Delia Acte 3 par Clairane

ACTE III

Délia, sur le lit, nue, adossée aux coussins, me tendait les bras.
-Viens vite ma chérie dit-elle, j’ai tant envie que nous recommencions  »
Je défis la serviette qui me ceignait les reins, m’approchais, me penchais
sur ses lèvres entrouvertes. Sa main remonta mes jambes mes cuisses et quand
nos lèvres s’effleurèrent, son doigt effleura mon clito. Le jeu dura
longtemps de ses doigts, de nos langues, dans un clapotement de salives, de
jus, de soupirs heureux, de gémissements furtifs et de mots de tendresse. Je
dansais sur ses doigts, m’en caressais, m’enfonçais, me frottais, branlais
des hanches. Ses doigts se faisaient impérieux ou dociles, savants ils
s’éloignaient, tournaient, revenaient, s’en allaient, butinaient, frôlaient,
devenaient maîtres de mon fruit juteux, jouaient et se jouaient de moi, de
mon désir, de mon attente et de mes soifs. Nos bouches, nos lèvres, nos
langues s’écrasaient, se suçaient, échangeaient nos baves et nos salives.
L’orgasme me submergea soudain, violent, rapide, debout, penchée sur son
baiser.
La jouissance me coucha contre elle, ronronnante, qui me prit en ses bras.
– » je suis contente que Marion t’ait envoyée vers moi.  »
Je restais silencieuse, surprise. Ainsi ce n’était pas un simple hasard
heureux, une chance inouïe ? . Et pourtant je me souvenais quand, Marion et
moi, nous nous étions revues avant mon départ
– » Tiens, m’avait-elle dit négligemment, si tu passes par Panama et as
quelque temps devant toi, voici l’adresse d’une amie.  »
Je me rappelais soudain une rougeur qui lui était inhabituelle et à laquelle
je ne prêtai alors nulle attention.
– » Tu… m’attendais ?  »
– » Non, mais j’étais avertie que tu pouvais passer  »
– » Vous êtes toujours en relation ?  »
– » Mais bien sur ma chérie…téléphone, fax, mail, lettres, tout est bon qui
peut nous rapprocher. Et puis je vais assez souvent à Paris. Deux, trois
fois l’an, l’occasion de nous voir…et parfois de nous aimer…jalouse ?  »
En riant, elle me serra contre elle et se tourna vers moi lissant mes
cheveux caressant ma joue, mon cou et mon épaule, moissonnant des brassées
de mots doux, me donnant un sein quasi maternel dont elle excitait d’un
doigt mouillé la pointe sur ma langue.
– » suce-les  » dit-elle
Sa voix soudain s’était faite sévère. Malgré ma fatigue je sentis
l’aiguillon du désir m’alourdir les seins et me mordre le ventre. Sa main se
fit pressante sur mes cuisses alors que de l’autre elle m’enserrait le cou,
la tête, me guidant vers son sein
– » Suce, amour, suce…  »
Sa voix s’altérait, se mêlait parfois de feulements rauques, se faisait
autoritaire. Ses doigts rôdaient, à nouveau, précis, sur mon clito durci,
meurtri déjà de tant d’amours et de caresses, sur ma chatte dont elle se
gardait bien de forcer l’ouverture.
– » lèche, lèche petite salope… oui comme ça. A pleine langue. Bave.
Mouille bien.. tète… encore…

Elle attire ma tête, me donne ses lèvres, sa salive.
– » lèche mes seins, mouille-les…  »
Elle gémit.
Deux doigts m’enfoncent soudain et me fouillent, loin, m’emplissent, me
branlent.
– » Mords !!
Alors je me perdis dans ses seins somptueux, poires mures et pleines,
orgueilleux, attachés haut, souples et durs, à l’aréole large, aux tétons
noirs et longs, granuleux, mouillés, luisants de nos salives, qui glissaient
sur mon visage, revenaient toujours plus durs, plus exigeants, dans ma
bouche, entre mes lèvres, mes dents. Sa main s’est crispée sur ma chatte et
j’eus mal. J’ai mordu de douleur. Elle a crié. Ses doigts maintenaient me
barattaient la chatte, violemment, en maîtres, alors que de son autre main
elle me serrait le cou, me tordait les cheveux.Marécages, odeurs fortes.
Elle bavait sur ses seins, sur mon visage en feu. Elle m’enfonça le cul. Je
bramais, m’écartais plus encore, m’offris comme chienne, comme folle, lui
léchant les seins à pleine langue, en mordillant la pointe, tétant à pleines
lèvres, mordant parfois, ivre de cette élasticité ferme qui m’emplissait la
bouche et le cœur. Je jouis, superbement, ancrée à elle dans un ouragan de
feux et d’eaux, une nouvelle fois et m’effondrais, morte de bonheur.

Nous restâmes enlacées, immobiles, haletantes, longtemps. Je m’endormis, je
crois, rassasiée, épuisée, heureuse, comblée.
Quand je m’éveillai de ce léger assoupissement, j’étais seule sur le lit
défait. J’entendis l’eau couler dans la salle de bain. Je la rejoignis. Nous
nous savonnâmes tendrement, en gamines, nous becquetant sous la douche, nous
cajolant, nous passant longuement de la crème en un massage plein de
chatteries, de rires, et d’affection.
-j’ai fait préparer un buffet dans le petit salon. Nous nous retrouvons
là-bas? Fais-toi belle, ma belle, je t’y rejoins dans un petit moment.
Elle déposa un baiser sur ma bouche et s’enfuit.
Je défroissais de ma valise un chemisier et une jupe courte de lin écru
blanc que je n’avais pas encore eu l’occasion de porter. Je souriais en me
souvenant qu’en la rangeant en ma valise j’avais pensé la mettre en fin de
voyage autour de la piscine éclairée d’un palace cancunien pour frimer,
m’exhiber, faire la fofolle, et draguer un de ces experts internationaux qui
hantent ces hôtels et s’ennuient quand vient la nuit, si tôt sous les
tropiques, devant un verre de whisky ou, beaucoup mieux encore, mais je le
savais d’expérience bien improbable, une de ces femmes de haute énergie,
sportive au tailleur impeccable, aux fessiers durs et au cœur délaissé. Je
ne mis rien dessous, me brossais longuement les cheveux, me parfumais,
sortis.
Sur une table basse, attendait un vrai festin de viandes et de poissons
froids, de sauces diverses et colorées, de jus, de fruits dans une forêt de
verres et de cristal et sur le sol, dans son seau, une bouteille de
Champagne. A peine assise, elles arrivèrent. Délia dans un long fourreau
noir, chaussures hautes, chignon coiffé haut, et, à ses cotés une jeune et
longue fille havane, nue complètement nue n’eut été un fin ruban qui
sertissait son cou, nue et comme moi, épilée.
– » Je te présente Lydia « .
Surprise, je tendis la main, gauchement.
Lydia sourit, s’approcha, prit ma main, la porta à son sein, se colla contre
moi m’embrassa, forçant mes lèvres de sa langue, effleura mes seins
par-dessus le chemisier
– » Bonsoir  » me dit -elle dans un sourire
– » Lydia est une jeune brésilano-guyano-mexicaine dit Délia. Je te
raconterai son histoire. C’est mon amie, ma douce amie, ma jeune amie, mon
bel amour..
Lydia devait avoir deux trois ans de moins que moi. Jeune et belle, très
belle, elle avait les yeux noirs, les cheveux noirs et longs, la peau brune,
satinée, havane clair, les lèvres lourdes, ourlées, quasi-africaines, les
dents menues et éclatantes, le nez petit et droit, les seins haut perchés,
ronds et pleins, la taille mince, la cuisse longue et le regard souriant.
– » Père brésilien, mère française, née en Guyane et vivant à Mexico…
sourit-elle en s’asseyant. Quand je ne suis pas ici…  »
Et elle éclata d’un rire léger.
Lydia était bavarde. Elle avait un accent qui roucoulait les r, chuintait
les s et donnait à sa langue une sensualité grave. Elle me conta avec des
regards de coin et de grands rires complices son enfance heureuse en Guyane
puis les fort mauvaises attirances de son père pour ses formes naissantes,
l’obligation de s’enfuir, avec sa jeune sœur, au Mexique, chez une tante
qui, pour accueillante qu’elle se montrât alors n’en tenait pas moins un
bordel et l’obligea au fil des mois à accepter l’inacceptable, pour enfin
rencontrer Délia et s’unir de cœur et de corps à elle.
Elle s’était assise face à moi, et me parlait, me souriait, me touchait la
main, me servait à boire, m’envoûtait peu à peu de sa grâce mignarde à la
fois chaude et acide, de son rire de gorge, de ses œillades, de ses poses où
elle offrait ses seins, les caressant, les effleurant d’une main
buissonnière, écartant légèrement parfois les cuisses pour me montrer sa
chatte nue, riant gentiment de mon émoi, de mes regards volatils sur sa
nudité superbe, impudique, offerte.
Délia nous observait, riant des assauts de charme de sa protégée, ayant
ouvert jusqu’à la hanche le fourreau de sa robe, que fermait sur le coté une
armée de boutons pressions, dévoilant des bas cendrés et un
porte-jarretelles ouvragé du même ton. Parfois Lydia se penchait vers elle,
quémandait un baiser, lèvres ouvertes, un assentiment peut être, osait une
caresse sur la cuisse de soie et revenait vers moi le regard amusé et plein
de promesses, les mains douces qui cherchaient, effleuraient les miennes,
les caressaient, les prenaient parfois, les portant à sa bouche, les suçait,
les léchait de sa langue agile, sans cesser de babiller et de rire avec
parfois de longs frissons qui courait comme un vent sur sa peau cannelle.
Peu à peu je m’enflammai et quand elle me demanda de me rapprocher d’elle,
de retirer ma jupe, d’ouvrir mon chemisier, je n’hésitais pas une seconde et
fus nue aussitôt. Je contournais la table, fus près d’elle qui m’attira, me
fit asseoir à son coté et aussitôt se lova contre moi, mon sein dans sa
main, sa langue dans ma bouche.
Délia s’était rapprochée et, pendant que nous nous embrassions, peau à peau,
nous caressant, nous enivrant l’une de l’autre, enlacées, serrées, se
régalant de nos peaux, de nos parfums, elle se pencha sur l’épaule ronde de
son amie, la lécha doucement. Quand j’ouvris les yeux, elle me regardait.
Son regard me souriait, me disait son désir, son désir de moi, me disait un
amour venu de très loin et je ne me mépris pas sur cette langue qui léchait
l’épaule, le cou, l’oreille de Lydia. Je désirais, j’avais envie violemment
du baiser de cette femme, de son désir, de son amour, de cette histoire que
nous construisions, ressentais violemment le désir qu’elle m’embrassât de
cette bouche-là, de cette langue-là qui léchait son amie, qu’elle me prît
toute entière, me soumît, m’emmenât, me saoulât.
Lydia le comprit peut-être qui, à cet instant, glissa entre nos deux corps.
Je sentis sa bouche sur mes hanches, sur mes cuisses. Délia ferma les yeux.
Je perçus au frisson qui courut sa peau et fit battre ses paupières que
Lydia, au cœur de ses cuisses, avait trouvé sa cible. Elle s’ouvrit,
s’adossa aux coussins, m’attira doucement vers elle approcha encore et
encore sa bouche. Nos langues se frôlèrent. Je gémis
– » Oh chérie…  »
Je m’en voulais d’une sentimentalité qui brouillait mon regard, faisait
battre mon cœur et inondait ma chatte.
Sa langue lapait mes lèvres, son regard me disait sa tendresse et le plaisir
de cette bouche entre ses cuisses qui la faisait gémir.
– » Je t’aime, toi me dit-elle en caressant mes cheveux. Depuis si
longtemps… je te guettais quand tu voyais Marion … Oh… ma salope
d’amour. Oh ma petite chienne.. « .
e
Elle suçait ma langue, léchait mes lèvres.
 » Elle me disait tout de toi, de vos folies, de vos léchures et
jouissances…Tout.  »
Elle gémit.
 » Oh ! Comme elle me suce bien cette petite chienne, comme elle me suce bien
et comme je l’aime aussi et toi, toi… embrasse-moi encore chérie.. Oui…
Caresse mes seins.  »
Elle dégrafa le haut se son fourreau.
-« Donne ta bouche, encore, donne tes mots, ton amour… je vais t’offrir
cette petite pute si aimée qui me lèche, si bien, te l’offrir… à toi..
toute à toi.  »
Elle gémit plus fort, me serra contre elle, prit la bouteille qui dormait en
son seau de glace, but au goulot à gros bouillons laissant le champagne
couler de sa bouche sur ses seins, son ventre
 » Donne tes yeux, chérie, regarde-moi, regarde le vin qui coule sur mes
seins. Regarde mon bel amour de vingt ans qui me lape, qui le lape et le
bois à mon con, vois comme je t’aime vois comme je coule, vois comme je
l’aime cette fleur que je t’offre…je veux te donner à boire aussi..  »
Elle me prit la tête, colla brutalement sa bouche à la mienne et y laissa
couler le champagne qui emplissait la sienne. Je bus, m’en saoulais. Le
champagne débordait de nos bouches et coulaient sur nos peaux. A mon tour je
lui tins la tête, enfonçant mes doigts en son chignon, les yeux fixés au
fond des siens, bouche ouverte laissant perler salive et vin qui coulant de
ma bouche, mouillaient ses seins, emplissaient sa bouche ouverte et
coulaient vers sa chatte que Lydia cajolait.
– » Encore, encore… cria-telle  »

Elle jouit. Je la tins contre moi. Contre mes lèvres.
Lydia vint bientôt mêler ses lèvres, sa bouche aux nôtres. Délia l’attira
contre elle, la serra lui murmurant dans sa torpeur des mots de douceur et
d’amour, la remerciant d’une si tendre et folle léchure.
– » Tu veux jouir toi aussi dis mon bébé d’amour ?
– » ouiii… bientôt, si tu le veux..  »
Elle se renversa sur les coussins, leva haut les cuisses, et s’enfonça de
doigts branleurs et la chatte et le cul.
 » jouiiisss mon amour  »
Dit Délia en se penchant vers elle.
Au-dessus de ce corps en prières et jouissances à nouveau nos langues
s’épousèrent, se frôlèrent …
Repues de vins, de baisers, de plaisirs, de folies, d’amours, de câlins, de
chatteries et d’étreintes nous nous serrâmes les unes contre les autres,
dans un emmêlement de bras, de cuisses, de seins, d’affections et de
tendresses
Il nous fallait du repos. Nous sentions que la nuit serait longue encore et
que ce que nous avions à bâtir ensemble avec nos corps et nos rêves, nos
envies et nos histoires n’étaient pas achevées.

Clairane44@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 30/09/2001

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3 réponses à Delia Acte 3 par Clairane

  1. Sanchez dit :

    Y’avait du potentiel, il y a un certain style, mais l’abus d’énumération et les dialogues ampoulés finissent per tuer l’excitation

  2. cadichet dit :

    Joli récit lesbien malgré des dialogues impossibles

  3. Oufiri dit :

    Pourquoi les auteurs de textes qui pourraient être excellents viennent les gâcher avec des dialogues impossibles
    Exemple de dialogue vachement naturel et spontané que l’on trouve dans ce texte :
     » » Donne tes yeux, chérie, regarde-moi, regarde le vin qui coule sur mes
    seins. Regarde mon bel amour de vingt ans qui me lape, qui le lape et le
    bois à mon con, vois comme je t’aime vois comme je coule, vois comme je
    l’aime cette fleur que je t’offre…je veux te donner à boire aussi.. »
    Vous en connaissez,, vous des gens qui cause comme àa ?

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