Le bêtisier du Nouvel-An (Première partie) par Jean-Michel_et_Martine

Le bêtisier du Nouvel-An
(Première partie)
par Jean-Michel et Martine

Lundi 1er janvier 2007. La veille, nous étions invités par une association à franchir le cap du Nouvel An. Dîner, piste de danse, et retour à l’appartement à trois du matin.

– C’est raisonnable… avait dit Martine en baillant à se décrocher la mâchoire dans la voiture sur la route du retour.

Côté repas : parfait. Côté alcool : un verre de vin et une coupe de Champagne en commun à minuit. Mais la danse et la chaleur aidant, une bouteille de Contrex n’a pas suffit pour le réveillon et Martine dût à plusieurs reprises se rendre aux toilettes… évidemment.

– Heureusement… me confia t-elle… je me suis bien équipé en prévision. Tu parles… moi qui n’est pas l’habitude de porter une robe longue dans des toilettes collectives… c’est obligatoire de faire debout, alors j’ai ressorti mon brave vieux collant mixte. Tu sais celui qui fait croire que l’on porte une culotte au-dessus du collant ? Ouvert sur le côté c’est impec pour mon pipi.
– Comment c’était les toilettes dames ? Pas d’urinoirs au mur ?
– Bof ! …Classiques. Trois cabines avec cuvettes et trois lavabos. Non… Pas d’urinoirs au mur. D’ailleurs, je me demande si une femme aurait osé utiliser ce moyen avec neuf chances sur dix d’être vue ? Tu me diras qu’entre femmes… Bon… Ce ne serait pas grave, mais il faudrait oser. Par contre, pendant que je me lavais les mains, il y a eu une nana particulièrement bruyante. Je ne sais pas comment elle s’y prenait mais c’était le grand jeu : un mélange de source et de chute d’eau, pas du tout érotique comme tu les aimes. Et toi côté hommes ?
– Deux cabines, cinq urinoirs, et trois lavabos. Pas de femmes égarées. Avec ta longue robe et ton collant-culotte, tu aurais dû m’accompagner. Avec les perpétuelles entrées-sorties tu te taillais un gros succès.
– Ah!… remarque, je pourrais faire celle qui fait une erreur et utiliser une des deux cabines. Cela se voit souvent « en boite » quand le côté « dames » est saturé. Mais dans ce cas il faut être super discrète pour ne pas échauffer les étalons. Je l’ai déjà fait quand tu m’accompagnais, tu t’en souviens ?
– Oui… Oui. Il y avait pas mal de regards sur toi à ta sortie et je ne te lâchais pas.
– Merci mon garde du corps.

La conversation roula sur le même ton badin, coupée des petits rires après Champagne de Martine, jusqu’au parking de l’immeuble.
Une descente au sous-sol, une marche arrière pour se mettre sur notre emplacement et une confidence au sortir de la voiture.

– Ah !… C’est pas vrai… J’ai encore envie de pisser.
– Dans moins de deux minutes on sera dans la salle de bain, ou alors si ça urge… ici derrière la voiture et le coin du mur, ce ne serait pas la première fois.
– Oui…mais même en visant bien le mur, je vais éclabousser, la robe et le manteau vont en prendre un coup. Ça peut attendre quelques minutes encore.

Une fois dans l’immeuble on entendait des gens bavarder dans les étages. On avait beau appeler l’ascenseur il ne descendait pas.

– Les vaches… Ils font la conversation en bloquant la porte. C’est encore ceux du quatrième. Ils s’en foutent que j’ai envie de pisser. Je vais monter à pieds et faire leur fête.

On entendit :

– Oui… Au revoir… Et encore meilleurs vœux.

Un bruit de mécanique qui bouge, et bientôt la porte s’ouvrit libérant quatre ou cinq passagers sous le regard rempli d’éclairs de Martine.

A peine dans le couloir, le manteau accroché, les chaussures furent abandonnées rapidement. Je manifestais moi aussi le désir d’une vidange. Martine protesta :

– Oh là !…D’accord !….On y va à deux !….Mais c’est moi la première ou je fais dans la douche ou le lavabo !

J’avais bien entendu « on y va à deux », et elle se dirigea vers la salle de bain me tendant la main derrière elle. Deux secondes plus tard, elle était campée bien droite au-dessus de la cuvette, me faisant face, contrairement à son habitude où généralement elle me montrait ses fesses. C’est vrai qu’en jupes longues la situation était un peu embarrassante et elle précisa :

– Une main pour la jupe, une main pour tirer sur la jambe de culotte, et une main pour ouvrir la foufoune. Il m’en manque une. Aide-moi Jean-Mich’, tire sur l’entrejambe.

Je ne fis pas prier. Il s’en suivit un long silence pendant lequel deux paires d’yeux fixaient la fente entr’ouverte d’où devait venir le pipi urgent. Nos mains se touchaient. Deux doigts de la sienne écartant un peu les grandes lèvres, pendant que de la mienne je tenais le fond du collant ouvert.
Consciente de la petite scène de provocation qu’elle me jouait, Martine n’arrivait pas à se lâcher. Je pensais l’aider en disant :

– Pense que tu es seule comme tout à l’heure aux toilettes.
– Oui… Bien sûr. J’étais seule et je me débrouillais avec deux mains comme je pouvais. Mais ici, j’ai envie que tu m’aides avant que l’on se mette au lit et voilà ce qui m’arrive : … je cale. Pourtant je t’assure il est prêt à sortir…j’ai perdu une goutte.

Elle ne me cachait même pas que c’était une exhibition provocante plutôt qu’un vrai pipi urgent. Elle pensait bien qu’après sa vidange il était évident qu’il y aurait autre chose. J’avais une envie folle de passer un doigt sur sa fente entr’ouverte. Je lui fis une autre proposition.

– Tu veux que l’on change ? Tu tiens ta culotte et moi la fente…Ca marche ?
– Tu rêves ? Là ce serait le blocage parfait. Pourtant ça doit marcher comme cela. Bon pour une fois on fait un compromis. Tu changes. Tiens la jupe et moi le fond du collant. Là on a des chances.

Ce que l’on fit, et au bout de quelques secondes, comme un réservoir que l’on crève, un énorme pipi gicla complètement désordonné.

– Ah ! Zut ! …Qu’est-ce que je fous ? Je m’en mets partout. Plein le collant, plein les doigts et même sur le carrelage. Une vraie débutante. J’ai honte. Je ne me souviens pas d’avoir pissé aussi salement. Et impossible de rectifier et de m’arrêter.

Pendant sa diatribe le jet s’était tari mais elle continuait à râler.

– Tiens…Je te passe un kleenex.
– Un kleenex ? Tu parles. Un torchon oui. Avant tout j’enlève le collant.

Elle le glissa avec précaution et presque avec dégoût le long de ses cuisses et sur un pied puis sur l’autre elle acheva de l’enlever avant qu’il atterrisse prés du panier à linge. Me sentant un peu responsable de cet état de choses, je pris une serpillière et épongeai les rares gouttes qui étaient effectivement tombées devant la cuvette pendant que ma petite pisseuse se passait un gant de toilette savonneux entre les jambes pour effacer les traces de sa maladresse. Pendant qu’elle se séchait, j’en profitais pour vidanger moi aussi.

– Oui… Evidemment… avec ton engin… toi c’est plus facile… dit-elle retrouvant son humeur habituelle.
– Tu devrais toujours garder un de tes Freelax sous la main (si j’ose dire) surtout quand tu veux me faire une démonstration.
– Ouais!… C’est sûr… Je sais… Il y en a un dans la boite à gants dans la voiture pour le cas où j’aurais une urgence sur la route, et un autre dans l’armoire de toilette. Avec je ne m’en serais pas mis partout. J’avais aussi envie que l’on fasse autre chose que de pisser. C’est pour cela que j’ai foiré… dit-elle en riant en manière d’excuses.

Elle avait fini de se déshabiller. La jupe, le chemisier, tout était déjà sur un cintre en attendant d’être rangé dans l’armoire. De la voir se balader toute nue après son aventure m’avait donné des idées et cela se voyait nettement au travers de mon pyjama. Allongée la première sur le lit, elle m’en fit la remarque.

– Oh! Mais… Tu m’avais caché cela !…dit-elle en glissant la main dans le pantalon… Montre-moi un peu.

Et elle me gratifia d’une dizaine de va-et-vient provocateurs.

– Et toi… Où en es-tu ? Tu n’en as plus envie ?
– Le contretemps et la fatigue l’on un peu refroidie. Mais si tu t’occupes un peu d’elle… elle pourrait bien se réveiller.

En disant cela, bien allongée sur le dos, les jambes repliées et écartées, elle m’invitait. Je ne me fis pas prier et ma bouche rejoignit sa petite chatte encore toute parfumée de l’odeur du savon qui venait d’être utilisé. Le parfum de lavande fit bientôt place à un autre et au petit goût acre du plaisir. Mais je ne sentais pas ma Martine aussi enthousiaste que d’habitude sous cette caresse que pourtant elle aimait.

– Bon… Attend… Viens… Et se redressant sur le lit, elle me tendit ses petites fesses. Je dois reconnaître que j’attendais cela depuis un moment. J’avais vraiment envie de la pénétrer, ce que je fis sans difficulté.

Je ne sais pas depuis combien de temps duraient mes va-et-vient et je sentais que je ne pourrais plus garder longtemps mon plaisir. Martine, au contraire, habituellement prompte à « décoller » ne semblait pas avoir quitté la ligne de départ. Je la devinais concentrée sur la recherche du plaisir, elle agitait la tête de droite à gauche et finit par me dire :

– Tant pis… Je n’arrive pas à prendre l’ascenseur. T’occupe pas Jean-Mich’…Roule pour toi.

Son invitation arrivait juste à temps au moment où je ne pouvais plus faire autre chose que de m’éclater en elle. Après le coup de kleenex de l’un et de l’autre elle s’étonna.

– Et bien ça alors… Habituellement le Champagne ça me ferait plutôt l’effet contraire. Bon… Ça ira mieux demain !… Oh là. ! Quatre heures !….Ca doit être aussi la fatigue et il y a longtemps que l’on n’avait pas dansé.

Bises en forme d’excuse et de conclusion…Couette… Lumière….Dodo.

– –0- —
Je commençais à ouvrir un œil quand le silence de la chambre fut envahi par le bâillement de Martine. Ce bâillement était apparenté au cri de Tarzan. La lampe de chevet s’alluma avant qu’elle s’écrie :

– Douze heures trente ?….On a dormi huit heures… Café ou apéritif ?

A peine éveillé, je lui répondis :

– Comme tu veux !…Sachant que chez nous l’apéritif n’avait pas cours.

Elle sortit du lit, alla vers la cuisine et j’entendis successivement la radio, la porte de l’armoire, le bruit de deux verres qui s’entrechoquent, la porte du frigo qui s’ouvre et se referme et le bruit des verres qui se remplissent.

Elle réapparut avec deux verres de jus d’orange sur un plateau.

– Du café à douze heures trente ? …Non hein ! Un jus d’orange après un repas de réveillon et huit heures de dodo je préfère. T’en veux ?

Je réussis à ouvrir les yeux pour voir ma Martine, un plateau devant elle portant deux grands verres de jus d’orange. Sa tenue vestimentaire acheva de me réveiller complètement. Au saut du lit, je pouvais m’attendre à la voir toute nue, comme elle avait dormi, en chemise de nuit ou en robe de chambre éventuellement quand elle est frileuse. Mais là… la voyant je me suis mis à rire. Elle avait trouvé au portemanteau de la salle de bain, un vieux pull à col roulé, usé, élimé par les ans et le travail, que je ne porte que dans de rares circonstances où je dois bricoler dehors. A force d’être lavé, ce pull n’a plus ni forme ni couleur et il est deux fois trop grand pour elle.

Le col lui tombait presque sur les épaules et les manches étaient trop longues, de plus il lui descendait au ras de sa petite chatte ce qui soulignait qu’elle avait besoin de passer chez le « coiffeur. »

Vu ma surprise et mon hilarité, elle crut devoir se défendre :

– D’accord… C’est pas la classe. Mais je suis frileuse ce matin et j’ai trouvé cette ruine à laquelle tu tiens tant en passant prés du portemanteau. Pour la circonstance il me tient chaud.

Elle, assise sur le bord du lit, on se remémorait les souvenirs du réveillon en buvant notre jus d’orange et on esquissait de vagues projets pour le reste de la journée qui serait courte.
Pour le déjeuner, ce sera poulet froid salade et un bout de fromage. L’après-midi, un peu de télé, un tour sur Internet pour les vœux aux collègues et aux amis. Ca passera vite.

– Mais pour l’instant… interrompit Martine… ça sera plutôt un pipi de plus en plus urgent.

Histoire de rire, je lui fit une proposition :

– Tiens… Tu as tout ce qu’il faut sous la main… Et je lui tendis mon verre vide.
– Je considère cela comme un défi et je te dirais bien d’accord. Mais vingt-cinq centilitres çà me paraît bien peu avec l’envie que je ressens. Mon jus d’orange n’est pas encore arrivé en bas, mais je n’ai pas encore fait depuis hier soir… J’ai des doutes. En tout cas pas ici, car quand je suis partie je suis partie, et si le verre déborde… bonjour la moquette. Viens dans la salle de bain, là, les toilettes, la douche, le lavabo, j’aurai une sortie de secours.

Heureux que ma proposition à laquelle je ne croyais guère intéressait pas petite pisseuse, je suivis mon vieux pull jusque dans la salle de bain, mon verre à la main. Ce pull déglingué lui donnait un air de clocharde et ne lui allait vraiment pas du tout, de plus il lui gardait le bas des fesses et la chatte à l’air. Décidément maintenant bien éveillée, elle prit les devants :

– Bon… Puisque c’est ton idée tu tiens le verre et je le remplis.

Levant un peu le pull devant elle bien ce fut inutile, elle se campa bien droite, écarta un peu les pieds, deux doigts s’installèrent en haut de sa fente pour l’écarter légèrement. Je glissai le verre entre ses longues cuisses et attentifs tous les deux, nous attendions en grand silence que la petite source s’éveille. Cinq secondes… Plus encore et… rien. Elle réprima un petit rire. Je me gardais bien d’en faire autant pour ne pas avoir l’air de rire d’elle.

– Ca alors… Voilà que je cale aussi pour un simple pipi avec toi. C’est pas possible. Il est là, je le sens prêt à partir. Ça doit être la peur de déborder qui me coince. On coupe la poire en deux : ce sera cuvette et c’est toi qui m’écarte, c’est honnête comme marcher ?

Elle se déplaça et alla s’installer debout au-dessus des toilettes. Je me mis sur le côté et entourant ses hanches je plaçai une main de chaque côté pour entrouvrir sa fente, comme elle me l’avait souvent conseillé. A nouveau, il s’écoula de nombreuses secondes sans qu’elle puisse ouvrir les vannes.

– Oui, évidemment… Maintenant je suis bien branchée sur la suite et tes mains là me donnent une toute autre envie. Bon excuse-moi. Je le fais toute seule si tu veux bien et après tu me prends.

Je la quittais et elle eut à peine le temps de s’asseoir sur le siège comme une petite fille sage qu’un véritable torrent tomba dru dans la cuvette. J’eus droit, malgré tout, de passer le kleenex, ce qui me permit de constater qu’elle était déjà dans de bonnes dispositions pour m’accueillir. Elle eut un grand sourire quand elle vit que mon pyjama, à nouveau, trahissait mon désir lui aussi. Plus besoin de parler. Elle entra la main par la ceinture du pantalon et assura :

– Oui… C’est ce que j’avais cru voir. Elle est juste à point.

Sans autre commentaire, elle appuya ses mains sur le bord du lavabo, recula et écarta un peu les pieds. Nos tentatives de pipi en commun l’avaient rendue toute mouillée et ouverte. Je la pénétrai sans peine et appréciai la douceur du lieu. Je commençai mes va et vient bien décidé à la mener au paradis qu’elle avait manqué au paravent.

– Non !….C’est pas vrai !….cria t-elle quand on entendit le carillon de la porte. Quel est le con qui nous sonne à une heure et un jour pareil ?

Evidemment, notre petit jeu fut interrompu. Je me proposais d’aller voir, étant plus présentable qu’elle.

– Non… Laisse…dit-elle, réussissant à passer une robe de chambre au-dessus du vieux pull… Je serai plus présentable. Mais ça va chauffer je te jure !

J’entendis le bruit du verrou et le grincement de la porte. Puis une voix masculine, et bientôt ma Martine qui disait haut et fort :

– Non monsieur !….Monsieur D… c’est l’étage au-dessus !

Et la porte se referma en claquant sur l’importun soulignant le courroux de Martine. Quand elle revint dans la salle de bain, évidemment, les preuves de mon désir étaient bien affaiblies, celles de Martine sans doutes aussi. Désespérée et irritée elle souffla en disant :

– Patate va !…Et le nom est marqué sur la porte en plus. Bon…Jean-Mich’, … allez… Pour l’instant on abandonne. Tu prends ta douche pendant que je m’occupe du déjeuner. Après ce sera moi.

Ses bras autour de mon cou elle continua :

– Quand je pense que je suis maladroite au point de pisser dans mon collant, que je n’ai pas été foutue de me laisser jouir pour arriver au septième ciel, que je n’ai pas pu me décontracter par deux fois pour faire un pipi avec toi, que ce coup de sonnette a tout cassé quand on était bien partis, ça me fait penser à l’émission de télé que nous avons vue hier. Tu t’en souviens ? « Le bêtisier ». Et bien, nous aussi nous avons eu le nôtre de bêtisier du Nouvel An.
Cet a après-midi je débranche le carillon de la porte, je décroche le téléphone, je coupe les portables. Ce sera comme dans « La vie parisienne » d’Offenbach, tu sais l’air du brésilien : – « Je veux m’en fourrer jusque là »

Du moins, elle le pensait.

(à suivre)
Jean-Michel et Martine
Janmich59@wanadoo.fr

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