De l’amitié au désir par Serge Virinoviev

De l’amitié au désir par Serge Virinoviev


De l’amitié au désir

Chère amie c’est à toi que je m’adresse,
Mes songes ne sont que supplice infernal,
Me représenter la douceur de tes fesses
M’incite à penser avec toi au plaisir anal !
Tu stimules ma libido délicieuse diablesse
La sodomie n’a pour toi rien d’immoral
Quand elle est offerte avec délicatesse.
J’ adore le sexe côté verso, c’est un régal,
De cette pratique tu es demanderesse !
Fernande fut louée par un Brassens jovial,
Il bandait pour elle avec de la tendresse.
Rêvant de ton cul rebondi suis-je trivial
Si je bande aussi pour toi ma princesse ?
Songeant à ton anus qu’y a-t-il d’anormal ?
De ton orifice divin je jauge l’étroitesse,
Qu’importe ton joyau acceptera sans mal
Ma pine qui lui apportera tant d’ivresse,
Soyons complices et oublions la sagesse !
Mon idée folle en rédigeant ce madrigal
M’encourage à me masturber sans cesse,
Tu peux me la sucer quoi de plus amical.
En dévorant ces lignes douce pécheresse
Ecrivant je tripote mon appareil génital,
Epris de ton mignon trou du cul de déesse
J’ai envie de le pénétrer sans te faire mal,
Bien lubrifié, sans la moindre rudesse !
Souriras-tu en apprenant que triomphal
J’ai répandu mon sperme avec largesse
Dans ton rectum accueillant et virginal ?
Troublée voudras-tu que l’on transgresse
Les interdits imposés par l’ordre moral ?
Je raffole de t’enculer le cœur en liesse
Et d’embrasser ta raie sans cérémonial !
Sur ton mignon Agnus Dei je le confesse
Je dépose toujours un baiser bucco-anal,
J’écarte tes deux globes avec gentillesse
Pour lécher ton petit œillet subliminal,
Ensemble nous faisons bien des prouesses
Ma pine logée dans ton petit trou rectal.

Ma sève précieuse a fusé avec tristesse,
J’ai souillé mes draps, ce fut un festival
Mais tu n’étais pas là ma fictive maîtresse
Pour avaler mon tiède liquide séminal !
Tu es mariée et tu vas souvent à la messe,
Tu te plies sans doute au devoir conjugal,
Vite reviens mon amante, ma druidesse,
Oublie ton mari, oublie le confessionnal,
De la cité de Sodome tu es la prêtresse !

Serge Virinoviev

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Une réponse à De l’amitié au désir par Serge Virinoviev

  1. Verdon dit :

    Le Poète n’a pas besoin de baratin pour nous décrie la scène.
    Chaque ligne est un condensé de plaisir, de supplice, d’attente, de beauté
    Chaque vers est à lire et relire, à déguster…afin d’imaginer le geste
    Serge le décrit si bien ! et pas un mot de trop…
    Eddy nous le dévoile…et putain que c’est beau !…
    Parions que plus d’un lecteur ou d’une lectrice auront les doigts qui collent
    au bout de la lecture….Merci l’auteur.

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