Le fantasme de Martine 2ème partie et fin Jean-Michel_et_Martine

Lors de notre dernière sortie pour une petite promenade dans les remparts, Martine dirigea nos pas vers un petit sentier que peu de gens fréquentent car se terminant en impasse au bout d’une cinquantaine de mètres, tortueux, parmi des éboulis.
Nous sommes peut-être les seuls à y promener nos baskets, car c’est, pour Martine, l’endroit idéal pour une vidange pressée ou non. Ce chemin fait partie systématiquement de nos sorties. C’est une habitude, même s’il n’y a pas « urgence », comme dit Martine :

– Ma mère me disait : « l’appétit vient en mangeant », et j’ajoute : »l’envie de pisser vient en pissant ».

Petite fille, alors que sa mère lui avait interdit de quitter sa chaise avant d’avoir terminé ses devoirs, elle ne put maîtriser son envie et inonda la chaise et la cuisine. Adolescente, une crise de cystite dont elle garde un douloureux souvenir lui fait boire énormément d’eau et de thé. La crainte de revivre cet incident de petite fille fait que même si son envie est faible, elle ne manque jamais une occasion de devancer l’heure de crainte que les circonstances ne lui interdisent la possibilité de faire un pipi urgent.

C’est ainsi que chaque fois que les lieux sont propices, j’ai droit, en tant que garde du corps pour la circonstance, à une exhibition dans une position qu’elle choisit dans son vaste répertoire, selon sa tenue vestimentaire, son humeur, et les lieux.

Ce chemin en impasse peu fréquenté reçoit notre visite à chaque promenade en tant qu’endroit idéal. Ce dimanche, avec une météo encore un peu fraîche, Martine portait collants, pull et survêtement. Dans une telle tenue, il lui arrivait d’utiliser un petit accessoire qu’elle positionnait par la jambe du slip et lui permettait de rester debout en se dégarnissant au minimum. Mais ce dimanche, elle l’avait laissé dans son sac dans la voiture. Il fallut donc faire un grand déballage, mettre les fesses à l’air et se baisser un peu vers le rocher qui habituellement la voyait de face.
Par sécurité, elle m’avait confié son « numérique » et par jeu je ne pus résister au plaisir de photographier ses fesses et le jet qui sortait en sifflant. Quand elle s’en aperçut, j’eus droit à quelques noms d’oiseaux et à la promesse d’une vengeance qui ne saurait tarder. Peu compromettant, le cliché ne fut pas effacé. (Voir première partie)

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Après avoir revu la photo à l’écran, Martine, femme hétéro à cent pour cent, se mit à discuter sur l’avantage qu’avaient les hommes d’avoir une bite qui leur permettait de pisser n’importe où ou presque avec facilité. Evidemment, sa collection d’accessoires lui permettait à elle aussi de faire comme un homme, mais elle se déclarait insatisfaite. Elle aurait voulu satisfaire un fantasme irréalisable : être équipée pour un ou deux jours comme un homme. Son plus cher désir en matière de sexualité était de tenir une bite entre ses jambes pour la faire pisser. Juste histoire d’envoyer le jet où elle voulait, selon son désir. Elle souhaitait sentir le contact entre ses doigts, sentir la peau, voir avec quoi elle faisait.

Tout en affirmant sa satisfaction d’être une femme psychologiquement et anatomiquement, la réalisation de ce fantasme l’aurait comblée. Après cet aveu et le silence qui suivit, je ne savais que lui répondre.

– Mais tes accessoires ne te permettent t’ils pas de fantasmer ?
– C’est du carton ou du plastic. Une prothèse quoi. C’est vraiment pratique. Sans plus. Erotique si tu veux. Mais ça ne fait pas partie de moi-même. Et toi Jean-Mich’, t’as jamais eu envie de faire pipi avec une foufoune ? Comme une femme…. Ou debout comme un mec ?
– Ma foi….Non…..Jamais ça ne m’est venu à l’esprit. Je suis content de mon état et même à titre expérimental, je n’ai pas envie de changer comme toi ? Même contre une belle foufoune comme la tienne.
– Mais je ne veux pas changer…..Je veux juste sentir ce que ça fait d’en tenir une vraie dans ma main pour pisser. Je ne veux pas bander et éjaculer, ça ce sont des plaisirs d’hommes….D’accord. Tiens Jean-Mich’, on va faire un marché. Tu aimes mettre tes doigts à la place des miens de chaque côté de ma fente pour l’écarter quand je fais pipi?
– J’adore cela. Je trouve cela terriblement érotique et excitant. Ca me donne une envie de te prendre.
– Moi aussi j’aime cela. Mais comme ça me donne aussi des envies c’est dur de me laisser aller tu le sais. Dis un peu…..Si je te proposais de te la tenir pour toi faire….Tu dirais « oui » ?
– Ne serait-ce que pour la réciprocité je dirais oui, évidemment, ça me plairait même. Mais comme toi, je penserai à plus, et en érection…..pas moyen de pisser.
– Oui…..Je sais. Mais avant l’érection…..Tu pourrais ?
– Je crois. Comment savoir ? On pourrait essayer.
– J’ai mon idée. Fais moi confiance.

La conversation s’était achevée là sur un ton mi-sérieux mi-amusé.
Une fois de plus Martine avait pris le contrôle du jeu et gardait l’initiative. Je savais que dans ce genre de situation je devais lui faire confiance et m’en remettre à elle.

——0——
Les semaines ont passé. Début juillet est arrivé avec la course des derniers clients et les départs de nos collaborateurs. Le calme s’installa avec la canicule et un surcroît de consommation de Contrex pour Martine. Chaque sortie nécessitait au moins un arrêt pipi. En ville c’était pour les toilettes de la place P…….Plus loin, nous avons en tête une liste d’endroits où un arrêt est possible selon notre itinéraire.

En jupes, Martine battait des records de vitesse. Comme elle dit :

– Huit secondes….Départ arrêté.

Rentrant un soir de chez un client qui nous avait offert le Champagne pour fêter son départ en vacances, à la demande « générale », j’arrêtai la voiture sur le bas côté, en bordure d’un champ de maïs. Comme la route était peu fréquentée, je ne cru pas nécessaire de m’y engager. Simplement à l’abri de la voiture, j’allais commencer de goûter au plaisir de satisfaire mon urgence quand Martine ouvrant sa porte sortit de la voiture précipitamment en disant :

– Attend moi …..J’arrive !

Comme d’habitude, après le Champagne, je n’en fus pas surpris, pensant que, un peu penchée ou fléchie, elle aurait dans le champ de maïs une cachette idéale. En fait, sa sortie précipitée avait aussi un autre but que celui de pisser. En moins de temps qu’il en faut pour le dire, elle se trouva debout prés de moi et saisissant ma bite à pleine main elle me dit :

– Continue Jean-Mich’…..Continue…..Ne t’arrête pas !

Surpris, je marquai un arrêt instinctif, et forçant un peu, je réussis malgré tout à laisser couler un pipi de plus en plus timide. Je sentais monter une érection que je n’allais plus pouvoir maîtriser longtemps et tout s’arrêta avec une vidange incomplète.

– Alors ?…..Tu vois que tu peux !…….affirma victorieusement Martine qui tenait toujours « l’objet » dans sa main, un peu comme on tient un manche de balai.

Tenant à aller jusqu’au bout de la mission qu’elle s’était octroyée, observatrice, elle avait souvent eu l’occasion, à mon insu de voir comment je terminais. Elle serra un peu les doigts en poussant les dernières gouttes vers l’extérieur et en agitant un peu.

– C’est bien comme cela que tu fais ? Tu vois que je pourrais te l’emprunter un week-end !

Ma surprise due à son intervention inopinée, visiblement se lisait dans mon attitude. Voyant ma tête, après quelques secondes de silence, elle se mit à rire aux éclats.

– Ben oui !….. Si je t’avais demandé la permission ça t’aurait fait bander et tu n’aurais pas pu. Alors depuis longtemps je prépare mon coup. Je t’avais dit que je me vengerai après la photo faite de moi dans les remparts avec ma foufoune en pleine action.
– C’est pas aussi le Champagne que nous avons bu qui t’a donné des audaces ?
– Peut-être…les bulles me rendent toujours un peu fofolle comme tu dis. Et en plus tu connais le second effet du Champagne sur moi ?…..Une coupe bue…..cinq de pissées.

En serrant ses mains entre ses cuisses elle ajouta :

– Et d’en parler……ça me donne une sacrée envie.
– Comme je suis sympa et que j’y pensais pour toi, j’ai choisi ce champ de maïs. Avec ses rangées parallèles à la route, tu entres par le petit chemin et à partir de la cinquième ou sixième rangée, je suis sûr que l’on ne voit plus. C’est le moment d’y aller, il n’y a pas de voitures en vue.
– Bof…..Pas la peine…..Rien à droite…..Rien à gauche…..Allez…..Roule Martine !

En rien de temps, les fesses plaquées sur la voiture, elle leva sa jupe devant elle, tira sur la jambe du slip et annonça :

– Je ne t’invite pas….Je suis déjà passablement excitée. Je ne saurais pas faire. Je t’en ferai un ce soir.

Je ne participai donc pas, mais je ne me privais pas de regarder sa fente épilée avec envie. Elle le remarqua et me demanda :

– Jean-Mich’ !…..Tourne-toi un peu s’il te plait ou je n’y arriverai pas. J’ai juste le temps entre deux passages de bagnoles. Quand j’aurai commencé, tu pourras « la » regarder.

J’exauçai son vœu évidemment et dès que j’entendis le petit murmure de la source, je pus admirer un superbe pipi. Comme elle tenait bien droit son mètre soixante-treize, elle l’envoyait au moins à un mètre devant elle.

– Quand même…Il est plus énergique que le tien, tu ne trouves pas ?
– Ca ne compte pas…Le mien tu l’as eu par surprise.

Les dernières gouttes tombaient entre ses pieds quand une voiture passa sur la route derrière nous. Elle baissa juste un peu sa jupe instinctivement.

– M’en fout…..J’ai fini…..Trop tard Monsieur !

Pas de kleenex dans une poche ni au tableau de bord.

– Et ici tu ne peux pas non plus m’essorer Jean-Mich’.

Elle trouva la solution. Elle enleva son slip qui fit office de kleenex avant de le jeter à ses pieds dans la voiture.

– Allez…Roule Jean-Mich’…La suite ce soir.

Et à nouveau un grand éclat de rire en me regardant d’un œil complice.

——0——
Notre arrêt sur le bord de la route fut vite oublié et le retour vers l’appartement fut occupé à une conversation banale.

Je finis même par oublier que ma passagère était sans culotte.

Mais j’étais persuadé que Martine, après l’audace dont elle avait fait preuve, ne tarderait pas à renouveler son geste. Ce ne fut pas un succès complet, puisque, en fait, je ne pus me libérer complètement. Mais je pressentais un nouvel « assaut ».

Des indices me le faisaient penser, comme par exemple son insistance à me faire boire une tasse de thé plutôt que mon café habituel. Elle chantonnait et elle avait aussi son petit air faussement décontracté de celle qui, en fait, cogite un plan. Je devais m’attendre à ce qu’elle avait dit en remontant en voiture :

– La suite…. ce soir.

Je me faisais même des pronostics à propos des circonstances et je pensais qu’elle choisirait le moment de la douche, toujours précédé de son ou de nos pipis aux toilettes. Il y a aussi les pipis sous la douche. Bon…. j’anticipe et…. me retiens jusque là au cas où……

J’ai lu quelque part que si on a une grosse envie d’uriner, une érection est impossible chez certains hommes, comme la même grosse envie chez une femme peut l’empêcher d’avoir un orgasme. Je comptais donc sur mon besoin qui devenait de plus en plus impératif pour satisfaire éventuellement à nouveau le fantasme de Martine. Je n’eus pas longtemps à attendre. Depuis la salle de bain où elle se déshabillait elle lança :

– On prend notre douche avant de dîner ?

…..et précisa même « Tu viens ? »

Je la retrouvai déjà nue, les bras levés, transformant devant le miroir sa « queue de cheval  » en chignon pour la douche. Elle semblait attendre quelque chose. Elle allait et venait comme pour gagner du temps. Déplaçait tout ce qui se trouvait sur les tablettes du lavabo. Il était aisé de comprendre qu’elle m’attendait et que l’initiative cette fois m’appartenait. J’achevais donc de me déshabiller, comme d’habitude, pour un pipi avant la douche. C’était, évidemment ce qu’elle espérait. Elle arriva immédiatement prés de moi, me l’attrapa entre les doigts et demanda :

– Je peux ?

Mon envie après un verre d’eau, et une tasse de thé, était à son paroxysme. Il me fallait juste un peu d’imagination pour oublier les doigts de Martine et elle pût diriger mon jet en plein dans l’eau de la cuvette ;

– Wouah !…..Qu’il est beau !……Je savais que je pouvais te faire faire un vrai pipi !….Super ! ….dit-elle avec un sourire de satisfaction. Je préfère te la tenir plutôt que tenir un de mes accessoires pour femme.

Visiblement, la réalisation de son fantasme la comblait. De mon côté, en insistant, je pus, me semble t-il, vider tout ce que j’avais à vider, ou presque. Contrairement à mon attente et comme elle l’avait fait précédemment, elle ne prit pas soin de faire tomber les dernières gouttes mais me dit :

– Retourne-toi Jean-Mich’ !….. Moi aussi je vais t’essorer.

A genoux, assise sur ses talons à mes pieds, elle attrapa ma queue en pleine main et se mit à lécher les deux ou trois gouttes qui restaient.

– C’est vrai que le goût m’est pas mauvais…..dit-elle en insistant plus fort et plus longtemps que nécessaire.
– Martine…..Si tu n’arrêtes pas…..il va t’arriver des choses !
– Bon…..Tu as raison…..Je garde le meilleur pour la fin……dit-elle en se relevant. Et le mien de pipi ?…..C’est toi qui me le fait faire?….Toilette ou douche ?….. Je sens que j’en ai un super.

On opta pour la cuvette. Elle s’installa un pied de chaque côté et me donna ses consignes.

– Comme cela je suis déjà un peu ouverte. Mets juste une main de chaque côté pour ouvrir à peine plus fort et je vais laisser sortir doucement.

Installé derrière elle, elle était toute contre moi. Je serrais ses hanches entre mes avant-bras. Mes mains écartaient un peu sa fente comme elle me l’avait indiqué. Elle laissait pendre ses bras le long de ses cuisses, s’en remettant entièrement à moi. J’entendais prés de mon oreille sa respiration qui s’était accélérée. Les secondes passaient.

– Tes mains et ton érection contre mes fesses me branchent déjà sur la suite. Mais avec une forte envie comme ça, ça ne peut que venir.

J’entendis les plocs-plocs de quelques gouttes qui tombaient.

– Et si je lâche tout d’un seul coup…..c’est pour le réservoir en face et bienvenue la serpillière. Non…..Je veux le faire…..Et doucement…..Et entre tes mains…..Je respire un grand coup et j’avale ma salive. Je me décontracte…..Je pense que je suis seule et…..

Elle n’eut pas le temps de finir qu’un jet bien contrôlé tombait verticalement dans l’eau de la cuvette. Quand cela s’arrêta, elle me fit face, passa ses bras autour de mon cou pour déclarer :

– On est vraiment pas clairs nous deux hein ? Mais c’était bon. Si on raconte cela sur Vassilia, on va encore recevoir des mails qui vont dire que nous sommes des « tordus ».

Elle attrapa ma bite à pleine main, la gratifia d’une dizaine de va et vient.

– Bon….. Avant la douche on a autre chose d’urgent à faire il me semble ….non ?

Prenant une de ses positions favorites, elle se pencha en avant, attrapa à deux mains le bord du lavabo, écarta un peu les pieds et me regardant, elle questionna :

– Tu viens ?….

Je ne vous donne pas la réponse que je lui ai faite.

Jean-Michel et Martine
Janmich59@wanadoo.fr

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