Les dunes – 3 – Une soupe de fruits rouges par Eddy

Les lecteurs qui n’ont pas lu le chapitre précédent devront sans doute le lire avant celui-ci.

Néanmoins, voici un petit résumé des évènements précédents : Notre héros bisexuel et très branché quéquette ces temps-ci décide d’aller draguer sur une plage naturiste. Après quelques péripéties, il tombe sur un couple dont le fantasme est que Monsieur se fasse prendre par un autre homme. Après une fougueuse partouse, la femme (Helvia) laissera à notre héros une carte d’invitation pour un restaurant. Sur place il a la surprise de se voir placé à une table seule.

Quelqu’un me tend une carte

– Monsieur prendra bien l’apéritif ?

Je connais cette voix, je me tourne vers la serveuse ! Helvia ! Quelque chose me dit que la soirée va être longue…

Certes, mais les choses ne se passent jamais comme on les imagine d’avance !

Je fais un sourire à la serveuse. Elle me le rend délicieusement

– Non ! Pas d’apéritif !
– Il est offert monsieur !
– Bon alors un Martini-gin

Elle s’en va, je la suis du regard, cette femme que j’ai vue entièrement nue cette après-midi (et même plus que vu) paraît différente ce soir dans sa tenue de serveuse de restaurant. Elle n’en reste pas moins désirable, rien n’est fait pour dissimuler ses attraits (je ne vous dis pas ce décolleté, véritable initiation à la vie des seins), mais rien n’est fait non plus pour franchement provoquer. J’essaie de deviner ce que pourra bien être la suite. Peut-être vais-je la raccompagner après son service, et que chez elle ou ailleurs nous allons recommencer nos galipettes de l’après-midi. Mais, la voilà qui revient, interrompant mes rêveries.

– Votre apéritif est servi…

Je n’entends pas le reste, couvert par le brouhaha d’un groupe qui vient de pénétrer. Je ne comprends pas bien, j’ai beau chercher, je ne vois pas mon Martini, aurait-on inventé un apéritif invisible ou me trouverais-je dans un restaurant spécialisé dans les gags idiots ?

– Pardon ?
– Votre apéritif est servi ! Table 18 ! Il vous est offert par ces messieurs dames !

Mon cerveau fonctionne à 100 à l’heure ! Il y a donc des gens que je connais dans la salle, c’est vrai que le monde est parfois petit. Un rapide regard circulaire. Non je ne vois pas. Il y a un couple un peu plus loin ! La femme m’adresse un sourire charmeur ! Un sourire ? Que dis-je ? Une invite !

– Mais je ne les connais pas !
– Laisse toi faire, couillon, tu ne le regretteras pas !

Bon ! Je ne suis pas prisonnier, je peux partir quand je veux ; ça ne me coûte rien d’aller voir, mais je trouve ça bizarre.

– Heuh ! Bonsoir !
– Prenez place ! Je suis Patrick et voici ma femme Viviane.

Il m’indique la place à côté de la dame et je m’y installe. Le couple doit avoir la quarantaine. Le mari ferait un peu monsieur tout le monde s’il n’était pas affublé d’un mince collier de barbe, et de grosses lunettes de myope. La femme, elle, n’est pas mal du tout, grande brune, un peu forte, les cheveux mi-longs éparpillés en fine bouclettes, une grande robe bleue hélas non décolletée, mais à une seule bretelle, laissant l’épaule droite dénudée, une très belle épaule ! Appétissante ! La poitrine a l’air d’être tout à fait comme il faut. Mais pourquoi suis-je là ?

– Vous êtes censé me connaître ?
– Absolument pas !
– Je ne comprends pas !
– Ma femme et moi nous nous ennuyons un peu, alors nous nous sommes dit pourquoi ne pas inviter ce charmant jeune homme qui a l’air seul !

Tu parles d’un jeune homme, j’ai maintenant largement dépassé la trentaine !

Déclic !

Ainsi cette pétasse d’Helvia servait de rabatteuse afin de fournir des hommes un peu bisexuels à des couples ! Tout s’expliquait à présent !

– Je vais vous laisser, je suis désolé !
– Ma femme ne vous plait pas ?
– La question n’est pas là !
– Je sais mais répondez-moi quand même !
– Je ne pense pas être obligé !
– Je vous le concède, rien ne vous oblige, faites-nous alors simplement le plaisir de prendre cet apéritif avec nous.

La fille me regarde avec des yeux pas possibles, je sens que je vais craquer.

– Bon d’accord !
– Il est inutile que je vous repose la question, votre regard parle pour vous !
– Que voulez-vous, je ne suis qu’un homme !
– Imaginez-vous en train de lui sucer les seins, en train de lui sucer le sexe. De son côté, elle suce très bien aussi vous savez !

C’est ce qui s’appelle rentrer carrément dans le vif du sujet !

– Allons, prenons ce repas ensemble, vous aviserez après !

Je ne suis pas du genre à me laisser emmerder, j’accepte l’expérience, on verra bien à qui j’ai affaire, en principe un bon repas un peu arrosé permet de le savoir assez vite.

– Essayons de ne pas aborder les choses du sexe pendant le repas, je veux dire pendant que nous mangeons !

Il doit il y avoir une nuance quelque part, mais je ne la saisis pas !

On cause, on cause, le couple se révèle être intellectuellement et culturellement intéressant, on parle un peu de musique, de bandes dessinées, de cinéma. Ces gens sont passionnants, j’apprends qu’ils tiennent une galerie d’art dans une ville voisine et qu’ils préfèrent venir ici pour « chasser » comme ils disent.

Nous en étions au choix du dessert quand Patrick me dit :

– J’irais bien pisser ! Tu viens !

J’ai failli lui dire que je n’avais pas envie, mais je me ressaisis, venant de comprendre que le type avait tout simplement l’intention de recentrer la rencontre façon sexe avant de m’emmener avec eux… De mon point de vue, l’idée me paraissait excellente, je n’avais nulle envie de tomber sur des mabouls… Nous descendîmes le petit escalier en colimaçon qui menait aux toilettes. Celles-ci étaient assez spacieuses, des toilettes à l’ancienne en quelque sorte, la tendance actuelle étant plutôt à l’exiguïté maximum ! Il y avait un coin dames et un coin hommes et dans ce dernier, il y avait trois urinoirs, deux cabines et deux lavabos. Les cabines étaient prises.

– On va attendre un peu ! me dit Patrick

On attendit donc, mais les cabines ne se libéraient pas. Un type descendit, il nous jette un vague sourire et à ma grande surprise Patrick y répond. L’individu se dirige alors vers l’urinoir central, se met de trois quarts, sort sa queue et commence à la branler ostensiblement… Mais dans quel endroit ais-je donc atterris ? Me demandais-je quand l’une des cabines s’ouvrit enfin, libérant un homme et une femme, qui pas gênés pour un sou, s’en aillèrent au lavabo se laver les mains. Le branleur lui continuait sa branlette comme si de rien n’était. Patrick me fit signe d’entrer avec lui dans la cabine, le branleur voulut alors nous suivre, mais n’insista pas devant le refus poli mais ferme de mon hôte.

C’est à ce moment-là que Patrick m’embrassa ! Je n’aime pas cela ! Je suis bi, certes, mais bi à ma façon, il est extrêmement rare qu’un homme me fasse fantasmer (mais ç’est arrivé !). En fait ce qui m’intéresse ce sont les bites. Néanmoins je me laisse faire, espérant simplement que l’on ne va pas passer trois heures là-dessus. Si je n’aime pas cela c’est surtout pour des raisons psychologiques, parce que franchement ça n’a rien de désagréable ! Patrick en profite pour me mettre la main à la braguette. Ça par contre, c’est très intéressant, parce que déjà ça m’excite et qu’ensuite il me paraît tout naturel de lui rendre la pareille. Le voici qui m’ouvre la braguette, défait ma ceinture et entreprend de me descendre pantalon et caleçon, il fait cela avec une dextérité étonnante, une dextérité que je suis loin de partager, parce que pendant ce temps-là je n’ai pas encore réussi à ouvrir sa braguette. Elle est peut-être coincée. J’estime que la moindre des politesses serait qu’il me dégage lui-même l’objet de sa virilité. Mais non, Monsieur s’assoit sur le siège des WC, me tripote ma queue déjà bien bandée, lui imprime quelques mouvements de masturbation et sans me demander mon avis se la carre dans sa bouche. Mais c’est qu’il suce bien l’animal ! Si bien que sa technique alliée à l’insolite de la situation va bientôt me faire jouir. Et là je ne comprends plus du tout. Tout cela pour en arriver là, une pipe dans les chiottes ? C’est un peu mesquin je trouve !

– Attention je vais jouir !

Il me répond à sa façon, en m’attrapant les fesses avec ses bras et en me collant carrément contre lui. J’ai compris le message, il ne veut surtout pas que je jouisse ailleurs que dans sa bouche ! C’est lui qui voit, comme on dit. Et voilà que je jouis comme un malade, il me relâche, la courtoisie voudrais maintenant à mon sens que je lui fasse la même chose. Je vais pour réattaquer sa braguette, mais il me fait signe que non ! Ah bon ? Et me désignant la porte, il m’indique que nous allons sortir de la cabine, m’invitant par la même à me reculotter ! Comprenne qui pourra ? Il est devenu muet, le Patrick ? Ou alors je suis tombé sur un gogol ? Et soudain je réalise qu’il n’a pas encore avalé mon foutre, il l’a conservé dans son palais ! Il utilise peut-être le sperme en bain de bouche ? Je ne cherche pas trop à comprendre. On sort, le gars de tout à l’heure a regagné son urinoir, mais il n’est plus seul, il est en train de se faire branler… et par une femme, à moins que ce soit par un travesti, je n’ai pas eu le temps de voir. Il faudra décidément que je revienne dans ce restaurant, il doit s’y passer plein de choses.

Nous remontons ! Et c’est à ce moment qu’intervint un évènement assez fabuleux. Patrick au lieu de rejoindre sa place devant sa femme, s’assied à la mienne, donc à côté de Viviane. Etant l’invité je ne proteste pas et rejoint la seule place qui est libre, la sienne. Ils sont alors tous les deux devant moi, et c’est alors…

… C’est alors que Patrick se jette au cou de sa compagne et lui roule un véritable patin d’amoureux. Sauf qu’en la circonstance sa bouche est remplie de mon sperme ! Du jamais vu ! L’insolite de la situation me refait déjà bander.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises :

Helvia, revient s’enquérir de nos commandes de dessert, j’allais opter pour une soupe de fruits rouges, mais à ce moment-là Viviane rend la carte à la soubrette :

– Je ne prendrais pas de dessert, je viens d’en avoir un, merci !
– Moi non plus intervient Patrick !

Voici donc l’un de mes desserts préférés qui va me passer sous le nez, je ne vais quand même pas manger tout seul.

– Moi non plus !
– C’est dommage, reprit Helvia, nous avons encore quelques chantilly-black comme la dernière fois, vous aviez apprécié, je crois !
– Non, merci, pas cette fois-ci, mais nous allons en offrir un à Monsieur, il ne doit pas connaître !
– Donc un chantilly-black ! Avec ou sans jus ?
– Avec jus ! Bien sûr !
– Vous savez que c’est un peu plus cher ?
– Ce n’est pas un problème !

Non, mais j’en veux pas de leur truc !

– Euh… si vous tenez absolument à ce que je prenne un dessert, je préférerais une soupe de fruit rouge…
– Alors vous mettrez une soupe de fruits rouges et un chantilly- black avec jus pour Monsieur !
– Ecoutez, je suis confus !
– Ne protestez pas c’est offert de bon cœur !

Helvia s’en va.

– Euh c’est quoi le chantilly-black ?
– Une surprise ! Nous avons pris un pour deux la dernière fois ? Délicieux ! N’est-ce pas Viviane ?
– Un plat de roi !

La soubrette revient quelques minutes plus tard :

– Si Monsieur veut bien me suivre ?
– Vous suivre ? Mais où ça ?
– Le chantilly-black se déguste dans une petite salle privée, nous y avons également préparé votre autre dessert.

Je suis Helvia jusque dans une petite salle minuscule, elle doit faire moins de 8 m² ! Une petite table a été dressée et mon assiette de fruits rouges est servie. Je m’installe. Je n’avais pas remarqué la tenture au fond de la pièce, La soubrette mature la tire et dévoile la présence d’un homme complètement nu, nonobstant son chapeau de cuisinier Il s’agit d’un grand noir à l’air jovial ! Je comprends de moins en moins. Le type s’approche. La serveuse se saisit alors de la bite du type, la masturbe un petit peu, elle fait attention à ses gestes s’arrangeant pour que sa queue reste bien dans mon champ de vision. Un engin magnifique, de bonne taille sans être surdimensionné avec un gland superbe ! J’en ai, c’est le cas de le dire, l’eau à la bouche. Helvia actionne une bombe de crème chantilly et lui bombe entièrement le sexe.

– Votre dessert, Monsieur !

Je n’en reviens pas ! Je rêve ou quoi ? C’est quoi ce restaurant ? Il est classé X ?

– Je vous conseille de déguster d’abord notre spécialité, il serait dommage que la chantilly retombe !

Qu’est-ce qu’elle nous raconte ? La chantilly ne retombe pas si vite que ça, et puis qu’est-ce qu’elle à me vouvoyer comme cela, elle faisait moins la fière cette après-midi sur la plage ! Je suis quand même ses conseils, et je commence à léchouiller la bite de cet étrange maître-queue. J’ai tôt fait de nettoyer ce superbe engin et de le dégager de toute trace incongrue de crème chantilly. Je parcours mutinement le gland de ma langue, puis, je prends celui-ci entre les mes lèvres et fait une esquisse de fellation. Je ne sais pas si c’est compris dans le prix. Je m’aperçois qu’Helvia est partie. Je lâche ce délicieux  » Monsieur Dessert  » et vais pour entamer enfin cette satanée soupe de fruits rouges.

– Merci c’était délicieux !
– Vous ne voulez pas de jus ?
– Du jus ?
– Oui ! Vous pouvez me sucer à fond !

C’était donc ça ! Je ne vous dis pas dans quel état j’étais ! Ma bite commençait à me faire mal tellement je bandais. Je repris la queue de cette excellente personne et entrepris cette fois-ci une fellation classique, léchage de la hampe, puis des couilles (quelles grosses couilles, il avait celui-ci !), puis mouvements des lèvres sur le gland suivi d’un va-et-vient tellement classique mais si agréable. Cette verge avait une texture d’une douceur inimaginable, je me mis à l’aimer, à l’adorer cette bite, et je la fourrais dans mon gosier, voulant l’absorber tout entière, la faisant cogner jusqu’au fond de mon palais. Puis ce fus le giclement. Ce mec éjaculait comme un robinet, je n’aime pas trop avaler, mais là j’avais accepté de jouer, je n’allais pas en transgresser les règles, c’était bon !

Toujours est-il qu’après avoir remercié encore une fois mon inattendu partenaire, je dégustais enfin ma soupe de fruits rouges. En regagnant la salle, je me demandais quand même ce que fabriquait le couple en m’attendant ? Je m’imaginais brièvement la salle entière transformée en buffet orgiaque où tous les clients se mélangeaient dans une infernale bacchanale de corps suçant, pénétrant, caressant, bouffant, pissant… Mais non ! La salle était très sage et mon couple aussi !

– Ces messieurs dames prendront du champagne ? Vint demander l’inévitable Helvia
– Bien sûr !
– Du spécial je suppose ?

– Bien sûr ! Quoique je ne sais pas si notre ami apprécie !
– Si ! Si ! les rassura Helvia !

J’adore qu’on me laisse prendre des initiatives, mais ce soir ce n’est pas vraiment le sens de l’histoire !

– Je peux vous proposer de le boire à la source !
– Et si nous l’emmenions la source ?
– Hum ! Pourquoi pas ? Je finis mon service à minuit…
– D’accord nous viendront vous chercher à minuit !
– Alors un petit échantillon tout de suite ?
– Bien sûr !
– On va aller dans la petite salle, c’est un peu étroit mais en se tassant, on devrait tenir à quatre !

Je suis un peu lourdingue ce soir, mais cette fois j’ai compris ce qui allait se passer. On se tasse dans le petit local, on pousse la petite table dans un coin, Helvia nous rejoint avec des flûtes.

– Je vais vous donner juste une petite goutte comme ça « à la source », sinon on va en mettre partout et on finira dans les flûtes, d’accord ? A qui le premier ?

Honneur aux dames ! Viviane se couche sur le sol, Helvia lui recouvre le haut du buste d’une sorte de serviette éponge, puis elle retire sa culotte et vient s’accroupir sur le visage de la femme. Elle relève son tablier pour que tout le monde puisse voir. Elle attend un petit moment, ferme les yeux, attend encore, et puis voilà le petit jet doré qui sort de son minou et qui atterrit directement dans la bouche de sa patiente.

– Hum ! Délicieux ? Qu’est-ce que tu as bu pour que ce soit si bon !
– Du champagne du vrai ! Répondit-elle en rigolant.

Patrick passa en deuxième, puis ce fut mon tour, j’avalais goulûment la gorgée qu’elle m’offrit, la deuxième de la journée. Je n’en pouvais plus d’excitation et ne savait trop comment ma bite retrouverait le calme et la sérénité ! Helvia finit de pisser dans les flûtes, quoique pas assez pour les remplir. Nous levons tous les quatre nos verres !

– Tchin ! Tchin !
– Cul sec !

La suite se passe au domicile de Patrick et de Viviane, mais nous en laissons l’imagination au lecteur…

Fin

Eddy Stokien ©
edvardstokien@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 06/01/2001

 

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6 réponses à Les dunes – 3 – Une soupe de fruits rouges par Eddy

  1. Sapristi dit :

    Court, mais bien jouissif

  2. Baruchel dit :

    Une partouze humide et bisex bien décontracgté du gland comme j’adore les lire

  3. cholet dit :

    On attends la suite

  4. Jupin dit :

    bonne ambiance, bonne bandaison

  5. darrigade dit :

    Eddy a fait bien mieux mais ça se savoure néanmoins et faisons comme les protagonistes à la fin, trinquons…

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