La dame du cinéma, son mari et sa servante par Estonius – Parties 3 et 4

La dame du cinéma, son mari et sa servante par Estonius – Parties 3 et 4

Partie 3

L’expérience m’avait amusé, je ne me posais plus de questions métaphysiques et souhaitait que le mail promis finisse par arriver dans ma boite aux lettres. C’est ce qui se passa, trois jours plus tard alors que je commençais à manifester des signes d’impatience : Fébrile j’en découvrais le convenu.

« Samedi, nous allons passer l’après-midi au théâtre, j’ignore si nous rentrerons directement, mais nous souhaitons te trouver chez nous en rentrant. Tu seras notre esclave pour la fin de l’après-midi et pour la soirée, nous n’avons pas de programme précis, nous improviserons. Par contre nous souhaitons de trouver, attaché et travesti, et aussi très excité. Andréa, notre ravissante soubrette sera là et s’occupera de toi. Tu devras te remettre entièrement à elle, elle saura te préparer. Rends-toi chez nous à 16 heures précises. Si tu as un empêchement ce jour-là, nous remettrons à plus tard, mais fais nous le savoir. Sinon, renvoie ce message en indiquant simplement que  » votre esclave dévoué sera bien au rendez-vous fixé par ses maîtres »

J’accusais donc réception, ça ne m’engageait pas trop, je me mentais à moi-même en prétendant que ma décision n’était, en fait pas prise… si, elle l’était, et le samedi à 16 heures tapantes je sonnais chez Monsieur et Madame Foldingue.

Andréa m’ouvrit ! Une belle femme en tenue de soubrette traditionnelle avec le petit chemisier blanc bien décolleté, et la petite jupe noire. Sa chevelure était très brune, son teint mate et ses pommettes saillantes sur son visage souriant lui dessinaient un petit minois tout à fait sympathique. J’ignorais son origine, peut-être turque…

– Quand vous aurez fini de me détailler, vous me direz ce que voulez ?

Pas aimable ! Et le sourire qui ne devait être que de circonstance ne fut plus qu’un souvenir

– J’ai reçu un mail de la part de vos… de vos…
– De mes employeurs… Bon, ça va je vous attendais, suivez-moi… et n’en profitez pas pour me mater le cul, ça me gêne !

C’est quoi cette harpie, je fais quoi, je me casse ? J’hésite !

– Alors, vous venez, ou pas ? Je ne vais pas vous bouffer !

Je la suis.

– Je vais vous raser tous les poils, on va faire ça dans la salle de bain, mais déshabillez-vous ici ! M’indique-t-elle en me montrant un fauteuil

J’obtempère, elle me laisse seul quelques instants. Je suis là comme une andouille, j’ai gardé mes chaussettes, mais je réalise qu’il vaudrait mieux que je les enlève aussi. Mais voici Andréa qui revient :

– Je ne vous ai pas demandé de retirer votre caleçon, remettez-le s’il vous plait !

Là, je n’y comprends plus rien, sur le mail il était indiqué qu’elle était aussi là pour m’exciter, on serait plutôt en train de prendre le chemin inverse… Elle me demande de la suivre dans la salle de bain, me fait asseoir sur un tabouret.

– On va commencer par les jambes ! Coup de bol, vous n’êtes pas trop poilu, le dernier à qui j’ai fait ça, c’était un véritable singe !
– Parce que vous faites ça souvent ?
– Si on vous demande…
– J’en parlais parce que vous m’en parliez !
– J’ai bien compris !
– Maintenant si vous souhaitez que je ne parle plus, et bien je ne parlerais plus… Je ne suis pas le mec emmerdant… mais je trouve ça dommage !
– Quoi qu’est dommage !
– De ne pas se parler !
– Se parler de quoi, on ne se connaît pas ! Répond Andréa tout en me répandant une tonne de gel à raser sur ma jambe gauche.
– Justement on aurait fait connaissance ! Oh ! Vous avez les mains très douces…

Je la vois pour la seconde fois esquisser un sourire !

– Vous êtes vraiment spécial, vous, je ne sais pas où les patrons vous ont dégotté… mais bon, enfin au moins ça change…
– Ça change de quoi !
– Des autres ! Répond-elle simplement, puis elle saisit un rasoir jetable et commence à me raser la cuisse.
– Euh… Je peux vous poser une question ?
– Posez toujours !
– J’ai toujours été trop curieux… mais vous avez l’habitude de raser les hommes ?
– Ben non ! Vous êtes le troisième, c’est la dernière fantaisie de mes patrons. Mais les deux d’avant, bonjour, entre le premier que j’avais envie de baffer tellement il me regardait avec mépris et le deuxième qui avait tellement de poils que j’ai cru que je n’y arriverais jamais… Bon ça va les jambes, sinon vous me dites, je préfère changer de rasoir dès que ça accroche un peu, je vais vous mettre un peu d’eau chaude sur une serviette et on finira par de l’après rasage

Je me regardais tout surpris de m’apercevoir de la vitesse à laquelle elle m’avait rasé les jambes…

-… Et il y a longtemps que vous travaillez ici ?
– Ça doit faire cinq mois !
– Seulement ?
– Quoi seulement ?

Je n’arrivais pas à comprendre comment au bout d’une période si courte une telle complicité avait pu s’établir entre ses patrons et elle… il devait y avoir autre chose, mais je ne savais pas trop comment aborder la question.

– Je veux dire vous les avez connus comment ?
– Qui ça ?
– Vos patrons !
– C’est du business, je ne peux pas tout vous dire ! Bon ça va les bras ?
– Ben oui ça va !
– Bon vous n’avez pas de poil dans le dos, on va s’occuper du torse, et du ventre, après il restera les parties intimes…
– Je suis trop curieux, alors ?
– Oui ! Mais bon ça va, vous avez de la chance d’être sympa !
– Je suis sympa parce que vous êtes charmante…
– Charmante, tu parles !
– Si j’aime bien votre voix, votre regard, votre sourire…
– C’est tout oui ?
– Votre décolleté aussi !
– Ah ! Je me disais aussi ! Bon… On va encore changer de rasoir… Ne bougez surtout pas, la peau près des tétons est très fragile… ils sont vachement développés vos bouts de seins, c’est rare chez un homme…
– Ce doit être à force de me les faire pincer !
– Ah, oui, tu m’as l’air d’un drôle de petit vicieux, toi ? Reprit-elle passant ainsi au tutoiement lors d’une phase que je ne savais pas encore si importante pour la suite.

Elle disparut alors de la salle de bain me laissant seul quelques instants mais me prévint qu’elle revenait de suite, effectivement elle revint avec une bouteille d’eau gazeuse. Elle la déboucha puis en bu une gorgé à même le goulot.

– Tiens, bois !
– Merci je n’ai pas trop soif !
– Tu n’as pas trop soif, mais tu vas boire quand même, mes patrons m’ont demandé de te faire boire au moins un litre de flotte !
– Quelle drôle d’idée ?
– Allez glou glou !

Bon, n’étant pas complètement bouché, je compris le but de cette étrange requête, et me mis donc en devoir de boire de longues goulées. Puis Andréa finit de me raser le « devant »

– Tu sais que t’es mignon comme ça sans poil ?
– Merci !
– Hum, ces petits tétons qui ne demandent qu’à être pincés…

Et joignant le geste à la parole, la voici qui me pince mes bouts de seins

– Ne faites pas ça, je ne vais plus me contrôler !
– C’est justement pour cela que je le fais ! Et puis tutoie-moi, ce sera plus simple !
– Ah ! C’est bon !
– Je te le fais encore !
– Oui !
– Demande-le-moi mieux !
– S’il te plait Andréa, pince-moi les tétons !
– Comme ça ?
– Oui !
– Vicieux !
– Oui ! Encore, c’est bon !
– Plus fort ?
– Si tu veux !

Elle me pince encore, cette fois très fort ! Puis arrête !

– Maintenant retire ton slip, on a encore du boulot !
– Hum… tu sais te servir de tes doigts, toi…
– Je sais, j’ai été à la bonne école…

Je renonce à comprendre le sens caché de cette dernière réplique, et envoi valser mon caleçon !

– Ben dis donc, ça bande bien tout ça !
– C’est de ta faute !
– De ma faute à moi, je n’ai rien fait ! Plaisante-t-elle. Bon surtout tu ne bouges pas !

Elle me passe alors une serviette chaude sur le pubis et sur les testicules, puis elle projette du gel qu’elle étale ! Quelle sensation je ne vous dis pas !

– Allez, on rase !

Quelques habiles coups de rasoir et voici mon sexe plus que nu !

– C’est pas possible, tu as travaillé dans un hôpital, pour avoir un coup de main pareil !
– Je n’ai pas que le coup de main, j’ai aussi un bon petit coup de langue ! Me confiât-elle alors coquinement.

Et sans crier gare la voici qui approche sa bouche de mon sexe et qui le gobe ! Sa langue furète autour de ma verge et de mon gland, c’est trop bon, cette fille est une sorcière !

– Ce n’est qu’un aperçu ! Mais j’ai envie de t’en donner un autre !

Sa bouche est alors à quelques centimètres de mes lèvres. Non je n’y crois pas ! Si pourtant, elle s’approche encore, et nous nous embrassons. Je n’en peux plus, j’ai une trique d’enfer. Malheureusement le baiser ne dure pas longtemps !

– C’était des suppléments gratuits, parce que finalement je te trouve super sympa ! A toi de voir si tu veux qu’on aille plus loin…

J’allais répondre je ne sais pas trop quoi d’ailleurs mais elle me fait taire !

– Chut ! On n’est pas pressé ! Maintenant tu vas te mettre à quatre pattes, je vais te raser le trou du cul !

J’obtempère, curieux comme sensation le gel autour de l’anus, ça va d’ailleurs assez vite, de toute façon j’ai l’esprit ailleurs, cette fille est trop mignonne, je flashe complètement. Et en ce moment j’ai beaucoup plus envie de faire l’amour avec elle que de me livrer à des singeries avec ses patrons… mais comment lui dire ?

Je sens le doigt d’Andréa me caresser l’anus, et s’y insérer légèrement

– C’est un peu serré, ça ?
– Ah, tu crois ?

Qu’est que vous voulez que je réponde ?

– T’es toujours aussi serré ?

Mais c’est qu’elle insiste !

– Je ne sais pas !
– Tu ne te fais pas enculer souvent alors ?

Quelle trivialité !

– En fait, non !
– Je vais te mettre un petit plug, faut que je trouve ça dans leur fouillis, on verra ça tout à l’heure. Ouvre-toi, je vais te mettre un doigt…
– Mais…
– Tais-toi, tu n’y connais rien ! dit-elle en plaisantant.

Me voici avec son doigt dans le cul, elle le fait aller et venir, je suis vite envahi d’une sensation bizarre… Je vous dis cette fille est une sorcière.

– C’est bon ?
– Oui !
– Tu dois me prendre pour un phénomène ! demande-t-elle
– Un phénomène, non, en fait j’aimerais te connaître davantage !
– Ça devrait pouvoir se faire ! Répond-elle en minaudant !

Puis sans crier gare, elle me fait un petit bisou assez chaste mais néanmoins sur les lèvres…

– Bon, reprend-elle, tout cela n’est pas fini, je vais te faite les ongles, puis te maquiller, ça va bien prendre une bonne demi-heure !
– Tu veux que je te dise un truc ?
– Dis-moi un truc !
– J’ai plus très envie de jouer avec tes patrons, je préférerais t’emmener au restaurant…
– Au restaurant, juste au restaurant ?
– Tu m’as compris !
– Mais bien sûr mon bébé !

Et nouveau petit bisou ! Je vais craquer moi !

– Tu n’as qu’à dire à tes patrons que je ne suis pas venu ! Et je t’invite !
– Ok, pour l’invitation, je l’accepte, mais pour le reste, tu vas rester gentiment ici, j’ai aussi envie de faire plaisir à mes patrons, j’ai un cœur d’artichaut, ce n’est pas de ma faute…
– Quand même quelle complicité avec tes patrons au bout de seulement cinq mois de service !
– Ben, oui c’est comme ça ! Ils sont bizarres, mais super gentil, et surtout ils me respectent, alors quand il me demande un truc je le fais… Normalement aujourd’hui je ne travaille pas, je suis en train de faire des heures sup… C’est pour ça que je n’étais pas trop d’humeur tout à l’heure…Le seul problème…
– Oui…
– C’est que parfois ils se mettent à boire… j’aime pas ça ! Bon voilà une main de faite, souffle dessus, ça séchera plus vite !
– J’enlève ça comment après, je ne vais pas me balader dans le métro avec les ongles faits !
– On verra quand tu auras fini de t’amuser avec eux, de toute façon ça ne va pas prendre des heures, après soit la patronne t’aidera à te démaquiller soit ils te paieront un taxi discret. Tu as des belles mains, des mains d’artistes, tu joues d’un instrument ?
– Non, j’aurais bien voulu, j’adore la musique mais je suis incapable de reconnaître un do s’un si !
– Si tes mains ne sont pas faites pour la musique c’est peut-être qu’elles sont faites pour les caresses ?

C’est pas possible elle va me faire fondre !

– Bon normalement après le rasage j’avais instruction de me déshabiller pour t’exciter un peu, mais tu vois ça a pris une autre tournure…
– Euh… personnellement ça ne me dérange pas si tu te déshabilles !
– Tu risques d’être déçu !
– Je ne crois pas non !
– Je ne suis plus une jeune fille !
– Moi non plus

On rigole !

– Bon, le visage… c’est bien rasé, mais pas assez, je vais donner un petit coup et après on appliquera une base…
– C’est la première fois que tu as des patrons aussi bizarre ?
– Bizarre, pas plus que les autres !
– Tu ne vas pas me dire que tous tes patrons étaient des obsédés sexuels ?
– Mais attends, il y a quelque chose que tu ne comprends pas, il existe un « marché » comme on dit des soubrettes « sexuelles », c’est en fait un contrat de femmes de ménages avec des obligations à caractères érotiques. La seule différence c’est que c’est super bien payé !
– On en apprend tous les jours !
– Après mon divorce j’ai toujours travaillé dans le sexe, j’ai fait du peep-show, d’autres trucs aussi et un jour, un type m’a proposé une place, c’était très sado maso comme ambiance, le scénario était souvent le même j’étais la vilaine soubrette qui avait fait des bêtises et il fallait me punir… mais tout cela n’était qu’un jeu et je ne m’en plaignais pas… Ces gens n’étaient pas méchants.
– Intéressant !
– Ben, oui, bon bouge pas je vais te faire les yeux, il faudrait que je m’arrange pour que je n’aie pas à t’épiler les sourcils. Bouge pas, je t’ai dit…je vais faire ça super !
– Je ne bouge pas ! Mais tu n’avais pas dit que du devais te déshabiller ?
– Si, mais attends…

J’ai cru voir sur son visage à ce moment-là une certaine anxiété ! Puis sans que je lui demande, elle continua son histoire, il ne s’agissait pas simplement de faire « la conversation » je sentis qu’elle avait brusquement et réellement envie de me parler d’elle, de son passé.

– Qu’est-ce qu’on disait, Oui, mes patrons, les sado-maso, ils changeaient souvent de soubrettes. Je me suis retrouvé après chez des grands bourgeois pas trop sympas, en fait ils me méprisaient profondément, l’un de leurs trucs étaient de m’obliger à aller sous la table pendant leur réception et à sucer les invités, aussi bien les hommes que les femmes. Un jour j’ai refusé de sucer un gros porc, il avait la bite dégueulasse. J’ai su après que c’était un mec super important. Ils m’ont jeté comme une malpropre, et je n’ai même pas eu ma paie du mois ! J’ai bourlingué pas mal après, et j’ai fini par retrouver une place, un couple de hauts fonctionnaires, un peu givrés mais très corrects.
– Et eux aussi, ils te demandaient des trucs bizarres ?
– Plutôt, oui ! Le mec organisait des parties homos chez lui, sa femme avait fini par être au courant, je devais m’enfermer dans un placard, tout regarder par un œilleton, prendre des notes et lui raconter tout par le détail… tu vois…
– Et pourquoi faire, elle préparait son divorce ?
– Mais non pas du tout, ça l’excitait ! Souvent je lui faisais le compte rendu alors qu’elle était dans son bain, elle se masturbait comme une folle, ou alors parfois elle me demandait de la lécher, ou de lui foutre un gode… Elle m’aimait bien, quand j’étais triste, elle s’occupait de moi, elle avait une façon de me lécher mon petit minou… c’est la seule femme qui est arrivé à me faire jouir…Et puis ils ont été mutés à l’étranger. Et après je me suis retrouvé ici ! Voilà !
– Et ben ça alors !
– Comme tu dis ! Tu dois penser que je suis une drôle de fille, en fait je suis une espèce de pute, je ne suis pas quelqu’un d’intéressant ! Bon on va te mettre du rouge à lèvres, fait un O avec tes lèvres !
– Je ne vois pas pourquoi tu te dévalorises, chacun vit son destin. L’important c’est de ne pas faire du mal à son prochain, le reste : qu’est-ce que ça peut faire ?
– Tu parles comme un curé !
– Non les curés ne disent pas ça, je crois que le sexe n’est jamais sale, même quand il est associé à l’argent, le principal c’est que les gens se respectent et qu’ils soient bien dans leurs peaux.
– T’es gentil !
– Ça me perdra !
– Ben voilà… manque plus que la perruque. Une blonde frisée ça devrait t’aller comme un gant !

Elle partit chercher l’objet, j’avais de moins en moins envie de jouer les fanfarons avec ce couple bizarre, mais comme Andréa avait l’air de tenir à ce que la séance se fasse, je prenais mon état en patience…

– Et voilà, on va te mettre une petite culotte, des bas, un porte-jarretelles, des chaussures… non on ne va pas se prendre la tête avec les chaussures… On va parfumer tout ça ! Tiens regarde-toi dans la glace, si tu te fais bander, c’est que tu as gagné !

Je me regardais, le miroir me renvoyait l’image d’un travesti tout à fait plausible…

– Ils ne m’ont pas précisé s’il fallait te mettre en robe, mais je crois que je vais te laisser comme ça ! Avec tes petits tétons à l’air tu es tout à fait ravissant.
– Euh, je ferai bien un petit pipi !
– Sûrement pas, ça fait partie du jeu ! Allez viens, je vais t’attacher dans le salon

Je suivis Andréa, qui décrocha un tableau, laissant apparaître deux attaches auxquels elle me fixa par les poignets, mes chevilles furent elles attachées à une barre d’écartement, j’étais donc cloué au mur… puis détail trivial elle plaça sous moi une bâche en plastique. Enfin, la soubrette me fixa deux pinces assez légères au bout de mes seins.

– Bon je te laisse, j’ignore s’ils m’appelleront tout à l’heure. Si tu as envie de pisser, laisse-toi aller, mais essaie de le faire le plus tard possible, je pense qu’ils devraient être là d’ici une demi-heure…

Je réalise soudain que j’avais demandé à ne pas être attaché, je me suis laissé faire, uniquement parce que cette fille me subjuguait. Je lui dis !

– Tu n’as rien à craindre, je vais desserrer un peu les liens, en insistant un peu tu pourras te libérer tout seul en cas de problèmes… mais il n’y en aura pas…
– OK !
– Au revoir Etienne !

Elle m’embrase à nouveau, et l’espace d’un instant j’attrape son petit bout de langue.

– Au revoir Andréa !
– N’oublie pas tu me dois un restaurant… j’ai mis mon numéro de portable dans la poche de ton pantalon… Allez chao !

Partie 4

Qu’est-ce qu’on peut se faire « chier » quand on est attaché ! Ce n’est jamais que la deuxième fois de ma vie que je joue à ce truc-là, la dernière fois c’était pareil au début c’est marrant et puis après on a envie de se gratter, et on ne peut pas… Génial, non ? Il n’y a pas d’horloge dans ce salon, je n’ai aucune notion du temps qui passe, sauf qu’Andréa n’ayant allumé aucune lumière, l’obscurité commence à assombrir la pièce. J’attends, si vraiment mes zigotos tardent de trop, je me déferais de mes liens et j’irais voir ailleurs… Patience

L’envie de pisser est trop forte, je fais sur moi, le slip est trempé, mes bas également et la bâche s’est rempli d’une étrange petite marre. Je n’ai rien contre l’uro mais ne vois pas trop l’intérêt de cette mouillade. Mais ce n’est pas grave, on patiente encore…

Un bruit de clé, des voix. Evy et Pierre rentrent La lumière jaillit. Ils ont des paquets dans les mains qu’ils posent pour partie sur un fauteuil et pour l’autre sur la grande table.

– Hum ! On dirait qu’Andréa a fait des miracles ! S’exclame alors Evy !
– Adorable ! Surenchérit Pierre.

Je ne bronche pas ! Ce n’est pas parce qu’on joue à l’esclave que ça les dispense de me dire bonjour ! Evy s’approche alors de moi, m’enlève les pinces me provoquant un spasme de douleur. Ses doigts les remplacent, elle pince fortement me tortille mes bouts de seins. La douleur est vive, mais me fait instantanément bander. Pierre me détache d’abord les chevilles, puis les poignets. Il me retire ensuite mon slip, dévoilant alors ma bite rasée toute raide !

– Cette cochonne a pissé dans sa culotte ! constate-t-il

Je mets quelques secondes à réaliser que c’est de moi que l’on parle, se doit bien être en effet la première fois que l’on me cite au féminin !

– Ça mérite une bonne fessée ! Annonce Evy
– Allez-y ma chère ! Fessez-le donc ! Réplique Pierre vouvoyant pour rire sa compagne.

Je n’attends même pas qu’ils me disent de me retourner je m’arque-boute sur la table et je leur tends spontanément mon cul en le cabrant.

– Hum ! Quel beau cul il a celui-là ! Je vais te le défoncer, tu vas voir, j’espère qu’Andréa t’as bien préparé. S’excite la maîtresse des lieux. Mais avant moi aussi j’ai une sacrée envie de pisser !

Alors elle m’ordonne d’abord de me coucher sur le sol à l’endroit de la bâche et après avoir retiré sa culotte elle s’assoit sur ma bouche et se soulage vaillamment ! Faut surtout pas se gêner ! Pierre s’approche, je comprends qu’il a envie de pisser lui aussi, je vous dis quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Après m’avoir aspergé le torse et le sexe il vise ma bouche, un réflexe me fait détourner mon visage, il n’insiste pas.

Andréa s’en va dans un coin de la pièce où sur un coussin attendent divers ustensiles. Elle se saisit d’un martinet puis revient. Je n’ai pas vu le coup arriver. Elle frappe un peu trop fort cette conne,

– Aie !

Mais les suivants seront moins violents, malgré tout je commence à en avoir assez, elle a l’intelligence de s’en rendre compte et s’arrête puis vient me consoler les fesses en les caressant.

– Pauvre petit cul !

Puis se tournant vers Pierre et lui touchant la braguette

– Alors mon cochon on dirait que ça t’a excité, allez, on se déshabille…

Après avoir retiré le haut et une partie du bas, Evy s’harnache ensuite d’un gode ceinture, qui ne me dit rien qui vaille. Ils me caressent, je me laisse faire, presque simultanément ils se baissent afin de me sucer le sexe et lui rendre sa vigueur que la flagellation lui a un peu fait perdre.

– Hum, elle est délicieuse, elle sent bien la pisse ! commente Pierre

Quel vieux cochon, celui-ci !

– Allez retourne-toi comme tout à l’heure, je vais te prendre, ou plutôt non, suce d’abord ce gode comme tu sucerais une bite !

Me voilà entrain de sucer le gode ! Ça doit être plus excitant à regarder qu’à faire parce qu’en ce qui me concerne ça ne me fait rien du tout.

– Allez mieux que ça ! Me dit Evy. Tu préférerais peut-être une vraie bite ! Ce n’est pas un problème, suce la queue de mon mari.

Je le fais, au moins, ça au moins, c’est vivant, c’est doux, c’est chaud, ça a du goût !

– Quel vicelard ! Tu n’es qu’une suceuse de bite ! C’est bon les bites hein, salope ? La prochaine fois on t’organisera un petit truc on t’en fera sucer plein des bites… Ça te plairait, hein, petite pute ?
– Oui, bien sûr répondis-je la bouche pleine et sachant que cette réponse ne m’engageait à rien.
– Bon allez on se tourne et on ouvre son petit cul de gonzesse !

Je sens qu’on met un peu de gel sur l’orifice anal, puis je sens la pointe du gode essayer d’entrer. Je m’aide au maximum, mais ce n’est pas si facile. Je me souviens alors qu’Andréa avait projeté de me placer un plug ! Pourquoi a-t-elle oubliée ? Sans doute avait-elle la tête ailleurs et bizarrement cette réflexion me fait satisfait. Evy refait plusieurs tentatives puis elle à l’idée de rajouter du gel. Nouvelle tentative, ça rentre presque, ça rentre un peu, ça rentre, ça rentre bien. Une immense impression de gêne, puis des allers et retours. Au début, je ne vois pas trop l’intérêt de ce truc, puis soudain je me sens gagné par un immense trouble. Quelque chose se passe. Je suis bien ! C’est bon !

– T’aimes ça te faire enculer ! Hein salope ?
– C’est pas désagréable !
– Attends un peu tu vas voir ce qui va t’arriver, tu vas voir ce que tu vas prendre !

Elle finit par me laisser, me demande de ne pas bouger ! A nouveau je sens quelque chose en contact avec mon anus. La bite de Pierre me pénètre facilement ! Je n’en sais pas ce qui se passe derrière, je me plie en deux pour l’aider, il s’agite très violement en moi, ce n’est pas désagréable même si psychologiquement ça me fait un peu drôle. Puis la queue s’immobilise dans mon anus. Je l’entends jouir, il décule !

– Ça fait du bien ! Dira-t-il simplement.

Evy me fait retourner, et s’attaque de nouveau à mes tétons, me provoquant ainsi une nouvelle superbe érection, c’est qu’avec tout ça je commence à avoir mal aux coucouilletes, moi ! Puis les choses vont très vite, elle me suce un petit peu, juste pour le fun, puis se redresse, et me masturbe avec une efficacité redoutable… Je finis par éjaculer au bout de quelques minutes. Du sperme a atterrit sur les seins de ma maîtresse. Elle ne s’essuie pas, part s’asseoir sur la bâche humide et se masturbe les yeux fermés.

Quelques minutes plus tard, l’ambiance sexuelle est retombée, Pierre s’est revêtu d’une robe de chambre et Evy s’apprête à aller prendre une douche. Ils me demandent si j’ai quelque chose de prévu ce soir. Ne désirant pas m’attarder je prétexte que je devais plus ou moins passer voir une cousine.

– Une cousine ? Alors dépêchez-vous de rentrer. Il va falloir vous démaquiller ! Andréa vous a préparé un petit sachet avec les produits…

Où avais-je la tête ? Ils ne sont pas dupes, n’insistent pas, mais tiennent à m’offrir un petit verre avant que je les quitte. Puis ils m’appellent un taxi ! Je ne vous dis pas la trouille que j’ai eu de croiser un voisin en arrivant chez moi…

Epilogue !

Douze mois plus tard

– Ça n’a pas l’air d’aller me dit Andréa qui vient de rentrer !
– Je viens de recevoir la facture du syndic, avec les frais de ravalement on va être obligé d’annuler nos vacances !
– Ce n’est pas grave, on partira l’année prochaine ! Répond-elle
– Dès fois je m’en veux de t’avoir fait quitter ton boulot, tu gagnes trois fois moins qu’avant.
– Il n’y a pas que le fric dans la vie, je suis bien avec toi, c’est l’essentiel !
– Ça fait un an qu’on s’est mis en ménage, un an déjà !
– Je sais ! Reprit-elle avec le plus délicieux des sourires.
– Je t’ai acheté quand même un petit truc !
– Quelle coïncidence, moi aussi !
– On se les offre tout de suite, ou on attend un peu ?
– On va attendre, c’est moi qui t’emmène au restau le même qu’il y a un an et cette fois si c’est moi qui paye, j’ai encore un peu d’argent de côté.
– Super ! Je t’aime, tu sais ! Et tu feras comme l’année dernière, tu me montreras tes seins dans les toilettes ?
– Tu ne les connais pas encore par cœur ?
– Je ne m’en lasse pas !
– Alors d’accord !
– Et après le restaurant tu as des projets ? Demandais-je
– Hum, il y a longtemps que je ne t’ai pas rasé les poils…

Fin

(c) estonius mars 2003

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5 réponses à La dame du cinéma, son mari et sa servante par Estonius – Parties 3 et 4

  1. Chung dit :

    Un vrai plaisir de lire ce beau texte ! Que j’aurais voulu me trouver à la place du narrateur !

  2. Baruchel dit :

    Certes, le catalogue de joyeuses perversions est déjà impressionnant, mais en plus ce récit est d’une rare intelligence. Estonius est vraiment l’une des valeurs sures de ce site

  3. Herman dit :

    Bon texte, très érotique, intelligent et bien travallé

  4. JeanPierre dit :

    Troublant et excitant

  5. Muller dit :

    Quel beau récit ! D’abord c’est très bien écrit avec une bonne dose d’autodérision, ensuite il y a tout ce qu’on aime comme petites perversités, et surtout ce récit est intelligent dans son développement et dans l’évolution des actes et des pensées du narrateur. Du très bel ouvrage ! 20/20

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