Dîner d’amoureux par Eric_3

Dîner d’amoureux
par Eric 3


Cela faisait pile un an que je sortais avec C., une belle brunette aux yeux verts. Ce vendredi soir, j’allai la chercher à la gare du Nord, ou le train l’amenant d’Arras où elle vivait la déposait vers 19 heures, avec le projet de passer le Week-end ensemble.

Après les effusions de nos retrouvailles (cela faisait bien 5 jours que je ne l’avais pas vue, et j’étais toujours amoureux, un exploit pour moi !), on prit le métro pour aller déposer ses affaires chez moi avant d’aller dîner dans un très sympathique restaurant Polonais de mon quartier. Je la trouvais très agitée, elle si posée d’habitude !

– Eh bien, tu ne m’a pas l’air dans ton assiette ?
– C’est à dire que… il faut absolument que je file aux toilettes !
– Ah c’est donc ça ! Oh va ne t’inquiète pas on arrive dans 10 minutes !
– Je voulais y aller dans le train, mais celles de mon wagon étaient condamnées, et celles d’à côté il y avait trop de queue ! Alors je suis retournée à ma place en attendant que ça se résorbe, ensuite l’envie s’est calmée.
– Bon c’était pas une grosse envie alors !
– Non, mais maintenant elle le devient !

A ce moment là nous arrivâmes à ma station. Elle courut presque jusque chez moi, et je ne fis rien pour la ralentir. Il faut dire qu’à l’époque, le pipi-culotte n’était qu’un jeu solitaire que je pratiquais d’ailleurs assez rarement, et l’idée qu’elle puisse mouiller sa culotte ne m’avait même pas effleuré, ça n’arrivait qu’aux petites filles ces choses-là..

Elle se précipita dans la salle de bains pendant que je rangeais son sac. Je l’en vis ressortir au bout d’un quart d’heure, apprêtée de ses plus beaux atours.

-Waow tu es ravissante !

Dans l’intervalle, j’avais également pris soin de me saper et de nous préparer un petit cocktail maison. Après l’avoir dégusté, j’allai moi aussi aux toilettes. Assis sur le trône, je remarquai soudain qu’une culotte qui n’était pas des miennes était posée sur le tas de linge sale. « Tiens tiens, j’ai hâte de savoir quels dessous elle m’a réservés », pensai-je, puis je finis mon affaire et allai la retrouver pour aller dîner.

Le dîner se passa fort bien, et c’est farcis de harengs de la baltique, de bordj et de Vodka que nous ressortîmes du resto environ deux heures plus tard.

Bien que l’air du printemps ne fût pas très chaud ce soir-là, je lui proposai d’escalader la butte Montmartre pour aller jouer les touristes-en-amoureux, ce qui eut pour effet de la séduire.
Et c’est ainsi que nous revoilà une heure plus tard redescendant la butte d’un bon pas pour aller finir la nuit chez moi. La tenant par la main, je la sentis brusquement me tirer en arrière.

– Eric ! Il faut absolument trouver des toilettes !
– Encore ?
– Ben oui ! Je ne peux pas me cacher dans un buisson ?
– Oh va, on est plus qu’a un quart d’heure !
– Vraiment ? Bon je devrais pouvoir tenir !
– Une grande fille comme toi, ça ne fait plus pipi dans sa culotte quand même ?
– Oh salaud moque-toi ! Ma vengeance sera terrible !
– Hhhmm je l’attends avec des frissons !

Je vis alors le rouge lui monter au front.

« Oh non…noonn ! ! ! » murmura-t-elle…

Je me rapprochais d’elle d’un pas, juste une marche en dessous de l’escalier ou elle se tenait debout. Son visage était baigné de larmes.

– Eh bien qu’est-ce qui t’arrives ?
– Oh Eric tu vas avoir honte de moi maintenant ! !
– Moi honte de toi ! ! ?

Je l’enlaçais et lui léchai ses larmes. Je la sentis se crisper lorsque je passai une main sous sa jupe.

– Non ! Pas ici !

Effectivement un couple de promeneurs attardés montait les marches vers nous. Nous nous enlaçâmes de plus belle le temps de les laisser passer.

– Ils sont bientôt partis ! Mais qu’est-ce qui t’arrives ? Je ne t’ai jamais vue comme ça !
– C’est que j’ai… Oh j’ai trop honte !
– Mais quoi à la fin ! ?
– J’ai un peu mouillé ma culotte je crois…

Je la serrai plus fort contre moi, et refis une tentative de glisser une main sous sa jupe. Cette fois si elle ne s’y opposa pas. J’explorai ainsi de mon doigté l’étendue de la catastrophe.

« Oui effectivement lui murmurai-je à l’oreille ! Si tes élèves savaient ça ! ».

Cette remarque eut le don de la faire partir d’un éclat de rire.

« Ah non alors surtout pas ! Ouups ».

Je sentis un fluide chaud me glisser entre les doigts.

– Et on dirait que ce n’est pas fini dis ?
– Ah ne me fais pas rire en plus !
– Je les imagine déjà : « eh tu sais quoi ? La prof d’Espagnol elle a fait pipi dans sa culotte ! »
– Salaud tu veux me faire chanter ?

Je la serrai de nouveau dans mes bras

– Non ce sera notre petit secret à nous ! Mais continue j’adore ça !
– Oh ? Non non je crois que je vais pouvoir marcher jusqu’à la maison maintenant !
– Vraiment ? Dommage…
– Mais qui sait si je vais résister jusque-là ?
– Hé hé, oui qui sait ?

Nous reprîmes notre marche, mais ce coup-ci d’un pas beaucoup plus détendu, main dans la main comme deux flâneurs amoureux. Nous n’étions pas arrivés en bas des marches qu’elle approcha sa bouche de mon oreille et me chuchota

« Ça y est je recommence… »

Je l’adossai à la rampe et reculai de 3 pas.

« Allez, au point ou tu en es, lâche-toi ! »

Après deux regards circonspects aux alentours, elle retroussa sa jupe jusqu’en haut de ses cuisses croisées, entre lesquelles je ne tardai pas à voir apparaitre un ruisseau doré. J’étais en extase !

« Ça va satisfait Môssieu le voyeur ? »

Et elle laissa retomber sa jupe devant elle !

– Rhaaa tu me fais mariner chienne !
– Qui sait qui marine à ton avis ?
Cette remarque nous fit tous deux éclater de rire, ce qui déclencha chez elle la fin de l’avalanche. S’écartant légèrement de moi, elle finit de vider sa vessie debout, jambes légèrement écartée. J’entendais le crépitement des gouttes sur le goudron du trottoir.

– Ouh ça fait du bien quand c’est fini !
– Oh, pendant aussi !
– Maintenant je vais devoir rentrer chez toi toute trempée, quelle cruche je suis !
– Heureusement que tu as de quoi te changer à la maison !
– Euh ben, je n’en suis pas si sûre…

A cette remarque, la culotte qu’elle avait laissée dans la corbeille à linge me revint en mémoire. Je ne lui en fis cependant pas mention, et nous rentrâmes chez moi pour y passer un des plus beaux week-ends de ma vie.

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Dîner d’amoureux par Eric_3

  1. Claire dit :

    j’ai presque envie de dire que ça ne pisse pas loin, mais ce serait méchant, et je ne suis pas méchante.
    En passant, c’est quoi cette pudeur de jeune fille de nommer la fille C… comme si il ne peut pas l’appeler Caroline ou Cunégonde, personne n’ira vérifier 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *