Esbée (nouvelle collective) 3 – Attente au bistrot par Georline


Esbée (nouvelle collective)
3 – Attente au bistrot
par georline

Esbée est une jeune femme qui vient de divorcer, après un moment de déprime, elle décide de réaliser son fantasme d’exhibition dans le métro. C’est une réussite, mais elle se fait arrêter et conduire dans un local de sécurité, où, contre toute attente, on lui demande de recommencer. Il s’ensuit une orgie dont elle et une fliquette, Sylvie sont les héroïnes. Cette dernière après s’être fait prendre par un dogue allemand et organisé un gang bang anal l’invite à la suivre chez elle. (La première partie de ce chapitre fait toujours partie de l’œuvre collective).

Chapitre 3 – Attente au bistro
Mais de quoi parle-t-elle ? SES MARIS ? je n’ose comprendre… ce n’est pas fini ? Cette fille est le diable et je réalise que j’aime ce diable, je la suivrais jusqu’au bout de ses folies, jusqu’au bout de ses désirs, docile et rebelle à la fois, je suis sa chose.

Plus inconsciente que jamais, je suis ivre de plaisir, mais mon corps en redemande, encore et encore, je n’ai qu’une hâte : rencontrer les maris de Sylvie.

Elle a passé le collier du chien autour de mon cou, et me tient en laisse, sa main au bout de la lanière de cuir impose ma soumission, l’autre main toujours autour de ma taille, tant de douce puissance m’enchante. Nos pas s’accordent pour quitter cet endroit où j’ai vécu une expérience inoubliable, à chaque mouvement de tête qu’elle m’impose, elle dépose un baiser sur mes lèvres folles, avides, gourmandes.

Les yeux aveuglés par l’ivresse encore présente dans mon corps, abandonnée aux ordres de Sylvie, nous atteignons la sortie, toutes deux humides, souillées, enlacées si tendrement, si délicatement, si orgueilleusement…

Notre passage ne passe pas inaperçu, le quartier des halles à Paris et la station Châlelet sont habitués aux spectacles étranges, mais un couple de femmes, l’une avec un collier de chien, avec seulement ses bas noirs et ses escarpins sous un imper fermé d’une ceinture, tenue en laisse et par la taille par une walkyrie dont les tétons percent le tee-shirt humide, un spectacle tel que celui-là, ce n’est pas tous les jours.

Indifférente aux regards, pour rajouter la provocation à la provocation, Sylvie s’arrête au milieu des voyageurs et me prend les lèvres, sa langue fouille ma bouche, et son corps se presse contre moi. Je suis trempée, mon corps répond à son étreinte, nous nous incrustons l’une dans l’autre, chacune la cuisse de l’autre entre les siennes, nos pubis se frottent et le temps s’arrête.

Il reprend son cours quand nous sommes séparées par deux agents en uniformes, venus voir ce qui provoquait cet attroupement et ces lazzis.

-« Ah c’est toi Sylvie ! » dit le gradé à mon amante « toujours aussi chaude du cul à ce que je vois, t’as du bol d’être de la maison, hé bien va donc faire tes saloperies ailleurs, et embarque ta pouff » !

Sans répondre, mais avec un grand sourire, Sylvie reprend ma laisse et m’entraîne à sa suite vers la sortie.

Nous atteignons l’air libre et Sylvie m’emmène dans l’arrière-salle d’un petit bar

– « Viens Esbée, ils vont venir nous chercher, on va les attendre ici, mais je veux que tu sois chaude-bouillante quand ils vont arriver, assieds-toi là, écarte bien les cuisses et pose tes mains sur la table, tu n’as pas le droit de bouger. »

Sylvie s’assied sur la banquette en face de moi, prend mes mains dans les siennes et plante ses yeux dans les miens.

-« Mes chéris, tu sais, je les connais depuis toujours, et quand je dis toujours, c’est vrai, nous étions en CP tous les trois, ils étaient déjà comme des frères quand je suis arrivée dans leur classe, et nous nous sommes tout de suite reconnus. Dès la première fois où je les ai vus, j’ai su que nous allions être inséparables, c’est bête, une idée de gamine bien sûr, mais j’ai senti quelque chose de tout chaud dans mon cœur à ce moment-là. J’ai dit à ma mère le soir même que je voulais me marier avec eux ». Elle a ri et m’a dit « ma chérie, tu sais, on ne peut se marier qu’avec un seul homme à la fois – et c’est déjà bien suffisant » je me rappelle lui avoir répondu « les autres peut-être, mais moi je me marierai avec les deux ».

Je sens son pied nu qui remonte le long de mon bas, il suit mon mollet, atteint le genou, progresse le long de ma cuisse, revient, remonte lentement en une caresse délicieuse, dépasse la frontière du bas. Elle est souple la bougresse, il n’y a pas beaucoup de place sous la table.

Toute notre enfance nous l’avons passée ensemble, je te raconte pas les comédies pour être toujours dans la même classe, j’ai joué au football, nous avons joué avec mes barbies, leurs voitures, et puis nous avons grandi …

Son mollet repose sur ma jambe, poursuivant sa progression, son pied a atteint l’aine, je le sens contre mon sexe. Je halète, je dégouline, je fonds tout en l’écoutant, nous sommes toujours les yeux dans les yeux. Malgré moi mon bassin se tend vers cet intrus « tiens-toi droite, ne bouge pas ». Je me redresse ; alors seulement le pied reprend son mouvement, et je le sens glisser sur toute ma cyprine et frôler mon clitoris.

On nous appelait les triplés, ma furie et les poings de mes petits camarades nous ont valus la paix à l’école, et puis nous avions de bonnes notes. Nos parents en avaient pris leur parti, et nous étions toujours chez l’un ou chez l’autre pour faire nos devoirs. Les années passant nous nous retrouvâmes au collège puis au lycée. Nous étions restés étonnamment chastes, je crois qu’aucun de nous ne voulais risquer de briser ce qu’il y avait entre nous en explorant des terres inconnues. Mais tu sais que les filles sont plus délurées que les garçons et j’étais tombée “presque par hasard“ sur des revues cochonnes que mon père gardait cachées derrière les livres de la bibliothèque et ça m’avait donné plein d’idées. Aussi un jour de juillet où nous attendions les résultats du Bac seuls chez Pierre, j’ai soulevé ma jupe et je leur ai dit « maintenant les garçons, baissez ma culotte ».

Je suis tétanisée, j’arrête de respirer, et je réussis cet impossible exploit de rester immobile. Sylvie continue son récit en me tenant toujours les mains, ses yeux qui plongent dans les miens sont rieurs. Le pied se retire légèrement abandonnant mon clitoris, descend un peu et tout doucement un orteil se glisse en moi. J’expulse tout l’air bloqué dans mes poumons, à nouveau le souffle coupé ; mes seins sont douloureux, les pointes me font mal, je les frotte contre le tissu de l’imper dans une caresse trop légère pour les soulager, mais ça vient, encore un peu et je vais encore partir…

« Salope tu allais jouir ! » me dit Sylvie d’un air faussement sévère en retirant son pied « je te veux sur le fil, mais pas plus, tu jouiras quand je te le permettrai. … Allez, respire ».

Je n’en peux plus, elle va me rendre folle cette nénette, je la veux, je la veux tout de suite. À nouveau doucement son pied remonte le long de ma jambe…

Elle continue : « Nous n’avions même jamais joué au docteur, mais l’enfance se retirait de nous, je n’étais plus aussi plate qu’avant, et quand j’étais nue dans la salle de bain, je surveillais avec attention mon petit abricot orné de duvet tout en jouant avec des seins que j’étais impatiente de voir encore s’épanouir. En plus ces idiots se mettaient à rougir quand ils me parlaient, et à voir leur regard se troubler quand nos gestes se rencontraient, j’ai compris qu’il fallait que je prenne l’initiative, sinon ils allaient me tomber malades ces idiots. Et puis ça faisait longtemps que ça me démangeait. Pierre le premier a osé toucher ma culotte en coton blanc, mais il a attendu que Gabriel en saisisse l’autre côté pour la faire descendre à tous les deux ».

Elle s’arrête un instant puis « je leur ai dit venez m’embrasser mon petit minou… oui … mais il faut aussi y mettre la langue mes chéris… Je me suis assise en écartant davantage les jambes pour leur faciliter l’accès, et ils ont commencé mon tout premier cunnilingus. Pas désagréable, mais bon, sans plus, on verrait ça plus tard.

Je leur ai fait baisser leur jean’s puis leur slip et bien sûr, ils étaient tout durs ; je me suis mise à genoux devant eux, et alternativement, je les ai pris dans ma bouche. J’étais excitée comme une puce, et j’essayais d’enfourner tout leur braquemart, l’un, puis l’autre, quelques allers et retour, et je changeais de bite, ou alors, reste de gaminerie probablement, je les léchais tout du long, j’ai adoré les sentir frémir quand je promenais la langue tout autour de leur gland ; je les ai sucés jusqu’à ce qu’ils me déchargent dans la bouche, et j’ai tout avalé.

Je me suis rassise et leur ai demandé de me regarder faire pendant que je caressais mon petit bouton devant eux, les jambes bien écartées. Ils étaient adorables, le menton appuyé sur ma cuisse, très attentifs aux mouvements de mes doigts, et très vite je me suis fait jouir. Je leur ai dit de me mettre un doigt dans la chatte et de le sucer, puis je les ai embrassés, notre premier baiser avec la langue, il y avait encore un petit goût du sperme qu’ils m’avaient offert. Ce fut un des meilleurs moments de ma vie et mon amour pour eux en a encore grandi.

Mes yeux sont toujours prisonniers des siens, et ce sourire sur les lèvres… Ce qu’elle est belle… Je veux libérer mes mains pour saisir son pied, me l’enfoncer en moi, je ruisselle tellement qu’il allait rentrer tout seul jusqu’à la cheville, il faudrait au moins ça pour me soulager…

Après ce moment, toute notre vie fut bouleversée, c’était les vacances, nous avions chacun eu notre Bac, et nous nous retrouvions tous les après-midis en attendant de partir chacun avec nos parents respectifs.

Je n’étais pas idiote, et je savais que si nous prenions le risque de faire l’amour, comme nous en avions très envie, je pouvais tomber enceinte, mais ainsi que je l’avais vu dans les revues de mon papa, il était possible de passer par la porte de derrière. Et j’avais aussi entendu parler du beurre dans le “dernier tango à Paris“ même si je n’avais pas vu le film. Alors, j’ai essayé toute seule avec une carotte, j’ai rapidement abandonné le beurre au profit de l’Homéoplasmine, une pommade à la vaseline présente dans l’armoire à pharmacie familiale, et là ça a commencé à devenir intéressant. Je te fais grâce de nos différents essais, mais bientôt mes deux chéris m’enculèrent, et j’ai adoré ça. Le meilleur, c’est quand le deuxième me prenait dans le foutre que le premier avait laissé dans mon cul, alors ça, ma chérie, c’était que du bonheur.

Je suis resté “vierge“ très longtemps, jusqu’à ce que la sœur aînée de Pierre à qui il avait fini par se confier, nous fournisse en capotes, on avait beau avoir 18 ans, c’était pas évident d’aller acheter des préservatifs chez le pharmacien. Un reste de timidité probablement. Par devant c’est bien aussi, mais j’ai quand même gardé une préférence pour le côté verso.

Heureusement qu’aucun de nous ne ressentait un sentiment de propriété sur les autres, ce qui fait que nous avons eu des aventures chacun de notre côté pendant les vacances. C’était bien, sinon nous aurions viré malsain, limite barjo à ne rester que tous les trois et en ne nous ouvrant pas aux autres.

Ouais, ouverte, ça on peut dire que j’étais ouverte.

Quand nous nous sommes retrouvés fin août, notre émancipation sexuelle était en très très bonne voie. Pour nos retrouvailles, j’ai voulu que mes amours me prennent tout les deux en même temps, c’était la toute première fois, j’en avais rêvé pendant les vacances pendant que je flirtais avec l’un ou l’autre des mecs qui me draguaient sur la plage ou en boite, j’ai baisé avec quelques-uns, agréables la plupart du temps, mais j’avais hâte de rentrer pour les retrouver.

Pour nos retrouvailles, comme j’ai commencé à te dire, ce fut très chaud. Je leur ai demandé de se mettre à poil et de me déshabiller tout doucement en faisant courir leurs mains partout sur mon corps, je ne leur avais rien dit, je voulais que l’excitation monte en nous jusqu’à rendre la suite inéluctable. Nous nous embrassions à bouche que veux-tu, depuis longtemps mes mains avait empoigné leurs bites, et les leurs me fouillaient délicieusement, je coulais, tu peux pas savoir comme je coulais. Leur étreinte se faisait plus pressante, l’impatience montait en nous trois, je finis par pousser Pierre pour qu’il s’allonge et je me suis placée à genoux au dessus de lui, et je suis couchée sur lui. Je l’embrassais comme une folle, complètement hystérique, c’est Gabriel qui a pris la bite de Pierre et l’a guidée dans ma chatte…

Toujours noyée dans ses yeux, je halète et ce pied qui me caresse sans jamais insister, trop sadique pour me faire enfin jouir…

En m’enfonçant sur Pierre, je libère ses lèvres et me tourne vers Gabriel et le supplie : « Viens me prendre toi aussi, je vous veux tous les deux en moi, mes amours » et j’ai tendu mon cul dans une invite qu’il a été incapable de repousser. Incapable de repousser, c’est vrai, mais il en mourrait d’envie aussi. Pierre et moi, nous avons arrêté de bouger pour lui permettre de me pénétrer par derrière, ça n’a pas été aussi facile que je croyais, deux hommes à la fois, ça laisse moins de place, enfin il est rentré, et je les sentais aller et venir dans mes conduits, seulement séparés par une mince cloison de chair, j’étais remplie comme jamais. Alors a commencé une folle séance de baise, nous avons eu un peu de mal à trouver le bon rythme, mais après, quel bonheur, je les sentais me pénétrer en cadence, et moi, je jouissais, je n’arrêtais pas de jouir, ma bouche cherchait les leurs, je me noyais en elles… enfin au bout de deux ou trois éternités, je sentis Pierre se tendre, crisper ses mains sur mes hanches, et en de longs soubresauts se déverser en moi. Sentir Pierre jouir a déclenché l’orgasme de Gabriel et il s’est vidé à son tour dans mon cul. J’étais bien entre mes deux hommes, et j’aurais voulu pour toujours rester ainsi, embrochée sur eux.

Depuis nos premières expériences, il y seulement deux mois, nous avions fait du chemin, et puis maintenant, je prenais la pilule, alors adieu la capote entre nous. Il ne faut pas oublier que nous étions nés en plein dans la génération sida, et dès le début, nous n’avons eu des rapports non protégés que tous les trois ensembles, c’est dommage car cette saloperie m’empêche de boire autant de foutre que je veux.

Je dégage mes mains et je vais pour attraper son pied et m’empaler sur lui… mais au même moment elle se lève et fait un grand signe du bras

« Les voilà, je vais te les présenter, ah ! au fait, tu dois bien t’en douter, mais nous ne sommes pas mariés pour de vrai, mais on fait comme si. »

et elle part d’un grand rire ravi.

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Une réponse à Esbée (nouvelle collective) 3 – Attente au bistrot par Georline

  1. kors dit :

    Il n’y a pas beaucoup de récits sur ce site qui aborde le fantasme du fétichisme du pied, celui-ici est assez bon !

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