L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 14 – Jo Kiffer par Nicolas Solovionni

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 14 – Jo Kiffer par Nicolas Solovionni-

Le récit de Jo Kiffer

C’était il y a dix ans équivalence terrienne, peut-être plus, je n’ai plus bien la notion du temps, j’étais capitaine de vaisseau et on devait livrer du matériel médical sur Novassa, mais en parallèle on avait reçu un message réclamant des armes qu’on devait livrer à un mystérieux contact à l’astroport. Oh, pas grand-chose des armes de poing dissimulées dans les boites de lunettes et les prothèses auditives mais le contact promettait de nous les payer au prix fort. On s’est fait piquer bêtement.

Le vaisseau a été confisqué, je n’ai jamais su ce qu’il était devenu. Et on nous a parqués dans le quartier des hommes. Je ne suis pas resté longtemps, les mecs là-bas ont une mentalité d’esclave, ils acceptent leur condition. Ne pouvant compter sur leur aide, on s’est débrouillés tout seul et on a commencé par creuser un tunnel en pleine nuit en se relayant. Pas si facile ! Mais on a eu une autre idée, on s’est rendu compte qu’il était très facile de voler un camion, on se demandait pourquoi personne n’y avait pensé. La réponse est toute bête : les hommes de l’enclave ne savent ni conduire ni voler un camion. On ne pouvait pas tous partir, on a donc décidé que je partirais en premier avec dix hommes tirés au sort.

On a filé vers le sud sur environ 50 kilomètres, quand on s’est aperçu qu’on allait manquer de carburant, on s’est arrangé pour pénétrer dans une forêt. On n’a pas été bien loin mais suffisamment pour planquer le camion. Ça nous faisait une base, on était abrité mais on manquait de tout, rien à bouffer, ni à boire, aucune perspective. Des tensions sont tout de suite apparues dans le groupe, certains voulaient faire un barrage sur la route, d’autres donnaient la priorité à la recherche d’un point d’eau. En quelques minutes, j’avais perdu toute autorité sur mes hommes. Un type s’est cru plus malin que tout le monde et a grimpé à un arbre pour tenter de repérer un point d’eau, il a dégringolé et s’est tué sur le coup. Au lieu de calmer les esprits cet incident a fait encore monter la tension d’un cran et une violente bagarre a éclaté, je ne reconnaissais plus mes hommes redevenus de vrais sauvages. Nous n’avons été que trois à rester à l’écart. Quand la bagarre a cessé, on s’est aperçu que deux gars étaient morts dont un étranglé.

J’ai demandé qui avait fait ça, évidemment ce n’était personne, mais j’avais ma petite idée, j’ai interpellé le mec ? Il s’est avancé menaçant, j’avais préparé une grosse branche, il l’a reçu en pleine poire, il est tombé à moitié assommé.

– Si c’est lui l’étrangleur je l’achève ! Ai-je crié.

J’attendais une réaction mais personne n’a bronché. Alors j’ai tué le mec. J’en étais malade de faire une chose pareille, je me suis rendu compte que j’étais devenu aussi sauvage que les autres, mais mon autorité était rétablie. J’ai demandé qu’on enterre les quatre corps, puis on s’est mis à chercher de l’eau mais de façon intelligente cette fois et on en a trouvé.

On a aussi trouvé de quoi manger, des petites bestioles qu’on ne pouvait même pas faire cuire, mais bon, quand on a faim…

L’idée du barrage sur la route n’était pas si sotte que çà. On l’a fait, on attendu quatre jours en se relayant, puis un camion est enfin arrivé. On a capturé les deux nanas avec une facilité déconcertante, on n’a pas eu de mal à les faire parler, les pauvres étaient terrorisées, elles nous ont expliqué qu’il y avait une ferme abandonnée à 15 kilomètres. On a été voir, effectivement ça tombait en ruines, mais il restait des vestiges de l’ancienne exploitation, il y avait une turbine à eau pour l’électricité. Pour la nourriture, il y avait des patates et d’autres racines ainsi que quelques arbres fruitiers. On pouvait donc y vivre avec l’ensemble de l’équipe.

Trois gars sont partis chercher les hommes qu’on avait laissé dans l’enclave à Novassa-City, ils ont pris avec eux l’une des nanas en otage. L’opération paraissait facile. Elle devait se faire de nuit, le souterrain secret était censé être terminé, un de mes hommes le prendrait de l’extérieur, puis ramènerait les autres, tout le monde grimperait dans le camion et hop, affaire terminée.

Sauf que le camion n’est jamais revenu. On avait convenu que si le camion n’était pas rentré le lendemain midi, on reprendrait la route. C’est ce qu’on a fait, cela pouvait être dangereux de rester là, l’otage partie avec le groupe ayant pu nous dénoncer. On n’était plus que quatre, sans compter Numi, l’otage qui restait.

Les rapports avec elle étaient tendus comme vous pouvez facilement l’imaginer, elle ne pensait qu’à se sauver et les gars ne pensaient qu’à la sauter. Pas facile à gérer.

Et puis, on a eu de la chance, on était finalement tombé sur une fille pas trop con, le troisième jour, elle s’est mise à causer, des conneries des banalités…

– Vous venez d’où ? Vous avez un drôle d’accent…

On lui a expliqué.

Le lendemain ça commençait à devenir plus intéressant, on était à l’embranchement de deux pistes dont l’une à peine tracée. Je m’engage sur l’autre mais Numi nous interpelle :

– On peut faire une pause cinq minutes ?

Tout le monde s’arrête, on souffle un peu, on pisse.

– Vous pensiez que je conduisais des camions ? C’est ça ? Nous-dit-elle après s’être soulagée sous ma surveillance.
– Pourquoi, c’est pas ça ?
– Pas du tout, j’étais en tournée d’inspection !
– Inspection de quoi ?
– Des domaines agricoles. On continue à payer nos erreurs du début de l’implantation, on a voulu faire vite et on a défriché là où c’était le plus facile pour faire de l’agriculture et de l’élevage. Le problème c’est que ce n’était pas là qu’était la meilleure terre et les résultats étaient parfois très moyens et parfois carrément catastrophiques. Alors on fait venir des grosses machines de la Terre, pour déboiser. Mais pour des questions de budget on s’est limité aux exploitations les moins rentables, en se disant qu’on continuerait plus tard, et on est toujours en train de le faire.
– Ben dit donc toi, quand tu causes, tu ne fais pas semblant.
– Et vous ne vous demandez pas pourquoi je vous raconte tout ça ?
– Non !
– Des fermes abandonnées, il y en a beaucoup, je connais l’emplacement de beaucoup d’entre-elles.
– Mais…
– Quoi mais ? J’en ai marre de marcher, j’aimerais bien me poser, vous aussi, alors on va dans cette direction, il y a une ferme en ruine.
– Et là-bas, on ne nous trouvera pas ?
– Ça m’étonnerait.
– Votre hiérarchie va s’inquiéter de votre disparition, non ?
– Il y a probablement une enquête en cours, tout dépend de ce qui s’est passé avec le camion. Si quelqu’un a parlé, ils se sont pointés à la ferme où nous étions l’autre jour, ils ne sont pas idiots, ils savent qu’ils ne nous y trouveront pas. Ils auraient donc dû survoler la zone en barge volante en sachant qu’on pourrait être partout, et qu’il n’était pas si compliqué de se planquer dans tout ce fouillis. En fait je ne vous le cache pas, j’espérais qu’ils nous retrouvent, maintenant il est trop tard, ils ne nous recherchent plus.

A ce moment nous ignorions que les novasséennes étaient « pucées » et que Numi jouait double jeu,

A première vue, cette nouvelle ferme semblait pire que la précédente, le toit était partiellement dégringolé, et seul un local qui avait dû servir de débarras restait abrité. Mais la surprise fut de taille quand on entendit chanter un coq, un vrai coq, le poulailler s’était plus ou moins auto-préservé. On aurait donc du poulet et des œufs, quelques plans de légumes plutôt rachitiques tentaient de survivre. Il suffirait d’un bon arrosage pour optimiser tout ça. Bref pour vivre peinard en attendant une idée géniale, ce n’était pas si mal.

Numi, constituait un problème. Cette fille avait une certaine force de caractère, et on la sentait capable de nous fausser compagnie et de partir à pied. On aurait été sûr qu’elle n’aille pas nous dénoncer, on l’aurait laissé faire, mais comment avoir confiance ? Alors la nuit on l’attachait. Bien sûr, en soi, une évasion de nuit ne rimait à rien, mais elle aurait pu se planquer quelque part, attendre l’aube et filer.

Imaginez la tension, quatre mecs avec une nana plutôt mignonne ! L’incident était inévitable.

Une nuit, je fus réveillé par des cris, ça venait du coin où dormait Numi. Un gars, Pedro essayait de la violer, on a lui a sauté dessus, il s’est défendu. Bagarre, confusion. Quand on a voulu relever Pedro, il était mort, le crane fracturé.

Le lendemain au petit déjeuner, Numi nous a remerciés d’être intervenus, puis elle s’est enfermée dans le silence. Du coup on s’est trouvé cons, et on ne savait plus quoi dire d’autant que Pedro n’était pas encore enterré. Et puis soudain la fille a explosé :

– Bon, ça fait trois semaines que vous glandez, ça fait trois semaines que vous me regardez avec des arrières pensées salaces, et vous vous étonnez qu’il y ait eu un incident ?

Evidement personne ne sut quoi répondre.

– Vous aller rester ici combien de temps ? Vous en avez une idée au moins ?
– L’objectif c’est de quitter la planète, mais on ne voit pas bien comment ?
– L’accès au tarmac est faisable, en passant par le nord. C’est après que ça se complique, quand un vaisseau se pose, la plupart du temps on lui flanque une grille autour, ne peuvent la franchir que les occupants du vaisseau.
– Ainsi que les passagers, je suppose ?
– Tous les occupants accrédités.
– Elle est là la solution, il suffit d’avoir des faux papiers.
– Il faudra déjà les trouver et en admettant ? Déjà des vaisseaux, il n’y en a pas tout le temps, vous aller vous planquer où en attendant ? Et puis une fois les grilles franchies, qui obligera le capitaine à vous prendre ? Vous êtes en plein rêve !
– Vous êtes une briseuse de rêves !
– Non, je suis réaliste.

Le silence se fit de nouveau autour de la table avant que Muni reprenne la parole.

– Il n’y a qu’une solution, foutre un bordel tel sur Novassa que cela créerait une situation insurrectionnelle. Dans ce cas un groupe armé pourrait peut-être pénétrer dans un vaisseau… si toutefois il y en a un à ce moment-là sur le tarmac…

Sa réaction provoqua la stupeur de ses interlocuteurs avant que ceux-ci réalise que la jeune femme se moquait d’eux.

– Mais Novassa ne possède pas sa propre flotte ?
– Hors service depuis longtemps, pas de pièces détachées, pas de réparateurs…
– Et les vaisseaux qu’ils confisquent, elles en font quoi ?
– Bonne question, mais j’ignore la réponse.
– Quelqu’un pourrait nous la donner.
– Peut-être la responsable du cosmodrome ? Vous voudriez l’enlever ?
– Bon, ben on est mal barré !
– Autrement dit vous n’avez pas de réponse à ma question ?
– Non !

On enterra ensuite Pedro sans cérémonie.

Les évènements suivants marquèrent un tournant important dans notre petit groupe.

Suite à la mort de Pedro nous avions redéfinis les conditions dans lesquelles se déroulerait la surveillance de jour de Muni. J’assurerai cette tache jusqu’à la mi-journée, Sonbong jusqu’au diner et Enrique ensuite.

Mes deux compagnons étaient donc à l’écart et nous parlions avec Muni de choses sans importance.

– Je vais pisser, ne bougez pas ! Dis-je à un moment.
– Je peux regarder ? Demanda-t-elle.
– Hein ?
– J’aimerais bien regarder.
– Vous ne savez pas à quoi ressemble un homme ?
– Pas en vrai et pas de près.
– Pardon ?
– Je vous ai vu plusieurs fois quand vous vous laviez ou quand vous pissez mais jamais de près.
– Je comprends ! Je m’en voudrais de vous refuser ça. Répondis-je amusé par l’incongruité de la situation.

Je déballais les outils mais le fait qu’elle me regardait me provoqua une érection.

– Ça grossit !
– Ben oui, ça grossit. Touchez si vous voulez, mais très vite, cette situation risque de me compliquer la vie avec mes compagnons.
– Pourquoi ? Vous couchez avec ?
– La question n’est pas là ! Je vous expliquerais, touchez en vitesse.

Elle mit sa main sans la moindre hésitation et la retira après en avoir constaté la douceur.

– Ça se suce, je crois ?
– Vous me semblez bien renseignée.
– Ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas !
– Pardon ?
– Il circule sur Novassa des photos interdites, des hommes entre eux qui se sucent, qui s’enculent !
– Je rêve !
– Les photos entre hommes et femmes sont plus rares et plus chères aussi, mais ça existe. Tout cela est très excitant.
– Je croyais que…
– Les choses sont toujours plus compliquées qu’on ne le pense. Les premières femmes arrivées sur Novassa étaient violement anti-mecs… Elles ont légué leur idéologie aux nouvelles générations. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon, le poids de l’éducation est énorme mais n’est pas toujours définitif, et puis les hormones ça existe ! Alors on est combien à ne plus croire au dogme, je n’en sais rien, mais si j’en crois mes souvenirs de collège ça doit toucher pas mal de filles.
– Je tombe de haut !
– Vous ne pissez pas ?
– J’allais le faire.

Elle me regarda faire, puis ce qui devait arriver arriva, Sonbong nous vit.

Et l’après-midi il m’aborda.

– Y’a comme un problème ! Commença-t-il.
– Ah, oui ?
– Je t’ai vu t’exhiber devant la nana, t’espère quoi, te la faire à toi tout seul ?
– Je te signale que je suis encore ton capitaine et que tu me dois le respect.
– Je te signale qu’on est deux et que tu es tout seul.
– Des menaces maintenant ?
– Non, je suis désolé, mais si tu n’admets pas que cette situation demande discussion, ça va devenir compliqué.
– Alors on en reparlera tous les trois demain à cette heure-là, le problème sera réglé.

En fait, j’étais coincé, il fallait que Numi reprenne ses distances, faute de quoi je perdais toute autorité, et pire cela voulait dire qu’en conséquence elle deviendrait la proie sexuelle de ces deux couillons.

Le lendemain matin, je me retrouvais de nouveau à l’écart avec Numi. Alors que je cherchais mes mots elle me proposa carrément :

– J’aimerais bien vous sucer !
– Moi aussi j’aimerai bien ! Mais ce n’est pas possible.

Et j’allais lui expliquer pourquoi quand une pensée inédite me traversa l’esprit.

« Elle le fait exprès pour détruire le groupe, et ainsi elle pourra s’échapper »

– Je tiens à maintenir la cohésion du groupe…
– Ils sont jaloux vos collègues ?
– On va dire ça comme ça !
– Je voulais juste essayer !
– Ben non et n’insistez pas, sinon, je ne vais plus contrôler la situation.
– Admettons que ça me plaise, si après je suce Enrique, ça réglerait le problème ?
– Et Sonbong ?
– Il ne m’attire pas.
– Ben, ça ne va pas, il va être vexé.
– Serait-il incapable de comprendre que j’ai le droit de choisir.
– Dans les circonstances présentes, je crains malheureusement qu’il ne raisonnera pas de cette façon.
– Alors je ferais un effort, je le sucerais aussi.
– Vous ne savez même pas si ça va vous plaire !
– Je prends le risque !
– Vous sucerez les deux autres quoiqu’il arrive ?
– Oui ! Allez, on y va ?
– Excitée, hein ?

Je ne vous dis pas la catastrophe ! Je n’avais pas pensé à ça, elle ne savait évidemment pas sucer, elle mettait les dents, elle faisait n’importe quoi. J’ai arrêté les frais. Je ne sais pas comment j’ai fait pour résister à l’envie de la baiser. Elle, elle était toute contente, elle s’est éloignée pour aller se palucher dans la grange.

L’après-midi, j’ai pris les devants :

– J’ai réussi à convaincre Numi d’accepter de vous faire une gâterie. Ne soyez pas goujat avec elle, respectez-la, elle est pleine de bonne volonté, mais elle manque terriblement d’expérience. Attention, juste une gâterie, rien d’autre.

Sonbong ne s’attendait pas à ce genre de chose, il se tourne vers Enrique, qui lui fait un geste du bras semblant signifier que la solution suggérée lui convenait parfaitement.

– On fait ça maintenant ? Demande-t-il
– Il faut battre le fer quand il est chaud !

Et comme il n’entend pas d’opposition il sort sa bite de son pantalon.

– Allez, viens me sucer la queue.
– Attend ! Tempère Enrique, ce serait mieux si elle se mettait à poil.

Numi me regarde, semble solliciter silencieusement mon avis.

– Tant qu’à faire… Lui indiquai-je avec un geste fataliste.

Je l’avais plus ou moins aperçu quand elle faisait sa toilette, mais là, elle ne dissimulait plus rien, et ses gros seins laiteux ne laissaient personne indifférent.

– Wahou, la paire de nichons qu’elle se paie ! Et elle nous avait caché ça la salope ! S’écrie Sonbong en pleine verve poétique.

Il s’approche d’elle pour la peloter, elle se recule.

– Hé, reste avec nous !
– Eh, les gars ne soyez pas trop gourmands, aujourd’hui elle est à poil et elle va vous sucer, c’est déjà pas si mal, non ? Pour le reste on a le temps, ne la brusquez pas, plus vous serez sympas avec elle, plus elle vous récompensera.
– Mwais, peut-être ! Alors viens me sucer.

Inévitablement, elle s’y prit aussi maladroitement avec Sonbong qu’avec moi.

– Et ben, ma parole, elle n’a jamais appris à faire des pipes, cette salope !
– Elle aurait appris où ?
– Tu parles d’un cadeau que tu nous as fait ?

Je m’attendais plus ou moins à une réflexion dans le genre et décidais de m’amuser un peu. Je m’adressais à Sonbong:

– Si tu lui montrais comment il faut faire ?
– Faire quoi ?
– Ben des pipes.
– Tu te fous de ma gueule ?
– Pas du tout, qu’est-ce que tu en dis Enrique, il suce bien Sonbong ?
– Il se débrouille.
– Ben tu vois, toi tu sais bien faire des pipes, elle, elle ne sait pas bien, alors tu vas lui montrer comment il faut faire.
– Devant vous, ça me gêne !
– Tiens tu changes de ton ! Je suis redevenu ton capitaine à présent ?
– Je…
– Si ça te gène, moi ça ne me gêne pas du tout, j’en ai vu d’autres.
– Bon alors ? On ne va pas t’attendre cent-sept ans ! S’impatiente Enrique.
– Moi je veux bien qu’on m’apprenne ! Intervient Numi.
– Bon puisque je suis en minorité, je n’ai plus qu’à m’incliner !
– C’est ça, incline-toi ! Pour faire des pipes c’est plus pratique !
– Bon alors si mademoiselle veut bien se mettre à mes côtés, on va faire une petite démo porno.

Sonbong prit donc la bite d’Enrique dans sa bouche et commença à la sucer.

– C’est ça ta démonstration ? M’énervais-je constatant que sa pipe n’avait rien de didactique.
– C’est que je ne sais pas comment expliquer et sucer en même temps !

Alors je décidais de prodiguer la leçon moi-même. J’adore les femmes mais il ne me déplait pas de temps à autres de m’amuser à sucer de bonnes bites. A bord de mon vaisseau, j’avais mon partenaire préféré et je me régalais parfois de sa queue, il m’arrivait même de lui offrir mon cul afin qu’il m’encule. Ce sont des plaisirs que je ne m’accorde que rarement, mais je les apprécie toujours.

– C’est moi qui vais faire la démo ! Déclarais-je en prenant d’autorité la bite d’Enrique dans mes mains.
– Ben Capitaine, vous nous aviez caché ça ! S’étonna Sonbong.
– Un bon capitaine, ça doit savoir tout faire, afin de pouvoir montrer l’exemple quand cela est nécessaire ! Récitais-je doctement.
– Joli ! Approuva Enrique.

La bite d’Enrique était plutôt plaisante, bien cylindrée avec un joli gland luisant et puis il bandait bien.

Je commençais donc à sucer et m’interrompait fréquemment pour prodiguer mes conseils à Numi.

– Voilà, il faut travailler en même temps avec les lèvres et la langue, et bien sûr tu ne mets pas les dents. Regarde bien.

Au bout d’un moment je lui laissais ma place.

– Alors ? Demandais-je à Enrique.
– Elle se débrouille !

Sonbong était pour l’instant à l’écart et cette situation ne me plaisait pas, je fis par signe comprendre à Numi d’aller s’occuper de lui. Je craignais qu’elle fasse des difficultés, mais elle n’en fit pas.

Numi suçait donc Sonbong et moi j’étais toujours là, accroupit devant Enrique, du coup on s’est retrouvé un peu con tous les deux.

– Qu’est-ce que je fais je continue ? Lui demandais-je.
– Si tu veux mais je préfèrerais que Numi me suce quand elle aura terminé avec Sonbong.

Je me relevais, j’étais presque déçu, j’avais bien aimer sucer cette bonne queue et en plus j’étais super excité.

Alors j’ai pris la queue (non pas la queue, la file d’attente), j’ai donc attendu que Numi termine Sonbong, s’occupe ensuite d’Enrique, puis vienne me sucer.

Sonbong jouit assez rapidement mais bruyamment, Numi me regarde à moitié perdu.

– Je… je fais quoi ?

Je réalise alors qu’elle à la bouche pleine de sperme.

– Tu craches ou t’avales, c’est comme tu veux !

Elle avala et donna l’impression de trouver la chose à son gout.

Numi nous a toisé fièrement après qu’elle nous eut sucé tous les trois, elle ne nous a pas demandé si c’était bien, si ça nous avait plus, non elle nous a posé la question qu’on n’attendait pas :

– Y’en a un qui sait lécher une femme, ici ?

On s’est regardé incrédules.

– Parce que sinon c’est pas grave, je vais aller me palucher dans un coin. J’ai le droit ?

J’ai failli me dévouer, mais Enrique a été plus rapide, il s’est approché d’elle, elle s’est allongée, il s’est placé entre ses cuisses et a commencé à lui brouter le minou, moi pendant ce temps-là je me suis occupé de ses seins, c’est tellement agréable… et si doux.

A suivre

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3 réponses à L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 14 – Jo Kiffer par Nicolas Solovionni

  1. Baruchel dit :

    La SF n’est qu’un pretexte, ce sont bien d vrais personages que nous avons lllà et suivre leur péripétie est aussi passionnant qu’excitant

  2. boldof dit :

    Ces séances de baise sont infernales, ma braguette frétille et réclame ma main

  3. Forestier dit :

    C’est drôle comme l’auteur arrive à décrire des sentiments intelligents en lé mélangeant à des scènes très hard. Je pense que Solovionni est un grand sentimental

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