Con large comme un estuaire par Guillaume Apollinaire

Con large comme un estuaire par Guillaume Apollinaire
1880-1918

Con large comme un estuaire
Où meurt mon amoureux reflux
Tu as la saveur poissonnière
l’odeur de la bite et du cul
La fraîche odeur trouduculière

Femme ô vagin inépuisable
Dont le souvenir fait bander
Tes nichons distribuent la manne
Tes cuisses quelle volupté
même tes menstrues sanglantes
Sont une liqueur violente

La rose-thé de ton prépuce
Auprès de moi s’épanouit
On dirait d’un vieux boyard russe
Le chibre sanguin et bouffi
Lorsqu’au plus fort de la partouse
Ma bouche à ton nœud fait ventouse.

Guillaume Apollinaire

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5 réponses à Con large comme un estuaire par Guillaume Apollinaire

  1. Harivel dit :

    Joli mais confus

  2. georges dit :

    je suis un homme très soumis adorant être humulié par une femme dominatrice
    ou couple dominateur.

  3. Husson dit :

    moi qui croyait lire quelque chose de bandant, je n’ai trouvé dans ce texte que morgue et ennui

  4. iwaruze dit :

    C’est grave si j’écris que j’ai pas tout compris ?

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