La Bite Noire par Verdon

La Bite Noire par Verdon

Oh ! Sublime beauté, délice d’indécence
Qui transperce l’écran de sa belle insolence
En livrant toute crue sa nature fascinante.
Visage lumineux, lèvres affriolantes
Le regard enjoué et si compatissant !
L’épaule en guet-apens et le nichon fusant,
Alors que sur son ventre rayonnant de soleil
Se dresse merveilleux, entre la cuisse et l’aine
Un superbe Phallus aux couleurs de l’ébène,
Noir certainement autant qu’était le père
Africain de Dakar, du Cap ou de Marseille
Rencontres insoupçonnées des amours de sa mère
Aux jambes plus ouvertes que l’étaient ses paupières,
Qui dans ses doux périples aux sauvages luxures
A conçu ce tendron à la jolie membrure.

La verge ciselée de veines plus foncées,
Elégamment drapée d’un fourreau de satin,
Sous un noble prépuce finement retroussé,
Dévoile, rubicond, un superbe mandrin
A la forme bulbeuse de couleur panachée,
Ressemblant à ces fraises qu’on voit sur les marchés,
Qui remplissent nos bouches de ces juteuses envies,
Délices à satisfaire et qu’importe le prix !

Ce n’est pas un outil mais c’est un pendentif,
Joyau inestimable destiné aux califes.
Et s’il n’a pas la trique des hommes des tropiques
Il est d’une épaisseur assortie de souplesse
Pour que se gargarisent ses nombreuses maitresses
Et lèvres masculines en soirée sabbatiques.
La peau de ses roustons, qui roule en cascade
A l’orée de l’anus, en formant des torsades
Quémande des caresses, des baisers, des pinçons
Afin de faire grimper doucement la tension
Dans la niche profonde de l’aimable œilleton
Pour que succombe enfin la gourmande garçonne
A cette ardente union que l’on dit si friponne
Créditée des faveurs d’un vaillant vireton.

On l’imagine ainsi en tenue accueillante,
Allongée sur le ventre de façon provocante,
Une sombre nuance dans le fond de sa raie
Soulignant la clarté de ses fesses bien rondes
Irisées d’un faisceau de lumière dorée,
Tandis qu’entre ses lombes aux commissures profondes
Et la motte brunâtre de ses glandes caudales,
S’ouvre la boutonnière de ses amours mâles :
Petit trou biseauté, entouré d’un bourrelet
Aux rives boursoufflées et finement ourlées,
Détails très marquant de toutes ces complaisances
Accordées au passage aux charmants bienfaiteurs
Qui ont limé l’endroit avec assez de cœur
Pour qu’il puisse s’ouvrir avec beaucoup d’aisance.

Pouvoir alors flatter la royale avenue
Qui courre mystérieuse au fond de son charnu
Pour planter son ardeur dans la chaude fournaise
De ce petit pertuis aux couleurs de la braise
Pour que l’union parfaite entre cuisses et ses fesses
Ne laisse point de place à la moindre faiblesse
Qui pourrait ralentir l’extase de l’ivresse
Car c’est dans ces cas-là qu’un excès de rudesse
Apporte aux deux complices un tel emballement
Qu’ils ne peuvent arrêter leur bel emportement.

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Félicitons sa Mère de l’avoir si bien faite
En donnant à son corps ses propres qualités
Et en piquant aux noirs leur masculinité
Pour que son héritière en fasse aussi la fête.

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Une réponse à La Bite Noire par Verdon

  1. Dorokal dit :

    C’est beau ! C’est trsè beau !

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