Dany, trois vendredis soirs par Eddy

Dany, trois vendredis soir
par Eddy

L’inconvénient de travailler dans ces grandes boites, c’est qu’il faut déménager tous les deux ou trois ans. On finit par s’habituer à vivre aux milieux des cartons. L’avantage c’est que cette mobilité permet de gravir des échelons beaucoup plus vite. Résultat : un type d’une compétence parfaite mais refusant des mutations à répétitions sera moins considéré à tous points de vue que celui, beaucoup moins compétant, mais qui accepte la mobilité ! Comprenne qui pourra ?

Déménager, c’est chiant, emménager c’est pire, surtout quand on sait que l’on aura à peine le temps de prendre ses habitudes. Ma femme n’a jamais pu se faire à cette situation et elle a fini par demander le divorce, mais sans doute n’était-ce là qu’un prétexte ?

Mon vrai prénom importe peu, mais dans cette histoire je serais Dany. J’approche doucement mais sûrement de la quarantaine et je suis d’un physique plutôt quelconque, mais on me trouve généralement de bonne compagnie.

Chapitre 1 – Vendredi 8 septembre 2000

Voici cinq jours que je suis ici, mon logement de fonction est dans une grande résidence verdoyante. Ce n’est pas mal du tout ! L’ordinateur a été l’une des premières choses que j’ai déballées. Il a bien supporté le voyage ! Cette ville est sans doute trop petite pour que je m’y affiche dans les endroits de plaisirs (s’ils existent) et je tiens à ma réputation, je me trouverais bien une maîtresse locale, qui comme les autres m’oubliera quand je déménagerais de nouveau. Et puis Paris n’est pas si loin, j’y ferais une virée quand l’envie m’en prendra. En attendant j’ai Internet, et ce soir c’est vendredi, demain pas de boulot, la nuit est à moi !

Voici plus de deux heures que je m’excite soit en lisant des histoires coquines, soit en participant à des discussions chaudes, soit en matant des belles photos, je suis très éclectique et tout y passe : les blondes, les brunes, les rousses, les blackettes, les Asiatiques, les partouzeuses, les lesbiennes, les fouetteuses, les pisseuses, et même les transsexuelles (je dois en oublier ?) Je suis un pervers polymorphe, comme dirait mon psy (pauvre type !)

Je suis excité comme un fou ! Je sais que je vais me masturber ! Mais attention, il ne s’agit pas de faire de la branlette vite fait à 50 cm du clavier ! Non ! Je sais pratiquer la masturbation contrôlée, avec mise en scène et prise de temps ! Ça peut durer une heure ! Mais quel pied, mes bons amis, quel pied !

Je commence par me foutre à poil. Avant de passer à la suite des événements j’ouvre la fenêtre afin de respirer l’air frais de cette fin d’été et d’y fumer une cigarette. Le parc de la résidence est immense, il n’y a aucun vis-à-vis, je vais pouvoir me branler la fenêtre ouverte.

Après cinq minutes, je me mets en quête d’un certain nombre d’objets qui me permettront d’organiser au mieux ma petite séance masturbatoire.

– Où que j’ai foutu le gode ?

Ben oui, quoi, un petit gode dans le cul n’a jamais fait de mal à personne ! Mais où est ce diabolique engin ? Sans doute dans cette caisse ! Je l’ouvre. Non ce n’est pas celle-ci ! Je viens de m’apercevoir qu’il s’agit de l’un des quatre cartons que je n’ai même pas ouverts lors de mon séjour précédent ! Il y a quoi là-dedans ? Des bandes dessinées ! Une bonne idée ! J’en relirais demain ! Et là dans cette pochette ? Une paire de jumelles, des bonnes jumelles, dont je ne me suis pratiquement jamais servi !

Le vieux réflexe du type qui prend des jumelles ! Que fait-il ? Il va à sa fenêtre et regarde dedans ! C’est exactement ce que je fais !

Quelques lumières sont allumées à des fenêtres assez lointaines, une centaine de mètres je suppose. Je regarde, on ne sait jamais ! Et tout d’un coup :

¡ Coincidenza ! Comme dirait Dolorès, une vielle connaissance hispanophile !

Un type fait la même chose que moi, il est à sa fenêtre, et il regarde à la jumelle, il ne regarde pas dans ma direction, mais il va forcément finir par y arriver.

Je me demande quoi faire ? Ce n’est pas parce qu’un type regarde à la jumelle à 22 heures qu’il s’agit forcément d’un voyeur ! Il fait peut-être tout simplement de l’astronomie. Mais si c’est un voyeur ? Eh bien si c’est un voyeur, tant mieux ! Ça m’excite de savoir que je vais peut-être être vu. Donc, non seulement je ne ferme surtout pas la fenêtre, mais je vais m’arranger pour faire mon petit numéro de façon bien visible. C’est très excitant !

Le type va peut-être être déçu ! Il recherche probablement une nana. Mais non, je connais la mentalité de voyeurs, un type à mater c’est toujours mieux que rien du tout !

Je vais forcer la dose ! Cette situation m’excite de trop. Je commence déjà par me foutre complètement à poil, ça devrait le faire patienter. Je renonce à Internet, l’ordinateur étant plutôt mal placé par rapport à la fenêtre (il faudra qu’éventuellement je le change de place un autre jour !) Et je farfouille de nouveau dans mes caisses à la recherche de mes revues cochonnes. Celles-là je crois savoir où elles sont ! Effectivement je repère le sac plastique qui les contient et je choisis un numéro de  » Lesbos Love  » une revue danoise qui porte bien son nom. Je me branlotte un petit peu en feuilletant le bouquin, ça marche à fond, il y avait longtemps que je ne l’avais pas ouvert, et les images sont vraiment très excitantes. (De toute façon je ne garde que les meilleures revues !) Ma bite étant toute raide, on peut passer à la suite, mais d’abord un coup d’œil à la fenêtre. J’y vais carrément la bite à l’air ! Le type mate dans ma direction ! Ça m’excite, ça m’excite ! Par contre cet olibrius reste habillé, il pourrait au moins me rendre la réciproque et se faire une petite branlette, ça m’amuserait ! Je me retourne et je lui fais voir mon cul, je le caresse, je me donne quelques légères fessées, puis j’écarte bien tout cela afin d’y entrer un doigt. Ça y est c’est entré, je me branle le cul quelques instants. J’espère maintenant que le type va être réactif ! Je me tourne ! Il n’est plus là. La lumière est restée allumée, il va peut-être revenir avec quelque chose. J’attends un peu ! Et tout d’un coup je vois dans l’objectif de la jumelle une femme passer dans mon champ de vision. Ça alors ?

Je crois comprendre le scénario. Le type doit être excité comme un pou, il a une envie folle de tirer un coup, et avant de sauter Madame, il a dû lui passer les jumelles, genre :

– Ginette ! Mate, un peu le type qui se branle devant sa fenêtre !

Cet épisode imprévu n’aura donc duré que quelques minutes, mais suffisamment pour m’exciter. Un peu dommage mais tant pis ! Et puis il y aura peut-être une suite une autre fois !

Bon tout cela n’est pas bien grave, on va continuer tout seul, sans spectateur, je prends un lacet de chaussure et je le serre autour de mes couilles. J’adore ce truc-là. Je prends ensuite deux pinces à linge que je me fixe aux mamelons ! Je vais pour me donner une bonne fessée quand j’entends une voix qui m’interpelle de l’extérieur !

– Monsieur s’il vous plait !

L’intonation est aimable, volontairement aimable, mais voilà qui me refroidi littéralement. Un type se baladait manifestement dans la résidence et a donc tout vu. Voilà qui est à la fois beaucoup moins anonyme et beaucoup plus embêtant ! Mais quelle idée d’aller traîner sous mes fenêtres, alors que je croyais cet endroit à l’abri des promeneurs indiscrets ? Inutile de vous dire que débande à la vitesse grand V, et que ma petite séance self-hard est à l’eau. J’enfile une robe de chambre et me dirige vers la fenêtre pour la fermer tout doucement. L’autre est en bas, j’entrevois sa silhouette.

– Monsieur, ne fermez pas je suis l’homme à la jumelle !

Ouf ! Vous ne pouvez pas vous imaginer comme ça fait du bien d’entendre ça ! C’est un peu comme quand on se réveille d’un cauchemar et qu’on réalise que tout cela n’était que rêve !

– Je crois qu’on a une passion commune, ça me ferait plaisir qu’on en discute cinq minutes !

J’ignore pourquoi ! Mais peut-être à cause de cette sensation de douche froide, j’accepte sans trop réfléchir.

– Je vous ouvre, c’est au deuxième, la porte à gauche !

Le temps qu’il monte, je me dis que je suis quand même assez imprudent, il peut s’agir d’un piège, un type qui va tout casser pour me voler, qui a des complices cachés derrière lui, ou alors d’un dangereux psychopathe qui va essayer de me faire subir les pires sévices. Il sonne !

– Je vous demande une petite minute !

Je dois avoir une bombe lacrymogène dans un coin, mais le temps que je la trouve… Un marteau traîne dans un coin, voilà la solution, je prends l’objet dans ma main et le cache dans mon dos, si le type a des intentions peu catholiques, cela constituera un objet contendant tout à fait efficace.

Je jette un œil dans l’oculus ! Il n’a vraiment pas l’air ni d’un gangster, ni d’un maboul, je prends le risque d’ouvrir et je passe juste ma tête dans l’entrebâillement de la porte !

– Bonsoir, je ne vous dérange pas ?
– C’est à dire j’allais me coucher, je suis crevé !
– Soyez rassuré, je ne vous dérangerais pas longtemps, c’est juste une prise de contact, et soyez rassuré, mes intentions sont tout à fait pacifiques ! Je peux entrer ?

Allez ! Je me lance !

– Entrez !
– C’est sympa ! Je me demandais si vous accepteriez ?

Il jette un regard circulaire sur mon bordel, je n’ai bien sûr rien rangé et tout est là, le gode, les revues.

Je regarde un peu mon visiteur. Je pense qu’une femme le trouverait bel homme, un visage un peu anguleux mais non dénué de charme, des yeux très clair, il a des reflets blonds dans les cheveux qui n’ont pas l’air très naturel mais qui lui vont très bien. Il est tout sourire, très calme. Il me regarde :

– C’est marrant, quand même le hasard, le voyeur qui rencontre l’exhibitionniste voyeur ! Vous faites ça souvent ? Je ne vous avais jamais remarqué !
– Je viens d’arriver, je ne suis pas de la région !
– Vous devriez prendre les jumelles, et regarder là-bas !

Je crois comprendre, je prends les jumelles, effectivement la femme continue à mater.

– Votre femme je suppose ?
– En quelque sorte !
– C’est dingue !
– Sauf qu’elle n’a pas grand-chose à mater, pour l’instant la pauvre !

C’est ce qui s’appelle un appel du pied ! Je ne suis pas naïf, je me doutais bien que le type ne venait pas me voir au milieu de la nuit pour me parler de la culture des jacinthes ! La présence de sa femme observant l’appartement à la jumelle renforçait la donne et j’imaginais alors qu’il me proposerait une sorte de masturbation en doublette devant la fenêtre. !

– Ça t’embête si on lui fait un petit spectacle à deux ?

Je m’entendis répondre  » non !  » Je n’allais quand même pas dire  » oui  » !

– Tu permets ?

Il se permet beaucoup en effet, non seulement il me tutoie à présent, ce qui vu les circonstances aurait mauvaise grâce à me gêner, mais il s’active sur le nœud que j’ai rapidement réalisé à la ceinture de ma robe de chambre et le défait carrément. Et moi, je me laisse faire sans mot dire, subjugué par l’insolite de la situation !

La robe de chambre s’ouvre. Je réalise à ce moment que je n’ai retiré ni mon lacet qui me serre les couilles, ni les pinces à linges fixées sur la pointe de mes seins.

– C’est mignon tout ça !

Voilà que je suis mignon, à présent ! Et voici qu’il touche aux pinces. Une onde de plaisir m’envahit le corps, Un frémissement d’érection me saisit la bite. Il s’aperçoit de mon trouble

– Moi aussi j’aime bien les pinces, mais rien ne vaut les doigts !

Il me retire les pinces, et entreprend de me serrer les tétons entre le pouce et l’index. J’adore cette caresse, à condition qu’elle soit bien faite. J’ai rencontré des femmes naturellement expertes en la matière et d’autres incapables de la réaliser correctement. Jamais d’hommes, même dans mes fantasmes les plus tordus. Il fait cela magnifiquement. Je ne peux m’empêcher de lui dire.

– Tu fais ça très bien !
– Oui, ça te fait de l’effet, on dirait !

Effectivement ma bite bande fièrement à présent. Il fait couler ma robe de chambre par-dessus mes épaules. Me voici complètement à poil. La situation est folle. Il accentue sa pression sur mes seins.

– Si je fais trop fort, tu me le dis !

Pas mal dans le genre réflexion idiote, comme si j’allais me laisser massacrer sans rien dire ! Mais je comprends que le message est ailleurs, il veut simplement me signifier qu’il n’est pas une brute.

– Je m’appelle Fred
– Enchanté

C’est vrai ça, autant savoir à qui on a affaire !

Fred me touche la bite, il ne me masturbe pas, il se contente de caresser, il a des gestes délicats. Je jette un coup d’œil à la fenêtre, la  » mateuse  » est toujours à son poste. Il me caresse un peu les fesses à présent, il se penche légèrement et m’embrasse la verge du bout des lèvres. J’essaierais bien de lui faire des trucs, mais pourquoi reste-il habillé ? Je réalise qu’il souhaite peut-être que je lui demande ! Je ne vais quand même pas faire ça !

– Tu ne te déshabille pas ?

Et voilà je l’ai fait ! Je suis conscient d’être en train de franchir un pas.

– J’allais y venir, mais si tu souhaites maintenant, pas de problèmes.

Fred se déshabille, il est en jogging ça va donc très vite. Sa bite bande très fort, elle a une forme un peu curieuse, une sorte d’arc de cercle, elle est de bonne dimension. Il se la décalotte machinalement laissant apparaître un gland comme j’aime en voir dans les revues pornos. Fred croise mon regard approbateur.

– Comment tu la trouves ? En principe elle plait bien !
– Elle est belle !
– Occupe-toi-en !

Je dois avoir l’air un peu con, je tripote l’engin, je le caresse, j’esquisse quelques mouvements masturbatoires

– Suce !

Ben voyons ! Encore un nouveau pas à franchir ! Mais est-ce bien raisonnable ? Il y a toujours moyen de stopper tout ce cirque, les mots de têtes diplomatiques ne sont pas faits pour les chiens. Bien sûr que je peux tout arrêter. Bien sûr que… Et pendant que je me fais tout ce cinéma dans ma tête, mon corps lui s’est penché sur l’admirable gland de Fred, ma langue est sortie de ma bouche, elle est à 5 centimètres de sa bite. 4 centimètres ! Je peux encore me rapprocher ! 3 centimètres ! peut-être moins. Juste un bisou pour voir ! Je le fais ! Le contact est doux ! Un deuxième, un troisième, je vais un peu partout, le gland, la verge, les couilles. Et puis, je n’y tiens plus j’ouvre ma bouche et y fait pénétrer son pénis. Je dois m’y prendre comme un manche. J’essaie d’imiter les gestes vus dans les films pornos. Petits coups de langue ultra-rapides sur la verge, titillement sur le méat, mouvements alternatifs. Je m’arrête, j’ai l’impression de mal m’y prendre.

– Excuse-moi, c’est la première fois !
– Tu ne te débrouilles pas si mal !

Il approche alors ses lèvres des miennes, mais je me recule, pas tout le même jour, il n’insiste pas.

– Re-suce-moi encore un peu, ça me plaisait bien ?

Je n’hésite plus cette fois, je me remets en position et replace sa verge dans ma bouche ! Bon dieu ! Que ça peut être doux ce truc-là ! Pour ma part je bande comme Priape ! J’aimerais bien que l’on s’occupe de moi, mais bon, j’attendrais ! Je continue à m’appliquer à effectuer ma fellation. A sa demande je lui caresse en même temps les testicules, mais quand il me demande de lui introduire un doigt dans l’anus, je fais semblant de ne pas avoir entendu ! Il va falloir que ce lascar comprenne que je ne peux pas tout faire le même jour ! Et voilà qu’il se met à me caresser les cheveux ! Non, mais je rêve ou quoi ? Il me caresse les cheveux. Je suis en train de sucer un mec qui me caresse les tifs. Et putain, ce que j’aime ça le sucer !

– T’aimerais que je t’encule ?

On ne répond pas la bouche pleine m’a appris ma maman, et je lui fais signe que non avec les doigts, tout en le regrettant aussitôt après. Si je m’introduis des godes, pourquoi pas une bite ? Alors cette fois ci je me redresse et très fier de ma subite résolution, je lui réponds :

– Finalement, j’aimerais bien essayer !
– Tu vas voir, je vais te faire ça bien !

Il regarde autour de lui, il cherche quelque chose ou quoi ? Il paraît un peu (oh juste un peu) embêté !

– Elle ne va pas pouvoir nous voir ?

Il parle de la voyeuse !

– Et si on lui disait de venir nous rejoindre ? Me demande-t-il

Celle-là je la pressentais depuis quelques secondes. J’hésite un peu. J’ai toujours peur du traquenard. Contre une personne, je peux tenter de me défendre, contre deux, cela serait plus difficile. Bien sûr Fred n’a pas l’air d’un escroc ! Mais est-ce qu’il y a véritablement des escrocs qui ressemblent à des escrocs ? Et puis tout d’un coup j’ai une idée géniale !

– Et si on faisait le contraire ?
– Le contraire ?
– Oui, je vais chez toi !
– Ah ! Tu préfères ?
– Oui, peut-être, enfin je dis ça comme ça !
– Remarque ce n’est pas idiot, comme ça elle n’aura pas besoin de se rhabiller complètement, je vais l’appeler.

– Allô, chérie ! J’emmène notre ami à la maison, sors-nous une bouteille, on arrive dans cinq minutes !

Elle lui répond quelque chose.

– Bon d’accord, à ce moment-là on arrive pour moins le quart ! Bisous !

Il coupe

– Elle veut se remaquiller un petit peu, on va attendre dix minutes

Je ne cherche pas trop à comprendre, d’autant que je sais pertinemment comment passer le temps. Cette belle bite qui me nargue, et qui débande un tout petit peu je vais finir par en tomber amoureux, je replonge vers elle et à nouveau je la suce !

– Ben dis donc tu ne t’en lasse pas de ma bite, c’est normal on est tous des pédés qui s’ignorent !

Voici une réflexion tout à fait inattendue, il faut que je la note dans un coin de mon cerveau afin d’y réfléchir les nuits de grandes insomnies.

Soudain, il se met à genoux. Je ne comprends pas bien pourquoi, parce que cela m’oblige à me baisser davantage. Puis, je réalise qu’il est ainsi plus près de ma queue qu’il attrape enfin. Il se laisse maintenant glisser par terre. J’ai enfin compris ce qu’il voulait faire, nous nous positionnons tête-bêche afin de nous sucer en 69 ! Quelle délicieuse sensation de se faire sucer tout en suçant ! A ce rythme-là je ne vais pas tarder à décharger, ça m’embête un peu, j’aurais voulu me préserver pour la suite, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je lui en fous plein la bouche. Mon excitation retombe comme un soufflé, mais je suis toujours en train de le sucer. Je me dis que par correction sans doute, il faut que je le fasse jouir à son tour ! Mais non, ce sera lui qui stoppera la manœuvre.

– On va se préparer pour y aller maintenant.

Il se rhabille presque aussi vite qu’il s’était dévêtu, j’enfile à la hâte quelques vêtements et nous voilà parti

– Délicieux ton sperme !
– Merci !

– Voilà c’est Monique, ma compagne !
– Enchanté ! On s’embrasse ?

D’accord on s’embrasse ! Je dévisage Monique incrédule, Cette petite blonde à l’air déluré et au sourire coquin est certes absolument charmante, mais Fred avait oublié de me dire…

– Je suppose que tu n’as rien contre les travestis ?
– Euh non !
– J’ai fait du café, mais on peut aussi boire une coupe de champagne
– Champagne, alors ! Propose Fred ! Ce n’est pas tous les soirs qu’on fait des rencontres comme cela par la fenêtre !

Monique verse les coupes, on trinque et on boit !

– Ça m’a tout excité de te voir te faire sucer la bite ? Il suçait bien j’espère !
– Il manque un peu de pratique, mais il est très doué !
– Pas mal ce champagne, ce n’est pas la marque de d’habitude ! Tu n’aurais pas quelques boudoirs ? demande Fred.
– Tu préfères le champagne avec des boudoirs, c’est nouveau ?
– C’est juste histoire de ne pas le boire sec !
– Tu aimerais aussi un boudoir ? me demande alors Monique avec un sourire malicieux.
– Euh, fais pour le mieux !
– Regarde !

Monique retire alors sa petite jupe noire, elle est en bas et porte-jarretelles, et elle porte une ravissante petite culotte rouge.

– Enlève-la-moi !

Le jeu me plaît, je saisis l’élastique et commence à la descendre

– Tout doucement ! Voilà comme ça ! Dégage mes fesses, mes belles petites fesses. Tu les trouve comment mes petites fesses ?
– Superbes !
– Ben embrasse-les, alors ! Petite pédale !

Je ne suis pas une petite pédale, mais je suppose que ce genre d’interpellation doit faire partie de son petit jeu. Je dépose un tendre baiser sur son cul !

– Mieux que ça, je veux un bisou passionné.

Ce n’est pas vraiment une corvée, ses fesses sont la douceur même, j’embrasse, j’embrasse encore.

– Ecarte-les maintenant !

Aïe ! Je crois comprendre ce qui va arriver, mais je suis pris dans un maelström de perversion érotique et je me laisse m’y entraîner. Je lui écarte ses globes fessiers. J’ai une belle vue sur son anus. Je suppose que c’est cela qu’elle souhaitait, je me surprends à me dire que cet anus est décidément tout à fait charmant !

– Oh le joli petit trou !
– Il te plaît !
– Adorable !
– Alors lèche-le !

Pris au piège ! Et je me suis piégé tout seul, j’avais en fait sans doute envie d’y tomber dans ce piège-là ! Je me surprends à ne pas hésiter, je plonge ma langue dans son petit trou. J’ai un très court instant de recul ! Le goût en est fort acre, mais ça ne dure pas ! Je le suce cette fois. Elle s’écarte les fesses de façon à ouvrir son anus, et moi j’y pénètre ma langue.

– Vas-y encule-moi avec ta langue !

Ça dure bien cinq minutes, sans que je me lasse. Monique se dégage enfin, se débarrasse de sa petite culotte rouge qui tenait toujours à mi-cuisse et se retourne me présentant son sexe entièrement épilé !

– Tu voulais un boudoir ? Il n’est pas mal celui-là ?

Une force inconnue me pousse. Je prends la bite dans mes mains, ébauche quelques mouvements de masturbation

– Suce, pédale !

Elle va arrêter de me traiter de pédale, le travelo ? N’empêche que je suce, elle est aussi bonne que celle de Fred, légèrement plus grosse, par contre elle bande moins facilement. Le goût n’est pas net-net non plus, une vague saveur d’urine, mais ça, ça ne me déplait pas trop, je n’ai rien contre l’uro ! Je suce, je m’applique, il faut absolument que je la fasse bander. Pendant ce temps Fred s’est refoutu à poil, il se branle mollement d’une main tandis que l’autre tient sa coupe de champagne et il regarde comme au spectacle. Je crois avoir trouvé un mouvement qui commence à faire de l’effet sur la verge de Monique, je lape le gland par des petits coups de langue très secs, tandis que de la main, je branle la hampe.

– Mais c’est qu’elle me fait bien bander la petite pédale ! Mais dis donc toi, tu ne vas pas être le seul à rester habillé ! Allez à poil !

Alors tandis que je me débarrasse de mes vêtements, Monique se trempe la bite dans une coupe de champagne, non pas dans UNE coupe, dans MA coupe !

– Tu veux goûter à mon boudoir trempé dans le champagne ?
– Bien sûr que je vais goûter

Et donc une nouvelle fois je prends la bite de Monique dans ma bouche, le trempage dans le champagne n’ajoute rien de spécial si ce n’est une bonne dose de perversité cérébrale. Fred qui s’est levé de son fauteuil fait à son tour faire trempette à sa quéquette qui a repris maintenant une bonne taille dans le breuvage champenois et s’approche à son tour. Je suce alternativement les deux bites. Mais soudain Monique se recule puis passe derrière moi !

– Redresse-toi ! Oh quel joli cul ! Un vrai cul de gonzesse !

Elle m’assène une claque sur les fesses !

– Aie !
– Tu n’aimes pas les fessées ?
– Si mais pas trop fort !
– Ah bon ! J’ai eu peur !

Et la voilà qui me flanque carrément une fessée en règle, c’est un peu limite, mais je ne dis rien.

– Alors ça t’a plu ?
– Ça chauffe un peu !
– Pfuit, c’est rien du tout, si nous avons l’occasion de continuer à nous fréquenter, tu verras ce que tu supporteras dans six mois !

Mais pourquoi dit-elle ça ?

– Bon si on passait aux choses sérieuses !

Je la regarde, je ne sais trop quoi dire, j’ai soudain l’impression que dans cet improbable couple, c’est justement elle qui porte la culotte.

– Tu es venu pourquoi au fait ?
– Et bien c’est Fred qui m’a proposé de…
– Oui je sais, mais ce n’est pas ça la question, je te demande ce que tu es venu faire ?

Bon, elle s’amuse à jouer les dominatrices à présent. Il va falloir que je pense à établir un début de repli stratégique. Le problème c’est qu’en ce moment je n’ai pas du tout, mais alors pas du tout de stratégie. Je la regarde sans rien dire, je dois avoir l’air complètement idiot !

– Bon tu ne réponds pas, on va arranger cela ! Mets-toi à genoux devant moi !

J’hésite quelques instants !

– Allez à genoux ! Tu verras mieux ma bite !

Voici un argument de poids, je m’exécute ! Monique s’amuse à se secouer la bite à quelques centimètres de ma bouche ! Va-t-elle me la redonner encore à sucer ? J’espère bien qu’oui !

– Bon, une petite parenthèse, tout ce que nous faisons maintenant, c’est un jeu ! Rien qu’un jeu ! Et pas autre chose ! Il faut que cela soit bien clair ! D’accord ?

Je réponds que je suis d’accord, mais je ne vois vraiment pas l’utilité de cette mise au point.

– Bon, alors puisque t’a compris que tout cela n’était qu’un jeu, tu vas me répondre bien gentiment, la question était : tu es venu pourquoi ?
– Pour m’amuser avec vous !
– Non, ce n’est pas la bonne réponse, petite pédale ! Maintenant tu as le choix ! Tu me donne la bonne réponse ou je t’en retourne une !

Mais elle est devenue folle ! Je songe à fuir ces deux cinglés, mais je me retiens, puisqu’il paraît que c’est un jeu, jouons ! On verra bien !
– Je ne sais pas !
– Clac !

Bien dosé ! ni trop fort, ni trop  » semblant « , mais tout cela me semble aller trop loin, je vais pour me relever. Mais Fred m’appuie sur les épaules.

– Une seconde ! Juste une seconde ! On ne te retient pas, si tu veux partir, on te laisse et si on se croise en ville, d’accord on ne se connaît pas, on s’est même jamais rencontré ! Tu vois, on n’est pas compliqué. Mais ce serait tellement mieux si tu restais…
– Je ne suis pas venu ici pour recevoir des baffes…
– C’est une baffe pour rire ! Il y en a, au théâtre, ils en reçoivent tous les soirs des pires que ça ! Et ça finit par ne plus leur faire mal !
– Ils ont bien de la chance !
– Non, c’est un jeu, ils le savent, cela dit, tu as parfaitement raison, tu n’es pas venu ici pour prendre des baffes, tu es venu pour ?

Mais bien sûr, le fait que ce soit Fred qui pose la question change tout !

– Je suis venu pour me faire enculer ! c’est ça la bonne réponse ? Alors j’ai gagné quoi ?
– Ah ben voilà ! Allez viens sur le lit on va t’arranger cela !

A la demande de ces  » messieurs-dames  » je me positionne donc à quatre pattes sur le lit et je tends mes fesses. Monique s’est recouvert la main d’un gant de latex, s’imprègne l’un des doigts de vaseline et commence à me doigter le cul. Elle a un savoir-faire assez étonnant, ça n’a rien à voir avec les godes. Si véritablement l’introduction d’une bite provoque des sensations de cet ordre-là, je vais peut-être découvrir quelque chose cette nuit. Elle introduit un deuxième doigt, le plaisir devient de plus en plus trouble, je suis bien, c’est exquis ! Elle retire ses doigts. Fred a recouvert son sexe d’un préservatif bien lubrifié, il s’approche de mon trou bien préparé, donne une première poussée, ça rentre un peu, une deuxième ça rentre mieux, une troisième, c’est rentré, je n’ai même pas eu mal ! Le voici qui coulisse en moi. J’ai franchi le cap, je suis désormais un enculé, et fier de l’être en plus ! C’est trop bon ! Ce plaisir me fait tourner la tête, je pousse des petits soupirs, je suis en train de jouir réellement du cul. Au bout de dix minutes, Fred s’arrête. Prestement il change de place, vient devant moi tout en retirant la capote, et après quelques mouvements me décharge en plein visage. Je n’en demandais pas tant !

– Alors il encule bien, Fredo ?
– Super !
– Tu ne regrettes pas ?
– Oh non alors ! Mais il faudrait que je jouisse !
– Tu veux que je te suce ?

Elle n’attend pas ma réponse et plonge sa tête sur ma queue. Excité comme je suis, mon plaisir vient assez vite, je suis exténué.

– Bon, ben c’était bien tout cela ! Je crois que je vais me rentrer !
– On s’est bien amusé ! C’était super ! Tu souhaites qu’on se revoie ?
– Pourquoi pas ? Je ne suis pas contre, je vais vous laisser mon numéro de téléphone !
– Très bonne idée, on se reverra vendredi prochain si tu es libre, mais je te téléphonerais un peu avant.

On s’embrasse sur la bouche. Au point où j’en suis, je n’ai plus aucune réticence.

Les jours qui suivirent me trouvèrent dans des états d’esprit assez fluctuants. J’étais heureusement très occupé ce week-end à finir de déballer mes cartons. Je me suis dit d’abord qu’après ce coup de folie, j’avais donc concrétisé quelques fantasmes et même plus. Que je ne regrettais rien, mais que maintenant, cela suffisait. Je ne suis pas une pédale. Je ne mourrais pas idiot, mais recommencer pour quoi faire ? Le lundi j’avais déjà nuancé mon avis et me disait que recommencer ne serait-ce qu’une fois ne pouvait pas me faire du mal, puisqu’il y en pas dit-on à se faire du bien !

Le mercredi, alors que j’étais cette fois bien décidé, ce fut Monique qui me téléphona !

– Allô mon chou !

Voilà que je suis son chou, à présent !

– Allô !
– On t’aurait bien dit de passer nous voir vendredi soir, mais il y a un truc qui nous embête !

La douche froide ! Qu’est ce qui peut bien les embêter ! Et pourquoi avoir appelé à ce moment-là, il suffisait de ne pas le faire

– Un truc qui vous embête ?
– Oui, oh, rien de bien méchant ! C’est dommage, parce qu’on aurait pu se branler, se sucer, s’enculer… ah s’il y n’y avait pas ce truc !
– Mais quel truc ?
– Tu vas trouver ça idiot !
– Non ! Dit !
– Je n’aime pas trop tes poils !
– Mes poils ? Qu’est-ce qu’ils ont mes poils ?
– J’aime pas trop ! C’est comme ça !
– Ah ?
– C’est vrai tu serais d’accord pour te les raser ?
– Je n’ai… (j’allais dire « non je n’ai rien dis », mais me ravissait) Si je me rase tous mes poils, on se retrouve vendredi soir ?
– Mais bien sûr mon chou, à 9 heures ?
– Pas de problème !
– Oh ! Une dernière chose, tu n’es pas obligé mais ça nous ferait tellement plaisir !
– Oui !
– Tu vas t’acheter une culotte de femme et tu la porteras pour venir nous voir.

Cinglés, ils sont cinglés !

– Mais je vais acheter ça où ?
– Il y en a en grande surface ! Choisis-la bien ! Et puis ne la met pas au dernier moment porte la dès le matin, ce sera mieux !
– Bon, d’accord !

Je raccrochais !

« D’accord ! » J’avais dit « d’accord », mais où m’entraînaient ces deux zigotos ?

Le jeudi en sortant du boulot, je me rendis au supermarché du coin, et j’achetais non pas une mais deux petites culottes de femmes, pour pouvoir en changer au cas où ! Une rose et une mauve ! Je m’achetais une bombe de crème à raser toute neuve et une vingtaine de rasoirs jetables. Et je me mis à l’ouvrage. Je commençais par le plus facile, les jambes, puis les bras, le torse, puis le pubis, les couilles, le plus dur ce fut le cul que je traitais accroupis sur un miroir. Je m’en sortis avec un minimum de coupures. Et curieusement je me sentis bien. Me caressant, je me trouvais « tout doux » ! Je voulu alors essayer l’une des culottes. Je me regardais devant la glace, m’excitant de ma propre image, ma bite grossissait toute seule dans la petite culotte mauve, modelant une très curieuse bosse. Je touchais la bosse et commençais à me masturber à travers l’étoffe, doucement, puis de plus en plus frénétiquement, il n’était pourtant pas dans mes intentions de me faire jouir, mais pris par le jeu j’allais jusqu’au bout et déchargeais dans la culotte…

Chapitre 2 : Vendredi 15 septembre 2000

Le lendemain, à l’heure prévue, je sonnais chez Fred et Monique

– Ah voici notre petite pédale !

On se fait des bisous, j’entre.

– Tu as bien suivi nos instructions ?
– Absolument !
– Alors, tu vas te mettre à poil, mais tu vas garder ta culotte, et tu nous attends à genoux sur le tapis, nous on revient tout de suite !

Ah ! Bon ! Je fais comme ils disent et je m’agenouille attendant le bon retour de ces « messieurs-dames » qui ne saurait tarder, d’ailleurs j’entends du bruit, les voilà qui reviennent. Mais… mais… ils ne sont pas seuls. Un couple les accompagne ! Je ne sais plus où me foutre !

– Voici Dany ! dit Fred en me présentant, il est mignon, hein ! Et voilà Eric et Pascale ! Nos amis !

Je suis paralysé sur place, à aucun moment ces cornichons ne m’ont dit que nous ne serions pas que tous les trois. Et voici que le dénommé Eric sort, comme ça, sans prévenir sa bite de sa braguette et l’approche de ma bouche ! Bon ça va être ma fête ! C’est de ma faute, j’en voulais encore, je n’avais qu’à dire non ! Maintenant difficile de reculer ! Et me voici avec une nouvelle bite dans la bouche, et je la suce ! Que va-t-il m’arriver après cela ? Pascale, elle, se marre. Je la regarde un peu, une belle femme blonde assez grande, le visage très ovale, les cheveux coupés au carré, elle est en chemisier blanc avec une jupe vieux rose sans doute une jupe de tailleur. Femme ou transsexuelle, on va finir par plus savoir ! Non c’est bien une femme, dans la trentaine avec un corps qui me paraît extrêmement bien foutu.

– Mets-toi à poil ! Dira Eric à sa compagne, on va voir si ça l’excite pendant qu’il me suce.

Pascale se déshabille sans broncher avec un naturel irrésistible, elle a une paire de seins ni trop grosse, ni trop petite, une poitrine de rêve qui tient parfaitement ! Que j’aimerais sucer ses tétons tout raides, cela me rassure un peu, je ne me suis pas coupé sexuellement des femmes. Elle est à présent complètement à poil. Elle se positionne derrière Eric et elle le frôle de son corps et de ses seins. L’autre est aux anges. Soudain il se retourne offrant sa bite à la femme. Je pensais en avoir fini, mais quelqu’un me plaque mon visage contre le cul de l’homme ! Ça va j’ai compris. Ce sera sans doute la dernière fois, mais rien ne me sera épargné, alors consciencieusement je lèche le trou du cul de cet inconnu tandis qu’il éjacule dans la bouche de Pascale.

On sonne ! Non, c’est quoi encore ? Il y a combien d’invités ce soir ? Je ne vais quand même pas sucer tous les bisexuels de la ville ? Fred me fait signe de me remettre à genoux tandis que Monique va ouvrir la porte. J’entends une voix masculine. Un type entre, c’est le livreur de pizzas ! Il pose les pizzas sur la table ! La tête qu’il fait ! Je suis là à moitié à poil avec une culotte rose de femme, Eric est en train de finir de s’essuyer la bite avec un kleenex et surtout il y a Pascale, complètement nue et n’essayant même pas de se cacher. Le type est rouge de confusion, il finit par s’en aller avec son chèque sous un éclat de rire général !

– Tu ne lui as même pas donné de pourboire !
– Et se rincer l’œil comme il l’a fait, c’est pas un pourboire ?

Pascale demande à la cantonade si cela ne lui fait rien si elle reste à poil pour manger ! La cantonade n’ayant pas d’objection, elle décide donc de rester à poil !

– Toi aussi tu restes à poil ! M’ordonne-t-elle.

Voilà qu’elle me donne des ordres à présent ! Non mais je ne la connais pas !

– Euh si quelqu’un à une envie de pipi avant de passer à table, je veux bien lui tenir ! S’esclaffe-t-elle !

Apparemment cette demoiselle a de gros fantasmes uro, mais personne ne bronche. Vais-je me décider à broncher ? Oui, je bronche !

– Non, lui il n’a pas le droit ! intervient Fred.
– Et pourquoi, il n’aurait pas le droit ? Reprend-elle ! Je ne vais pas te le bouffer ton esclave, allez viens biquet !

Fred ne faisant plus d’objection, je suis la nénette.

– Je parie que tu n’as même pas envie de pisser !
– Non pas trop, mais je vais essayer !
– Tu joues à quel jeu avec ces mecs ?
– Pardon ?
– Tu ne vas pas me faire croire que tu es pédé ?
– Je n’ai jamais dit cela !
– Mais eux ils le disent !
– Ils disent ce qu’ils veulent ! En fait, je dois être bi, mais je ne le sais que depuis la semaine dernière !
– Tu te retournes sur les hommes dans la rue ?
– Non ! Enfin je ne crois pas ! Non !

Ma propre réponse me surprend un peu. Mais j’ai beau chercher c’est non, sauf peut-être dans des circonstances exceptionnelles.

– Par contre j’ai remarqué la façon dont tu me regardais !

Elle est très observatrice, la nana !

– Et les travestis, par contre, eux t’excitent ?
– Oui !
– Alors tu n’es pas bi ! T’es bitophile !
– Bitophile ? C’est quoi ?
– Je ne sais pas j’ai lu ça je ne sais plus où, ce qui t’attire ce sont les bites, pas les mecs. Globalement ton truc c’est les femmes, mais tu aimes aussi les bites, alors évidemment les travelos, ils cumulent les deux…
– T’est forte, arriver à cerner un mec au bout de dix minutes ! Tu as fait comment ?
– Ça m’amuse, mais ce n’était vraiment pas difficile ! Et puis arrête de me regarder comme ça ! Tu vas te rendre malheureux !
– On va essayer !
– Je vais te dire, je te trouve sexy avec ta culotte rose et tes poils rasés !

Et voici qu’elle approche son visage du mien ! Je n’en reviens pas je n’ai jamais eu dans les bras une femme aussi belle, aussi douce, une bosse se reforme dans ma culotte, elle l’attrape aussitôt tandis que nous nous roulons un patin d’enfer.

– J’ai envie que tu me fasses jouir !

Je suis sur le cul !

– Mais on va faire ça où !
– Pas ici idiot, je vais te donner mon numéro de téléphone ! Bon sinon t’as envie de pisser ou pas parce que les pizzas vont refroidir !
– Non je n’ai pas envie, et d’abord je bande de trop !

On revient avec les autres, elle me tend un carton avec son numéro de portable, ne se cachant même pas devant Eric.

– Bon alors tous les deux vous faites bande à part ou quoi ?
– Non, on prend contact !

Bravo la discrétion ! Monique vient me voir, elle me caresse partout !

– T’es super doux comme ça ! Hum… t’es craquant c’est quand même plus sexy qu’un gros poilu, non ?

On se met à table, on mange assez vite, on parle de tout et de rien, et pour ce qui me concerne, je me tais. La conversation finit par dévier à propos de gens qu’ils connaissent, mais n’ayant pas cet honneur, je décroche complètement et laisse vagabonder mon regard sur les seins de Pascale qui ne les a toujours pas cachés.

– Bon on va jouer la revanche d’il y a quinze jours ! dit soudain Eric.

A bon ! On va jouer à quoi maintenant ? J’espère que ce n’est pas au scrabble !

– Je mets 30 biftons sur Pascale !
– O.K. 30 biftons sur Monique ! Réplique Fred

J’ignore qu’elle est cette nouvelle monnaie, et de quel enjeu il s’agit. Mes ces « messieurs dames » se rhabillent et je suis invité à en faire autant. Pascale est en tailleur vieux rose et Monique en chemisier vert pale avec une mini-jupe noire. On descend et j’ignore où on va. Eric propose :

– On ne prend qu’une voiture !
– Oui ce sera plus pratique ! Dany tu te mets derrière au milieu, les filles de chaque côté de lui.

On se dirige vers la sortie de la ville, on fait deux ou trois kilomètres et nous voici à l’orée d’un bois, la voiture s’engouffre dans les contre-allées du bois, on n’est pas tout seul. Puis on s’arrête, à la lumière des phares de voiture nous apercevons plusieurs nanas (à moins que ce soit des travestis, ou les deux) qui manifestement tapinent.

– Non pas là, il doit y avoir des macs ! On va aller un peu plus bas !

On roule un peu !

– Là c’est peinard !

Les portières s’ouvrent ! Monique et Pascale en descendent.

– Une demi-heure, pas plus, si vous êtes à égalité on jouera les prolongations !

Les deux filles se mettent alors à jouer les putes aguichant les automobilistes qui passent. Mais ou suis-je tombé et quel est ce jeu idiot ? Et si ce n’était pas un jeu, si Pascale et Monique étaient réellement des prostituées et Eric et Fred leur souteneur. Mais dans cette hypothèse, qu’est-ce que je viens faire là-dedans moi ?

Une voiture s’est arrêtée à la hauteur de Pascale, qui peu après monte dans le véhicule. Fred roule au pas. On devine plus qu’on ne voit Pascale en train de sucer un parfait inconnu. Cinq minutes après elle redescend, la voiture s’en va. C’est au tour de Monique d’être abordé, mais là, il se passe quelque chose, Monique refuse de monter dans le véhicule. On s’approche ! Effectivement il y a quatre types à l’intérieur. Le ton à l’air de monter. Eric sortant précipitamment de notre véhicule apostrophe alors les lascars une carte tricolore à la main.

– Vous dégagez sinon, j’appelle les renforts et on fait un contrôle d’identité !

J’appris plus tard que la carte n’avait rien ni d’officiel, mais dans ces cas-là personne n’a le culot de demander à vérifier et nos empêcheurs de tapiner en ronds démarrèrent en trombe sans demander leur reste. Pendant ce temps un autre véhicule s’est arrêté à la hauteur de Pascale qui s’y engouffre pour faire sa deuxième pipe de la soirée après qu’un passager en soit sorti. Ce dernier se dirige vers Monique. Ils discutent quelques instants puis se dirigent près d’un arbre.

– Monique s’accroupit devant le type, lui sort la bite et commence à le sucer. Une seconde voiture s’arrête. Un homme descend sans doute le seul occupant. Il a vu Monique et s’en approche, il lui dit quelques mots, apparemment Monique accepte ses propositions, le type dégage sa bite et se masturbe en attendant son tour. Ça y est son tour est venu le premier s’en va. Une nouvelle voiture apparaît (ce soit être l’heure de pointe !) Deux types sortent, toujours se méfier de tout ce qui n’est pas seul. Ils se dirigent vers Monique, sortent leur bite et s’astiquent à leur tour. Monique leur dit quelque chose ! Je vois alors les mecs fouiller dans leur portefeuille. Entre-temps Pascale a terminé sa prestation. Fred donne un coup de klaxon, la demi-heure est terminée. On attend Monique qui en finit avec ses deux zouaves !

– On dirait que Monique a pris sa revanche !
– Ouais ! Mais la prochaine fois on va jouer avec Dany, on va bien la transformer, ce sera super !

Quoi ? Mais ils sont complètement frappés ! Je n’ai pas envie d’aller sucer la bite de joyeux inconnus. On rentre. Sur le chemin du retour, Pascale me met la main à la braguette, mais je la repousse prétextant la fatigue. Je ne remonte pas chez mes complices et rentre directement à ma résidence !

Je n’ai même pas joui ce soir, mais j’ai roulé un patin à une créature de rêve ! J’ai son numéro, mais bof ! C’est décidé cette fois ci, je romps les ponts avec ces cinglés ! Le week-end fut ennuyeux au possible, et le lundi soir je téléphonais à Pascale !

– T’es toute seule ?
– Non, mais j’arrive !

Mais qu’est-ce qu’elle peut bien me trouver cette nana ? La voici qui se pointe, elle a apporté un grand sac de voyage !

– Bon on fait ça où ?

Bien expéditive la fille !

– Tu ne veux pas boire un truc avant ? Tu n’es pas trop pressée ?
– Je ne suis pas pressée, mais j’ai envie, très envie ! On boira après !
– Euh ! Tu ne crains pas une réaction d’Eric ?
– Mais je ne vis pas avec Eric, c’est juste un copain comme ça, c’est vrai qu’on est très souvent ensemble, mais je suis libre, rassure-toi !

Et là voici qui se déshabille ! Au secours ! Je suis tombé sur une nympho ! Je me déshabille à mon tour. Je ne vais quand même pas manquer cela ! Je la prends dans mes bras, ma chair colle contre sa chair, mon dieu ! Qu’elle est belle et que sa peau est douce ! Je dois rêver, je vais me réveiller d’un moment à l’autre ! Non même pas ! On s’embrasse, on fait combattre nos langues, on s’échange nos salives, on bave ! Je me libère de son étreinte et j’attaque ses seins, ses seins qui m’ont nargué toute une soirée, je les ai maintenant à portée de bouche. Je suce les tétons, elle réagit, elle soupire d’excitation. Ah ! Madame aime qu’on lui tripote les tétons ! Elle va être servie. Je l’entraîne dans la chambre. On se jette sur le lit, je reprends ma succion mammaire, elle n’en peut plus et au lieu de s’occuper de moi, la voici qui se masturbe ! Mais qu’importe l’essentiel c’est qu’elle soit satisfaite et que moi aussi. Je ne me lasse pas de lui sucer les seins. Elle mouille tellement que sa masturbation fait un curieux bruit de clapotis. J’ai rarement entendu une chose pareille. Et là voilà qui explose !

– C’est bon, c’est bon, c’est bon !

Elle se raidit, puis redégringole pantelante sur le plumard. L’affaire n’a pas duré très longtemps. Je fais quoi maintenant avec ma bite capotée ?

– Je peux !
– Bien sûr que tu peux !

Je la pénètre avec une facilité déconcertante. J’ai soudain envie de la sodomiser, mais je n’ose pas lui demander, il ne faut jamais briser un rêve ! Elle ne réagit pas trop au début, puis arrive à prendre mon rythme. Je fatigue un peu, on roule sur le côté.

– Je vais venir sur toi !

La voici qui à présent me chevauche ! Quel spectacle que de voir cette déesse toute nue me chevaucher, ses seins ondulant au rythme de ses mouvements. Mais on ne devait pas être synchro ce soir ! Alors que je sentais la jouissance imminente, elle se retire !

– Je peux plus ! J’ai trop envie de pisser !
– Alors pisse-moi dessus !
– Pas là !
– On s’en fout, faudra que je change les draps.

Donc Pascale s’accroupit sur ma bouche, et commence à uriner, j’avale ce doux breuvage au goût si particulier, que savent apprécier les amateurs. J’ai du mal à la suivre tellement ça dégouline, on en met plein à côté. Qu’importe cette douche dorée me ravit le cœur ! Ça y est ! Elle a terminé ! Elle jette un coup d’œil sur ma bite toute raide, la décapote et la met dans sa bouche, elle suce formidablement bien ! Non ne pas penser aux types du bois, ne pas y penser ! Oh ! Qu’est qu’elle suce bien, je décharge dans sa bouche.

– Ouf ! T’es une véritable tornade !
– T’as vu ça ! Hein ?

On se relève, on boit un coup d’eau gazeuse.

– C’est quoi dans ton grand sac ?
– Des affaires de filles, je vais te travestir !
– Me travestir !
– Ben oui, j’ai le droit de m’amuser aussi non ?

Je suis tombé dans une ville de fous ! Je me laisse faire ! Que faire d’autre, je ne me vois pas la mettre à la porte après ce que nous avons fait ensemble ! Mais j’ai de plus en plus l’impression d’être une marionnette dont je ne comprends rien aux ficelles !

– On va commencer par te maquiller, si le visage ne « passe » pas, ce n’est pas la peine de continuer… tout commence par-là !

J’ai donc droit à la totale, le fond de teint, les trucs pour les yeux, les cils, les sourcils, le rouge à lèvres, puis la perruque blonde. Je ne me reconnais pas moi-même, c’est vrai que je suis excitante, enfin j’ai une bouille excitante, je me prends au jeu. J’enfile un porte-jarretelles, des bas, une culotte, un soutien-gorge à balconnet que l’on rembourre en bas avec de l’ouate mais qui laisse mes tétons à l’air. Un petit chemisier, une mini-jupe. Quelques bijoux en toc dont le faux collier de perle ! Puis le supplice, les godasses ! Jamais je n’arriverais à marcher avec ses trucs là !

– Je n’y arriverais jamais !
– Tu t’entraînes ! Vendredi je veux que tu sois prêt, je devrais dire « que tu sois prête  » !
– Ecoute Pascale, laisse tomber, je me suis bien amusé, mais maintenant j’arrête tout cela !
– Ça te plairait une autre séance avec moi ?
– Bien sûr !
– Si on ne te voit pas vendredi, plus de séance !
– Alors tant pis !
– Je te laisse le sac, je passerais vendredi vers 19 heures je t’aiderais à te maquiller.
– Ce n’est pas la peine, Pascale !
– Réfléchis !
– Admettons que j’accepte ! On va aller au bois ! D’une part ça ne me dit rien du tout, et puis après ? Le vendredi suivant, on va faire quoi ? Y retourner ?
– Mais bien sûr que non ! Qu’est-ce que tu es en train d’imaginer ? Qu’on y est toujours fourré, mais pas du tout ! C’est un jeu auquel on joue de temps en temps. Ça faisait une éternité qu’on n’y avait pas joué, Fred et Monique ont voulu y rejouer, puis on a fait la revanche, et puis après on a eu l’idée de t’y emmener, mais c’est juste pour une fois. On a plein d’autres jeux, tu sais, c’est vrai que celui-là est un peu stressant, mais le saut à l’élastique aussi c’est stressant !
– Et si je ne veux pas ? Qu’est ce qui va se passer ?
– Mais, j’en sais rien, moi ! Tu es libre ! Personne ne te demande de compte ! Allez ! Bisous à vendredi !
– Vendredi je te rendrais le sac !
– On verra bien, alors ce bisou ?

On s’embrasse. Je décide à ce moment-là que je ne la reverrais plus, et que pour ne pas devoir l’affronter, je laisserais un mot sur la porte, lui demandant de récupérer le sac chez un commerçant ! Le plan est pauvre, mais faute de mieux !

Mardi, tout se mélange dans ma pauvre tête. Je ne suis plus sûr de rien.

Mercredi, j’ouvre le sac, j’essaie de me maquiller tout seul, mais c’est assez lamentable, je m’applique, je recommence, je gâche, je suis incapable de faire ça tout seul, pourtant cela m’aurait excité de me contempler en fille devant la glace. Je me démaquille en rageant. Je me contente de mettre la perruque et les fringues, puis les chaussures. L’enfer, il faut que je m’habitue ! Mais ça vient, ce n’est pas plus dur que le patin à glace, quand même !

Jeudi : nouvel essai de maquillage, nouveau ratage, pourtant me travestir m’excite, j’ai sans doute trouvé un nouveau truc, mais comment je vais assumer cela ? Je ne m’en sortirais pas seul, je ne suis pas prêt ! Ah, au fait, les chaussures ça va beaucoup mieux !

Chapitre 3 : Vendredi 22 septembre 2000

Vendredi : on sonne c’est Pascale : elle est en avance, j’ouvre, je l’embrasse, du coup la voilà ravie :

– Alors ?
– Alors les chaussures ça va, je m’y suis habitué.
– Super, tu veux que je maquille tout de suite ?
– On a peut-être avant le temps de…
– De faire l’amour c’est cela ? Mais tu n’as pas compris Dany ! Mon truc c’est justement de faire l’amour avec des travestis. Alors je te maquille, et puis après tu l’auras ton gros câlin, ça marche comme ça ?

Bien sûr que ça marche !

– Mais le maquillage va se barrer !
– On fera ce qu’il faut après !

Comme la dernière fois elle me maquille le visage, je mets la perruque et les bas ainsi que le porte-jarretelles.

– Dis-le-moi si tu veux quelque chose de spécial !
– Je voudrais bien te sodomiser !
– Ah là là ! Tous les hommes sont bien pareils ! Mais bon si cela te fait plaisir !

Elle se déshabille, et me demande de mettre tout de suite une capote (quel romantisme !) elle la lubrifie au maximum puis me masturbe jusqu’à ce que ma bite soit au maximum de sa raideur.

– Tu entre carrément, et tu ne ressors pas toutes les trente secondes. Si tu vois que ça débande au moment de l’introduction tu n’insistes pas !

Je vous l’ai dit, on nage en plein romantisme. Je fais comme elle a dit. Son cul est délicieusement serré. Quelle sensation étrange ! Bizarrement alors que manifestement cette pratique ne lui disait trop rien la voici qui pousse des petits halètements de plaisir. Mais quelque chose cloche. Elle me demande de me retirer. Tant pis ! Elle me fait coucher sur le dos. Et la voici qui s’apprête à me chevaucher. Elle pourrait au moins changer de capote, mais je comprends à présent ce qu’elle veut faire, elle veut se la réintroduire dans le cul dans une position qui lui permettra de contrôler ses mouvements. Elle me chevauche quelques instants. Et comme la dernière fois la vision de ce corps de rêve me chevauchant me fait craquer. Je jouis dans son cul.

– Content ?
– Ça va !
– Alors vient me sucer !

Ce n’est pas vraiment un problème ! Sa chatte mouille comme pas possible, je lui lape le clito avec des petits coups de langue. Elle s’abandonne, ferme les yeux et se pince ses bouts de seins. Sa cyprine dégouline à qui mieux mieux ! Elle pousse des petits cris qui se rapprochent de plus en plus, puis son corps se raidit et elle gueule sa jouissance.

On s’embrasse avec fougue comme les plus passionnés des amants puis on se relève ! Elle rectifie mon maquillage et on s’en va chez Fred et Monique !

– Superbe !
– Je me ferais bien faire une pipe ! dit Eric qui déjà déballe ses mâles attributs.
– Il est un peu fatigué, le maquillage, les chaussures tout cela n’est pas évident, foutez-lui la paix un petit peu ! Il est là ! C’est déjà beaucoup non ! et puis si tu veux vraiment une pipe, il n’y a pas que lui !
– Bon ! Bon !!

Du coup Eric remballe sa biroute. C’est encore une soirée pizza. Quelqu’un a emporté un vidéo amateur dans laquelle évoluent des gens qu’ils connaissent. Elle fait deux heures la vidéo, ça fait passer le temps ! Il y a des trucs assez excitants mais aussi des passages où ça se traîne en longueur.

– Bon, on va au bois !
– On fait comment pour les paris ?
– Moi je ne tapine pas ! Intervint Pascale ! Par contre je vais parier !
– Ben v’la autre chose !
– Et puis faudrait peut-être qu’on se limite, il n’a pas l’habitude, un quart d’heure ça devrait suffire !
– Disons 20 minutes !
– Bon alors 30 biftons sur Dany ! lance Pascale !
– 30 sur Monique ! relance Fred
– Moi aussi 30 sur Monique ! termine Eric.

On y va ! C’est Pascale qui me conseille !

– Tu n’acceptes pas de discuter sur les tarifs, les macs d’à côté envoient des types juste pour voir si personne ne casse les prix. Tu n’acceptes que les pipes et les branlettes, rien d’autres ! Si tu as une hésitation sur une bite tu mets une capote et tu n’acceptes pas d’aller en voiture s’il y a plus d’une personne.

Je suis sûr autre planète ! Je vais donc cette nuit jouer aux putes en réal life ! Pourquoi ais-je accepté ? Je la connais la raison pour laquelle j’ai accepté ! Comme le roi des cons que je suis, je suis tombé amoureux de Pascale ! Oh ! Je ne vais pas lui dire et elle ne le saura sans doute jamais. N’empêche…

Une voiture s’arrête à ma hauteur. Déjà ? Même pas le temps de m’habituer à l’environnement, le type baisse sa vitre.

– Tu nous fais un prix pour tous les trois !
– Je ne fais pas de prix, mais je peux être très gentille, et il faut que vous descendiez de voiture !

Ça y est en cinq minutes, j’ai déjà des propos de professionnelle. Les types se concertent, et acceptent, ils descendent de voiture. J’empoche le fric dans mon petit sac à main sans rien recompter et les accompagne jusqu’à un petit talus près d’un arbre.

– Allez sortez vos queues !

Ils s’exécutent, j’ai trois queues en face de moi, l’une est énorme, je renifle tout cela, l’une d’entre-elles ne sent vraiment pas la savonnette. Ce sera donc latex pour tout le monde. Ils ne protestent d’ailleurs pas. Je passe de l’une à l’autre, histoire de les exciter. Sucer du préservatif, je ne vous dis pas le goût ! Le premier jouit assez vite sous mes savants coups de langue, (j’ai appris vite !) Le deuxième suit, reste le troisième, c’est celui qui a un engin énorme, je ne peux pas mettre ça dans ma bouche sans risquer de me décrocher la mâchoire. Je fais ce que je peux. Rien à faire, je change de tactique et je le masturbe. Quand je le sens prêt, je remets tout ça entre mes lèvres. Du coup il est tout content le monsieur.

Appel de phare ! Vingt minutes, c’est vite passé ! Je regagne le véhicule. On ne peut pas dire que la situation m’ait excité.

– On a gagné ! Me dit simplement Pascale.

On rentre, contrairement à la fois dernière, je monte chez eux, j’ai besoin de terminer sur autre chose ! Monique va chercher une bouteille de champagne et des coupes qu’elle remplit. C’est à ce moment-là que Fred se ramène avec un bloc de papier à lettres. Il me le tend. Je ne comprends pas !

– Bon c’est fini le délire !

Il me tend un stylo

– Tu vas rédiger une belle lettre de démission à ton patron. A partir de demain c’est moi qui vais m’occuper de ta carrière. Je vois que tu as des dispositions, et puis tu vas commencer par me refiler ce que tu as gagné ce soir !

Je deviens blanc comme un verre de lait écrémé ! Je comprends tout maintenant, la tactique de Fred pour progressivement m’amener à me travestir, la complicité active et efficace de Pascale. Ah ! La salope ! La salope, je la hais ! Je ne me sens pas très bien, je repère où se situe la porte, je me sens encore moins bien, je ne peux pas me lever, mes jambes flageolent !

– Mais vous êtes con ou quoi ? intervient Pascale. Dany remet toi, c’est une mauvaise plaisanterie ! T’es vraiment lourd Fred, dès fois !
– C’est vrai c’est une blague ?
– Mais bien sûr que c’est une blague ! me précise Fred
– Putain, la trouille que vous m’avez foutue !

Je ris nerveusement.

– Allez, on arrête les conneries, à notre santé, la soirée n’est pas finie ! Lance Monique.
– Vous êtes sûr que c’était une blague !
– Non mais regardez dans quel état vous l’avez mis ! Intervint à nouveau Pascale, je vais m’occuper de lui en tête-à-tête, à tout à l’heure !

Elle m’entraîne dans la chambre !

– Excuse moi je suis en train de craquer ! Tu es sûr que c’était une blague !
– Oui ! Ni Fred, ni Eric ni moi d’ailleurs ne faisons dans le proxénétisme, il faut que ce soit clair ! C’était une blague !

Je la regarde, et à nouveau je deviens blême…

Le détail horrible, le détail qui tue ! Elle a le bloc de papier à lettre dans les mains. Dans quel piège cette pétasse va-t-elle m’entraîner de nouveau ?

– Le bloc ?
– Quoi le bloc ? Mais bon dieu détends-toi ! Moi aussi j’aimerais bien que tu écrives une lettre à ton patron !

Ça y est le piège se referme à présent !

– Oui pour que tu lui demande une mutation pour ailleurs et que tu m’emmènes, je t’aime Dany et j’ai besoin de changer d’air ! Mais je suis consciente que ce serait te demander l’impossible, alors je ne te demande rien !

Oh non ! Il y avait une éternité que je n’avais pas chialé, mais là trop c’était trop ! Je craque.

– Mais moi aussi je t’aime Pascale…

Mais pourquoi demander une mutation ?

Pascale m’expliqua que de m’éloigner de Fredo serait le moyen le plus simple de ne plus répondre à ses sollicitations… Elle voulait me garder pour elle !

Je n’eus pas besoin de faire de lettre, je louais un petit appartement à Montpellier, à 20 km de mon travail et j’y emménageais avec Pascale.

En cherchant à affronter ma bisexualité en face, j’avais donc trouvé l’amour d’une femme. Ça durera ce que ça durera, mais ne faut-il pas profiter des bonnes choses lorsqu’elles se présentent ?

Le soir de notre emménagement, nous sommes allés au restaurant et nous avons fini dans une boite échangiste. Il y avait quelques belles bites à sucer et nous ne nous en sommes pas privés.

– Je t’aime, mon petit suceur de bites ! Me dit Pascale en sortant

Ainsi va le destin ! Que ce serait-il passé si Fred ne m’avait pas observé à la jumelle ce vendredi 8 septembre ?

FIN

© Eddy Stokien

EdvardStokien@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 24/02/2001 révisé le 2/6/2016

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à Dany, trois vendredis soirs par Eddy

  1. Forestier dit :

    Un récit très érotique, bien écrit et intelligent0 Merci Eddy

  2. Sochaux dit :

    Très bon scenario pimenté de tout une collection de fantasmes qui font bander

  3. Lowell dit :

    La bite c’est une drogue, quand tu en a sucé une, tu ne peux plus t’en passer.. et puis un jour fatalement la bite, c’est dans le cul que tu la prend et là non plus tu ne peux plus t’en passer.
    Mais croyez en mon expérience, rien n’est meilleur qu’une bite

  4. Muller dit :

    Eddy nous a pondu là un de ce récits dont il a le secret, terriblement excitant et pervers mais emprunt d’un respect de l’autre très profond. On pardonnera la fin un peu cliché.

Répondre à Muller Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *