Maîtresse Kriss 4 – La femme du libraire par Boris Vasslan

Maîtresse Kriss 4 – La femme du libraire par Boris VasslanAttention : ce récit contient des passages scatos explicites

Je devins donc le comptable de Maîtresse Kriss. Le travail ne manquait pas, il fallait remettre de l’ordre dans les comptes de sa quinzaine d’affaires provinciales que mon prédécesseur avait soit négligé, soit traficoté en sa faveur. En théorie, je pouvais m’organiser comme je le voulais, et j’avais la possibilité de dormir chez elle. Je n’avais connu Kriss que comme dominatrice, je faisais maintenant connaissance avec l’autre facette du personnage, cultivée, intelligente, pleine d’humour et de sensibilité. Parfois l’envie lui prenait de me dominer et je devais cesser toute activité immédiatement pour obéir à ces ordres. D’autres fois, je lui servais d’assistant dans ses séances de dominations.

– Tu commences quand, tes contrôles en province ? me demande-t-elle
– J’en sais trop rien, il y en a pour l’année à tout faire, mais il y a des priorités, ces trois-là !

… Et je lui tends un bout de papier…

– Tiens ! La librairie Aphrodite est sur la liste !
– Oui j’ai l’impression que ton ancien comptable se servait pas mal, mais il manque plein de documents, il n’y a que sur place que je me rendrais compte !
– Je vais te raconter quelque chose ! Je dominais un type, un habitué qui s’est retrouvé au chômage, je l’aimais bien, un bon esclave avec un bon esprit, le hasard a voulu que la gérance de la librairie Aphrodite devienne vacante suite à un accident de la route. J’ai proposé la place à ce type qui a accepté. Et attends ! Il s’est remarié avec une nana de la bourgeoisie locale. Depuis son départ je ne l’ai eu que deux fois au téléphone, il m’a précisé qu’il s’amuse parfois avec sa femme à des petits jeux SM, et qui si je passais par-là, je serais la bienvenue…
– Donc on y va ensemble ?
– T’as tout compris, juste le temps de lui passer un coup de fil et d’organiser un peu tout cela et on file !

Nous avions pris chacun un sac de voyage, avec quelques éventuels vêtements de rechange et autres bricoles obligatoires. Un troisième sac contenait quelques nécessaires de domination que Kriss avait l’habitude d’emporter dans ses déplacements. Il ne restait plus qu’à prendre les billets de train.

C’est ainsi que quelques jours plus tard nous nous sommes retrouvés dans cette petite ville du sud-ouest ! Mais à l’arrivée un de nos sacs avait été disparu sans que l’on ne sache trop comment !

– Quelle poisse ! .500 euros de matériel volé pour rien ! Qui va se servir de ça ?

Il y avait des bracelets, des godes, de la corde, des sous-vêtements en cuir, des pinces, des poids, des barres d’immobilisation, des bougies, des raquettes, et tout un tas de trucs sans lesquels une domination ne serait pas ce qu’elle est.

– On va faire comment pour la domination ? Je ne pense pas qu’il y ait une sex-shop dans ce bled ! Me désolais-je.
– On va se débrouiller ! Tu peux me faire confiance !

Il est 19 heures lorsque nous sonnons chez les libraires. Sylvia vient nous ouvrir, c’est une belle femme, la quarantaine, fausse blonde et bouclée, grande, un peu forte mais sans exagération, sa robe noire très décolletée laisse deviner une poitrine pleine de promesses ! Sylvia nous introduit dans le salon, et Philippe se lève pour nous saluer et va pour tendre sa main à Kriss.

– Ce n’est pas exactement comme ça que tu me saluais auparavant ! Est-ce que tu aurais tout oublié ?
– Euh ! Non

Le type paraît complètement déstabilisé !

– Ben alors qu’est-ce que tu attends ?
– C’est que…
– C’est que quoi ?
– Je ne pensais pas que la domination commencerait tout de suite, nous avions prévu un repas et…
– Tu as accepté que je vienne en tant que Maîtresse, et je serais ta Maîtresse et celle de ta femme pendant tout mon séjour ici ! Ça ne veut pas dire qu’on va passer tout notre temps à faire du SM, on peut effectivement parler de choses et d’autres et notamment de ta comptabilité, on peut aussi partager ensemble le plaisir d’un bon repas ! Mais je suis et je reste ta Maîtresse ? Tu as compris esclave ?
– Oui Maîtresse !

Elle est gonflée quand même, je trouve !

Il lance un coup d’œil de chien battu à Sylvia qui pour sa part à l’air de trouver la situation follement amusante…

– Bon alors si tu es d’accord, viens me lécher le trou du cul, puisqu’il faut appeler les choses par leur nom !

Une nouvelle fois, il se tourne vers sa femme, comme s’il sollicitait son accord !

– Dis donc, petit enculé d’esclave, c’est à moi que tu dois obéir ! Et rassure-toi ta femme est d’accord, n’est-ce pas Sylvia ?
– A un détail près, toutefois !

L’espace d’un instant, j’ai cru que Kriss allait être déstabilisée, car si elle connaît Philippe et sait comment le dompter, elle ignore tout de Sylvia !

– Et c’est quoi, ce détail ?
– C’est que je sollicite l’honneur d’être la première à vous saluer de cette façon !
– Pourquoi pas ? C’est demandé si gentiment, mais pour quelle raison ?
– Vous le savez bien !
– Oui je le sais ! Mais je veux te l’entendre dire !

Sylvia est soudain devenue rouge comme une tomate.

– Je ne peux pas le dire ! Comprenez-moi !
– Moi je comprends que tu mérites une punition !
– Comme vous voulez !

La punition en fait, elle la cherche, ou plutôt elle la souhaite ! Mais à ce jeu, Kriss ne peut pas perdre !

– Tu as bien mérité 20 coups de martinet !
– Oui !

Manifestement, elle attend l’ordre de présenter ses fesses, pour recevoir la punition.

– On dit « Oui ! Maîtresse ! »
– Oui Maîtresse !
– Mais tu les auras tout à l’heure !

Kriss a superbement joué ce coup, Sylvia devait être punie, mais ce n’est pas à elle d’imposer le moment où viendra la punition, ce n’est pas à elle de prendre les initiatives.

– Mets-toi à genoux maintenant, esclave !

Elle obéit

– Je n’ai rien entendu, on dit « Oui Maîtresse ! » quand je te donne un ordre !
– Oui Maîtresse ! Pardon Maîtresse !

Et tout d’un coup Kriss lui adresse une belle gifle, c’est risqué. Sylvia risque de se rebeller, on ne gifle pas en principe quelqu’un à ce stade de la domination ! La libraire encaisse le coup, elle ne s’attendait pas à cela, mais elle ne relève pas et sans qu’on lui demande murmure :

– Merci Maîtresse !
– Tu l’avais bien mérité !
– Oui Maîtresse, je l’avais bien mérité
– Je t’en foutrais bien une autre !
– Ne vous gênez pas Maîtresse !
– Ce sera quand j’en aurais envie ! Pour l’instant ouvre la bouche.
– Vous allez me crachez dedans !
– T’as quelque chose contre ?
– Non, je ne suis qu’une putain d’esclave !

Kriss après lui avoir craché dessus plusieurs fois de suite, retire alors sa veste de tailleur, puis sa jupe.

– Passe derrière moi, mais reste à genoux, enlève ma culotte et renifle mon cul, mais pour l’instant tu ne le lèche pas !
– Oui Maîtresse !

Sylvia s’exécute, elle fait glisser le slip, puis caresse les fesses de Kriss, tout en plongeant son nez sur son anus !

– Alors tu aimes mes odeurs ?
– Oui Maîtresse !
– C’est comment !
– C’est un peu fort, mais j’aime bien ! Je peux lécher, Maîtresse ?
– Tu ne lécheras que si tu me dis pourquoi tu voulais passer la première !
– Pour que l’odeur soit plus forte !
– Eh bien tu apprends drôlement vite toi !
– Je peux maintenant !
– Oui, pendant une minute, et pas une seconde plus !

Sylvia est aux anges, la voilà qui lèche le trou du cul de Kriss avec une avidité singulière, elle s’acharne à faire pénétrer sa langue le plus profondément possible dans l’anus

– Stop !
– Merci Maîtresse, c’était délicieux !
– Tu aurais bien continué ?
– Bien sûr !
– On va faire mieux que cela, tu vas me foutre un doigt dans le cul, quand je te le dirais, tu fermeras les yeux tu retireras le doigt et tu le lécheras !

Kriss la teste, tout l’art de la dominatrice est de rebondir sur les fantasmes du soumis pour en connaître les limites et tenter de les repousser.

Sylvia obéit, elle introduit un doigt dans le trou du cul de Kriss et lui branle l’anus. Au signal, elle retire son doigt et se le lèche !

– Dis donc ! Tu n’as pas fermé les yeux !
– Non, Maîtresse, j’ai préféré regarder.
– Mais t’es une vrai cochonne !
– Oui Maîtresse.
– T’aimerais bien que je te fasse un petite crotte ?
– Oui, Maitresse ! Avec plaisir !
– On verra ça plus tard !

Ben, ça promet !

Kriss demande alors à Philippe de venir la lécher à son tour. Il n’aura droit qu’à trente secondes ! Cette séance d’improvisation ainsi que la soumission de Sylvia a été menée de main de maître par Kriss. Elle sait que maintenant, avant d’aller plus loin, une pause permettra de mieux se connaître et de mieux jouer puisque le SM est d’abord un jeu !

– Je sais que vous avez préparé un repas, je ne voudrais pas qu’il soit raté par notre faute, la domination reprendra vers la fin du repas, quand je le voudrais, au fromage, au dessert, au café, on verra bien ! D’accord ?

Bien sûr qu’ils sont d’accord ! Ont-ils seulement le choix ? Mais je vois bien que Sylvia est déçue, et il n’est pas difficile de comprendre qu’elle est mouillée d’excitation. Elle tente alors :

– Vous savez, on a fait des trucs pas si compliqués, si vous souhaitez qu’on mange beaucoup plus tard, ce n’est pas un problème !
– Sauf que j’ai un peu faim ! Répondra simplement Kriss.

Le repas se passe sans histoire, Sylvia est une très bonne Maîtresse de maison et son canard à l’orange est un régal. Le couple de libraires se révèle être très intéressant aussi bien du point de vue humain qu’intellectuel. Kriss a fait comprendre à ses hôtes qu’on ne reparlerait de sexe qu’en fin de repas. On y est presque, le fromage est bien entamé quand Kriss lance à Philippe.

– Ça fait combien de temps que vous êtes ici ?
– Bientôt trois ans !
– Et ça ne te manque pas nos séances
– Ça me manque uniquement par nostalgie ! Sylvia me domine à sa façon !
– Et vous rencontrez d’autres gens qui partagent les mêmes goûts ?
– Non, ici tout le monde se connaît, on s’amusait pendant un moment avec un couple de Toulouse mais ils ont déménagé…
– Tu as dit à Sylvia tout ce qu’on faisait ensemble ?
– Oui ! Tout !

Kriss peut donc, continuer, tant pis si Philippe a menti :

– Tu lui as même dit que tu suçais des bites et que tu te faisais enculer ?
– Bien sûr !
– C’est vrai, Sylvia ?
– Bien sûr que c’est vrai, maintenant c’est moi qui l’encule avec un gode, répond Sylvia en rigolant
– Et quand le gode ressort pas très net c’est qui qui le nettoie.
– Humm, on adore ça ! Répond Sylvia avec un enthousiasme non feint.
– Va me le chercher, ton gode.
– Oui !
– Je veux que tu reviennes avec le gode dans ton cul.
– Bien sûr, maîtresse.

Sylvia revient, elle soulève sa robe, écarte sa culotte et nous montre le gode enfoncé dans son cul, c’est un modèle de type anus-picket. Gadget bien pratique puisqu’il tient tout seul.

– Sors-le pour voir !

Sylvia extrait le gode de son cul, il est légèrement merdeux.

– Suce-le !

Sylvia lèche le gode comme s’il s’agissait d’un esquimau au chocolat. Elle arbore ensuite un délicieux sourire, elle est contente de ce qu’elle a fait.

– Mets-toi les doigts dans le cul, maintenant, montre nous comment tu fais… je veux que tes doigts ressortent plein de merde.

Elle ressort ses doigts, juste légèrement maculés.

– Tu peux faire mieux que, ça, recommence et touille ton trou du cul avec tes doigts.

Elle le fait, cette fois, il y en a un peu plus.

– Essuie toi les doigts sur ta joue ! Voilà comme ça, fait nous une belle trainée de merde, l’autre joue maintenant. T’es très jolie comme ça, c’est une nouvelle façon de se maquiller ! S’amuse Kriss.
– Je peux aller me regarder dans une glace ?
– Bien sûr, je ne veux pas te priver de ce plaisir ! Et tu as le droit de te lécher les doigts.

Manifestement Sylvia aurait bien aimé que l’on continue dans les délires scatos, mais ce n’était pas dans les intentions immédiates de Maîtresse Kriss

– Et bien sûr, à part le gode je suppose que vous n’avez pas de matériel ?
– Si des petits trucs que l’on cache, des boules de geisha, des menottes fourrées… mais pour le reste ce n’est pas pratique, quand les enfants viennent ici, ils sont chez eux…
– Si je veux attacher quelqu’un au mur ça ne va pas être facile ! Se désole Kriss.

Sylvia lance un regard circulaire sur son salon-salle à manger, il est vrai que tout est encombré de trucs divers accrochés au mur

– On pourrait décrocher le grand tableau, là, mais…
– Mais non, on est pas venu pour te démolir ton appartement, je vais te montrer le truc ! Mais rien ne presse, pour l’instant sors de table et met toi à quatre pattes ! Poufiasse !
– Oui Maîtresse !
– Et toi l’enculé, tu fais pareil !
– Oui Maîtresse !

Il est comique de voir nos deux libraires dans cette position, d’autant que Kriss leur ordonne ensuite de marcher jusqu’au fond de la pièce, puis de revenir, puis de repartir, puis de revenir, dix fois elle leur fait refaire ce parcours ridicule.

– Enlève ta robe, maintenant, salope !

A ces mots Sylvia se relève !

– Qui t’as dit de te relever, grosse pouffe ? Tu restes par terre !

Voici donc Sylvia qui se contorsionne pour essayer d’enlever sa robe avec une main par terre, elle finira par comprendre qu’en se mettant à genoux, c’est facile comme tout, mais en attendant, elle fait rigoler tout le monde, et comme elle est bon public, elle se marre aussi ! Qui a dit que les dominations étaient tristes ? Voici donc Sylvia en sous-vêtements. Elle a une petite culotte et un soutien-gorge rouge, ainsi que le porte-jarretelles et les bas !

– Tu sais que tu fais grosse pute, avec tous ces trucs ?
– Oui Maîtresse !!
– Et c’est tout l’effet que ça te fait ?
– J’aime bien ! Maîtresse !
– C’est un de tes fantasmes, de faire la pute !
– Oui Maîtresse !
– Et tu n’as jamais essayé !
– Oh ! Non, maîtresse !
– On peut arranger cela si tu veux, je peux t’emmener faire un petit stage à Paris, je suis sûr que quelques-uns de mes clients aimerait bien te baiser !

La tête de Sylvia ! Elle se demande jusqu’à quel point Kriss bluffe ou pas, elle regarde son mari, qui ne bronche pas, toujours à quatre pattes. Alors elle décide de jouer le jeu. En sachant qu’il n’est pas innocent :

– Pourquoi pas ? Maîtresse !

Kriss regarde Sylvia de toute sa hauteur, elle aussi sait que c’est un jeu, mais pourquoi pas après tout ! Comme toujours quand un fantasme va trop loin, elle décide de passer à autre chose, quitte à y revenir plus tard ! Elle me demande de lui prêter ma ceinture. Je plaisante en lui disant que je veux bien mais que mon pantalon ne va pas tenir tout seul. Et paf, celle-là je ne l’attendais pas. Kriss m’administre une super paire de gifles. Je ne m’en plains pas, après tout je ne suis rien d’autre que l’esclave de Maîtresse Kriss, et par cette gifle j’ai conscience enfin d’exister enfin un peu dans cette histoire. Effectivement mon pantalon ne tient pas ! Tout le monde rigole. La domination tournera-elle en pantalonnade ?

– Mais c’est pas vrai ! Tu m’énerves ! Retire-moi ce truc, et le slip aussi !

Me voici donc la bite à l’air, Kriss me fait alors coucher le torse sur la table et commence à m’envoyer de méchants coups sur les fesses. Elle sait très bien ce qu’elle fait, tapant juste assez fort pour que j’aie très mal mais en restant dans mes limites.

– Ça va te calmer, j’espère !
– Oui Maîtresse !

Elle s’adresse à nouveau à Sylvia :

– T’en voudrais bien une bonne fessée comme cela ?

– Oh oui ! Maîtresse ! Vous m’en aviez déjà promis une tout à l’heure !
– Justement rien ne presse ! Relève-toi et montre-moi tes gros nichons de pute !

Elle s’exécute dévoilant une superbe paire de seins. Ils sont un peu lourds mais d’excellente tenue, les tétons sont plutôt gros et sont raidis par l’excitation. Kriss s’en empare sans aucun ménagement et les pince entre ses doigts

– Vous me faites mal, Maîtresse !
– Et alors ?
– Alors rien, j’aime ça ! Je suis une salope !

Se sentant encouragée, Kriss les roule entre ses doigts, arrachant à Sylvia des râles de plaisirs et de souffrance.

– Tu veux que j’arrête ?
– Non ! Continue !
– Je ne t’ai pas autorisé à me tutoyer !

Ce n’est pas une gifle qu’elle reçoit cette fois-ci mais une double paire ! Elle paraît sonnée, trébuche, mais fait front !

– Merci Maîtresse ! Pardon Maîtresse ! Vous pouvez me gifler quand vous le souhaitez ! Je suis votre esclave !
– Bon ! Viens à côté de moi, on va s’installer sur le canapé, on va s’offrir un petit spectacle, mais avant on va s’occuper des fesses de ton mari !

Elle demande à ce dernier de se mettre à poil et d’aller chercher une brosse à cheveux

– A quatre pattes, je ne t’ai pas encore autorisé à te lever, et tu reviendras avec la brosse entre tes dents.

Le voilà qui revient, Kriss s’empare de la brosse et se met lui taper sur les fesses avec le côté lisse, ses fesses ne tardent pas à devenir rouges. Elle inverse alors la brosse et continue de lui assener de violents coups ! Voici une pratique que j’ignorais, j’ai hâte qu’on me l’applique ! Mais cela n’a pas l’air d’être dans les intentions immédiates de Maîtresse Kriss. Elle jette la brosse, le cul de Philippe est maintenant complètement rouge ! Elle demande à l’esclave de lui lécher les doigts, puis le fait à nouveau se retourner et lui introduit un doigt dans le cul, bientôt suivi d’un second !

– T’aimes ça te faire doigter, hein, petit enculé ?
– Oui Maîtresse !
– T’es qu’un enculé de toute façon !
– Oui Maîtresse, je ne suis qu’un enculé !
– Un trou à bite !
– Oui Maîtresse, un trou à bite !
– Lèche mes doigts ! T’as foutu de la merde dessus !
– Oui Maîtresse !

Kriss me demande à mon tour de me déshabiller complètement et à Sylvia d’aller chercher des pinces à linges.

– A quatre pattes j’ai dit, il n’y a pas moyen de se faire obéir dans cette baraque ?

Sylvia se remet alors à quatre pattes.

– Attends !

Kriss ramasse ma ceinture et lui en flanque un grand coup sur les fesses par-dessus sa culotte. Sylvia pousse une sorte de rauquement et se cambre attendant le second coup, il ne viendra pas !

– Non ! Ça te ferait trop plaisir ! Tu vas attendre encore un peu !

Sylvia revient avec ses pinces et Kriss la refait asseoir à ses cotés sur le canapé. Elle me fait venir devant elles à genoux en compagnie de Philippe. Elle nous fixe à chacun une pince sur chaque sein s’amusant à choisir à chaque fois celles qui font le plus mal. Je sens que je ne vais pas les supporter longtemps. D’habitude elle place les pinces mieux que cela. J’essaie de lutter contre la douleur, et ça s’apaise un peu, mais ça reste malgré tout très gênant. Mon compagnon d’infortune a l’air de supporter mieux que moi. Soudain elle balance une claque en direction des pinces qui, du coup, se détachent, je pousse un hurlement ! Ça fait trop mal ! Elle ne me laisse aucun répit et me les replace, mais convenablement cette fois-ci. Philippe attend de subir le même sort, mais non, une des règles de la domination est de ne rien faire de prévisible ! Elle demande à Philippe de me sucer la queue ! Depuis le temps qu’il attendait cela ! Il n’hésite pas une seconde et enfouis ma pine dans sa bouche. Je me sens un peu frustré car il ne m’aurait pas déplu non plus de lui faire une petite fellation. On y prend goût à ces petites choses-là ! Mais Kriss est une femme formidable !

– Roulez sur le tapis et faites-vous un 69 à présent

Je peux enfin mettre sa belle queue dans ma bouche et la sucer ! Malheureusement ça ne dure pas longtemps car Maîtresse Kriss me donne maintenant l’ordre d’enculer Philippe. Pour lui ce n’est ni une punition ni une corvée, il s’accoude contre la table et avec l’autre main aide l’ouverture de son anus. J’enfile une capote et j’y vais. Je n’aime pas enculer les hommes, ça ne m’apporte rien. D’habitude Kriss m’aide à accomplir cette tâche en me stimulant soit par des petites fessées, soit en me tripotant le bout des seins ! Mais en ce moment rien. Kriss a enfin fait enlever la culotte de Sylvia, elle lui fouille la chatte un instant, et ramène sa main toute trempée.

– Ce n’est pas possible de mouiller comme cela !
– Je n’en peux plus Maîtresse, c’est trop excitant !
– T’aimerais bien te branler en regardant ces deux pédés qui s’enculent ?
– Oh ! Oui !
– Et bien non justement ! Mets-moi tes mains sur la tête ! Et arrêtez, vous autres de vous enculer ! Vous ne voyez pas que vous excitez cette pauvre créature ! Bon on va passer à autre chose, je t’avais promis de t’apprendre comment attacher quelqu’un au mur même quand on n’a pas la place ! Il me faut simplement de la ficelle, des ciseaux et de la corde. Va nous chercher tout cela, Sylvia ! Ah j’oubliais ! Il faut aussi un rouleau à pâtisserie !
– Je ne pense pas que nous ayons de la corde !
– Tu te fous de moi, tu n’as pas de corde à linge ?
– Euh si ! Bon j’y vais !
– Et à quatre pattes ! Mais c’est pas vrai ! Quelle tête de mule !

Instinctivement Sylvia se remet à quatre pattes et attend le coup, Mais Kriss se contente de lui foutre un coup de pied au cul plus symbolique que méchant. Elle revient quelques minutes plus tard… pour repartir aussi sec, n’arrivant pas à mettre tout ce bazar en une seule fois entre ses dents ! Il lui fallut en tous trois voyages dont le dernier pour le seul rouleau à pâtisserie qu’elle avait un mal fou à trimbaler à l’aide de sa bouche, ce qui remit l’assemblé de nouveau en état d’hilarité.

– Bon vient ici ! Avec la ficelle, je vais te faire un bracelet, je vais tripler l’épaisseur pour que ce soit solide, voilà comme cela ! Je ne le serre pas à fond, je laisse la place pour passer la corde tout à l’heure…

Elle lui confectionna ainsi quatre bracelets, deux pour les poignets et deux pour les chevilles. Elle attacha ensuite une extrémité de la corde à la poignée de la porte, mais pas la poignée visible, non, celle qui est de l’autre côté et que l’on ne voit pas quand la porte est fermée. Elle fit ensuite passer la corde par-dessus la porte. Sylvia après avoir terminé de se déshabiller fut priée se placer contre la porte, les mains en hauteur, Kriss fit ainsi rejoindre l’autre extrémité de la corde aux deux ficelles des bracelets l’un à côté de l’autre. Mais elle ne noua rien pour l’instant, il fallait d’abord s’occuper des pieds…

Un simple bout de ficelle avec une petite boucle à chaque extrémité du rouleau à pâtisserie, puis chaque boucle vient se nouer dans les bracelets des chevilles…. Les pieds étant stabilisés, on peut ensuite faire les nœuds aux poignets

– Et voilà le bricolage, normalement on fait cela avec des bracelets en cuir avec des clips. On prend de la corde à bondage et une barre d’immobilisation ! Mais le principe est le même, et l’avantage de cette méthode c’est qu’il est relativement facile de retourner le soumis sans savoir à le détacher.

Sylvia était effectivement immobilisée, Kriss s’amusa alors à lui placer des pinces, une sur chaque téton, mais aussi sur les lèvres vaginales. Sylvia allait l’avoir, sa flagellation, depuis le temps qu’elle l’attendait. Le premier coup fut pour ses seins, elle laissa échapper un gémissement imperceptible, puis un deuxième, en fait Kriss visait les pinces, s’amusant à les décrocher, mais ceux-ci étaient particulièrement robustes et semblaient ne pas vouloir quitter les gros tétons de Sylvia. Kriss fouetta plus fort, l’une des pinces voltigea après avoir fait un petit bruit sec ! Sylvia hurla !

– Tu veux qu’on arrête ?
– Je ne sais pas, ça fait vachement mal !
– Je t’ai posé une question précise ! Tu veux qu’on arrête ?
– Non ! Je vais essayer de supporter !

Une autre dominatrice en aurait profité pour repartir de plus belle, c’est mal connaître Kriss, la soumission de l’esclave devant la souffrance est plus importante que la souffrance elle-même. Prétextant le fait que la pince était mal mise, elle la replace de façon à ce qu’elle parte plus facilement sous les coups de la ceinture ! C’est exactement ce qui se passa, mais cela n’empêcha pas Sylvia d’hurler à nouveau en laissant échapper cette fois une larme.

– D’habitude, il y a un mot de sécurité que l’esclave n’emploie que quand ses limites sont dépassées et que ce qu’on lui fait devient insupportable, on a aujourd’hui convenu d’aucun code, mais si tu me demandes d’arrêter, j’arrête !
– Continue, Kriss !
– Tiens ? Je ne suis plus ta Maîtresse ?
– Si, mais j’ai envie de toi !
– Et tu crois que c’est réciproque ?
– Oui… Maîtresse !

Kriss ne répondit, pas. La personnalité de Sylvia était malgré tout remarquable, domptée, mais libre, soumise mais lucide ! Kriss recommença à lancer des coups de ceinture sur le corps de Sylvia, elle visait les cuisses, le ventre, les bras. Elle prit malgré tout la précaution d’enlever les pinces avant de viser le sexe. Des larmes coulaient maintenant sur le visage de Sylvia ! Kriss devenait décontenancée, c’est bien la première fois qu’une telle chose se produisait depuis que je la fréquentais ! Elle hésita un instant !

– Continue Kriss, mais prends-moi après !
– Je fais ce que je veux, petite garce !

Kriss me demanda de l’aider à retourner Sylvia afin qu’elle nous présente ses fesses. Quel merveilleux spectacle que ce gros cul bien potelé, couvert de sueur, la raie cuillère complètement humide ! Kriss la fouette un peu sur le dos, pas mal sur les fesses, mais je sentais comme un manque de conviction ! Soudain elle s’arrête :

– Détache-là !

Je le fais

– Et maintenant tout le monde dans la salle de bain !

Ah, Bon ! Pourquoi ? On va se laver ? Non je crois savoir ce qui va se passer, Kriss fait mettre Sylvia par terre et me demande ainsi qu’à Philippe de lui pisser dessus. Ça tombe bien, j’avais une grosse envie ! Mon jet part le premier et je lui arrose les seins, mais c’est elle qui réclame l’urine pour sa bouche, elle ouvre son palais et en avale de larges rasades. Philippe continue après moi, mais n’a pas trop envie. A ce moment-là, Maîtresse Kriss aurait dû finir, mais décidément quelque chose ne va pas… Elle est assise sur le bord de la baignoire, on dirait qu’elle hésite à prendre une décision. Puis soudain, elle quitte ce qui reste de ses vêtements à toute vitesse et s’accroupit au-dessus de Sylvia. Sans autre préalable elle lui chie dessus, libérant un long boudin marron qui s’enroule sur son menton !

– Oh quel beau cadeau ! merci Maîtresse

Kriss se jette sur le corps de Sylvia l’embrassant et l’enlaçant fougueusement, l’autre en pleure, mais de joie et de plaisir cette fois…

J’ai refusé le concours de Philippe qui voulait me sucer, et j’ai regagné la chambre à deux lits qu’on nous avait préparé. Je me suis branlé en attendant ma maîtresse et en repensant aux événements de cette folle soirée. Je m’endormis rapidement.

Le matin en me réveillant, je constatais que Kriss ne m’avait pas rejoint.

Je descendis chercher quelque chose pour prendre le petit déjeuner, les deux femmes étaient déjà là, en train de faire le café, elles étaient tout simplement radieuses. Philippe arriva une demi-heure après !

Kriss ordonna alors à Sylvia de se mettre à genoux

– Non ! Kriss pas maintenant, attends un peu…
– Juste 30 secondes, après je te fous la paix !
– Bien Maîtresse !
– Dis maintenant à Philippe ce qu’on a décidé toutes les deux !
– Philippe, je pars avec Kriss, une dizaine de jours à Paris !

Philippe paraît contrarié.

– Bon l’essentiel est que tu reviennes !
– Mais je t’aime Philippe, quand je reviendrais j’aurais appris plein de choses et je pourrais mieux t’aimer encore !

Boris Vasslan © 2000
vasslan@hotmail.fr
Ce récit a eu l’honneur d’obtenir deux prix chez Revebebe :1er prix du concours des histoires érotiques de Juillet 2000 et 3ème prix du concours des histoires érotiques pour l’ensemble de l’année 2000. Ensuite ils l’ont viré de leur site ! C’était bien la peine !

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3 réponses à Maîtresse Kriss 4 – La femme du libraire par Boris Vasslan

  1. Claire dit :

    Décontracté et léger mais très excitant malgré l’ambiance particulière

  2. Baruchel dit :

    Vasslan invente un nouveau genre, la domination décontractée, et ça fonctionne plutôt bien, on est vraiment très loin d’Histoire d’O, de sa morgue et de son absence d’humour. Vive le SM rigolo ! En plus ces personnages sont des vrais personnages, pas des logos qui s’emboitent. Bravo !

  3. Maitre.g dit :

    D’abord bravo pour ce site génial et gratuit !!!
    J’ai découvert la pratique du SM l’année dernière…..quel bonheur!
    Prendre un plaisir différent, avec des soumis ou des soumises….des séances tjrs basées sur le respect des règles de chacun.
    J’ai emmené une soumise la nuit dans les bureaux de mon entreprise. Nous avons détourné les objets usuels de leur fonction.
    Un stoiack (portant à roulettes pour les manteaux) c’est transformé en portique inconfortable pour soumise attachée, un porte-manteau en totem,
    une table ronde de réunion en table auscultation, mon bureau en table à fouetter……
    c’est agréable maintenant d’y repenser en les voyants.

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