Le Garde Champêtre par Verdon

 

Le Garde Champêtre par Verdon

 

Le Garde Champêtre

Pauline n’est pas Femme à laisser dépérir
Son beau jardin d’Amour, en dessous de la couette
A côté d’un mari qui lui fait faire disette
Sans jamais lui donner le moindre des plaisirs.

Une gueule d’amour, des nichons confortables
Boulotte et mignonnette et d’allure consommable,
Elle a, c’est bien normal, toujours le feu au cul
Vu que par son métèque elle n’est jamais foutue.
Des yeux incandescents… (Je ne vous dis que ça !),
Pauline est délicieuse, d’autant que des extras
Lui donnent l’occasion de baiser en cachette
Afin de compenser son immense disette.

Justement ce jour-là, c’est en bord de rivière
Que la Belle en levrette, aérant sa moniche
Fait bronzer au soleil la rondeur de ses miches
Non sans faire, la coquine, miroiter son derrière
Pour qu’en voyant sa mine, un passant soit conquis
Et tarisse en l’endroit son brûlant déficit.
Elle lève bien cul, elle pisse dans le sable
Et montre à la volée son petit trou du diable.

Aussitôt deux compères, le cul nu tout comme elle
Charmés par cette vue, lui sabrent la rondelle
Et pine par-dessous et pine par-dessus
La Belle bravement se trouve pourfendue
Et tant prend de plaisir que la voilà qui crie
Comme grosse cochonne par le mâle saillie.
Aussi un vieux vicieux, la trouvant trop bavarde,
Lui garnit le goulet de sa molle hallebarde.

La gourmande est comblée et sent qu’à ce tarif
Elle va très vite atteindre son super objectif.
Chamboulée de partout par les trois acrobates
Elle se fait culbuter comme beurre en baratte.
Ses mamelles ballottent et la fesse clapote
Et pendant que s’affole une bite en ses joues
Sa craquette se mouille et inonde sa motte
Sous l’effet du tapage entre chatte et p’tit trou.
Mais soudain pris de peur…allez savoir pourquoi,
Nos bonshommes se barrent, les couilles en désarroi.

C’est que droit dans ses bottes, mais nu sous son Képi
(Pour ne point éveiller les auteurs du délit),
Déboule un garde champêtre qui veut verbaliser
Les trois contrevenants et la meuf baisée.
Mais le cul de la Belle, ouvert au courant d’air
Met en ébullition la pine du cerbère.
On a beau être garde, on n’en ait pas moins homme
Et petite équipée n’a rien de grave en somme
Pris en flagrant délit ce cul n’a rien à dire
Si non que se soumettre aux désirs du satyre.

 » Morbleu ! Qu’elle est salope ! « , S’écrie le gros morfal
Je vais lui faire au cul, un regain de morale !  »
 » Ah le merveilleux homme clame la mignonette,
Jamais ne fus foutue par si bonne quéquette ! « .
A l’éclat de sa voix il regarde de plus près
Le dos de la donzelle dont il pourfend la raie :
 » Putain, s’exclame-t-il, c’est le cul de ma femme !
Qu’on me retienne si non, je m’en vais faire un drame !
Voyez-vous cette garce qui fout dans le désordre
Pendant que je me crève à faire respecter l’ordre ! « 

Celle-ci découvrant son mari fou de rage,
A grandes enjambées, s’échappe sur la plage
Le cul encore luisant des gratifications
Que lui ont accordées les compères qui se marrent
Et s’enculent à gogo, cachés dans les buissons,
Matant le malotru qui tenant son braquemart
Poursuit alors sa Belle :  » revient, salope, revient
Achever le travail entamé dans tes reins
Reviens crie le cocu, reviens sacrée cochonne
Reviens ! Putain reviens, je vais t’en mettre une bonne ! « 

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4 réponses à Le Garde Champêtre par Verdon

  1. asemir dit :

    Joli boulot, je me suis bien marré !

  2. Corentin dit :

    Un poème qui vous met en joie

  3. Muller dit :

    Non content d’être poète, vous voici fabuliste !

    • Verdon dit :

      sans doute avec l’espoir que la rime excite la sensualité du lecteur comme le ferait le tempo d’une oeuvres musicale.

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