Jamais deux sans trois par Frédérique Wagner

Il ne faut jurer de rien, tout est possible en ce bas monde, le meilleur
comme, hélas le plus souvent, le pire !

Bon ! Encore une râleuse pessimiste, allez vous vous dire ; et bien non,
râleuse, oui, pessimiste, non !

Pourquoi ? Et bien je vais vous le dire : je viens de passer quelques jours
en région bordelaise où, petite suissesse en déplacement professionnel, j’ai
découvert des aspects… méconnus de la vie provinciale française.

SAMEDI

Figurez-vous que je venais de passer quelques jours assez crevants à bosser
; que mon boss, encore plus râleur que moi, ne m’avait pas laissée
tranquille cinq minutes (fais ci, fais moi penser à ça, tu aurais du faire
comme cela, etc.) et que la perspective de devoir encore me taper une
semaine de boulot à raison de 12 h par jour, sans week-end, commençait à me
peser sur le moral !

Et oui, c’est comme ça dans la profession, le cinéma c’est deux mois sans
travail et ensuite trois semaines à plein temps, de plus, nous les Suisses,
les 35 h par semaine, on ne connait pas ; ça nous intrigue un peu, nous fais
rigoler assez et nous laisse finalement perplexes.

Comment peut-on croire qu’en travaillant moins on sera plus riche, plus
productif ? Sans blague, comment être heureux avec des revenus diminués et
plus de temps pour s’en rendre compte ? Bref nous bossions comme des fous,
consolés en pensant que ça ne durerait que 3 semaines et que, pendant ce
temps-là, on gagnerait largement notre vie (pour vous donner une vague idée
on se fait environ 750 Frs suisses par jour, net en banque, impôts prélevés,
tous frais payés).

Par extraordinaire ce soir-là la production avait décidé que le travail
avait bien avancé et nous avaient libérés vers 16 h. Le lendemain était un
dimanche et on ne pouvait tourner pour d’obscures raisons administratives
qui font le « charme » de la France (que nous aimons bien par ailleurs) !.

Frédérique, ma fille, me suis-je dit, tu ne vas pas rester à glander à
l’hôtel, voyons voir ce que la bonne ville de Bordeaux peut proposer à une
fille branchée sexe et en mal d’orgasme (il y avait dix jours que je restais
sur ma faim).

Pour ceux qui ne me connaissent pas, j’ai 36 ans, brune aux cheveux mi-longs
attachés sur la nuque, avec un visage que l’on appelle souvent un minois,
yeux noisettes, bouche pulpeuse, 1,55 m, 45 kg, une paire de seins que l’on
dit mignons et bien ronds (90 B), un cul spirituel, d’assez jolies jambes,
un caractère assez marqué, une audace sur tous les points et surtout une
prédilection très marquée pour le sexe, avec gars ou fille, selon les
arrivages.

Ne croyez pas que soit nymphomane, non, je sais et peux parfaitement
contrôler mes pulsions sexuelles, non, simplement j’aime et pratique le sexe
sans complexes ni retenue, mais je sais dire non très fermement quand cela
ne me convient pas !

Je quittais donc l’hôtel assez luxueux où la production, dans un accès
insensé et inhabituel de générosité nous logeait, situé près de la cité
Mériadeck, et partais à pieds, traversant l’étrange plateau piétonnier
suspendu au-dessus de la circulation qui caractérise ce quartier de
Bordeaux.

J’arrivais assez vite vers la cathédrale, la contournais et continuais
tranquillement vers les quais de la Garonne où, m’avait-on dit, se
trouvaient de beaux bâtiments XVIIIème autour de la place de la Bourse.

Après avoir flâné un bon bout de temps dans ces vieux quartiers je m’aperçut
que la nuit tombait et qu’une petite pluie fine commençait à tomber.
Naturellement j’étais partie en « joli coeur », comme dit ma maman,
c’est-à-dire en sweater et je commençais à avoir froid et à me mouiller( Je
n’ai pas dit mouiller, bande de vicelards !)

Bon ! Naturellement pas de taxi en vue, et je commençais à rebrousser chemin
en longeant les murs La pluie commençait à tomber drue et je commençais à
être trempée quand j’entrevis un néon à travers ma frange plaquée sur mes
yeux. Il y avait parqué un nom en anglais suivi de la mention « club ». Cela
paraissait ouvert au public et je décidais d’aller m’y réfugier.

J’accélérais le pas et poussais la porte et rentrais. Ouf ! enfin au sec.
Cela ressemblais à un bar, mais en plus sombre.

J’écartais la frange en question et jetais un regard sur cette salle un peu
enfumée. Je m’approchais du comptoir et commandais à la barmaid « Un café
s’il vous plaît ».

« Je suis désolée, on n’a pas de machine, mais je peux vous faire un thé si
vous voulez ? »

Étrange bistrot qui n’a pas de machine à café, me dis-je, « D’accord,
faites-moi un thé ».

Mes yeux s’accoutumaient peu à peu à la semi-obscurité et je remarquais la
présence de plusieurs jeunes femmes, assez jolies et vêtues de manière un
peu, disons, « ostentatoire », que me dévisageaient sans retenue. Je compris
aussitôt que je me trouvais dans un bar « pour messieurs ». La situation
m’amusa et je souris aux filles aimablement. Deux ou trois répondirent à mon
sourire et une d’entre elle, une petite blonde très mince, aux cheveux très
courts, mais dotée d’une jolie poitrine mise en valeur par son pull moulant,
s’approcha de moi et me dit « sale temps, vous vous êtes fait surprendre par
la pluie. ».

C’était plus une affirmation qu’une question ; elle ajouta, « Vous avez due
être surprise par ce club ! On n’y voit pas souvent de clientes ! ». Je
restais sans répondre, je la dévisageais et parcourut son corps du regard ;
elle dégageait une sensualité naturelle surprenante, comme un petit animal.
Elle avait une voix de petite fille, assez haut perchée, avec une pointe
d’accent, sans doute bordelais.
Je lui sourit et rétorquais « qu’est-ce qui vous fait croire que je suis là
par hasard ? ».

Un peu désarçonnée par ma répondre elle me répondit « Enfin..je
croyais…avec cette pluie, et puis vous êtes toute mouillée. Ah bon ! Vous
êtes ici exprès ? Pour du boulot ? ». Je ne répondit pas tout de suite, je
continuais de la détailler et je la sentit tout d’un coup gênée, enfin
plutôt ne sachant plus trop quelle attitude prendre.

« Non, du boulot, j’en ai, et je viens même de finir pour la semaine Non, si
je suis là, pluie ou pas, c’est pour me détendre, pour me faire
plaisir… »Je laissais ma phrase en suspens et lui souriais franchement, les
yeux dans les yeux.

« Ah ! Bien !… Bien sûr… je comprends  » Apparemment elle commençait à
comprendre qu’elle ne me déplaisait pas et elle me fit alors, à ma grande
surprise, un chaud sourire. « Je suis là…nous sommes toutes là pour ça !
Vous prenez quelque chose ? Pour moi ce sera du champagne, enfin, si vous
êtes d’accord », ajouta-t-elle, un peu effrayée par son audace, comme si ce
qu’elle devait pratiquer avec aisance avec les hommes lui apparaissait un
peu hardi.

« Mais bien sûr que je suis d’accord, d’ailleurs j’adore ça » et je commandais
une bouteille dont on me précisa immédiatement, comme pour éviter tout
malentendu, qu’elle coûtait 120 euros. J’étais de bonne humeur, la mignonne
me plaisait et ça ne faisait finalement qu’environ 200 Frs suisses.

Je demandais qu’on nous serve à une table du fonds, un peu plus dans la
pénombre. Nous nous assîmes sur une banquette couverte de velours rouge,
très « ces dames au salon ! » et les flûtes remplies, je me serrais un peu
contre cette jolie petite.

« Comment t’appelles-tu ? » « Françoise, et toi » me répondit-elle, adoptant
sans manières le tutoiement que je venais de pratiquer, « Moi, c’est
Frédérique. », « Ah, un prénom de garçon ? » Je lui expliquait l’orthographe et
elle me dit qu’elle ignorait qu’il existât pour les filles.

Je me serrais un peu plus contre elle et lui dis « Dis-moi, as-tu quelque
chose contre les femmes ? Si c’est le cas dis-le moi tout de suite ! »

« Contre, non, c’est que… » »Que quoi ? » « Ben, c’est que je n’ai jamais…
enfin, tu vois…c’est la première fois que… »
 » Ne me dis pas que tu n’as jamais approché une fille, à l’école, en colonie
de vacances, avec une petite cousine, je sais pas, moi … !
« Oui, bien sûr, une fois, avec ma cousine Annie, quand nous avions quinze
ans…  »
« Et bien, que s’est-il passé ? »
« Un soir, elle dormait à la maison et on partageaient ma chambre, je l’ai
entendu gémir dans le noir, j’ai allumé, inquiète, et je l’ai vu, les yeux
fermés, toute rouge, une main qui tripotait ses seins et l’autre entre les
cuisses qui s’agitait, s’agitait. Elle s’est arrêtée et m’a demandé si je
faisais ça aussi. Je lui ai dit non, elle m’a dit que c’était merveilleux et
elle s’est levée. Elle était toute nue et ses cuisses étaient mouillées.
J’avais un peu peur mais je l’admirais beaucoup et la trouvais si belle que
je n’ai rien dit. Elle s’est approchée de mon lit et a relevé mes draps. Je
dormais, à l’époque, en chemise de nuit ; elle l’a relevée et a découvert
mon corps jusqu’au ventre. Elle m’a parlé doucement en me caressant les
jambes, puis elle est remontée jusqu’à mon ventre, en frôlant ma touffe.
J’étais paralysée et, à dire vrai, assez excitée ; elle s’en est rendu
compte et elle a commencé à me caresser le minou, après quelques instants
elle m’a écarté doucement les cuisses. Je n’ai pas résisté et elle a plongé
un, puis deux doigts dans ma chatte, c’était follement délicieux et je
sentais qu’une humidité commençait à se répandre de mon sexe. Puis elle est
remontée jusqu’à un point très sensible (je venais de découvrir que j’avais
un clitoris ! Enfin j’ai compris ça plus tard. C’est vous dire combien
j’étais naïve et innocente ! ) et j’ai cru défaillir de plaisir. Enfin elle
a glissé son visage entre mes cuisses et j’ai senti sa langue faire ce que
faisaient auparavant ses doigts. J’ai en encore le souvenir en feu. J’ai
explosé de plaisir comme cela ne m’est plus jamais arrivé ! »

Elle m’avait sorti tout ça, tout à trac, d’un seul jet, comme si c’était
quelque chose de rentré qui devait sortir depuis longtemps.

J’étais restée silencieuse pendant ce récit inattendu, surtout ici et
maintenant. Surprise de cette confidence et, je dois le dire, assez excitée
aussi. Je sentais une chaleur se développer dans mon ventre et mon
entrecuisse commencer à devenir humide. Discrètement j’avais glissé ma main
vers mon sexe et mes doigts avaient rapidement trouver leur chemin habituel
dans mon minou.

Après cette…confession, elle était restée silencieuse, comme en attente.
De mon autre main je la serrais un peu plus vers moi, je tournais la tête
vers son joli visage et, doucement, je lui fis un petit baiser sur les
lèvres. Elle resta d’abord sans réponse, puis je sentis qu’elle répondait à
mon baiser par un autre. Ma langue trouva le passage entre ses lèvres et
nous échangeâmes un long baiser. Sa langue et ma langue roulaient dans nos
bouches, se touchant et se superposant, en un combat charmant et doux.

Mon dieu qu’un baiser de femme est doux et lisse !

Ma main quitta ma chatte et se posa sur sa cuisse. Je sentis sa main prendre
la mienne et, au lieu de me repousser, je sentis qu’elle la remontait plus
haut et je sentis ses cuisses s’ouvrir. Je trouvais immédiatement sa
culotte, trempée. J’écartais doucement le petit voile de soie et mes doigts
commencèrent à jouer avec son sexe. Elle commençait à avoir le souffle
court.

Je me dis alors qu’ici cela se bornerait à une petite masturbation à deux et
qu’elle valait sans doute mieux. Je lui demandais si on pouvait envisager
d’aller un peu plus loin ailleurs.

« Je crois que j’aimerais bien…mais je dois rester ici jusqu’à 2 h du mat’
et je ne crois pas que le patron apprécierait….si tu veux on pourrait se
voir demain ; je vais te filer mon adresse. » Elle me la donna, en banlieue
de Bordeaux, nous finîmes la bouteille en devisant en copines et je la
quittais après un dernier bisou au coin des lèvres.

DIMANCHE

Il pleut toujours et Bordeaux est tristounet.

En sortant, plein d’affiches électorales avec le portrait des 16 (!)
candidats qui veulent (plus ou moins) devenir le (ou la) président(e) des
Français. Surprenant, ces Français, ils ne font rien comme les autres !
C’est peut-être pour ça qu’ils conservent ce capital de sympathie qu’ils
suscitent en dehors de chez eux, malgré tous leurs efforts pour le démolir
avec leur attitude de donneurs de leçons en matière de droits de l’homme ou
de démocratie. Comme si les autres n’y avaient pas pensé en même temps
qu’eux, voire avant !

La tronche d’un Le Pen ou celle d’une Laguillier n’incite pas au vote, après
tout ils ne proposent rien de moins qu’une dictature, qu’elle soit de droite
ou de gauche, on sait ce que ça a donné ailleurs ! Je suis curieuse de voir
ce que tout ça donnera ?

Mais foin de politique, je vais à un rendez-vous amoureux ! J’ai de nouveau
16 ans et, malgré la pluie?le temps me paraît beau.
Je hèle un taxi et donne l’adresse, en banlieue, dans un bled appelé St
Médard en Jalles.

On quitte le centre et ses belles maisons et commence le déroulement des
petites maisons qui sont le lot de toutes les banlieues du monde (enfin, de
notre monde occidental). Nous voici à St Médard en Jalles, dans le centre,
une place banale, une mairie marrante, très 1930, puis on s’enfile dans des
rues pavillonnaires et nous voilà arrivés.

Dring, Dring ! C’est moi, ouvres vite, me dis-je. La porte s’ouvre, un type,
jeune, grand, brun, me regarde. Merde ! j’ai du me tromper, et le taxi qui a
filé, j’ai pas vérifié l’adresse, quelle conne ! Autant de pensées qui me
traversent l’esprit.

« Frédérique ? ». Je reste sans voix, qui c’est ce mec, il me connaît, j’y
comprends plus rien. Une voix parvient d’une autre pièce, « C’est elle ? » et
voilà ma Françoise qui apparaît, gaie comme un pinson, qui me saute au coup
et me fait un gros smack sur les deux joues « Entre ! Je te présente
Dominique, mon mari, je lui ai parlé de toi en rentrant hier soir ! ».

Un peu estomaquée je finis d’entrer. Une maison de conception moderne, pas
très grande, meublée de meubles contemporains, pas moches, pas beaux non
plus, du fonctionnel, sans plus. Un petit jardin un peu touffu, un chat qui
miaule dans un coin, bref, la vie ordinaire de gens ordinaires.

« Tu sais, en rentrant hier soir, j’ai longuement parlé à Dominique de ta
visite au bar-club ! »

Ah bon ! Me dis-je, voilà qu’elle en a parlé, et qu’a-t-elle bien pu
raconter ? Tout, les baisers, les caresses, ou quoi ? Et ce rendez-vous avec
ce gars entre nos jambes (surtout entre nos jambes !). Je ne sais que penser
et je garde sur les lèvres le demi-sourire idiot de circonstance quand on ne
sais trop quelle attitude adopter.

« Domi a beaucoup apprécié ce que tu as a fait hier soir. Tu sais, mon job
d’hôtesse ne le perturbe pas du tout, il estime qu’il n’y a pas de sot
métier et qu’on peut tout faire dans la mesure où on le veut bien. Il a été
ravi d’apprendre que mon…enfin….mes petites bêtises avec ma cousine. Il
m’a dit qu’il avait toujours eu le fantasme de me voir avec une autre femme
et, tu peux me croire, cela l’a vachement stimulé hier soir…surtout quand
je lui ai raconté…tu sais… nous deux ».
En disant cela elle avait un peu rougi, comme une pucelle racontant son
premier baiser. Cela m’attendrit au plus haut point et je commençais à
trouver l’histoire intéressante.

Je me tournais vers Dominique (je hait les diminutifs, et quand on m’appelle
Fred, ou pire, Fredo, cela m’horripile, bien qu’il m’arrive parfois, dans la
précipitation de m’appeler moi-même comme ça, mais ceci est une autre
histoire et puis j’ai bien le droit d’être contradictoire, non mais !) et
lui dit, en le regardant de plus près :
« Et bien, je suis ravie que notre petite…conversation d’hier soir avec
Françoise vous ai émoustillé. Cependant telle n’était pas mon intention et
j’avoue que je suis un peu, disons surprise, je en pensais pas faire votre
connaissance ce matin ».

Je modérais la nature un peu déçue de ma phrase par un grand sourire que je
lui adressais et me tournais vers Françoise.
« Tu ne m’avais pas dit, et rien hier soir ne le laissait supposer, que tu
avais un compagnon. » Ceci, toujours avec un grand sourire. « Heu… non, mais
la question ne s’est pas vraiment posée et puis tu ne m’en a pas donné
l’opportunité, à vrai dire »
Et pan dans les gencives ma fille !
« C’est vrai, ton charme m’a fasciné , ajoutais-je, et je n’ai pas cherché
autre chose que de t’avoir entre mes bras »
Allez, c’est le moment de mettre les choses au point, je n’ai pas fait une
demi-heure de taxi pour rien ». Je pensais que nous passerions un moment
agréable, et, disons le mot, intime entre nous deux, mais peut-être as-tu
d’autres projets ? »

Françoise se tourna d’abord vers son mari, puis vers moi et, avec un petit
sourire « Et bien… on a pensé que, si tu voulais bien, on pourrait faire ça
tous les trois ensemble. »
Je restais muette, impassible. Elle ajouta, presque comme une gamine qui
demande la permission de minuit à sa moman.
« Dis oui, Fred (ça y est, elle m’agace), tu m’as donné tant de plaisir hier
soir, et j’en ai tellement eu cette nuit, que je pense qu’unir tout ça
devrait être extraordinaire, Domi est d’accord, c’est d’ailleurs lui qui a
eu l’idée… »

Nous y étions, le Domi en question est assez joli garçon, et son fantasme
est assez commun pour que je ne m’en offusque pas, et, à dire vrai, c’est le
genre de situation qui me branche pas mal. Une minette et une queue pour moi
toute seule, miam ! miam !

Sans dire un mot je me levais et pris Françoise par la main et l’attirais
vers le canapé ou je la fis asseoir. Je fis signe à Dominique de s’asseoir
sur le fauteuil en face. Je m’agenouillais devant Françoise et avançais le
visage pour un baiser, c’est elle qui lança ses deux bras autour de mon cou
et nous échangeâmes un long baiser. Ma main avait écarté les pans du
peignoir de Françoise et son joli petit corps rose s’étais dévoilé. Ma
bouche descendit un peu plus bas et s’arrêta sur le mamelon de son sein
gauche, ma langue joua avec ce petit bout de chair brun clair, presque rose
que je sentis se durcir.

Pendant ce temps j’avais renversé François sur le canapé, son peignoir
s’était entièrement ouvert et elle était là, totalement nue, impudique dans
la lumière crue de ce matin de mars, son petit ventre plat avait un charmant
nombril que ma langue alla goûter.
Je m’écartais un instant pour admirer ce corps, encore adolescent, avec ses
petits seins bien durs et bien dressés, ce sexe de blonde, attendrissant
avec sa fine toison dorée qui ne cachait pas la douce fente ourlée du sexe
qui, comme celui de l’enfant qu’elle avait été encore il y a peu de temps,
dissimulait la petite grotte des plaisirs que mes doigts curieux et
fureteurs avaient visité insolemment la veille. Déjà apparaissait une
certaine moiteur révélatrice dans l’espace ouvert que ces cuisses ne
comblaient pas encore. Elle était adorable, abandonnée, les yeux fermés,
ouverte à tous les plaisirs et à tous les désirs.

Je tournais la tête vers Dominique. Il avait abandonné son fauteuil et
s’était mis lui aussi à genoux, et s’étais rapproché de nous, le regard un
peu fou, les yeux exorbités et la bouche ouverte, il avait sorti son sexe de
son survêtement et le tenait dans sa main droite, bien raidi. Il se tourna
vers moi « Elle est belle, non ? ».

Ma main gauche se posa sur son épaule et je l’attirai vers le canapé. Il
avança, toujours à genoux et parvint à notre hauteur, le sexe toujours en
main, mais sans se masturber. J’appuyai sur sa nuque et je lui fit poser la
tête sur le sexe de sa femme. Il commença à couvrir le corps de sa femme de
ses baisers.
Pendant ce temps, rapidement, je me débarrassais de tous mes vêtements, pris
le temps d’admirer dans le miroir du salon, le joli trio, Dominique, bite à
l’air (et pas mal la bite !), Françoise, allongée et nue, mélange de rose
nacré et de blondeur, et moi, brunette nue et debout, le triangle noir de
mon sexe à la fourche de mes cuisse, soulignant, tel le point sous un point
d’exclamation, l’exclamation de mes deux seins ronds et impertinents dont
les pointes dressées en l’air montraient le plaisir qui se présentait à moi.

Je m’approchais de Dominique, toujours agenouillé, et frottait ma foufoune
sur son épaule, surpris, il tourna la tête et se trouva… nez à… chatte
avec la broussaille de mon sexe. Il leva les yeux vers moi. Je
m’agenouillais de nouveau à sa hauteur et, le plus naturellement du monde,
je lui saisit la bite avec ma main gauche. Françoise avait ouvert les yeux
et s’était un peu relevée et regardait, souriante. J’attirais la tête de
l’homme vers mes seins et il commença à les sucer et à les mordiller

A ce moment je regardais Françoise, lui souris, et ma main droite alla se
nicher entre ses cuisses qu’elle ouvrit alors largement. Elle releva les
jambes, les plia et posa les pieds sur le canapé. Dominique et moi nous
trouvions maintenant dans l’ouverture de ses cuisse, lui me mordillant
toujours les seins et moi le branlant doucement. Ma main, était toujours sur
le con de Françoise et je lui caressait doucement le clitoris avec mon
pouce. La main de Françoise rejoignit la mienne, elle voulait sentir le
mouvement de ma caresse et l’accompagner, la rythmer.

A ce moment Dominique leva la tête et vis, comme moi, le joli spectacle du
con ouvert de sa femme, que nous caressions à deux, sous sa chatte
apparaissait son petit trou du cul, tout rond et tout mignon, auréolé de
brun, froncé comme pour une moue et semblant dire, « Et moi, il n’y a rien
pour moi ! ».

Je ne pus résister, j’écartais doucement Dominique et ma bouche descendit se
pose sur la petite source des plaisirs, ma langue en écarta les lèvres et
entra dans la grotte rose. Je bus avec ivresse le jus de cette treille
magique, le suc de cet abricot fendu, puis ma langue descendit plus bas, et
déposa un baiser sur la petite bouche brune et froncée et en força l’entrée,
goûtant son âcreté et son velours.

Je sentis soudain des mains sur mes fesses, j’étais agenouillée et cambrée
et mes fesses étaient, de ce fait, relevées et offertes. Une langue alla
directement sur mon anus qu’elle pénétra directement. Mon cul est aussi pour
moi une source de plaisir et c’est fréquemment que je demande à mes amants
de pas oublier de m’enculer. Mon trou est donc habitué à se faire prendre et
il ne livra pas longtemps bataille pour que sente la bite de Dominique,
chaude et dure, me pénètre profondément. Il commença à me labourer
vigoureusement.

Les coups de boutoir qu’il me donnait m’ébranlaient tout le corps et je du
bientôt abandonner la visite goulue que je faisans dans la chatte de
Françoise. Elle se leva et alla derrière moi. « Oh, que j’aime te voir
enculer, la grosse bite de mon mari te défonce le trou, elle rentre et elle
sort comme un piston, c’est trop beau ! » Ainsi donc la minette avait aussi
ce genre de fantasme !

« Allez, mon chéri, viens jouir dans ma bouche » s’écria-t-elle, et l’engin
sortit de mon cul. Je me retournais pour voir la bouche de Françoise
engloutir le sexe de son mari avec un peu de jalousie, j’aurais bien aimé le
faire moi-même !

Mais rien n’étais perdu. Dominique, resté debout, me regardais, pendant que
sa femme faisait pénétrer sa queue jusqu’au fond de sa gorge et la
ressortait pour mieux la rentrer. Elle tourna les yeux vers moi, dégagea sa
bouche et me dis, « Tu en veux un peu ma chérie ? ». Je n’attendais que ça et
toutes les deux, agenouillées, nous sucions à bouche que veux-tu la pine de
son mari. Soudain je vais Françoise se raidir, puis déglutir : Dominique
jouissait dans sa bouche. Elle lança son bras et attira ma tête vers la
queue et me la passa en bouche, je recueillis le dernier jet de sperme avec
reconnaissance et je l’avalais avec ravissement. Dominique m’embrassa et
nous mêlâmes ainsi nos salives avec le foutre de son mari.

Ah le joli cocktail !

Mais j’étais sur ma faim et j’allais m’asseoir sur le canapé, cuisses
ouvertes et je commençais à me masturber et regardant le couple qui était
maintenait debout, face à moi, et me regardait, les bras ballants. « Et bien,
mes chéris, on ne pense pas à la petite Frédérique, j’ai bien droit à une
petite douceur, non ? ».

Françoise se précipita cers moi et m’embrassa, Dominique s’était placé
entre mes cuisses et me léchais la chatte et puis commença à me mordiller
les clitoris. Entre-temps elle me caressait les seins puis elle m’enjamba,
agenouillée sur le canapé ou j’étais maintenant renversée et mis ses deux
jambes autour de ma même et, baissant la croupe, en plaça son sexe et son
anus à portée de ma bouche. « Manges-moi, ma petite Fred, manges-moi le cul,
bouffes-moi la chatte, fais-moi jouir comme Domi va te faire jouir ! »
Ce fut une frénésie, je criais, mon cri étouffé par son sexe pendant que la
lave en fusion de mon plaisir s’écoulait dans la bouche de Dominique.

Essoufflés, abasourdis par tant de plaisir, nous restâmes un moment,
mélangés et apaisés. Puis Dominique proposa la salle de bains pour une
douche collective. Leur salle de bains était très bien conçue. pas de
baignoire mais une très grande cabine de douche, avec des jets partout,
dessus, sur les côtés. Elle avait du leur coûter la peau du dos (c’est mon
côté suisse pratique qui ressort sans doute) et était très chouette.

Nous tenions à trois, bien qu’un peu serrés, et Françoise actionna l’eau qui
arriva tout de suite à température idéale. Nous nous savonnâmes les uns les
autres. J’insistais un peu sur la pine de Dominique qui recommença à bander
joyeusement, je poursuivit sur la chatte et le cul de Françoise qui
commença, elle, à se frotter contre moi. J’arrêtais alors l’eau et leur
demandais de s’asseoir par terre. « Je vais vous laver à ma manière
maintenant ! » leur déclarais-je et joignais le geste à la parole, je me
pinçait le bas de la vulve et je les arrosait de mon champagne intime.
D’abord ahuris, ils en apprécièrent tout de suite la chaleur, Françoise,
puis Dominique, les yeux fermés, avancèrent le visage, bouche ouverte, pour
mieux me goûter.

Je relançais alors l’eau, puis la coupais et dis » A votre tour maintenant
! ». Je m’asseyais et Françoise approcha son bassin de mon visage, écarta les
cuisses, et un jet doré, puissant, me frappa le visage, j’ouvrit la bouche
et bientôt cette douche dorée ruissela de ma bouche sur mon corps, j’avalais
ce que je pouvais et c’était trop bon. Son jet arrêté je lui nettoyais
consciencieusement la chatte. Pendant ce temps Dominique, toujours bandé,
restait là, la queue dressée. Je tournais la tête et en humectait toute la
longueur. Je la décalottais et regardais avec gourmandise la petite fente
par où passent tous les sucs et tous les délices masculins. Je déposais
quelques bisous sur cette fente veloutée et chaude, prenait le gland dans ma
bouche pour bien en apprécier la saveur. Je voyais Françoise se caresser
avec violence et le jus qui coulait sur ses cuisses montait bien qu’elle
n’aller pas tarder à jouir.

Je me relevais, levais la jambe et, m’approchant de l’homme, en lui tenant
toujours la bite, je m’empalais sur elle. Mes mains allèrent sur les fesses
de Dominique, et l’attirèrent vers moi. Puis j’écartais ses fesses et mes
doigts trouvèrent son anus et s’en emparèrent en la pénétrant. Dominique
explosa en moi, je sentais la chaleur de son sperme se répandre en moi et
cela précipita ma jouissance qui éclata en même temps que je vis Françoise
crier, en même temps que moi son plaisir.

« Quand tu repasseras par Bordeaux passes-nous un coup de fil »

Ce furent les derniers mots qu’ils me dire quand le taxi m’emporta.

Vraiment, le cru 2002 est une très belle année à Bordeaux. Quel dommage de
ne pouvoir en emporter à Lausanne !!!

Frédérique

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3 réponses à Jamais deux sans trois par Frédérique Wagner

  1. Ansem dit :

    Dans le même genre on a la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu

  2. Muller dit :

    C’est vraiment dommage que l’histoire soit complètement déconnectée de la réalité come l’a expliqué Claire dans son commentaire

  3. Claire dit :

    C’est bien écrit, il y a des très belles descriptions et un style décontracté et agréable mais sinon disons le carrément et j’espère que l’auteur me pardoners ma franchise, c’est un tissu de conneries.
    1) Déjà la fille qui entre dans un bar à hôtesses et qui se commande du champ à 120 euros le flacon, d’autant que cela m’étonnerait que ce soit du Ruinart…
    2) Moi quand j’ai un plan avec une nana, c’est un plan avec une nana, si un mec veut se joindre à nous, soit je l’envoi faire banquette, soit je me sauve en courant
    3) Le passage uro est amené n’importe comment, dans le genre cheveu sur la soupe, on a rarement fait mieux.
    Bref de la belle plume mais une histoire idiote…

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