Insomnie juvénile par Serge Virinoviev

 

Insomnie juvénile par Serge Virinoviev

 

Insomnie juvénile

Ses parents dorment à cette heure si tardive
Mais elle n’arrive pas à trouver le sommeil,
De ses pensées polissonnes elle se sent captive,
S’étirant lascive dans le plus simple appareil.

Quinze ans tout juste, curieuse de plaisirs,
Son jeune corps se tord en proie à l’agitation,
On la pense bien sage, éloignée des désirs,
Elle qui s’adonne la nuit à la masturbation.

Dans ses songes un doux souvenir ne la quitte,
Celui de son cousin se branlant sous la douche,
L’invitant à s’approcher pour admirer sa bite,
Ce qu’elle fît avant de la prendre en bouche.

Cette sève qui en elle s’est en jets déversée
Elle a aimé goûter n’ayant jamais auparavant
Vu ni sucé d’un garçon la queue ainsi dressée
Ni laissé ses doigts palper ce membre vivant.

Elle n’oublie pas celle qu’elle croyait ingénue,
Qui l’invitant à une promenade à travers prés,
Près d’un ruisseau où elle se baigna toute nue
S’offrit à elles jambes ouvertes, reins cambrés.

Comment aurait-elle pu ne pas s’émerveiller
Devant l’entrecuisse de la délicieuse coquine
Qui la supplia de son clitoris durci lui titiller
Et de lécher perlant de sa vulve sa cyprine ?

Aussi alors que les heures trop vite s’égrènent
Elle évoque sa découverte du plaisir charnel
Et avec dextérité ses deux index se démènent,
Dans son vagin et dans son anus tel un rituel.

Sa chatte à une autre fente elle imagine collée,
Elle voudrait une pine lui pénétrant les fesses,
Elle fouille le petit trou de sa croupe potelée
Et son rose bourgeon excite avec délicatesse.

Serge Virinoviev

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Une réponse à Insomnie juvénile par Serge Virinoviev

  1. Lola dit :

    Souvenirs, souvenirs, jolie poème

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