La cruche par Serge Virinoviev

La cruche par Serge Virinoviev

La cruche

Quand elle déposa la cruche sur la sellette,
Le dos tourné à la classe, je n’avais d’yeux
Que pour ses petites fesses bien rondelettes
Moulées dans son pantalon gris licencieux.

Son joli cul charnu à me faire perdre la tête
Avait tout d’une véritable œuvre d’art
Et rares étaient ceux, soyons honnêtes,
Qui ne bandaient pas comme des hussards !

Parmi les filles, et là aussi j’en suis certain,
Elle devait susciter de nombreux fantasmes
Car notre belle enseignante au port souverain
Ne pouvait générer que de l’enthousiasme.

Olga, c’était le doux prénom de cette déesse,
Le prénom de notre jeune professeur de dessin
Qui avec ses trente ans nous offrait sans cesse
L’insoutenable vision de son grisant popotin.

Se retournant elle fît voler ses longs cheveux,
Une crinière un peu folle, avant de déclarer
Sourire aux lèvres mais le ton sentencieux
Que nous devions ladite cruche tous dessiner.

De face comme de dos elle était désirable,
Ses seins gonflés tremblotant insolemment.
De les toucher comme ce devait être agréable
J’aurais tant voulu les caresser tendrement.

Crayonner ne fut pour moi qu’un jeu d’enfant,
J’ai terminé mon croquis avant l’heure prévue
Rêvant éveillé du cul d’Olga tout en bandant,
Me la représentant devant moi toute nue !

Mais je devais faire semblant d’être bien sage,
Jusqu’à la fin du cours je devais me raisonner,
Pas question en classe du moindre tripotage
Même si j’avais envie ma verge d’ empoigner.

Quand s’est déclenchée la sonnerie électrique
Je n’ai pas traîné dans ces locaux horribles,
Cachant avec mon cartable l’énorme trique
Qui sur le devant de mon pantalon était visible.

Je me suis hâté vers les toilettes des garçons
Car me masturber c’était là mon urgence !
Pour apaiser ma libido c’était l’unique façon
Et que l’on ne me parle pas ici d’indécence !

Il en fut ainsi à chacun des cours de dessin
Dispensé par notre professeur au cul pulpeux,
Et quand l’année scolaire toucha à sa fin
A la croupe de la blonde Olga j’ai dit adieu.

Serge Virinoviev

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