obligé !
– Attendez ! Elle s’est présenté comme étant qui ?
– Un machin d’enquête du ministère !
– Quel ministère ?
– La santé, je crois !
– Elle vous a montré sa carte !
– Elle avait un papier, je ne l’ai pas lu en détail.
– Hummm ! Vous me la décrivez ?
– Une pétasse blonde, la trentaine, assez jolie d’ailleurs, jolie mais pétasse.
– Tu l’avais déjà vu quelque part ?
– Jamais de la vie ! Une pétasse pareille, je m’en serais souvenu !

Eugène Sarriette alias Lidenbrock raccrocha, il était à la fois furieux et dubitatif.

« Qui c’est qui s’est mis en tête de fouiner dans mes affaires ? Il faut que je sache : Cette histoire de ministère de la santé n’a aucun sens ! La fille qui s’est pointée chez Violetta agit pour son compte ou pour le compte d’une autre personne ? Mais qui ? Et qu’allait être la suite ? Le produit serait analysé, et jugé dangereux. On pourrait sans trop de mal remonter jusqu’à lui. Il serait alors condamné pour usage illégal de la médecine, il ne pourrait plus pratiquer, et ce serait la fin de ses petits profits. »

Il lui fallait une piste, il rappela Violetta :

– T’as une idée de la façon dont on a pu remonter jusqu’à toi ?
– Non, je m’en fous un peu à vrai dire.
– Ben pas moi ! Tu en as causé à beaucoup de gens du Feel-Younger ?
– Non, je fais comme tu m’as dit de faire, j’interviens juste quand la conversation vient là-dessus et que quelqu’un dise que le produit est dégueulasse, je leur dis alors que « c’est bizarre parce que moi j’en prends et que ça me fait un bien fou », bref la vérité, quoi !
– Et ça fait combien de personnes ?
– Je sais pas j’ai pas compté, une bonne dizaine.
– Et dans cette dizaine, combien connaissent ton adresse.
– Faut que je réfléchisse !
– Tu me prépare une petite liste et je te rappelle.
– D’accord !
– Autre chose, ta blondasse, est-ce qu’elle t’a demandé des renseignements sur moi ?
– Ah, non, aucun !

Il raccrocha, la situation était pire que ce qu’il pensait de prime abord, si la fouineuse n’avait rien demandé le concernant, c’est qu’elle possédait déjà les informations. L’étau était donc tout près de le serrer. Il lui fallait agir vite, très vite !

– Alors Violetta, cette liste ?
– Je ne vois que trois personnes, je t’envoie ça sur ton téléphone.
– T’as leurs adresses ?
– J’en ai une, les autres sont trouvables facilement je pense, je t’écris tout ça.

Une fois en possession de la mini liste, Eugène n’eut pas grand mal à la compléter des adresses. Il n’allait pas faire le travail lui-même, trop compliqué ! Il décida de se payer les services d’un homme de main pendant une journée. Cela allait lui couter bonbon, mais c’était toujours mieux qu’une condamnation pénale !

Jeudi 4 décembre

Samuel n’aimait pas ce genre de travail, c’était bien payé mais guère passionnant, et puis il n’aimait pas l’histoire que lui avait raconté Eugène, ce n’était pas clair, bref il marchait sur des œufs.

– Vous auriez pu le faire vous-même ! Avait-il dit à Eugène.
– Non d’abord parce que ce sont des « clients mécontents » et gérer leur récriminations me fera perdre du temps, mais surtout parce que si on trouve la filière on ne sait pas où ça nous mènera.
– Et je vais les approcher comment ces gens ?
– De ma part…

Samuel sonna dans la matinée chez les trois personnes qui étaient toutes domiciliées dans le marais. A chaque fois, il trouva porte close. Pas étonnant, à cette heure-là, les gens travaillent ou sont en courses. Il décida donc de remettre sa « tournée » à partir de 19 heures. Le problème, c’est que s’il trouvait une piste à remonter, il manquerait de temps. Eugène devrait donc doubler sa prime s’il souhaitait le voir continuer l’enquête le lendemain.

Il se présenta donc à 19 heures à la première adresse. Une jeune femme au look excentrique lui ouvrit.

– Bonjour, je viens de la part de Monsieur Lidenbrock…
– Désolé, je n’achète plus rien à Monsieur Lidenbrock.
– Rassurez-vous, je ne viens pas pour ça !
– Alors ?
– Je vais vous expliquez, je peux entrer quelques instants.
– Juste cinq minutes, j’attends quelqu’un.
– Voilà, Monsieur Lidenbrock a vendu un produit de rajeunissement…
– Une merde, oui…
– Disons qu’il s’est aperçu après coup que ce produit ne convenait pas à certains métabolismes.
– C’est le moins qu’on puisse dire…
– Croyez bien que Monsieur Lidenbrock est désolé de cette situation et est prêt à dédommager les victimes selon leurs désirs.
– Ah !
– D’autant que pour ne rien vous cacher, une personne semble avoir engagé un détective privé pour enquêter là-dessus, ce serait dommage d’en arriver là si on peut s’arranger à l’amiable.
– Oui bien sûr, disons que tout dépend de ce que Monsieur Lidenbrock envisage comme dédommagement.
– Qu’est-ce qui vous aurait fait plaisir ?
– J’envisageais de faire une croisière en Méditerranée. S’il désire me l’offrir ou du moins m’en payer un bout, ce ne serait pas mal !
– Pourquoi pas ? Je vais transmettre à Monsieur Lidenbrock. Il est bien embêté Monsieur Lidenbrock, il aimerait bien savoir qui c’est qui lui cherche des poux dans la tête. On n’a qu’une seule piste c’est Violetta Sanchez. Une personne a parlé d’elle en disant qu’elle avait du produit chez elle.
– Ah !
– Ce n’est pas vous, bien sûr ?
– Pff ! Pourquoi voulez-vous que je parle de la mère Sanchez ? Elle est complètement cinglée.

Bref, ce n’était probablement pas la bonne piste.

La santé de Camille est chaotique, il y a des moments où il ne va pas si mal, la dernière période de calme avait duré presque une après-midi entière. Mais aujourd’hui, pour la première fois depuis bien longtemps, il se sent joyeux et d’assez bonne humeur, la veille il a passé la soirée sans aucun symptôme et ils n’étaient pas réapparus de la journée. Du coup il s’était travesti avec goût, soignant tout particulièrement son maquillage. Mais il n’était pas sorti, effrayé à l’idée que ces crises réapparaissent. Il était donc seul ce soir, Orlando étant partie faire sa « virée ». Comme d’habitude !

On frappe, il va ouvrir, le jeune homme lui semble charmant.

– Bonjour, je viens de la part de Monsieur Lidenbrock…
– Monsieur Lidenbrock ! Entrez donc !

Samuel est subjugué, il avait déjà aperçu, il y a de ça quelque temps ce travesti, mais ne l’avait jamais abordé, et là, il était devant lui à cinquante centimètres, il se mit à bander.

– J’ignore ce que vous me voulez, mais vous semblez content de me voir.
– Disons que vous parvenez à me troubler.
– Je suppose que je dois prendre ça comme un compliment ?
– Bien sûr !
– Dans ce cas, je vous en remercie. Mais nous pourrons éventuellement reprendre ce sujet de conversation plus tard, je suppose que vous n’êtes pas venu pour ça ?
– Tout à fait, Monsieur Lidenbrock a vendu et diffusé un produit de rajeunissement…Il s’est aperçu après coup que ce produit ne convenait pas à certains métabolismes.
– Ah, oui ?
– Vous n’aviez rien remarqué ?
– Disons que j’ai eu des troubles, j’en avais d’ailleurs parlé à Monsieur Lidenbrock, et il m’a changé le produit.

Mais pour Camille, la nouvelle est rassurante : il a désormais la confirmation que ses troubles venaient bien du Feel-Younger, nul besoin donc de chercher ailleurs et comme en plus il va mieux, tout baigne !

– Oui, mais justement, reprend Samuel, Monsieur Lidenbrock est très scrupuleux. Quand il y a une plainte, il reprend les tests.

Et là, par contre, Camille ne comprend plus. Scrupuleux Lidenbrock ? Drôle de manifestation de scrupule que celle consistant à se contenter de remplacer un flacon par un autre et de faire les tests ensuite. Donc Samuel ment ou du moins se fait le porte-parole des mensonges d’Lidenbrock.

– Et donc, l’objet de votre visite ?
– J’y viens ! Monsieur Lidenbrock est conscient d’avoir fait une erreur profonde et se déclare prêt à indemniser les personnes à qui il a créé des soucis !

« Des soucis ! Se dit Camille ! En voilà un mot, alors que j’ai cru que j’allais crever. Une indemnisation ? C’est quoi cette plaisanterie, et pour quelle raison ? Mais je sais comment je vais le faire parler, ce beau jeune homme ! »

– Décidément, vous avez une façon de me regarder ! Reprit le travesti.
– Pardonnez-moi, je ne le fais vraiment pas exprès.
– C’est magnétique, alors ?
– En quelque sorte !
– Si vous voulez je peux enlever ma robe ?
– Mais pas du tout, où en étions-nous ?
– Vous voyez, vous ne savez plus où vous en êtes !

Et de façon très décontractée, Camile enleva sa robe, apparaissant donc en sous-vêtements.

– Les seins sont factices, mais pas les jambes, franchement, vous les trouvez comment mes jambes ?
– Ecoutez, on va peut-être arrêter ce petit jeu !
– Et en quel honneur ? Je suis chez moi, et je fais ce que je veux chez moi !
– Certes, mais si nous pouvions recadrez…
– Vous ne m’avez pas répondu pour mes jambes, en principe, elles plaisent bien pourtant.
– Vos jambes ont ravissantes, mais…
– Mais quoi ?

Camille se retourna brusquement et fit dégringoler son string.

– Et mon cul il vous plait mon cul ?
– Si la conversation est impossible, je vais devoir partir.
– Et bien partez !
– C’est que…

C’est que Samuel bluffe, il ne peut pas partir tant qu’il n’a pas obtenu le renseignement qu’il cherche.

– Il ne vous plait pas, mon cul ? On me dit pourtant qu’il est très mignon. Et en plus il est très accueillant. Qu’est-ce qu’il y a ? Vous avez chaud, vous voulez un verre d’eau ?
– Oui je veux bien !

Camille est obligé de se retourner pour aller dans le réfrigérateur, mais ne fait rien pour cacher son sexe.

– Vous en faites une tronche, vous n’avez jamais vu une bite ?
– Ce jeu…
– Quoi ce jeu ? Arrêtez de jouer les tartuffes, vous êtes aussi pédé que moi, ça se voit comme un nez au milieu d’un visage.
– Mais…
– Maintenant il est possible que je ne sois pas votre genre, ce sont des choses qui arrivent, à ce moment-là dites-le, les choses seront plus simples !
– La question n’est pas là…
– Arrêtez de faire votre chochotte, vous avez envie de me toucher, vous préférez me tripoter devant ou derrière ?
– Vous allez me faire faire des bêtises !
– Enfin une parole sensée, allez-y faites donc des bêtises ! Non seulement je vous les autorise, mais je vous encourage.
– C’est vrai que vous avez un côté troublant.
– Non j’en ai deux, mais vous ne m’avez toujours pas dit lequel vous préfériez.

Samuel approche gauchement ses mains du corps de Camille, ne sachant quoi toucher. Ce dernier pour lui faciliter la tâche se retourne de nouveau :

– Allez pelote moi le cul, j’adore ça !
– Je n’étais pas vraiment venu pour ça ! Répond-il comme pour s’excuser, mais ses mains sont maintenant sur les douces fesses du travestis et après les avoir caressées timidement, les malaxent désormais avec ardeur…

Rendu fou d’excitation, il n’hésite pas à embrasser ces globes opportunément offerts, les écarte, mettant à jour l’œillet brun parfaitement rasé du travesti, il y avance la langue découvrant ce goût un peu acre et si particulier, le goût du cul. Il y plongerait bien son doigt, mais se dit que les bonnes manières conviendraient sans doute qu’il se lave les mains préalablement.

Il se recule, le visage rougi par l’excitation et la braguette fébrile. Camille en profite pour se retourner et le narguer de sa bite demi-molle.

– Ça t’intéresse aussi ?
– Elle est jolie ! Répond Samuel conscient du peu d’originalité de son propos…

Sa main avance, il branlotte un peu ce sexe qui gagne un peu en rigidité, il se baisse, bouche ouverte pour le happer, mais redoutant une objection, son regard croise celui du travesti, qui se contente d’un sourire narquois.

La bite est en bouche, la langue en découvre le gland et tournoie autour, puis les lèvres aspire la verge, la font aller et venir.

Le jeu excite Samuel, mais celui-ci préfère dans ce genre de situations être actif plutôt que passif. Il se redresse, se recule, semble avoir des problèmes d’élocution et fait comprendre par geste à son hôte qu’il aimerait bien se mettre à poil pour l’éventuelle suite des opérations

A question muette, réponse silencieuse disait Ernest Hemingway et Camille se contente donc d’opiner du chef en guise d’approbation.

Le Samuel se met alors tout nu enlevant même, dieu sait pourquoi ses chaussettes en fil d’Ecosse, puis pose la question à mille francs :

– Z’avedécapot’ ?
– Pardon ?
– Euh, des préservatifs…
– Servez-vous… dans le tiroir de gauche, là-bas…

Samuel y va, dévoilant ses fesses au regard connaisseur du travesti.

– Dis donc, tu en un beau cul, toi ! Tu aimes te faire enculer ?
– Je l’ai fait deux ou trois fois, mais ce n’est pas trop mon truc, je préfère le contraire…
– Deux ou trois ? Tu ne sais plus si c’est deux ou si c’est trois ?
– C’est une expression, comme si je disais quelquefois !
– C’était pas bien ?
– Ça fait mal !
– T’es tombé sur des sauvages, la sodo, ça demande du tact, de la délicatesse, du savoir-faire… Bon alors voyons cette bite… Oh, mais c’est que ça bande plutôt bien, je vais la sucer un peu et après tu me prends, d’accord ?
– Oui !
– Alors, attention, tu ne me jouis pas dans la bouche, d’abord parce que on se connait pas et ensuite, ta bite, je la veux dans mon cul ! D’accord mon chou ?

Le « chou » est d’accord. Et il se laisse sucer avec ravissement.

Il faut dire que Camille est un excellent suceur et de plus en ce moment, sa santé s’étant considérablement améliorée, il pète la forme.

La fellation est savante, combinant l’art de la langue aux mouvements des lèvres, insistant sur les endroits sensibles, stimulant le gland et l’inondant de salive.

– Tu suces trop bien, toi !
– Je n’ai aucun mérite, juste de l’expérience… et puis j’ai eu quelques bons professeurs. Bon je vais te faire un tour de magie.

Camille replonge vers la bite de Samuel, la met en bouche et la libère trente secondes plus tard, désormais encapotée.

– Mais comment t’as fait ?
– Je te l’ai dit, c’est de la magie ! Bon on passe aux choses sérieuses. Assis-toi sur la chaise là !
– Que je m’assoie !
– Oui, c’est moi qui vais m’empaler sur ta bite, tu ne bouges que quand je te le dirais, c’est moi qui vais faire le boulot, tu vas être mon sex-toy !

Camille fait facilement entrer le gland de son partenaire dans le trou de son cul, puis descends absorbant l’intégralité de la verge.

– Putain, que c’est bon de se sentir rempli comme ça ! Tu ne sais pas ce que tu perds.

Camille se met à coulisser sur le sexe de Samuel pendant un long moment. Il sent la respiration de son partenaire s’accélérer et s’accompagner de soupirs significatifs.

– Fais bouger tes fesses, maintenant !

Double mouvement, double vitesse, la jouissance monte chez les deux complices, Camille est envahi par une immense sensation de plaisir tandis que Samuel ne peut s’empêcher de jouir farouchement.

Ils se décrochent, le trip était purement physique.

– Alors, mon biquet ça t’a plus ? Demande Camille par pure politesse

Samuel cherche ses mots, ne les trouve pas et ne dit donc rien, mais son visage parle pour lui il est ravi.

– On se reverra ? Demande-t-il, après d’être rhabillé.
– J’en sais rien, tu sais moi, je ne m’attache pas… Je ne m’attache pas, mais j’ai quelqu’un
– Dommage !
– Au fait il a peur de quoi le père Lidenbrock pour être soudain aussi généreux ?
– Quelqu’un enquête sur ses activités, il cherche à savoir qui c’est afin de trouver un accord à l’amiable, sinon il va être mal !

« Une enquête ! » Voilà qui interpella Camille.  » Y aurait-il un rapport avec cette charmante jeune femme qui lui avait embarqué un échantillon du produit ? Quoiqu’il en soit, il n’en dirait mot, n’ayant nullement l’intention de se montrer coopératif avec Lidenbrock. »

D’autant que Béatrice ne lui avait pas laissé ses coordonnées. Elle ne lui avait même pas confié son prénom !

– Et pourquoi venir, me voir, moi ?
– Vous êtes un client de Monsieur Lidenbrock !
– Vous avez l’intention de visiter tous ses clients ?
– A terme, oui ! Répondit Samuel qui ne manquait jamais de répartie, mais nous commençons par ceux qui ont eu des contacts avec Violetta Sanchez.
– Cette créature hideuse ! Berck ! Je n’ai jamais eu de contact avec cette bonne-femme !
– Vois avez parlé ensemble du produit.
– Vous appelez ça un contact, vous ?
– Faut bien que ça porte un nom. Je vous explique mieux, Une bonne femme s’est pointée chez Violetta pour lui prélever du produit. Elle n’a pas laissé ses coordonnées, or on voudrait remonter jusqu’à elle. On cherche qui l’a envoyé chez elle.
– Ben c’est pas moi…
– Oui, vous vouliez ajoutez quelque chose ?
– Non, non !

En fait Camille se demandait bien pourquoi la mystérieuse enquêteuse avait prélevé du produit chez Violetta, puisqu’elle avait déjà celui venant de chez lui. Y aurait-il deux enquêteurs ? Il se garda bien de demander des précisions à son interlocuteur mais sa curiosité était éveillée.

– Et pour l’indemnité ? Demanda Samuel.
– J’y réfléchirai !

3ème rendez-vous

Il est presque 21 heures, Samuel hésite vu l’heure. Il passe donc un coup de fil préalable. La dame accepte de le recevoir.

Après son baratin désormais rodé, Samuel lui parle de Violetta.

– Ah, mais oui, j’en parlais il y a quelques jours avec une amie, mais je pense pas que ce soit elle qui mène une enquête, d’ailleurs elle n’est pas cliente de Monsieur Lidenbrock.
– Ah, vous en avez parlé comme ça ?
– Je ne sais plus, elle voulait savoir qui continuait à prendre ce produit.
– Il faudrait peut-être que je la rencontre ?
– Ça ne vous mènera nulle part, mais comme ça vous en aurez le cœur net, c’est Mélanie Marchand…
– O.K., je vous laisse.
– J’avais cru vous entendre parler d’indemnisation.
– Bien sûr ! Où ais-je la tête, 2 000 euros vous semblerait raisonnable.
– 3 000 le serait plus.
– J’en avise Monsieur Lidenbrock, je pense qu’il n’y aura pas de problème.

– Allô, Eugène ?
– Ah, enfin, je commençais à désespérer !
– J’ai peut-être une piste, mais je ne pourrais m’en occuper que demain.
– Et bien on attendra demain.
– Le forfait va être dépassé.
– J’avais compris, ne vous inquiétez pas.
– Euh, pour les indemnités que j’ai promises à ces messieurs dames ?
– C’est mon problème, pas le vôtre.
– La question n’est pas là, je vous fais une liste ?
– C’est cela, faites-moi une liste !

Vendredi 5 décembre

Mélanie Marchand ne travaille pas. Samuel peut donc lui rendre visite en fin de matinée.

– Je vais être très direct, Monsieur Lidenbrock qui m’a mandaté pour cette démarche crois savoir qu’une personne vous aurait confié que Violetta Sanchez prenait du Feel-Younger.
– Du quoi ?
– Du Feel-Younger, un produit de rajeunissement.
– C’est incroyable ça, il y a des gens il faut qu’ils causent à tous monde ! »
– Je vous en prie, gardez votre calme, ma démarche n’a absolument rien de grave, ni de dramatique.
– Encore heureux !
– Mais vous confirmez !
– Mais qu’est-ce que ça peut vous faire, vous êtes de la police ?
– Non, c’est beaucoup plus simple que ça ! Une personne enquête sur les activités de Monsieur Lidenbrock, or il se trouve que Monsieur Lidenbrock a fait une erreur involontaire…
– Parce que il y a des erreurs qui ne sont pas involontaires ?
– Pardonnez-moi, donc cette erreur a des conséquences heureusement temporaires mais fâcheuses sur la santé de certains patients. Il en a été catastrophé et souhaitait indemniser les victimes…
– Mais enfin, qu’est-ce que j’ai à voir avec ça ? S’énerve Mélanie
– J’y viens. Une des victimes semble avoir sollicité les services d’un enquêteur, une femme, détective privée ou quelque chose comme ça. Monsieur Lidenbrock voudrait simplement ses coordonnées afin de solliciter un accord à l’amiable !
– C’est tout ?
– Oui, c’est tout !
– Et vous ne pouviez pas le dire tout de suite au lieu de tourner autour du pot ?
– Ben…
– Ben quoi ? J’ai juste son numéro de portable et son prénom.
– Je n’en demande pas plus.

Quelques minutes plus tard Béatrice recevait un message de Mélanie.

« Un type va te contacter pour ton enquête, il est mandaté par Lidenbrock et souhaite un accord à l’amiable, j’espère ne pas avoir fait de bêtises en donnant ton numéro. Appelle-moi si tu veux Je t’embrasse tendrement. Mélanie »

« Bon, se dit-elle, je dirais à ce type que je n’ai rien à lui dire et que je suis tenue au secret professionnel…. Pas de quoi s’affoler ! »

Ça ne traîne pas, quelques minutes plus tard le téléphone sonne.

– Bonjour, je me prénomme Samuel et j’aimerais vous faire part de révélations très importantes dans l’affaire du Feel-Younger. Pourrait-on se rencontrer ?
– Non !
– Pardon !
– Vous avez parfaitement entendu, vous m’avez posé une question et je vous ai répondu « non ». Au revoir Monsieur.
– Allô !

Mais Béatrice avait déjà raccroché. Samuel est dépité, lui qui avait peaufiné son discours. Il hésite à rappeler, le fait quand même sans que l’on ne décroche.

Qu’à cela ne tienne, Samuel a de la ressource et de plus ce genre de situation l’amuse, il passe chez une copine comédienne et lui demande un petit service qu’elle accepte de lui rendre volontiers.

Béatrice rouspète en entendant son portable sonner.

« Pfff ! C’est quoi encore ? »

– Bonjour ! Ici Pamplemousse.fr, nous faisons une enquête de satisfaction…
– Encore ! Vous n’arrêtez pas d’en faire et vous n’en tenez pas compte…
– Mais je n’y suis pour rien…
– Foutez-moi la paix !

La copine de Samuel est frustrée :

– Trop facile, je n’ai rien eu à faire !
– Je te dois combien ?
– Rien, c’était un service.

Samuel rejoint la Rive-Gauche et repère une boutique Pamplemousse.fr. Il entre, fait semblant de s’intéresser aux téléphones qui y sont exposés, puis repère une jeune vendeuse. Il sort et attend la pause de midi. A 12 h 30 mademoiselle sort enfin du magasin. Evidemment, elle n’est pas seule.

– Excusez-moi, mademoiselle, vous me reconnaissez ? Lui demande Samuel avec un large sourire.
– Euh, non !
– C’est normal ! Je peux vous parler seule à seule, ça ne prendra qu’une minutes.

La fille hésite, regarde autour d’elle, la rue est noire de monde.

– Je ne vous veux aucun mal et ce sera très court.
– Bon, tu m’attends dit-elle à sa copine qui du coup s’éloigne.
– Je vais vous donner un papier, dessus il y a un numéro de téléphone, je veux l’adresse. Je vous paie 100 euros pour le service, ça peut le faire ?
– Pour 100 euros ? D’accord.
– Le second numéro, c’est le mien, vous m’enverrez la réponse par SMS.
– Non, non, pas de traces, attendez-moi ici à 18 h 30.
– Comme vous voulez ! Voici l’argent !
– Vous me le donnez d’avance, vous avez drôlement confiance, vous !
– Et oui ! A tout à l’heure !

C’est qu’il n’était pas fou, Samuel, être payé d’avance créait pour elle une sorte d’engagement moral. Revenir sur son accord devenait compliqué, il aurait fallu pour cela qu’elle rende l’argent…

A 18 h 40, muni des coordonnées de Béatrice, il prit le métro en direction de son domicile.

Pénétrer dans l’immeuble et trouver l’emplacement de l’appartement n’étaient pas le plus compliqué pour Samuel. Faire en sorte que cette Béatrice accepte de discuter était une tout autre paire de manches. Aussi était-il décidé à employer les grands moyens.

Ça ne répond pas quand il frappe, il attend donc sommairement dissimulé dans la cage d’escalier et surveillant les mouvements de l’ascenseur.

A 19 h 30 une jeune femme blonde se dirige vers la bonne porte. Samuel se précipite :

– Mademoiselle Clerc-Fontaine ?
– Oui ?
– Samuel Martin, il faut que je vous parle, c’est une question de vie ou de mort.
– Oui, ben je vous écoute !
– Vous ne me faites pas entrer ?
– Non.
– C’est pour la discrétion…
– La discrétion ? Il n’y a que nous sur ce palier !
– Je pensais aux voisins…
– Vous n’aurez qu’à parler doucement !
– C’est au sujet de l’affaire du Feel-Younger…
– Encore ! C’est vous qui m’avez harcelé au téléphone ? Et comment vous avez fait pour me retrouver ?
– Je ne vous ai pas harcelé, je vous ai appelé deux fois.
– C’est deux fois de trop !
– Si vous me faisiez rentrer, je pourrais vous expliquer tout ça !

Béatrice était perplexe, elle aurait volontiers envoyé promener ce casse-pieds, mais le fait qu’il ait trouvé ses coordonnées l’interpellait. Ce type, qui sait, pouvait se montrer dangereux, donc pas question de le faire entrer.

– Alors d’accord, on va s’expliquer, mais ce ne sera pas chez moi ! Si vous voulez, on descend au café du coin.

Béatrice fut assez surprise de la facilité avec laquelle son interlocuteur accepta cette solution. Ils se rendirent donc au café du coin sans échanger un seul mot. Ce n’est qu’une fois installée que la jeune chimiste pris l’initiative :

– Qui vous a donné mes coordonnées ?
– Comprenez que je suis obligé de protéger mes sources. Mais je vous en prie écoutez-moi quelques instants, tout va devenir simple !
– Hum
– Je souhaite savoir qui est à l’origine de l’enquête concernant le Feel-Younger…
– Vous pouvez vous brosser !
– Quel langage !
– Je peux faire pire ! Vous vous rendez compte que vous me demandez de rompre le secret professionnel, alors que vous, vous abritez derrière !
– La différence, c’est que je suis prêt à payer pour ce renseignement !
– Non !
– Pardon ?
– Je ne marche pas
– Quel serait votre prix !
– Ecoutez, je ne pense pas être différentes des autres, je suis donc éventuellement corruptible, mais sur ce coup-là, je ne peux rien vous dire !

« C’est qu’elle ne doit pas le savoir !  » cru réaliser Samuel »

– Bon, alors laissons tomber ! Si vous pouviez avoir simplement la gentillesse de me préciser pour quelle officine de détective privé vous travaillez ?
– Alors là c’est la meilleure, vois avez été capable de remonter jusqu’à moi et vous ne sauriez pas remonter plus haut ?
– Je n’en voyais simplement pas l’utilité. Bon alors, on peut savoir ? C’est juste pour gagner du temps.
– Non !

L’entretien tombait en impasse et si Samuel réfléchissais à quelques astuces pour gérer la suite, Béatrice enrageait de ne pas savoir comment ce dernier avait trouvé son adresse.

– Ce renseignement n’a rien à voir avec le secret professionnel, maintenant si vous désirez le monnayer, je peux faire un effort.
– On va s’arrêter là, je vous laisser payer les consos ? S’énerva Béatrice.
– Attendez ! Si je vous dis comment j’ai obtenu votre adresse, vous me donnez le nom de votre patron ?

Le piège !

« Comment faire ? Lui donner le nom de n’importe quel détective privé parisien ? »

Sauf que des noms de détectives privés elle n’en a aucun sous la main.

– Rappelez-moi demain matin, la nuit porte conseil, je serais peut-être dans de meilleures dispositions.
– Le temps d’inventer un gros mensonge ?
– Non le temps de demander à mon patron s’il m’autorise à vous renseigner.
– Excusez-moi, mais ça ne tient pas debout !
– Dans ce cas, salut ! Dit-elle en se levant.
– Vous ne finissez pas votre bière ?
– Non, buvez là si vous voulez, comme ça vous connaîtrez mes pensées, ça devrait vous amuser

Peu rassurée, Béatrice s’empressa en rentrant de téléphoner au professeur Martinov.

« Pourvu qu’il me réponde, parfois le vendredi soir il est chez la Marianne ».

Effectivement, il y était, mais pas encore dans son lit, mais à table en train de terminer l’un des bons petits plats que son hôtesse avait l’habitude de lui mitonner.

– Non tu ne déranges pas, qu’est-ce qui se passe ?

Elle lui résume la visite de Samuel…

– Le mec à l’air pugnace, il va vouloir savoir ce que je fabrique… Il va probablement me suivre. Je peux toujours essayer de faire attention, mais il suffit qu’il ait un complice…
– Et le mec est envoyé par Sarriette ?
– Oui, il se fait appeler Lidenbrock, mais bien évidemment, c’est le même.
– Bon je vais réfléchir, je te rappelle. Il faudrait aussi que je contacte sa compagne.

– T’as des ennuis ? S’inquiéta Marianne.
– C’est pour le boulot, c’est pas bien grave mais c’est embêtant.

Il resta plusieurs instants sans rien dire, en fait il se demandait comment contacter discrètement Fanny Sarriette.

– Tu n’avais pas un coup de fil à passer. Lui demande Marianne.
– Ça n’urge pas !

Et pourtant si ! Mais Martinov ne se voyait pas parler à Fanny au téléphone en présence de Marianne, et de sa jalousie maladive. C’était déjà assez compliqué comme ça !

– Bon, ben mange !
– Ecoute, il faut que je règle cette affaire, je fais un aller-retour chez moi, j’ai besoin d’un document, je reviens dans moins d’une heure pour le dessert.
– Ah ! Bon ! Tu reviens, c’est sûr ?
– Mais bien sur ma bibiche !

Le professeur ne rentra pas chez lui mais s’en alla s’installer dans un bistrot voisin.

– Béatrice, allô ! Voilà ce qu’on va faire, on va commencer par synchroniser nos montres, j’ai 20 h 29, et toi !
– Moi aussi. Tu veux faire quoi !
– Je vais te donner le numéro de téléphone de Sarriette, à 20 h 35 tu l’appelles, tu lui racontes n’importe quoi, le but c’est de l’occuper, une minute chrono après j’appellerai sa femme.
– Je lui raconte quoi ?
– Tu trouveras bien !
– Hum ! Tu peux me le décrire le mec ?
– Quelconque !
– Mais encore ?
– Dégarni, lunettes, un peu d’embonpoint, même âge que moi.
– Non, non, ça tu me l’as déjà dit, je voudrais savoir s’il n’a pas quelque chose de particulier ?
– Si, il a un joli sourire !
– Et bien voilà ! J’appellerai à 20 h 40, faut que je prépare mon coup.
– N’oublie pas de masquer ton numéro.

A l’heure dite le portable de Sarriette sonne, le numéro est caché.

– Encore de la pub ! Je vais les envoyer promener !
– Allô Eugène, devine qui c’est ?
– Pardon ?
– Tu ne vas pas me dire que tu ne reconnais pas ma jolie voix.
– Si on arrêtait de jouer aux devinettes ?
– C’était l’été dernier souviens-toi.
– Ecoutez, je suis un peu pressé !
– Ne soyez pas grognon, vous êtes si charmant quand vous voulez bien sourire.
– Vous êtes qui ?
– Si je vous dis la première lettre, ça vous aidera peut-être…

Une minute est passée, le portable de Fanny sonne à son tour.

– C’est Martinov, isolez-vous vite, j’ai des choses importantes à vous dire.
– Oui, Maria, je t’écoute, répondit Fanny entrant de suite dans le jeu.

Elle se dirigea alors vers les toilettes et s’y enferma.

– Votre mari a loué les services d’un bonhomme pour tenter de savoir quelle est la personne qui cherche à en savoir plus sur ses produits.
– Aïe !
– Apparemment, il croit que quelqu’un a fait appel à un détective privé, son fin limier a réussi à remonter jusqu’à Béatrice, ma collaboratrice. Il est donc plutôt efficace. S’il arrive jusqu’à moi, ça risque d’être chaud…
– Aïe, aïe aïe ! Y’a des risques.
– J’en ai peur ! Faut qu’on se voie vite !
– Vous aurez tous les détails ?
– C’est Béatrice qui…
– Demain 11 heures à Saint Lazare, c’est possible, si votre Béatrice pouvait venir également…
– Je m’en occupe !
– Je raccroche.

Fanny fait semblant d’être encore en conversation et rejoint le salon en disant « Au revoir Maria, à demain 11 heures, on parlera de tout ça ! »

– C’est qui ? Demande Eugène
– Ma coiffeuse, elle s’est confiée à moi l’autre jour, elle a des problèmes avec son mari, j’irais la consoler.
– Ah !
– Et toi c’était qui ?
– Pff ! Un truc de cul, mais j’ai pas compris l’astuce, elle m’a baratiné, elle a fait semblant de me connaître, et un moment elle m’a dit qu’elle allait m’envoyer sa photo par SMS… Mais pour l’instant j’ai pas de photo.
– Ah ?

Quand même Eugène se demandait comment cette nana pouvait savoir qu’il « avait un si beau sourire ».

En voulant ranger son téléphone, il se rend compte qu’il a un message qu’il a oublié de consulter, c’est Samuel : « rappelez-moi, urgent ». Il part s’enfermer dans son laboratoire.

– Allô, je suis remonté jusqu’à l’enquêtrice…
– L’enquêteuse !
– Si vous voulez, je l’ai rencontré mais elle est coriace, elle ne veut pas me dire pour qui elle travaille.
– Y’a bien des solutions, non ?
– Déjà, il va me falloir du temps supplémentaire, ce n’est pas gratuit…
– Oui, bon, ça va commencer à me coûter bonbon cette affaire-là, vous compter faire quoi ?
– Je peux intervenir de façon un peu plus virile…
– Il n’en n’est pas question !
– Il reste la filature, mais c’est compliqué, elle peut s’y attendre, il me faut donc un complice…
– Pfff !
– Et puis, peut-être qu’elle travaille le samedi ? Faudrait qu’on commence demain… Parce que si on attend lundi et que c’est son jour de repos…
– Et bien, commencez demain !

Martinov rappela Béatrice… (Les lecteurs auront remarqué combien le téléphone fonctionne ce soir-là !)

– Tu es libre demain ?
– Ça dépend à quelle heure, le soir je sors en boite avec une copine !
– Non, c’est le matin, on a rendez-vous avec Fanny Sarriette à 11 heures
– Mais attends, l’autre abruti, il risque de me suivre…
– Pas demain !
– Pourquoi « pas demain » ? Tu crois que les détectives privés se reposent le samedi ?
– Ben tu le sèmes !
– Et s’il me fait suivre par un complice ?
– Ah ! Oh ! J’ai une idée géniale… Écoute…

A suivre

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4 réponses à Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 5 – Le cul de Samuel par Maud-Anne Amaro

  1. Darrigade dit :

    un petit épisode tout a fait inattendue mais qui m’a bien émoustillé, j’aime beaucoup ce fantasme.

  2. omicron dit :

    il s’en passe des choses dans le Marais

  3. Benjamin dit :

    La scène entre Samuel et Camille est fabuleuse, moi aussi j’aime bien sucer des bites et me faire enculer

  4. Muller dit :

    Petit intermède gay et travesti dans cet excellent récit. C’est bien écrit et tout é fait excitant, d’ailleurs j’ai bandé à l’évocation des galipettes de ce délicieux travesti, de son comparse et de ce coquin de Professeur Martinov qui profite de toutes les situations.

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