J’aime la femme adultère par Serge Virinoviev

J’aime la femme adultère par Serge Virinoviev

J’aime la femme adultère

Quand tu clamais haut et fort que le sexe c’est sale
Aujourd’hui tes bras m’enlacent tels des tentacules,
Tu as su découvrir avec moi l’infidélité conjugale
Ta main audacieuse ne quittant plus mes testicules.

Avec ton vieil époux tu t’ennuyais jusqu’à ce jour
Où enivrée et enthousiaste à moi tu t’es donnée
Te laissant de ton calice anal caresser le pourtour
Quand mes lèvres se sont posées sur ton périnée.

De longues années de mariage à baiser dans le noir,
Une obligation pour toi, un devoir envers ton mari,
Soumise, cuisses ouvertes avant de lui dire bonsoir
Sans avoir joui et par sa brutalité le vagin endolori.

Les mots les plus licencieux avec moi tu emploies,
Ceux que jusqu’ici tu considérais comme malséants,
Fesses relevées ton cul offert et désirable tu ploies
Mon membre entre elles fougueusement s’agitant.

Toi et moi ne sommes pas de la même génération,
Je pourrais être ton fils mais cela m’est bien égal
Car j’apprécie quand tu me gratifies d’une fellation
Heureuse d’avoir été enfin initiée au plaisir rectal.

Seule à la maison maintenant tu oses te masturber
Ce que tu n’as jamais fait avant de me connaître,
Nue devant une glace tu adores ta chatte exhiber
Et de la vue de ton mignon trou plissé te repaître.

La gourmandise n’est pas pour toi un vilain défaut
Quand tu me suces la bite attendant impatiemment
De mon bas-ventre dénudé le premier soubresaut
Afin de déguster, d’avaler mon sperme goulûment.

Alors vous femmes serviles trouvez-vous un amant
Jeune et impétueux qui saura combler vos attentes,
Vous verrez l’adultère est un passe-temps fascinant
Dont vous deviendrez j’en suis persuadé fervente.

J’aime la femme adultère qui en pensant à un autre
Se branle tout en rêvant de couilles et de phallus,
Qui dans le stupre sans rien regretter se vautre
Prête pour un candide sigisbée à décrisper son anus.

D’une femme adultère je suis épris et je la vénère,
Elle qui exige fréquemment d’être prise en levrette
Ne craignant pas de se faire pénétrer le derrière,
A quatre pattes le cul à l’air ayant relevé sa jupette.

Femme que l’on dit couguar ou bien alors mature
D’ingénus novice puceaux devient la préceptrice,
De ton corps maternel dévoile-leur les courbures
Et tu verras durcir et se raidir leur petit appendice.

Serge Virinoviev

Ce contenu a été publié dans Histoires, Poèmes, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à J’aime la femme adultère par Serge Virinoviev

  1. asemir dit :

    je voulais citer Brassens, mais c’etait déjà fait !

  2. Verdon dit :

    Bel hommage à la Femme adultère car :
    « Une femme (délaissée) en doux amusements sait du temps qui s’envole employer les moments. » Citation de Nicolas Boileau.

  3. Muller dit :

    Très joli poème, aussi bien sur la forme que sur le fond.

  4. Thor_Higo dit :

    Comme disait Brassens :
    Ne jetez ps la pierre à la femme adultère,
    Je suis derrière !
    Que voilà une poésie joliment torchée. Bravo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *