L’institut Misia par Christelle_Baxter

L’institut Misia par Christelle_Baxter

Bonjour, je suis Christelle, je ne vous dirais pas mon âge, mais on va dire que je suis une femme mature, plutôt bien conservée, me dit-on. Je travaille à mi-temps dans le prêt-à-porter. Je suis assez portée sur les choses du sexe et fantasme pas mal. Je ne suis pas nymphomane pour autant, et ne court pas après tout ce qui bouge, je sais me tenir…

J’ai été amené à faire un dépannage de près d’un mois dans un quartier de Paris que je ne connaissais presque pas. Le soir après mon travail, et me dirigeant vers le métro, je longeais cette étrange vitrine simplement occupée par un rideau tiré devant une plante verte qui me semblait bien fatiguée. Le nom « Institut Misia » ne me renseignait pas. Et un jour alors que je faisais ce chemin avec une collègue, je lui posais la question :

– On m’a dit que c’était un salon de massage ?
– Un salon de massage ! Mais pourquoi il n’y a rien d’indiqué ?
– En fait ce sont des massages spéciaux, c’est un truc pour les mecs, ambiance érotique et tout ça, enfin c’est ce qu’on m’a raconté, je ne suis pas allé voir…

J’avais mon renseignement. J’ignorais alors que cette curieuse officine continuerait à me tarauder. Je me demandais ce qu’on pouvait bien fabriquer là-dedans, et l’idée d’aller voir me vint pour la première fois à l’esprit. Qu’est-ce que je risquais sinon de me faire éconduire ? Cela me travailla quelques jours puis je n’y pensais plus.

Et puis un jour de repos, ayant à faire une course à quelques stations de métro de l’endroit où se trouvait l’institut, je me décidais d’en savoir plus. Fébrile je passais et repassais, devant n’osant rentrer, je guettais d’éventuelles aller et venues, mais n’en constatait pas, l’heure n’était peut-être pas trop propice. Finalement, prenant mon courage à deux mains, je pousse la porte, ou plutôt, j’essaie car elle ne s’ouvre pas, je réalise qu’il faut sonner, et on vient m’ouvrir !

La tronche de la nana ! Pas mal. Faussez blonde, visage bronzée, plus toute jeune mais bien conservée…

– Euh, c’est pourquoi ?
– On m’a dit que vous faisiez des massages !
– Oui, nous faisons des messages, mais, comment dire, cet établissement est avant tout destinées aux hommes, ce ne sont des massages un peu… un peu coquins, voyez-vous.
– Vous ne recevez pas de femmes, alors ?
– C’est assez rare, mais maintenant que vous êtes prévenue sur le type de massage que nous pratiquons, si vous souhaitez rentrer vous serez la bienvenue…

Elle dit ça sans sembler croire un instant que je rentrerais, c’est pourtant ce que je finis par faire, la pièce est minuscule, je comprends que les massages doivent se passer ailleurs…

– Nous avons plusieurs sortes de prestations. Cela va du massage décontractant d’une demi-heure au massage complet avec huiles aromatisées. Celui-ci dure environ une heure et je vous le conseille vivement si vous en avez le temps… et les moyens. C’est 150 euros.
– Hein ! Je suis désolée c’est trop cher pour ma bourse, excusez-moi de vous avoir dérangée.
– Allez, c’est mon jour de bonté, je vous fais 50%…

Ça restait cher, mais bon, cette expérience me tentait de trop, j’acceptais.

– Bon, vous pouvez choisir votre masseuse, nous avons Sarah, c’est une eurasienne très sensuelle, mais elle est occupée pour l’instant, je vais vous montrer sa photo.

Elle me temps une photo couleur de cette jeune personne en kimono ! Je flashe complètement sur le cliché !

– Oui, elle me convient très bien ! Répondis-je
– Vous allez être obligée d’attendre un peu, sinon il y a moi !

Pas envie de gaffer, comment lui dire à cette charmante personne qu’assurément elle n’est pas sans charme mais qu’elle est loin d’avoir ceux de l’eurasienne ?

Mais elle n’a pas l’air de s’offusquer et me fait pénétrer dans une pièce attenante. C’est une salle d’attente, il y a trois sièges et une petite table couverte de quelques revues… Un léger coup d’œil sur celles-ci me fait penser qu’elles n’ont pas grand-chose à voir avec celles que l’on trouve chez les coiffeurs….

– La fréquentation est très inégale. Se croit obligée de me préciser mon hôtesse. Parfois on n’a personne pendant deux heures, et après il en arrive trois ou quatre à la fois.

Je m’assois, la fille me fait la conversation, mais tout cela reste banal et très superficiel, au bout de dix minutes, une porte s’ouvre, un homme en sort, très classe, le mec, veston, cravate et grosses lunettes, il a l’air ravi, semble étonné de me voir assise dans ces lieux, puis se retourne vers la masseuse qui l’accompagne, petit bisou et le voilà parti.

Subjuguée ! Ces gens ne savent pas prendre des photos ! Car déjà je flashais sur l’image de cette eurasienne, mais la voir en vrai, devant moi, comme ça en chair et en os, tout sourire, je ne vous dis pas l’effet ! Elle était vêtue d’un kimono très court qui lui va à ravir, par contre je ne la voyais pas aussi grande, pourquoi dans notre imaginaire les asiatiques sont-elles toujours petites ?

– Sarah ! Madame t’a choisie pour un massage !
– Quel honneur, bonjour madame, me dit-elle me tendant la main. Quel massage désire-t-elle ?
– Le grand jeu, tu nous la gâtes !
– Je crois que je vais savoir-faire ! Répond Sarah accompagnant sa courte phrase d’une expression pleine de promesse.

Je suis l’eurasienne dans un petit escalier et nous voici dans une pièce un peu plus spacieuse. Il y a deux tables de massages et un rideau peut séparer en deux cet espace. Au fond, dans un coin, j’aperçois une cabine de douche. Elle me demande si je veux en prendre une, mais m’étant douchée en sortant du lit, je décline… et puis je ne suis pas venu pour me doucher…

Un portemanteau et plusieurs cintres sont à ma disposition pour ranger mes vêtements. Sarah me demande de me déshabiller, ce qui me paraît normal et me tend une serviette. Mais, je ne saurais dire pourquoi je décide de garder mon soutien-gorge et ma culotte. D’autant que la taille de la serviette m’apparaît assez ridicule, une bande de tissu éponge qui aurait sans doute quelque mal à me couvrir convenablement les fesses et le sexe.

Je ressens à ce moment-là une légère envie de satisfaire un besoin naturel, mais ne le considérant pas comme si pressant que ça, je décide que je pourrais m’en accommoder pendant la prestation.

Sarah me demande de m’allonger sur le ventre et immédiatement, après avoir enclenché une musique d’ambiance, se place à côté de moi et commence son travail, sans manifester la moindre surprise, comme si elle avait massé des femmes toute sa vie. Une professionnelle quoi !

Ses mains commencent par parcourir mon dos rapidement puis elle me dit :

– Si vous ne voulez pas tacher votre soutien-gorge, il serait préférable de le quitter…

Sans attendre ma réponse, elle le dégrafe et je dois me soulever pour qu’elle me l’enlève. Ses mains parcourent alors mes seins sans que cela soit vraiment utile. Elle commence à étaler de l’huile sur mes épaules, puis mon dos. Arrivée au creux de mes reins, elle tire sur ma culotte, me découvrant les fesses sans me le demander, mais avec douceur, puis elle me la retire complètement sans un mot et continue à répandre l’huile de massage. Elle déverse le contenu du flacon sur mes fesses et étale l’huile. Une partie du liquide s’infiltre entre mes fesses et coule vers mon minou. D’une main habille, elle le récupère, n’hésitant pas à passer son doigt sur mes lèvres vaginales en m’écartant légèrement les cuisses. Elle terminé son onction sur mes jambes, insistant sur l’intérieur de mes cuisses, tout près de ma minette, et dans les replis de chair tendres et particulièrement sensibles de cette zone.

Enfin elle commence son massage.

Le dos, les épaules, les côtés du corps. Elle se tient toujours à côté de moi, légèrement en arrière et je ne peux la voir entièrement. Elle me décontracte complètement muscle après muscle. Le dos, les reins, les épaules, puis revient sur les reins, malaxant de temps en temps mes fesses et passant un doigt dans la raie culière, le descendant chaque fois plus bas, m’obligeant à écarter chaque fois un peu plus les cuisses. Mais à ce jeu, elle s’arrête systématiquement juste avant mes lèvres intimes

Je suis sous le charme de ses caresses et ferme les yeux. Après tout, femme ou homme, du moment que le massage est bien fait !

Elle se déplace, et vient devant moi pour me masser la nuque et les épaules. Je relève la tête et me retrouve en face d’elle. Ou plutôt en face de sa minette parfaitement rasée. En relevant les yeux je vois qu’elle s’est débarrassée de son kimono, qu’elle est donc complètement nue et qu’elle me sourit. Sourire que je lui rends, un peu gênée. Ma tête est presque à la limite de la table, j’ai le visage contre son corps ou presque, surtout lorsqu’elle se penche en avant pour mettre en contact ses seins avec mes épaules et ma nuque et me masser avec.

C’est très doux et excitant de sentir ses tétons sur ma peau. Instinctivement, je déplace mes bras et caresse ses cuisses. Elle se plaque alors contre mon visage. J’entoure son bassin, mets mes mains sur ses fesses et lui embrasse le pubis. Sarah, me laisse faire un moment, puis se détache légèrement de moi.

– Ça vous excite tout ça, hein ? Mais soyez gentille, laissez-moi continuer mon massage, ça n’en sera que mieux ensuite….Vous pouvez me toucher si vous le désirez, mais laissez-moi faire mon travail.

Elle est repassée sur le côté et recommence son massage. Je ne la touche plus et je repose mes bras le long de mon corps. Ses seins parcourent maintenant mon dos, s’attardant sur mes fesses et ce massage avec la pointe de ses mamelons durcis est un véritable bonheur. Elle joue ainsi avec mes sens durant un long moment mais sans jamais visiter mon intimité. Elle se promène autour, se présente à l’entrée, me laisse espérer une visite qu’elle me fait désirer et espérer. Elle ouvre mes lèvres intimes, en caresse les bords, passe un doigt sur mon bouton, l’effleurant à peine et repart vers d’autres lieux tous aussi sensibles les uns que les autres. Sarah maintient mon désir tendu, mais sait doser ses caresses pour m’éviter d’arriver trop vite sur la berge.

C’est elle qui m’oblige à en demander toujours plus, m’ouvrant volontairement sous ses doigts magiques. Mon sexe toujours plus humide se fait demandeur et Sarah me refuse la plénitude en me faisant l’espérer chaque fois un peu plus. Lorsqu’enfin, elle me demande de me retourner, elle enduit mon ventre et mes seins d’huile. Je crois que je suis prête à accepter n’importe quoi, pourvu qu’elle continue à jouer avec mes sens. Elle ne s’en prive pas. Elle s’amuse de mes seins avec une maîtrise parfaite, de mon ventre qu’elle sait caresser au bon moment, puis enfin de mon pubis endolori par tant de caresses.

J’ai maintenant la vue de son corps nu penché sur moi et j’ai envie de le caresser. Elle me laisse faire avec un sourire. Lorsque j’atteins son intimité, elle ouvre ses jambes pour mieux me laisser passer. J’espère que ma caresse lui indiquera mon désir. Je la pénètre donc et trouve une grotte humide qui s’offre à mes doigts curieux. Sarah se laisse faire, s’offre à mes caresses tout en continuant les siennes. Je fini par lui réclamer ses doigts, m’ouvrant largement. Elle me propose un gode, me donnant à choisir entre plusieurs modèles. Je ne m’attendais pas à cela, mon excitation est toujours aussi intense mais je me déconcentre. Du coup mon envie d’uriner que j’avais complètement oublié refait surface…

– Il va falloir s’interrompre un instant, il faut absolument que je fasse pipi !
– Et bien vas-y pisse ! Me répond-elle passant au tutoiement.

Je vais pour me lever !

– Non, pisse ici, reste comme tu es ! Tu vas voir, c’est très bon de pisser allongé, de se laisser aller.
– Euh, ça me gêne un peu…
– Mais non c’est très courant, nous avons une cliente qui adore faire ça ! Pourquoi n’essaies-tu pas !

Elle ment, sa cliente n’existe pas, l’hôtesse disait tout à l’heure qu’elles ne recevaient pratiquement pas de femmes… Mais je comprends que Sarah veut jouer. Oserais-je simplement ? Pourquoi pas si elle m’aide, si elle insiste, sinon je ne pourrais jamais.

– Je ne sais pas je n’ai jamais fait ça !
– Je m’en doute bien, allez, ferme les yeux, et lâche-toi !
– Mais je vais en mettre partout !

Une étincelle jaillit soudain dans ses yeux !

– Tu vas être une vilaine fille qui fout du pipi partout, c’est tout à fait ça !
– Je ne crois pas que je vais pouvoir…
– Et peut-être que la vilaine fille qui fout du pipi partout, on va la punir.

Ou m’entraîne-t-elle ? Ses propos me rendent toute moite, de vieux fantasmes qui remontent à la surface. M’enfuir, m’enfuir tout de suite ou alors assurer jusqu’à la folie.

Je me mords les lèvres, les doigts de Sarah parcourent mon pubis. J’ai peur, cette fille est peut-être à moitié folle, elle cherche à me dominer. Le flash, Sarah en dominatrice, les seins fiers et la cravache dressée. Je n’en peux plus, je suis vaincue, vaincue par mes fantasmes, vaincue par l’excitation. Je n’aurais jamais dû franchir cette porte. Je m’entends dire alors :

– Ça ne me déplairait pas, un petit scénario comme ça !
– Alors on va le faire ! Mais c’est un peu plus cher, je vais aller chercher Martine. Essaie de te retenir tente secondes encore.

Parler de fric pour tuer l’érotisme c’est pas mal je trouve…

– Il n’y a pas de supplément, c’est mon jour de bonté !

C’est, l’hôtesse, (donc Martine) qui vient de rentrer. Sympathique le cadeau, sauf que ça veut sans doute dire aussi que Madame suivait tout sur un circuit vidéo. Elles commencent à me prendre la tête ces masseuses. Une nouvelle fois je fais le geste de me lever. Mais les pointes des seins de Sarah sur mon ventre m’électrisent. Je reste là comme une conne, complètement passive.

– Il faut que je pisse !
– Vas-y !

Je me libère. Une petite marre commence à stagner entre mes cuises, puis s’étend passe sous moi, me mouille, ça n’arrête pas ! Et pendant ce temps, Martine se déshabille devant moi se positionnant visiblement de façon à ce que je ne rate rien de son rapide effeuillage. C’est une belle femme bien conservée et intégralement bronzée. L’urine déborde maintenant de la table de massage et dégouline sur le carrelage.

– Tu aimes qu’on te traite ? Demande Martine. – Qu’on me traite ? Répliquais-je sans comprendre
– Oui, qu’on te dise des mots un peu obscènes, parce que si ça te choque, on sait aussi faire ça en silence.

Je ne comprends pas tout mais leur réponds que peu de choses me choquent

– OK ! Et rassure-toi, on ne veut que s’amuser ! Si tu crois que ça va trop loin tu n’as qu’à dire pouce et on s’arrête.

Je les regarde, je ne sais même pas à quel jeu on joue, mais ce qu’elles me disent m’inspirent plutôt confiance.

– Alors, petite salope, on a pissé sur mon carrelage !

Je ne sais pas ce qu’il faut que je réponde, je n’ai jamais pris des cours d’improvisation théâtrale !

Sarah, m’apporte une serpillière !

– Lève-toi de cette table et nettoie !

Je ne vois pas ce qu’il y a d’érotique là-dedans, mais suppose qu’il s’agit là d’un prélude. Je passe la serpillière, assez mollement.

– Stop, maintenant tu ne bouges plus et tu cambres bien ton cul ! On va te corriger !
– Aïe !

Un coup de martinet tombe sur mes fesses. Le coup est assez mou, mais porte, une onde parcourt mes fesses, si elle pouvait taper un tout petit peu plus fort. Le second coup est plus sec, plus violent, j’encaisse, j’encaisse et j’aime ça !

– Encore, encore !

Il ne faut pas lui dire deux fois à Sarah, ça dégringole, ça tombe, ça cingle, parfois elle s’arrête, fait une pause, puis reprend.

– T’aimes ça, hein petite salope, petite pute, et c’est pas fini après je vais t’enculer avec un gode ! Tu aimerais ça, que je t’encule avec un gode ?
– Fais-moi tout ce que tu veux, répondis-je n’étant plus maîtresse de mes sens.
– Tu n’aurais pas dû dire ça ! Rigole ma tortionnaire.

Les coups se font encore plus forts, mais j’encaisse, c’est toutefois la limite, si elle augmente encore la frappe je vais être obligée de crier pouce.

– Comme ça, mais pas plus fort !
– Je fais ce que je veux, petite chienne !

Mais elle ne force plus ! Par contre ça commence à bien faire. Plutôt que de lui dire, je choisis se modifier la position et je m’affale, me faisant surprendre par la froideur du carrelage et par l’humidité de ma propre urine.

– Regarde-moi ça ! Fais remarquer Martine à Sarah, elle se vautre dans sa pisse !
– Attends, moi aussi j’ai une petite envie ! Répond cette dernière.

Elle me demande de rester allongé par terre, mais de me retourner sur le dos ! Qui s’est qui va avoir besoin d’une bonne douche après tout ça ? J’obéis, je pense qu’elle bluffe, elle ne va tout de même pas me pisser dessus, non ? Mais la voyant se concentrer, se préparer, je ne fuis pas, j’attends, et reçoit son jet tiède sur tout le corps. C’est chaud, c’est rigolo.

– Vous êtres vraiment graves ! Dis-je me relevant !
– Oui, mais ça ne te déplait pas tant que ça !
– Je suis très joueuse !

Martine s’est assise sur une chaise, les cuisses écartées, et commence à se masturber !

– Viens me lécher ! Me demande-t-elle

Moi, je veux bien, mais j’aimerais bien jouir aussi, je me mets à quatre pattes devant l’hôtesse et entreprend de lui lécher la minette. Espérant qu’elle n’aura pas l’idée incongrue de se mettre elle aussi à pisser. Tiens, question, que ferais-je si elle le faisait ? Je suis sûre que l’excitation aidant je serais capable de ne pas m’en offusquer !

Tandis que ma langue besogne la douce chatte de la belle Martine, je sens quelque chose de froid sur mon anus, c’est Sarah qui s’apprête à me goder le cul. Je m’ouvre laissant le passage au sexe de plastique. Je m’offre sans honte ni tabou; comme un animal pour qui le besoin a pris le dessus ! S’en suit alors un ballet à trois, une sorte de petit train articulé, ma langue léchant sans relâche la chatte dégoulinante de mouille de l’hôtesse, tandis que mon cul frétillait au rythme des va-et-vient que me faisait subir la main vicieuse de l’eurasienne qui dirigeait le gode.

Soudain Martine est atteinte de soubresauts, elle pousse un cri qu’elle étouffe aussitôt et s’affale sur sa chaise comme une poupée de chiffon, elle soupire !

– Terrible !

Et Sarah qui continue de me besogner. Je décide de prendre un peu l’initiative, et demande à l’eurasienne d’arrêter.

– Fais-moi jouir ! Lui demandais-je dans un souffle !

Qui m’aurai cru ne serait-ce que ce matin, capable de demander une telle chose à une femme, certes j’ai des fantasmes, je n’ai pas trop de préjugé, mais….

Mais déjà la tendre langue de l’eurasienne agace mon clitoris en feu, je me cambre prête à éclater, j’ai failli, quand Sarah eut raison de mes sens, crier comme une forcenée. Je n’ai pu le faire car à ce moment précis, la bouche de ma partenaire se collait sur mes lèvres et sa langue cherchait la mienne tandis que nous nous entrelacions pour une dernière étreinte.

Un coup de sonnette. Martine qui se lève, qui m’indique que j’ai le temps de prendre une douche. Je la prends avec Sarah, nous coiffant toutes les deux de ridicules bonnets de bains, mais nous faisons vite, sans les petites fantaisies que l’on serait en droit d’attendre d’une telle activité pratiquée ensemble par deux femmes qui aiment le sexe.

Je me rhabille, Sarah revêt son kimono, nous remontons, dans la salle d’attente Martine fait la conversation avec un homme. On se croise. Martine me demande mon prénom, m’embrasse chastement. Le baiser de Sarah fut beaucoup moins sage. Impossible de la décoller de ma bouche, et quand j’ai pu le faire ce fut pour découvrir son visage en pleur.

– Ne reviens jamais, il vaut mieux, je suis en train de m’amouracher de toi, et si Martine s’en aperçoit elle ne me le pardonnera pas. Je ne peux pas lui faire ça, c’est une chic fille. Mais merci, merci Christelle pour ce moment de folie. – Non c’est moi….

Je n’ai pas pu dire la suite, à mon tour d’avoir les yeux embués, me voilà toute triste, mais pourtant qu’est-ce que c’était bon ! Je l’avais rêvé, je l’ai fait.

Christelle

Kriss_Baxter@hotmail.com

Postface de l’auteure : Il existe une première version de ce texte qui, elle fut publiée en 2000 par Sophiexxx sous le titre « Je l’avais rêvé, je l’ai fait » » Je l’ai complètement remanié pour la une première réédition, puis légèrement revue en novembre 2009

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4 réponses à L’institut Misia par Christelle_Baxter

  1. Claire dit :

    Joli fantasme, joli texte !

  2. riri dit :

    m’a fait bander

  3. Izmir dit :

    très joli texte

  4. Sonia Kubler dit :

    Dans la réalité aucun salon de massage ne vous dira qu’il s’y passe des choses coquines, ce n’est qu’en cabine et que si la masseuse présume de bonnes dispositions de la part du massé que celle-ci proposera éventuellement des choses moins conventionnelles. La direction de l’établissement pour sa part n’est pas censé savoir ce qui se passe à ce moment là.

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