La fille de mon amie par Serge Virinoviev

 

 


La fille de mon amie

Vous rentrez tôt de l’université mademoiselle,
Nous allons donc pouvoir ensemble converser,
Il fait beau, asseyons-nous donc sous la tonnelle,
Accordez-vous le temps à l’ombre de paresser.

Venez près de moi sur le banc que je préfère,
C’est là que votre aimable mère m’a demandé
Si je pouvais vous loger dans ma gentilhommière
Et je ne regrette pas à sa requête d’avoir cédé.

Je me sentais bien seule en ma grande demeure
Et votre présence est venue ma vie ensoleiller,
Permettez que d’une bise votre joue j’effleure,
Vous dont la candeur ne cesse de m’émerveiller.

Oh mais votre bouche s’est posée sur mes lèvres
Alors que je vous ai embrassée de façon amicale,
J’en suis troublée et j’en ressens de la fièvre,
Une telle audace ailleurs eut été un scandale.

Ah mais que faites-vous là chère Marie-Cécile ?
Lâchez-moi et cessez de me caresser les seins,
La tête me tourne et vous me rendez fébrile
Alors que votre main trousse ma robe à dessein.

Vous êtes la fille de mon amie et je ne veux pas
Avec vous m’adonner à des plaisirs saphiques,
J’ai compris que vous fantasmez sur mes appas
Mais ne voyez-vous donc pas combien je panique ?

Je vous en prie retirez vos doigts de ma culotte,
Vous voulez jeune tendron me rendre folle ?
Votre index mon clitoris et mon amande tripote,
Dans mes nuits de solitude plaisir dont je raffole !

Depuis des années je pratique le plaisir solitaire,
Je me masturbe pensant à des phallus fougueux,
Comment aurais-je pu penser, femme célibataire,
Que de me faire lécher par vous soit si délicieux ?

A genoux devant moi vous m’écartez les cuisses,
Vous m’avez ôté mon slip, je me suis laissée faire,
Voici que votre langue dans mon vagin s’immisce
Et ce que vous me faites là ne peut me déplaire.

Je me donne à vous, au diable les convenances !
Je me prête à votre appétence de mon intimité,
Je jouis ! Enfin vous m’apportez la délivrance,
Offerte et ouverte à vous en toute impudicité !

Venez Marie-Cécile nous serons mieux sur un lit,
Je vous prodiguerais les mêmes douces caresses,
De votre jeune corps je veux explorer les replis
Et oublier entre vos jambes ce qu’est la sagesse.

Il faut que je vous dise que vous êtes la première,
Je n’ai jamais par une autre femme été butinée,
Aucune n’a fouillé comme vous en mon derrière,
Laissant ses lèvres se hasarder sur mon périnée.

Oui accepte ma couche chaque nuit de partager,
Ta mère ne saura rien de nos rapports lesbiens,
Je suis redevenue femme et j’ai le cœur léger,
Je te suis soumise, Marie-Cécile je t’appartiens !

Serge Virinoviev

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Une réponse à La fille de mon amie par Serge Virinoviev

  1. asemir dit :

    Trop mignon

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