Je suis une serveuse 21 – Une nouvelle journée commence – partie 3 par Trinity

Je suis une serveuse
Chapitre 21 – Une nouvelle journée commence – troisième partie
par Trinity


Nous arrivâmes dans une rue peu fréquentée (tant mieux) après notre sortie du métro. Nous étions dans le centre du vieux Lille. J’adorais ce quartier, mais aujourd’hui je n’étais pas très à l’aise. Sophie me regarda, passa derrière moi, puis revint à mes côtés pour enfin se coller à moi, bras dessus, bras dessous.

Tout à coup, j’étais fier d’être au bras de cette fille. Je ne pensais plus ou presque à mes dessous. Seul mon sexe compressé me rappelait à l’ordre. Après quelques pas, elle me stoppa, se colla face à moi, et m’embrassa avec une douceur infinie. J’étais sur mon nuage. Elle profita de mon total abandon pour mettre ses mains manucurées sur mes fesses. Je fis de même mais elle mordit ma langue avec force en signe de désapprobation, je suppose, et je remis donc mes mains sur sa taille. Sophie remonta en douceur mon pantalon, ce qui fit voir clairement à qui voulait bien y prêter attention la ligne de cœurs dorés sur mes mollets. Elle me tenait à l’aide de ses dents, emprisonnant ma langue, j’étais coincé. Je m’abandonnai à son étreinte presque masculine. Que faire, à part céder. Elle avait match gagné. Enfin, elle lâcha prise.

– Alors, mon petit soumis, comment te sens tu ce matin, heureux d’être dirigé comme cela ?
– Oui, Mademoiselle Sophie, je suis heureux c’est sûr, mais pour moi cela va très vite, je suis gêné d’être vêtu avec des dessous féminins dehors, à la vue de tous.
– Alors pourquoi je te sens très excité maintenant, cela doit bien te plaire d’être un peu Femme ?
– Oui, c’est agréable, mais c’est surtout pour vous faire plaisir, Mademoiselle Sophie.
– Quelle menteuse tu fais ! Je vois bien que tu adore le fait que je décide de tout, tu peux tout tester sans rien décider, ainsi tu n’as pas le poids des décisions, je me trompe petit coquin ?
– Euhhh, non, c’est un peu cela. Mais tout va beaucoup trop vite en ce moment, et puis je sens que je vous aime ! Et cela me perturbe Mademoiselle Sophie.
– Eh bien, c’est une belle déclaration d’amour avec un grand A ! J’en suis ravie et comblée. Moi aussi, je commence à t’apprécier et à jouir de nos jeux érotiques. Cependant, petite soumise, ne trouves tu pas cela étrange : tu me confies que ta transformation est trop rapide pour toi, et dans le même temps, tu m’annonces que tu m’aime !!!! Tu mets la charrue avant les bœufs et c’est ce que tu reproches à propos de tes nouveaux changements. Ne trouves tu pas que tu abuses un peu de ma gentillesse et de ma patience ?!!!
– Oui, un peu Mademoiselle (je baissais les yeux), mais je ne commande pas mes sentiments, et je vous les livre tels qu’ils me viennent, naturellement.
– Soit !!! Alors, tâche d’être attentive au moindre de mes désirs, et crois-moi, nous nous amuserons bien. Et pour ce qui est des sentiments, il sera temps d’en parler un peu plus tard !
– Bien Mademoiselle Sophie.
– En attendant, fais-moi le plaisir de baisser ton pantalon, on voit les petits cœurs et les gens te regardent étrangement hi hi.
– Oui Mademoiselle.

Nous repartîmes donc et je me plaisais d’être à côté d’une jeune femme si séduisante, belle et surtout si sûre d’elle.

Nous arrivions devant une devanture fournie, avec des mannequins vêtus de toutes sortes d’articles variés. Ce magasin de vêtements portait le nom «Aux trésors de Laure». Je laissais Sophie rentrer et la suivais, docilement. Il y avait du monde dans ce magasin. Je remarquais de suite que la majorité de la clientèle était féminine, quelques couples tout au plus. Cette friperie avait l’air originale : les vêtements et accessoires étaient classés en catégories : je voyais ici un présentoir de trois mètres de long avec de longues robes interminables, de toutes couleurs avec un écriteau indiquant Robes de Gala. Plus loin, un rayon dédié aux salopettes. En fait, il me semblait que cette friperie était une véritable caverne d’Ali-Baba. Si la devanture annonçait un magasin minimaliste, il n’en était rien en réalité. Ce n’était que tourniquets, rayons divers et variés. Je n’eut pas le loisir de regarder plus attentivement car Sophie partait vers le fond du magasin et se dirigeait vers une femme d’une trentaine d’années.

Brune aux cheveux mi-longs, yeux noisette, le visage féminin et fin. Elle portait un jeans, une chemise de bucheron Canadien ainsi que des rangers. Cet accoutrement lui aller à ravir, les manches retroussées, elle était paradoxalement très féminine. Elle accueillit Sophie avec un grand sourire et elles s’embrassaient chaleureusement.

– Bonjour Estelle, comment vont les affaires ?
– Bonjour miss Sophie, très bien. Et toi, comment vas-tu ?
– Je vais bien. Où est Laurent ?
– Il est dans l’arrière-boutique, il fait des réassorts. Je vois que tu n’es pas seule, tu ne me présente pas ? (je me tenais derrière Sophie, n’osant pas m’imposer)
– Bien sûr, voici Eric, un jeune homme que je connais depuis peu, et voici Estelle, une ancienne amie.
– Bonjour Eric.
– Bonjour mademoiselle.
– Eh bien, quel galant jeune homme.
– Oui, reprit Sophie, il est bien élevé n’est-ce pas ?!!
– De nos jours c’est tellement rare, il faut le garder. Tu passes juste pour un petit coucou ou tu cherches quelque chose de particulier ? J’ai des tas de nouveautés qui, je suis certaine, t’iront comme un gant.
– En fait, je cherche des choses en effet, pour moi et surtout pour ce jeune homme. Tu as remarqué qu’il est habillé avec des vêtements qui ne le mettent pas en valeur. Je souhaite y remédier.
– Oui, j’avais vu en effet. Et quel style recherchez-vous ?
– Que me conseilles-tu pour un homme portant ce genre de choses ?

(Et là, sans que je m’y attende, Sophie releva largement une jambe de mon pantalon, laissant clairement apparaître les bas noirs, soulignés des petits cœurs dorés. Je fus rouge de honte, ne sachant où me mettre, mais n’enlevant pas la main de Sophie, qui en profita pour lever un peu plus le pantalon. Je n’osais regarder autour de moi, cependant, je suis certain que des clientes ont dû surprendre cette conversation. J’étais interloqué tant par le naturel que par la prestance de Sophie. Estelle releva la tête, je sentais son regard sur mon visage cramoisi de honte et d’humiliation).

– Tu sais bien qu’ici nous ne manquons de rien, il n’y a que l’embarras du choix.
– Je vais commencer par faire un tour du magasin, en attendant pourrais-tu nous dénicher quelques pantalons moins larges que ce qu’il porte actuellement, histoire de le mettre plus en valeur. Et si tu pouvais me trouver quelques hauts un peu moins ternes, ce serait sympathique.
– Bien sûr, pas de soucis, d’ici quelques minutes je t’amène ça en salle d’essayage, comme d’habitude ?
– Oui, ce sera parfait, merci Estelle.

Je crus rêver : ces deux jeunes femmes parlaient de moi comme si je n’étais pas là et décidaient des tenues que j’allai porter. Cela dépassait l’entendement. Et pourtant, j’avais promis à Sophie d’accepter ce principe. Alors, je la suivais à travers les rayons. Arrivés devant un tourniquet bien achalandé de vêtements type cuir, vinyle et latex, Sophie sorti une combinaison noire brillante.

– Mais dis donc, on dirait presque la tenue que tu portais hier soir, n’est-ce pas Trinity ?
– Euuhh, oui en effet. (Je me retournais pour voir si personne n’écoutait cette discussion particulière)
– N’aie pas honte, tu étais réellement sexy habillée comme ça, elle t’allait comme un gant.
– Merci, Mademoiselle Sophie.
– Avec ce que tu as gagné hier soir grâce à elle, ce serait honnête de te l’offrir, non ?
– Je ne sais pas Mademoiselle Sophie.
– Bon, j’ai compris, il va falloir que je décide pour toi, très bien. Prends cette combinaison en latex et suis-moi.

Je pris ce qu’elle me tendait et la suivit, tête baissée. En chemin, elle s’arrêta et parlait avec un homme grand, un trentenaire, assez fin, cheveux courts bruns, yeux verts, les pommettes saillantes. Il portait les mêmes habits qu’Estelle. Il embrassait Sophie et se tourna vers moi pour me tendre la main.

– Bonjour Laurent, dis-moi, vous allez couper du bois à la fermeture ?
– Non, c’est notre journée Québécoise, donc les bucherons c’est pas mal non ?
– C’est parfait et surtout original. Je te présente Eric, un ami. Eric, voici Laurent, le propriétaire des lieux. Il est aussi le mari d’Estelle.
– Enchanté Eric.
– Bonjour Laurent.
– Bon, Eric, tu vois les cabines au fond, tu prends la dernière cabine à droite.
– Bien Mademoiselle Sophie.

Je commençais à partir et j’entendis le début de la discussion entre Laurent et Sophie.

– Dis donc, tu l’as bien dressé ou c’est naturel chez lui ?
– Un peu des deux j’ai l’impression.
– Tu nous avais habitué à n’amener que des femmes, tu ne changerais pas de bord toi ?!

Je ne pu entendre la suite. Je marchais tel un automate vers les cabines. Arrivé au fond, je pris celle de droite. Elle était plutôt large, je posais la combinaison sur une patère et ne sachant que faire, je m’asseyais sur un banc. L’attente ne fût pas longue. Sophie tira le rideau.

– Qu’attends-tu pour me montrer ce que cela donne sur toi ? Tu ne crois pas que je vais tout faire non ? Allez, hop, enlève moi ces vêtements sans forme et enfile cette seconde peau qui te va si bien !
– Bien Mademoiselle Sophie.

Je m’attendais à ce qu’elle referme le rideau derrière elle ou qu’elle me laisse seul, mais ni l’un ni l’autre. Je me résignais donc à quitter mes chaussures, puis poursuivais par mon tee-shirt. Je l’implorais du regard pour qu’elle ferme ce satané rideau, mais rien n’y fit. Elle était là, inflexible, les mains sur les hanches, attendant la suite. Je me retrouvais donc en bustier noir avec des cœurs dorés devant une fille dans une cabine d’essayage ouverte à tous les regards. Heureusement, aucune cliente ne se trouvait à proximité des cabines pour le moment. Je me dépêchais donc d’ôter mon pantalon qui rejoignit mon tee-shirt. Je pris de suite la combinaison, de peur d’être vu en dessous noirs et dorés. Comme d’habitude, passer une combinaison en latex était une vraie épreuve, tant c’était serré. A première vue, la taille était la bonne. Le fait de porter des bas arrangeait les choses, cela me permis de passer les jambes sans trop de problèmes. Le passage des bras fût plus laborieux. Une fois fait, je zippais l’ensemble pour me retrouver une fois de plus dans une tenue féminine et sexy.

– Tu vois, la prochaine fois, il faudra que tu portes des bas, je remarque que tu n’as eu aucun mal à enfiler les jambes. Pour ce qui est des bras, il faudrait peut-être voir à te les épiler, et ensuite passer du talc, c’est une méthode que j’ai déjà testée et qui a fait ses preuves. Nous verrons cela plus tard. Pour le moment, laisse-moi t’admirer sous toutes les coutures. Et lisse bien le latex au niveau de tes cuisses. C’est cela, tourne toi maintenant ! Humm, tu es réellement craquante, montre-moi ces fesses, penche toi un peu en avant. Voilà, c’est parfait. Dandine un peu des fesses. Tu ne la trouve pas sexy à souhait Laurent ?
– Parfait, une véritable femme fatale ! (Je n’osais me retourner et me retrouver face aux regards de Sophie et surtout de Laurent)
– Allez Trinity, retourne-toi pour montrer à Laurent si l’endroit vaut l’envers. (Je me retournais, je devais être plus que rouge)
– Eh bien, dis donc, à part le visage, et encore je suis sûr que maquillé, il, ou plutôt elle, doit être crédible.
– Tout à fait, n’est-ce pas Trinity ? Confirme à Laurent qu’hier tu as porté successivement avec brio une tenue équivalente puis un tailleur de petite femme plus que crédible.
– Oui, Mademoiselle Sophie. (J’étais décomposé, jusqu’où poussera-t-elle l’humiliation).

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Une réponse à Je suis une serveuse 21 – Une nouvelle journée commence – partie 3 par Trinity

  1. Eddy dit :

    Ne cherchez pas la suite, le récit s’arrête là et l’auteur n’a jamais répondu à mes relances.

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