Le diable au corps (deuxième partie : en latin dans le texte) par Euryanax

Alexandre comptait parmi ses collègues deux filles qu’ils trouvaient très affriolantes. Au vrai, il avait envie d’elles. Pour l’une d’elles, Brunissende, la chose ne lui paraissait pas poser de problème. C’était une fille bien en chair, comme il les aimait, doutant un peu d’elle et de son physique, mais très délurée, pas bégueule pour un sou. Ils n’avaient pas eu l’occasion d’exercer ensemble leurs pulsions sexuelles, probablement était-ce parce qu’elle ne s’était pas présentée. Un jour ou l’autre, les atteignants s’atteindraient.

Mais pour la cadette, la jolie Esclarmonde, l’affaire était loin d’être dans le sac. Elle était beaucoup plus fluette, mais avait un cul et une façon de le remuer en marchant… à se damner. Elle lui rendait vingt années et, si elle l’aimait bien, n’exprimait pas la moindre attirance physique pour lui.

Comme il s’en ouvrait à Eurydice, elle lui répliqua :

« Tout cela n’est qu’une question d’ambiance, de climat, il faut la décomplexer et l’emmener à se laisser aller. »

Un peu plus tard elle revint le voir :

– Alexandre, j’ai trouvé un moyen que tu te tapes les deux filles d’un seul coup. Je vais organiser une partouze.
– Une partouze ? Et tu vas les faire venir ?
– Disons que ce sera une surprise. Ecoute, ton Esclarmonde m’a l’air un peu attirée par les filles. Je me défends bien dans ce domaine. De plus, elle meurt d’envie de coucher avec ton collègue, Philippe, et comme moi aussi j’ai envie de celui-là on va faire d’une pierre deux coups. J’organise un repas un peu particulier dans un restaurant très particulier, je n’ai pas eu encore l’occasion de fêter mon anniversaire, la voilà. Je vais inviter tout ce beau monde. Au bout d’un moment ça va peu à peu dégénérer, tu comprendras peut-être mieux quand tu verras les invités, puis le restau. Le propriétaire est un copain de mon père que je connais, disons, plutôt bien. Quand les choses sérieuses commenceront, je m’enverrai ce Philippe la première, tu sais qu’il est difficile de me résister. Ton Esclarmonde sera à la fois excitée et dépitée, pour se venger, elle n’aura qu’un autre homme sous la main : toi.
– Je n’arrive pas à croire cela possible.
– Tu verras. Ecoute, si elle n’est pas partie un quart d’heure après le commencement des vraies hostilités et si tu n’arrives pas à la sauter, je m’engage à montrer à mon mec le film où nous sommes tous les deux, avec la sodomie en gros plan. »

Il était sûr qu’elle ne le ferais pas. Aussi se demanda-t-il s’il ne fallait pas la prendre au sérieux.

Plusieurs jours passèrent. Comme son homme était en déplacement pendant deux semaines, Eurydice lança les invitations. Le restaurant était situé dans un village perdu de la vallée de l’Epte, aux confins de l’Eure et des Yvelines.

Au jour dit, toutes et tous arrivèrent devant la grande salle du restaurant. Alexandre commença à se demander sérieusement si l’affaire n’allait pas marcher quand il vit que, parmi les invitées se trouvait sa plantureuse copine transsexuelle Christine. Elle était venue, en outre, avec une amie, une autre trans qui répondait au nom de Patricia. Elle était plus fine que Christine, plus grande, un peu moins féminine, mais des seins et une bouche… La confiance d’Alexandre grandit encore quand il vit les sourires sous cape que se lançaient Eurydice et Brunissende. Manifestement, celle-là était «au parfum».

Ils entrèrent dans la solide bâtisse aux murs épais d’ancienne ferme.. A un bout de la salle, trois filles étaient déjà attablées et à l’autre deux hommes et une femme. En dehors de ces gens-là et de leur groupe, l’auberge était vide. Une ravissante fille entre deux âges au décolleté plus qu’impressionnant et à la jupe toute symbolique les accueillit. Elle embrassa Eurydice peut-être un peu plus longtemps qu’on eût pu s’y attendre ; puis elle dit bonjour à la cantonade et annonça qu’elle s’appelait Arsinoé. Elle conduisit nos héros vers leur table. C’était une magnifique table ronde table : elle était disposée et chacun avait un menu individualisé avec son prénom ; Eurydice avait placé à l’avance tout le monde. De son oeil aguerri, Alexandre repéra les places des uns et des autres. Eurydice avait mis à sa gauche le jeune Philippe et à sa droite la jeune Esclarmonde. A la droite d’Esclarmonde se trouvait Brunissende, puis Christine, puis Alexandre. Patricia était à la gauche de Philippe, un peu mal à l’aise : contrairement à Christine, Patricia portait sur son visage son troisième sexe, mais sa voix était si douce que le jeune homme se décontracta vite. Entre Alexandre et Patricia, une chaise vide, couvert mis, mais sans menu. Il interrogea Eurydice du regard. Elle sourit :

– Mon amie Arsinoé dirige le service, mais elle mangera de temps en temps avec nous.

Au début tout se passa comme dans n’importe quel repas d’anniversaire au restaurant. Un seul indice eût permis à quelqu’un qui connaissait bien les convives, du moins celles et ceux qui étaient au courant de la petite histoire, que quelque chose de pas tout à fait normal se préparait : la consommation de vin était mesurée. Un peu d’alcool est aphrodisiaque, mais trop est soporifique. Quand aux deux ingénus, Esclarmonde et Philippe, elle ne buvait pas et lui très peu. Leurs habitudes au moins ne changeaient pas. On sentait une espèce de tension, Alexandre surtout, lorsque Arsinoé ou une des deux autres serveuses, dans la même tenue, se frottait ostensiblement contre lui. Mais le repas était succulent.

Au fur et à mesure que le temps passait, l’impression d’un relâchement se faisait. Face à Alexandre, Eurydice laissait beaucoup courir ses mains sur son voisin, un peu rouge. Patricia, de son côté le détendait en lui parlant de son sujet préféré, le jazz. Peu à peu, il se sentait de plus en plus en confiance. Quant à Christine, elle n’avait pas attendu la seconde phase pour baisser le bermuda d’Alexandre et, assez discrètement saisir son sexe dans sa main.

Puis elle se leva pour se diriger vers les toilettes. Elle posa ses lèvres sur celles d’Alexandre, les retira aussitôt et lui dit :

– Je reviens, je vais un peu me préparer.

Il remarqua alors qu’une des deux serveuses, celle qui s’appelait Olympias était penchée sur Esclarmonde qui commandait son dessert. Rêva-t-il, il crut voir la main d’Olympias enfermer le sein droit d’Esclarmonde. Ce fut furtif, mais la jeune fille ne protesta pas.

Un pied vint se frotter conte son sexe durci. Il regard sur sa gauche et vit le beau sourire de Brunissende. Il eut envie de se lever de lui sauter dessus tout de suite. Mais elle lui fit signe d’attendre, ce n’était pas tout à fait l’heure.

A ce moment, Christine revint. Sa robe était relevée, elle avait ôté ses bas. Comme elle s’asseyait la main gauche d’Alexandre se glissa sur sa cuisse, sous sa jupe, pas de culotte. Son long et fin clitoris se dressait. Il le saisit et dut se retenir pour ne pas l’agiter. Est-ce qu’on les regardait ? il le crut, mais n’eut pas le temps de se rendre compte de la suite. Christine mit sa main sur la sienne pour le calmer, se tourna vers luis et l’embrassa longuement. Comme il aimait ça !
Eurydice dit, comme si c’était tout naturel :

– On va faire disposer les banquettes, tout le monde sera plus à l’aise.
– Oui, c’est vrai, renchérit Brunissende, on est un peu à l’étroit ici, et il fait chaud.
– Moi ça va pour le moment, je me sens bien ici, lança la voix suave et sensuelle de Patricia qui était désormais tout contre Philippe.

En aparté, Christine dit à Alexandre.

– Tu devrais aller te mettre à l’aise, enlève ton caleçon, il me gêne.

Il ne se le fit pas dire deux fois, se leva et alla ôter son caleçon. Il sortit des toilettes, nu sous son bermuda. Il croisa Arsinoé qui lui barrait le passage. Elle dirigea sa main vers son sexe, l’attrapa et, de son autre main, soupesa ses testicules.
– Humm dit elle, j’espère bien y goûter tout à l’heure.
– Mais, à ton service, répondit-il en lançant sa propre main sous la jupe, enfin, le morceau de tissu qui lui cachait tant bien que mal le pubis. Il eut droit à une surprise

Elle aussi avait un sexe d’homme, et une de ces érections. Elle vit sa surprise.

– Mais on m’avait dit que tu aimais ça.
– Bien sûr que j’aime, mais, pour toi, je ne m’étais douté de rien.
– Dépêche-toi de rejoindre les tiens, je crois que ça va commencer, à tout à l’heure.
– Ah bon ! Et qu’est-ce qui va commencer ?

Elle le planta là et se dirigea vers la cuisine. Après quelques secondes de flottement, il regagna sa place. Christine et lui éprouvèrent le besoin de se toucher. C’était devenu bien moins discret. Tout à coup, Patricia recula sa chaise et se glissa sous la table. A voir la mine de Philippe, il n’était pas trop difficile de deviner ce à quoi elle s’attachait. Eurydice éclata de rire. Une de ses mains semblait prisonnière entre le pantalon de Philippe (l’avait-il encore ?) et ce que l’on devinait être la bouche de Patricia. On pouvait aussi observer le manège de sa main droite qui évoluait manifestement entre les cuisses d’Esclarmonde.

Un cri, à un bout de la salle, attira l’attention d’Alexandre. L’une des trois filles venues déjeuner, était en fait, elle aussi, une transsexuelle. Dépoitraillée, le pantalon aux chevilles elle brandit une énorme verge et pénétra sauvagement l’une de ses compagnes, qui avait le bas du corps tout dénudé et s’était installée sur une banquette, le dos offert. L’autre la besognait avec ardeur.
Curieux et voyeur, il se demanda si elle la prenait dans le vagin ou dans l’anus. Christine s’en rendit compte. Elle l’interrogea :

– Veux-tu aller voir de plus près ?
– Oh non ! Je veux rester avec toi.
– Ça tombe bien, je commence à avoir chaud aux fesses.

Eurydice les observait, elle héla Arsinoé.

– Je crois qu’il va être temps d’apporter un pot de crème dit-elle en regardant Alexandre et Christine.
Arsinoé revint avec un pot de crème.

Elle était désormais seins nus. Les événements se précipitaient. Christine se mit sur une banquette située à côté. Comme la fille au fond de la salle, elle s’installa à genou, se penchant en avant sur le dossier. Brunissende et Esclarmonde étaient quasiment face à elle. Alexandre releva sa robe et entrepris de lui lécher les fesses puis le trou déjà humide de sueur. Il s’attarda, se retirant pour se pourlécher de temps en temps. Christine commençait de gémir. Arsinoé s’approche d’Alexandre, le pot de crème ouvert. Il en prit une lichette dont il enduisit la porte de la grotte miraculeuse de Christine. Puis il se déshabilla complètement, Arsinoé guida son sexe tendu vers son but. Il entra d’un seul coup et poussa un cri étrange, comme un intense soupir de soulagement. Il était bien au coeur de ses entrailles, encore mieux à chaque nouvelle fois. Il voulut pousser pour aller plus loin, mais la nature ne l’avait pas doté d’un engin à rallonge. Il posa ses mains au-dessus des hanches de Christine, sur les poignées d’amour et se mit en branle. Lentement, puis plus vite, il avançait en elle et reculait. A un moment, il s’aperçut que Brunissende les regardait avec un sourire, elle semblait à la fois ravie et admirative. Les deux visages, celui de la transsexuelle et celui de l’homme qui la prenait, lui paraissaient s’ouvrir peu à peu, au diapason. La même joie un peu rentrée les habitait.

Elle eut envie de les rejoindre, de les toucher. Elle se leva nonchalamment, ôta son maillot et son soutien gorge et présenta ses seins plantureux à la bouche d’Alexandre. Il en goba un et saisit l’autre d’une main. Tandis qu’il continuait de sucer les aréoles, de lécher, sa main abandonna et descendit lentement. Il déboutonna le short de sa collège, arracha presque son string et planta sa main entre ses cuisses, tout en continuant son va et vient. Christine se retourna légèrement et sembla apprécier le manège. Brunissende écarta les jambes, se mit dans une posture au moins vulgaire et aida la main d’Alexandre à glisser à l’intérieur de sa perle. Dieu que c’était doux et chaud. Elle était maintenant de côté, adossée à Christine et il la fouillait.

Arsinoé n’avait rien perdu du spectacle. Elle bandait dur. Sans prévenir, elle attrapa Alexandre aux épaules et voulut le prendre par derrière. Elle força l’entrée, il poussa un cri et se détacha de Christine. Patricia, qui avait tout vu, accourut alors. Elle attira Arsinoé un peu plus loin et lui dit :

– Non, pas encore, il n’est pas prêt, tu pourras plus tard.

Elle s’agenouilla et entreprit de lécher l’anus d’Alexandre pour panser la blessure. Rassuré, il reprit Christine, non sans s’apercevoir que les choses avaient changé : Brunissende était venue s’asseoir devant Christine, face à elle et lui avait ouvert son vagin béant. Christine prenait Brunissende tandis qu’Alexandre la sodomisait et subissait une des plus agréables feuille de rose du monde de la part de Patricia.

Qui va à la chasse perd sa place, dit le dicton ; le départ de Patricia avait laissé Eurydice seule sur Philippe. Elle le renversa sur une banquette et s’assit sur lui, glissant son pénis dans son sexe. En même temps, elle tirait Esclarmonde par la main et approchait la bouche de la jeune fille de celle de Philippe. Ils s’embrassèrent, tandis qu’Eurydice entrait en transes en s’empalant sur le mât du jeune homme. Elle était déchaînée, montait si haut qu’on se demandait à chaque fois si elle allait réussir à gober de nouveau le sexe du garçon.

Pour se faire pardonner, Arsinoé se rapprocha d’Alexandre, il lui sourit et prit son sexe, puis glissa la main entre ses fesses. Elle reprit son pot de crème et le lui tendit :

– Fouille moi ! dit-elle, explore moi ! Je suis toute à toi.

Elle se collait à lui, comme pour qu’il entrât mieux et plus profond. Elle essayait de s’ouvrir, sa corolle frémissait… Au bout d’un moment Alexandre n’y tint plus, il s’extirpa du doux nid de Christine et rejoignit celui d’Arsinoé. Comme elle, il tenta d’entrer d’un coup. Manifestement, les deux culs n’avaient pas la même histoire. Son intromission se passa sans heurt, au contraire, Arsinoé gémit plus fort. Christine, abandonnée se retourna.

– Tu la baises à ton aise dit elle langoureusement à Alexandre, et surtout tu baiseras aussi, ta copine Brunissende, mais c’est chez moi que tu laisseras ta semence…

Le rectum d’une vraie transsexuelle, c’est toujours une expérience unique. Ce fut encore le cas pour Alexandre, qui glissa à n’en plus finir à l’intérieur de cet anneau si doux, si fin, un temps prisonnier un temps à l’aise, avec cette sensation que l’on a pour toute sodomie d’élargir à l’infini le trou et la passage. A chaque fois qu’il sortait, Alexandre observait le trou toujours plus béant et se demandait comment son sexe de proportions modestes pouvait creuser, oui, creuser, là est le mot, un tel sillon. Il se mit à ahaner, poussait furieusement, claquait les fesses de la belle… Il fallut que Christine se retire à son tour et l’arrête.

– Ce n’est pas ce que nous avions dit, susurra-t-elle.
– Ce que tu avais dit…
– Mais n’est-ce pas la même chose ? Allez, viens, on change de position.

Pendant qu’elle l’entraînait, Patricia, longtemps restée en attente, observatrice utilisant tantôt sa main tantôt sa langue, avait pris sa place en Arsinoé. En trois ou quatre coups de boutoirs elle déclencha l’orgasme de la belle aubergiste qui se mit à trembler. Elle s’allongea sur la banquette, recroquevillée. A côté d’elle, Christine s’assit, écarta les cuisses et pointa son dard. Elle dit à Brunissende :

– Allez ! Donne-moi encore ta chatte !

L’autre ne se fit pas prier et lui grimpa dessus. Christine l’attira à elle, la fit se pencher en avant. Leurs seins, aussi proéminents les uns que les autres se touchaient, se frottaient.

– C’est beau, non ? demanda Patricia.
– Oui, et sacrément excitant, rétorqua Alexandre.

Joignant le geste à la parole, il se mit à genou et entrepris de lécher le cul de Brunissende. Nul doute, aux ruades qui furent les siennes, qu’elle apprécia. Puis il la pénétra, doucement, lentement, jusqu’au bout. Elle se redressa alors, telle une alpiniste arrivée au sommet et qui contemple l’ampleur du spectacle, fière du résultat, de ce qu’elle a été capable d’accomplir. Alexandre ne savait pas si Brunissende goûtait là sa première double pénétration, mais il constata que le plaisir était au rendez-vous.

Tout en la besognant, il jeta à son tour un coup d’oeil autour de lui. A un bout de la salle, la petite Olympias, la jeune serveuse aux petits seins se faisaient également prendre en sandwich par deux hommes, sans doute les clients du début. De l’autre côté, il aperçut Eurydice, qui s’était libérée de Philippe et Esclarmonde qui le chevauchait. La jeune fille s’était bien délurée. Il eut une courte pensée pour le plan de son amie puis se remit bien vite à l’ouvrage.

Eurydice, justement venait vers eux. Elle n’eut pas le temps d’arriver jusqu’à lui. Patricia, détachée d’Arsinoé qui se remettait de ses émotions, la saisit au vol, la retourna et la prit comme ça, en levrette.

Tout dans le cul de Brunissende, Alexandre se mit à déclamer :

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement, parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la pente douce
Des fesses blanche jusqu’au bout de son ourlet.
Il entamait ainsi le sonnet du trou du cul, écrit par Verlaine et Rimbaud. Il fut surpris d’entendre Patricia poursuivre, comme en écho.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l’autan cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s’en aller où la pente les appelait.
Eurydice s’extirpa puis écarta ses fesses de ses mains pour bien montrer à Patricia qu’elle voulait la faire changer de trou. Elle se glissa donc au sein de son oeillet violet. Bien calée, à fond contre les bourses, la belle Eurydice enchaîna :
– Moi, je connais la partie écrite par Rimbaud :

Ma bouche s’accouple souvent à sa ventouse
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
Et Alexandre de l’interrompre, ils finirent en coeur :

C’est l’olive pâmée et la flûte câline
C’est le tube où descend la céleste praline
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos.
Un silence se fit, puis chacune et chacun repartit à son ouvrage. Brunissende la première eut un orgasme spectaculaire. Elle s’affaissa sur Christine qui se retira délicatement d’elle. Elle bascula de côté, se retourna, offrant son cul. Alexandre aurait bien voulu continuer dans les entrailles de Brunissende, mais elle n’en pouvait plus. Il prit alors d’assaut la grotte de sa trans chérie et, en deux temps trois mouvements, se déversa en elle.

Ils s’assirent alors côte à côte, et Eurydice, toujours enculée par Patricia s’approcha du magnifique cul d’où s’écoulait «des larmes de lait» qu’elle lécha goulûment. Pour l’aider, Christine releva au maximum ses cuisses tandis qu’Alexandre lui suçotait amoureusement les seins.

Remise de ses émotions Brunissende se déplaça et vint s’asseoir de l’autre côté d’Alexandre.

– Que penses-tu de la solidité de la table ? lui dit-elle une fois qu’ils eurent complètement repris leurs esprits.
– Je ne vois pas où tu veux en venir.
– Je vais t’expliquer, je vais me coucher dessus et tu vas venir sur moi, bouche à sexe… dit-elle avec un sourire.
– D’accord, j’ai compris… Mais non, en 69 il n’y a qu’une position pour moi, dessous. Et puis, ce sera plus facile pour que tu lèches mes bourses et mon cul. Car j’ai encore le sexe un peu flasque. C’est dommage, je me serais bien infiltré à l’intérieur des entrailles d’Esclarmonde. Tu vois comme elle est sur Philippe, c’est un véritable appel au viol.
– Je ne suis pas sûr qu’elle désire un viol. Tout à l’heure, quand j’ai vu Eurydice écarter ses fesses de ses mains, j’ai compris qu’elle voulait une sodomie. Ne comprends tu pas la même chose en voyant Esclarmonde glisser sa main entre les siennes ?
– Je n’y arriverai pas. Tu vas me préparer, on va le faire ton 69, plutôt deux fois qu’une.

Il s’allongea sur le dos. La table était solide, un vieux morceau de chêne, il n’y eut pas le moindre problème. Elle se posa délicatement sur lui. Il bougea, pour être bien installé : deux ou trois coups de langue dans l’anus, un doigt qui suit et la bouche autour du clitoris, comme à demeure. Il la léchait et la doigtait en cadence. Alors seulement elle prit en bouche, l’agaça, tira et suçota son appendice flasque. Puis elle passa à ses bourses, qu’elle lécha consciencieusement. Il se déplaça légèrement et elle glissa vers son anus. Sa langue le frôla d’abord, répandant sa salive sur ses fesses, puis elle s’immisça en lui. Il se mit à grogner et se jeta de nouveau dans la mêlée, redoublant d’ardeur.

Pendant que leur duo prenait forme, les choses avaient évolué, alentour. Eurydice avait joui du cul et Philippe avait explosé en Esclarmonde. La première s’était alors affalée par terre, laissant Patricia au garde à vous. Arsinoé s’approcha alors d’elle : c’était la seule à n’avoir pas été prise : cet oubli fut réparé en quelques fractions de seconde, après deux ou trois rapides coups de langue. Tandis qu’Arsinoé prenait Patricia, Christine s’était dirigée vers Esclarmonde, qui semblait un peu insatisfaite, tandis qu’à ses côtés, le mâle repu s’abandonnait. Christine eut tôt fait de s’activer dans le cul d’Esclarmonde, de la manière la plus délicate possible ; peut-être n’était-elle pas vierge.

Au bout de quelques minutes de ce scénario, les trois transsexuelles, qui n’avaient pas joui avec leur sexe d’homme, attirées comme par un aimant, s’approchèrent du spectacle sur la table. Le 69 était désormais endiablé. Avec deux doigts dans le cul et une bouche si talentueuse autour, le sexe d’Alexandre avait repris une forme de bon aloi. Patricia et Arsinoé se détachèrent alors l’une de l’autre. La seconde s’approcha du côté de la table où étaient la bouche de l’homme et le sexe de la femme. Sans crier gare, elle entra dans le sexe de Brunissende. Alexandre grogna : il était ainsi gêné et ne pouvait continuer. Il attrapa la bite d’Arsinoé, lui donna un coup de langue au passage et la déplaça légèrement, vers le petit trou ; ainsi il pouvait continuer sa tâche. Arsinoé, sans rechigner, encula sauvagement Brunissende. Elle eut un léger cri, mais la salive d’Alexandre l’avait bien préparée. A l’autre bout, Patricia retira délicatement les doigts de Brunissende du cul de son partenaire, le lécha puis prit la place laissée vacante. Elle s’agrippa aux cuisses d’Alexandre et rythma ses gémissements sur les siens.

Sur les côtés, tous regardaient cette figure de style si bruyante. Entre temps, Christine avait changé de trou et prenait désormais Esclarmonde par le sexe, en levrette. Elle se débrouilla pour que la jeune fille ne manquât rien du spectacle. Mais, avant la fin, Esclarmonde eut enfin son orgasme et se tordit tandis que Christine se répandait en elle. A son tour, Brunissende se tordit, Alexandre dut se lever et colla sa bouche jusqu’au bout au clitoris de la belle. Elle fut terrassée par la violence de sa propre jouissance et dut lâcher le sexe du bonhomme.

Ayant joui, elle s’éclipsa. Alexandre restait seul sur la table, une bite plantée dans le rectum, allongé sur le dos. Les deux autres trans s’approchèrent. Christine s’occupa de son sexe, prenant la suite de Brunissende. Arsinoé qui avait sorti son sexe du cul de Brunissende, le plongea directement dans la bouche du garçon. Les trois transsexuelles étaient collées à lui, le recouvrait presque, on ne voyait plus guère de son corps que ses jambes pliées sur lesquelles s’appuyait Patricia. Lorsque vint la jouissance, elle chercha ses yeux afin de le remplir en le regardant. Ecartant les deux autres, elle se coucha sur lui et se libéra enfin. Au fond de son intimité labourée, Alexandre sentit le liquide gluant l’envahir, frapper ses parois. Puis elle se calma, se laissa aller un peu et se retira. A peine était-elle sortie qu’Arsinoé prit la place bien chaude. Le sperme est le meilleur des lubrifiants. De nouveau, Alexandre sentit une masse de chair dure aller et venir au plus profond de lui. Il continua à râler, bougeant d’un côté et de l’autre, comme il se mettait à crier, Christine lui monta dessus et l’embrassa ; elle frottait ses fesses contre son sexe dressé. Elle dut s’arrêter, car Arsinoé avait décidé de retourner sa proie. A quatre pattes sur la table, complètement offert, Alexandre se fit de nouveau prendre par Arsinoé, qui avait rapproché la banquette et se tenait debout dessus.

Eurydice, qui s’était éclipsée revint alors avec un homme d’âge mur, tout à fait dévêtu. On sut plus tard que c’était le patron du restaurant. Il avait un sexe de longueur moyenne mais d’une épaisseur démesurée, comme plat. Brunissende et Alexandre le surnommèrent «queue de castor». Il prit allègrement Eurydice en levrette, alors qu’elle avait glissé sa bouche entre les jambes d’Alexandre et entreprenait de le sucer. Assez vite il eut une véritable jouissance anale et s’aplatit sur la table, tandis qu’Arsinoé, un moment expulsée, le tirait à lui et le reprenait. Seul le haut de son corps était encore sur la table. Le reste pendait pus ou moins dans les airs. Enfin, aidée par la main d’Eurydice qui enserra son sexe à la base, Arsinoé cracha le contenu de ses testicules. Ce fut démesurément long. Elle reculait légèrement à chaque soubresaut, comme pour montrer ce qu’elle déversait.

Le sexe tendu, Alexandre se releva et se dirigea vers Brunissende. Il s’assit et elle s’empala sur lui. Ses gestes étaient lents. Elle contracta ses muscles internes ; Alexandre était ravi. Un peu plus loin, le vieux «queue de castor», lassé d’Eurydice, avait pris un peu violemment Patricia, très vite il la remplit de foutre. Elle passa alors, le sperme coulant sur les cuisses auprès d’Alexandre et Brunissende. Son trou du cul était incroyablement dilaté. Cet appel était irrésistible. Alexandre souleva et posa délicatement Brunissende, lui murmura un pardon dans l’oreille et força le cul de Patricia. Amusée, mais jouant la colère, Brunissende lui enfonça deux doigts dans le cul. Lui aussi avait sa dose de sperme. Elle se baissa, lécha au maximum et enfonça trois puis quatre doigts. Il avait un peu mal. Brunissende se redressa et cria :

– Regardez ! Je l’encule moi aussi.

En fait, ses gestes étaient très délicats et en le branlant ainsi elle précipita sa jouissance. Il serra très fort Patricia et, au plus profond de ses intestins, jeta sa semence avec un cri de jouissance effrénée.

Le temps avait passé. Tous avaient plus ou moins fait une pause et avaient repris doucement quelques caresses. Esclarmonde était venue enfin s’asseoir à côté d’Alexandre, lui caressait un peu la cuisse. Avant de le rejoindre, elle avait subi les assauts dans son anus des trois transsexuelles revigorées, mais aucune n’avait joui en elle. Au moment de s’adresser à Alexandre, elle sourit :

– Alors toute cette fête, c’était pour moi ?

Alexandre rougit, s’empourpra même.

– C’est à dire ?
– Ne fais pas l’enfant ! Tes trois copines ambiguës m’ont toutes les trois sodomisée. Elles ont été très délicates, c’était agréable au possible. Et elles n’arrêtaient pas de répéter : « On te prépare pour Jean, tout à l’heure… » En plus, j’ai appris par le vieux bonhomme que ce n’était pas du tout l’anniversaire d’Eurydice…
– Ah bon ! Et tu voudrais…
– J’avoue que je n’y avais pas pensé. Et puis un homme qui se fait prendre comme ça, ce n’est pas forcément mon truc. Mais quand j’ai vu ta position à quatre pattes, avec Arsinoé derrière, j’avoue avoir eu un peu envie d’être sous toi. Ton sexe a l’air assez sympa.

Elle le prit dans a main et le caressa. Puis elle tourna la tête ailleurs, pour parler à Philippe et Eurydice, qui s’aimaient de l’autre côté d’elle. Sur l’autre banquette, Arsinoé se faisait sucer par «queue de castor». Alexandre, entendit la trans dire

– Après, tu vas me prendre.

Une vieille phrase latine lui revint en mémoire.

– Dejiciet potentes de sede et exaltabit humiles.

Esclarmonde se retourna vers lui

– C’est à dire ?
– « Il renversera les puissants de leur siège et élèvera ceux qui se prosternaient. » C’est dans un psaume de la Bible. Tiens, regarde !

A ce moment, Arsinoé descendit de son perchoir, s’installa par terre, à quatre pattes, le cul au niveau de la banquette. «Queue de castor» monta dessus et la pénétra.

– Un verset de la Bible pour un changement de position, il fallait oser. Tu lis la Bible, toi ?
– Non, mais cet extrait figure à la fin des Quarante-Cinq de Dumas, et il m’arrive de lire Dumas.

Il allait se livrer à une de ces explications historiques ou littéraires dont il avait le secret, mais elle l’arrêta ; sa voix était fébrile.

– C’est bien du latin ?
– Oui, oui…
– Et comment dirais-tu en latin : « J’ai envie que tu me prennes tout de suite, je veux que tu me défonces, je veux ton sperme dans mon cul… »

Elle ne le laissa pas répondre, le prit par la main, le leva du siège le fit agenouiller. Elle se retourna, écarta ses fesses et dit, presque sur un ton dur :

– Lèche moi et après, encule moi !

Il avait suffisamment attendu, il ne se le fit pas dire deux fois. Ce cul dont il rêvait depuis des jours, ces fesses que tant de fois, lorsqu’elle se baissait et faisait apparaître sa culotte, il avait voulu toucher, cet anus de rêve que Christine avait ouvert pour lui, ce trésor était enfin à lui !!!

Pourtant, il fut cette fois, impossible d’entendre les cris d’Alexandre, car Esclarmonde hurlait comme une possédée. Ce fut une des plus longue sodomie de l’histoire des hommes. Dix fois, il crut venir et s’arrêta. Dix fois il se relança. Il crut un moment qu’il ne pourrait pas jouir. Brunissende vint alors s’asseoir sous le couple qui s’étreignait. De sa langue, elle léchait ses couilles puis le clitoris de la belle. Les doigts de sa main droite fouillaient le vagin inondé de la fille et ceux de sa main gauche le cul ouvert aux quatre vents de l’homme, plein de traces de sueur et de sperme. Esclarmonde parvint la première au septième ou plutôt au huitième ciel. On aurait dit un pantin désarticulé. IL fallut que Brunissende se levât et la maintint a moitié debout. Elle avait le visage inondé de larmes et le cachait entre les seins volumineux de son amie. Les coups de boutoir qui la transperçaient reprirent et la «réveillèrent». Elle se mit alors à sucer les seins.

Alexandre lui claqua les fesses de ses mains à plusieurs reprises et, enfin, avec un rictus de jouissance, il se vida. Plus tard, Brunissende, qui tenait fermement ses bourses lui dit avoir été frappée par leur chaleur et par la quantité de sperme. Elle posa délicatement Esclarmonde, qui appuya ses coudes sur la table, puis repoussa tout aussi délicatement Alexandre et lécha le sperme qui sortait des boyaux. Alexandre était comme suspendu dans le vide. Tout à coup, une goutte d’urine perla de son sexe. Patricia l’aperçut, s’approcha de lui :

– une petite envie ?
– Bien, oui…
– Mais je suis là, je serai ton réceptacle
– Et moi aussi cria presque Brunissende qui s’était retournée, la bouche emplie de sperme.

Elle se couchèrent à ses pieds, l’une contre l’autre et il dirigea maladroitement son jet vers leurs seins. Il n’y en eut pas beaucoup, mais pour la première fois de sa vie, il éprouva une sorte de jouissance à répandre ainsi son liquide jaune.

– On va avoir tout vu, ce soir, dit Patricia à Eurydice.
– Pas encore, attends !

Eurydice était toujours avec Philippe, qui lui broutait le minou avec entrain et application. Elle fit signe à la trans. Patricia comprit qu’il y avait là un cul vierge. Elle y entra un doigt qu’elle avait graissé ; pour éviter toute les velléités de son champion, Eurydice lui maintint fermement la tête contre sa grotte. Deux minutes de doigté et le sexe de Patricia prenait le relais. Philippe se cabra un peu plus fort, puis il dut accepter. Il ne regretta rien. Peu à peu, il se mettait à souffler, à gémir. Imperceptiblement, suivant les gestes d’Eurydice, «Queue de castor» s’approchait du trio. A un moment, Patricia comprit et laissa la place. En un éclair, la queue de castor prit la place de celle de la transsexuelle. Philippe était pris. Il suffoqua un peu, mais le rythme de l’autre homme lui convint assez vite. Tout aussi imperceptiblement, Eurydice se détacha de lui. Il n’y avait plus désormais que deux hommes dans la fête : un qui labourait l’autre et un qui criait sa joie de ce plaisir nouveau. Eurydice se plaça sous les deux, léchant et suçant à qui mieux mieux. Elle introduisit sas doigts dans le rectum du propriétaire mais ne put continuer. Christine, queue tendue, était arrivée. Elle entra en lui. L’homme aussi tenta de résister, mais deux ou trois personnes s’en vinrent le maintenir. Il se laissa faire. Christine cracha vite ce qui lui restait de semence masculine.

Les deux hommes restèrent donc seuls pour finir le spectacle. «Queue de castor» renversa Philippe et le prit par devant, il eut un cri rauque et sortit du cul alors qu’il avait commencé de jouir : ses dernières gouttes tombèrent sur le ventre du jeune homme, comme il l’avait voulu. Tout n’était pas terminé, Eurydice embrocha le sexe de Philippe de sa bouche et en dix secondes le fit éjaculer, elle absorba tout. Ensuite, elle eut son apothéose : elle embrassa queue de castor, qui dut avaler une partie du sperme de celui qu’il avait sodomisé. Enfin, elle s’accroupit sur Philippe et fit pleuvoir sur sa bouche une douche un peu particulière….

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3 réponses à Le diable au corps (deuxième partie : en latin dans le texte) par Euryanax

  1. Jeanne dit :

    Très bon récit, bonne écriture et bon érotisme ! Mais pourquoi diable l’auteur-t-il affublé ses protagonistes de ces prénoms à coucher dehors ?

  2. asiabelle dit :

    Pas mal du tout ce récit, joliment écrit et bien excitant

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