Et le mot de sécurité, c’est fait pour quoi ?

Février 2013 – Grande-Bretagne

Un homme de 43 ans, qui avait attaché et maltraité sa partenaire lors d’une petite partie de sexe inspirée du livre Fifty Shades of Grey, vient d’être acquitté, mardi, par la justice anglaise, après quatre jours de procès devant le tribunal d’Ipswich, rapporte le Dailymail.

L’histoire remonte à août dernier. Tout avait alors pourtant bien débuté. Le couple, qui avait déjà une petite expérience de triolisme et de bondage, qu’il filmait, s’était mitonné une petite soirée de sexe inspirée du best-seller de E.L. James.

La femme, âgée d’une quarantaine d’années, avait même écrit une lettre à son partenaire, la veille de leur expérience malheureuse, dans laquelle elle lui promettait d’être son esclave, expliquant qu’elle accepterait la douleur infligée.

Mais entre la théorie et la pratique, il y a une différence. Et quelques détails qu’elle n’imaginait peut-être pas. Comme le fait d’être attachée au pied du lit, « comme un chien », avec une corde nouée autour du cou. Ou d’être frappée un peu trop fort à son goût.

Car le partenaire l’a reconnu devant la cour: il s’est peut-être un peu laissé prendre à son rôle, expliquant que tout cela ne devait pourtant rester qu’un jeu, et qu’il ne voulait pas qu’elle pleure.

Le couple, qui s’était rencontré sur un site Internet, avait même prévu un mot de sécurité (un safeword), dans le cas où les évènements viendraient à déplaire à l’un ou à l’autre. Sauf que, prise dans l’action, la femme ne l’a pas prononcé… c’est sans doute cet oubli qui a motivé l’acquittement.

Rappelons que le mot de sécurité est la clé d’une séance de BDSM, puisqu’il permet de conserver le caractère consensuel de l’acte, en le stoppant si nécessaire. Alors évidemment si on l’oublie…

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