Le bonheur est dans le pré (chapitre 2) par Danielle01

 

Le bonheur est dans le pré
(chapitre 2)
par Danielle

Le lendemain de mon aventure champêtre qui m’avait particulièrement mise en appétit, je décidais de passer à l’attaque sur mes livreurs. Lors de leur passage la veille, je leur avais passé commande en précisant que s’ils ne me voyaient pas au bout du chemin ils n’avaient qu’à la déposer sur la table de la grande pièce qui servait à la fois de cuisine et de séjour, car je prévoyais de m’absenter dans la matinée. Affamée par la petite séance de la veille une idée se mit à germer dans mon esprit lubrique. Une heure avant leur passage je me préparais. Je me vêtis d’un déshabillé de voile noir transparent bordé de duvet de cygne sous lequel je portais des dessous de dentelle très suggestifs : string, soutien-gorge demi corbeille laissant les pointes de mes seins apparentes et bas résille à larges rebords de dentelle, mules en velours également garnies de duvet de cygne noir sur le dessus. Je fermais à demi les volets afin de maintenir la pièce dans la pénombre ; seul un rayon de soleil devait au moment opportun éclairer le vaste divan du séjour. Pour patienter je me mis à feuilleter une revue érotique périodique à laquelle j’étais abonnée. Au bout d’un bon moment, j’entendis le klaxon de la camionnette. Aussitôt j’abandonnais la revue sur la table, ouverte à une page largement illustrée et je m’allongeais sur le sofa, de trois quarts, les reins cambrés, tournant légèrement le dos à la porte. Je laissais les pans du déshabillé largement ouverts sur mon corps bronzé. Les paupières mi-closes, semblant assoupie, j’attendis.

Quelques minutes passèrent, puis j’entendis des pas sur les gravillons de la cour. Les pas s’arrêtèrent un instant, on frappa puis devant l’absence de réponse la porte s’entrouvrit doucement et comme j’avais prévu, un rayon de lumière inonda le divan sur lequel j’étais allongée. A travers les cils j’observais mon visiteur. C’était le jeune commis ; il fit quelques pas dans la pièce et découvrit le spectacle. Surpris, il s’immobilisa net. Je fis alors mine de m’éveiller, je m’étirais langoureusement tout en bombant le torse ce qui eu pour effet d’ouvrir largement le déshabillé sur ma petite poitrine. Tétanisé, mon jeune visiteur n’osait plus bouger. Tournant la tête vers lui, je mimais une légère surprise, ramenais sur moi les pans du déshabillé et lui adressais un sourire.

– Bonjour, excusez moi je m’étais endormie
– ….
– Vous avez ma commande ?

Il me tendit un petit paquet tout en balbutiant un timide bonjour. Je me levais et me dirigeais vers lui, tendis le bras pour m’emparer du colis tout en m’arrangeant pour que ma main, au passage, frôle doucement la sienne. Il me dévorait des yeux. Posant ma commande sur la table, je me rapprochais de lui et lui adressais un sourire ravageur et encourageant. Nos corps étaient proches, il avança timidement la main, la posa sur ma hanche, répondit à mon sourire. Je me rapprochais un peu plus, sa main remonta et il enserra ma taille. Je me collais à lui ; son sexe durci de désir, gonflant son pantalon vint s’appuyer sur mon bas ventre. Nos visages s’approchèrent et nos bouches s’unirent. Nos langues se mêlèrent dans un baiser fougueux et passionné. Il haletait, ses mains impatientes parcouraient mon dos, pétrissaient mes fesses. Il me murmura :

– Il faut que j’y aille, le patron va s’inquiéter

Comme en réponse à son inquiétude, la voix du boucher se fit entendre en même temps que la porte s’ouvre sous sa poussée.

– Jacques, qu’est ce que tu…

Il ne termina pas sa phrase, interloqué par le spectacle qui s’offrait à sa vue. François se détacha de moi honteux et rougissant comme un gamin pris en faute. Je me redressais et m’appuyais des fesses et des mains à la table, faisant face au nouvel arrivant.

– Eh bien on peut dire que l’on ne s’embête pas ici !
– Et pourquoi nous embêterions-nous ? Il ne tient qu’à vous de nous rejoindre !

Ripostais-je, bombant le torse et plus allumeuse que jamais. Ses yeux brillaient de désir, mais il hésitait encore à franchir le pas. Tout en le fixant, un sourire enjôleur au coin des lèvres, je fis glisser lentement le déshabillé sur mes épaules et je me retrouvais pratiquement nue devant les deux hommes. Le boucher promena sur le corps à peine voilé que je lui présentais un regard concupiscent, tandis que Jacques de plus en plus écarlate avalait difficilement sa salive.

– Vous prendrez bien un verre

Et sans attendre leur réponse, je leur tournais le dos et me dirigeais vers le frigo ondulant des hanches. Cette invitation n’était évidemment qu’un prétexte et, ouvrant la porte du frigo, je me penchais pour attraper une bouteille de bière, solidement campée sur mes jambes gainées de noir et faisant saillir une croupe dans la raie de laquelle la dentelle du string s’incrustait profondément. Je tardais un maximum à me relever leur laissant ainsi tout le loisir de me contempler. Le désir montait aussi en moi, je devenais folle, je n’avais plus qu’une idée en tête me faire prendre là, me livrer à eux et me faire posséder par ces deux hommes. Je ne tenais plus, mon ventre me faisait mal d’impatience. Le clito bandé, je sentais sur le devant de mon string la dentelle mouillée par l’écoulement pré séminal qui perlait au bout du gland.

Soudain je sentis une présence derrière moi. Deux mains se posèrent sur mes hanches. Je me relevais doucement et me tournais. C’était le boucher. Ses yeux plongèrent dans les miens. Je me collais à lui et ma bouche avide s’empara de la sienne, ses moustaches chatouillaient mes lèvres. Je l’entourais de mes bras et me frottais contre lui en gémissant de bonheur. Ses mains se posaient partout, me caressaient, sa bouche parcourrait mon visage, s’enfouissait dans le creux de mon cou, me mordillait les oreilles. Il dégrafa mon soutien gorge et se mit à me lécher les seins dont les mamelons durcis pointaient vers lui. Je me laissais glisser à genoux et repoussant son tablier je défis la ceinture de son pantalon et ouvris la braguette. Par l’ouverture du caleçon je m’emparais de son sexe. De belle taille, gonflé, mais encore un peu mou, je le pris en bouche bien décidée à lui donner plus de vigueur à l’image de celui que le jeune Jacques avait fait jaillir de son pantalon et qu’il astiquait consciencieusement. François (c’était le nom du boucher) était corpulent, et la présence des vêtements ne facilitait pas ma tâche ; il s’en aperçut, et se dépouilla rapidement. Tablier, chemise, pantalon et caleçon valsèrent au milieu de la pièce, bientôt rejoints par ceux de Jacques. François était assez bedonnant, et un ventre couvert d’une toison brune et drue dissimulait presque un sexe court mais épais qui surmontait une paire de bourses énormes pendantes et velues à souhait. A l’inverse, Jacques possédait un sexe long et fin émergeant d’une toison rousse et bouclée ; ses couilles étaient de plus petite taille mais bien remontées et gonflées.

A l’unisson, je me débarrassais de mon string ne gardant que mes bas, et jugeant l’endroit inconfortable, je les entraînais vers la chambre où le vaste lit semblait plus propice à nos ébats. Je me positionnais à quatre pattes face à eux de façon à sucer alternativement leur queue qui pointaient vers moi. Je m’attardais plus particulièrement sur celle de François qui, peut être plus âgé, restait un peu molle à mon goût. Je l’aspirais jusqu’au plus profond de ma gorge tout en malaxant d’une main ses belles grosses couilles, l’autre s’activant à masturber doucement la tige bien raide et dure de Jacques. Leurs soupirs s’ajoutant aux bruits de succion remplissaient la pièce. Apres plusieurs minutes de ce traitement, je m’allongeait sur le dos et présentais mon orifice au gland de François et ma bouche à la bite de Jacques. Je facilitais la pénétration de François en relevant les jambes et en les reposant sur ses épaules. Il entra en moi sans peine et commença à me limer avec ardeur tandis que je me caressais le clito d’une main, l’autre maintenant en bouche la verge de Jacques. Ce dernier n’en pouvant plus râla de plaisir, lâchant une première giclée au fond de ma gorge puis, se retirant, il inonda mon visage et mes seins d’une semence abondante, chaude épaisse et généreuse comme celles des garçons de son age. François ne fut pas en reste et après un  » han !  » il se retira et m’aspergeât à l’instant même ou j’explosais mêlant ainsi nos spermes sur mon ventre. Je me barbouillais le corps de ces crèmes délicieuses et me redressant j’entrepris de lécher les sexes de mes deux partenaires afin de les nettoyer de leurs dernières goutte de liqueur d’amour. Si la queue de François restait molle sous mes caresses buccales, celle de Jacques au contraire ne tarda pas à se raidir et à reprendre une belle dimension. Aussi je n’hésitais pas un instant, et me positionnant en levrette, j’offris ma grotte à l’assaut de cette jeune et vigoureuse verge. Ouverte comme je l’était après le passage de François, il s’enfonça d’un coup jusqu’au plus profond de mon intimité et commença un lent va et vient. A chaque poussée je me resserrais sur lui afin d’accroître son plaisir. Son rythme s’accéléra peu à peu, ses couilles venaient s’écraser contre mon fessier.

Pendant ce temps, François se repositionna face à moi tout en se masturbant. Comprenant son invite, je repris son sexe en bouche, ma langue titilla longuement le dessous du gland, tournant autours de la couronne, se promenant tout au long de la verge. D’une main je triturais consciencieusement ses lourds testicules velus. Soudain n’y tenant plus j’en pris un en bouche, je l’aspirais et le tétais tandis que les poils me chatouillaient agréablement le palais. Je me retenais de l’envie folle de croquer à pleine dent ce fruit juteux producteur de ce sperme que j’aime tant recevoir sur moi et en moi. Jacques s’activait de plus en plus et dans un dernier effort s’enfonça encore plus profondément me provoquant une légère douleur vite compensée par la chaleur de sa semence qui se répandait dans mes entrailles. Exténué il s’effondra sur mon dos puis roula sur le coté. Le cul en l’air, je sentais le sperme couler le long de mes cuisses.

– Tu pourrais au moins me nettoyer !

Jacques ne se le fit pas dire deux fois, et relevant la tête, il se mit en devoir de me lécher consciencieusement le tour et l’intérieur de l’anus.

François de son coté se pâmait à nouveau. Se retirant de ma bouche, il reprit sa masturbation, et me tournant le dos me supplia :

– Vas y, prends moi !!

Et il me tendit un cul rebondi couvert de poils bruns. Ecartant ses fesses, je découvris sa rosette. Je m’appliquais à la lécher avec application et à bien l’humecter, ma langue faisant le tour de l’entrée de sa grotte et la pénétrant par petits coups. J’enfonçais doucement un doigt dans l’orifice qui s’ouvrit dès ma première sollicitation. Je préparais longuement le passage, avançant un deuxième doigt puis, estimant la décontraction de ses muscles intimes et la dilatation suffisante, pointant mon clito à l’entrée, je m’enfonçais doucement en lui. Il se mit à gémir de plaisir. Je m’activais alors et je sentis rapidement les ondes du plaisir remonter en moi. Je frottais tant et plus mes couilles contre son gros fessier joufflu ; à la limite de l’explosion je m’arrachais de lui et lui présentais mon clito qu’il s’empressa d’enfourner en bouche. Je me vidais en lui en longues giclées.

Nous étions vidés, épuisés. Etendus sur le lit nous reprenions quelques forces.

– C’était super bon ! murmura Jacques en me faisant une bise dans le cou
– Oui, renchérit François, c’était à en pisser de joie !!
– S’il n’y a que cela pour te faire plaisir, il ne faut pas te gêner ! répliquai-je
– Chiche !
– Chiche !

François ne fit ni une ni deux, il se releva, se mit à genoux sur le lit et commença à pisser, un beau jet doré qui passa à quelques centimètres de ma tête et atterri sur les tomettes du carrelage de la chambre. Un mouvement inconscient de sa part et me voilà le visage éclaboussé. Premier moment de stupeur passé, je ne sais pas ce qui s’est emparé de moi à cet instant, mais au lieu de m’écarter je me suis au contraire placée en plein sous le jet. Cela ruisselait sur mon visage, sur mes seins. L’animal avait de la réserve et n’avait sûrement pas pissé de la matinée ; d’ailleurs son urine était colorée et fortement odorante. C’était la première fois que je me laissais aller à l’uro. De la main j’étalais le liquide tiède sur mon corps, et, par curiosité me suçais les doigts. Surprise de ne pas trouver le goût désagréable, je me redressais et j’allais directement à la source. Bouche ouverte, je laissais les dernières giclées pénétrer ma bouche. Le jet qui jaillissaient du sexe de François se ralentit peu à peu, il secoua sa bite m’éclaboussant le visage des dernières gouttes tandis que j’avalais une dernière rasade. Je me mis à le sucer avec application pour le nettoyer sous l’œil éberlué de Jacques.

– Mince alors, s’exclame t il, je n’ai jamais vu cela !
– Ne t’inquiète pas mon minet, tu en verra d’autre !

Et sur cette boutade, François et moi avons éclaté de rire
Mais la fin de la tournée les attendait et après s’être rhabillés, ils me quittèrent, et sur un dernier baiser nous nous promîmes de recommencer.

danielletr@9online.fr

(Récit illustré par une photo de l’auteur)

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Une réponse à Le bonheur est dans le pré (chapitre 2) par Danielle01

  1. Muller dit :

    Des quatre histoires de cet auteur travesti, celle-ci est de très loin la meilleure, le petit trio est très bien décrit et la petite séance uro excitante à souhait ! Bravo, j’ai adoré !

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